Chlordécone: nouveau génocide des noirs.

Posted on Juin 26, 2010 @ 9:37

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Le chlordécone, produit phytosanitaire donc chimique, a été utilisée comme pesticide dans les plantations de bananes en Guadeloupe et en Martinique entre 1973 et 1993. Or, en Métropole, c’est à dire en France, ce produit avait déjà été interdit dans les années 1990. Les Etats-Unis d’ailleurs l’avait complètement retiré sur leur territoire en 1976.

Alors que depuis des années, le Gouvernement veut faire taire les plaignants pour protéger les génocidaires (ceux qui ont autorisé l’utilisation de ce poison) aux Antilles, une étude, publiée lundi 21 juin en Guadeloupe dans le Journal of Clinical Oncology, confirme que le chlordécone est un perturbateur endocrinien. Un cancer sur deux dépistés aux Antilles, vient de ce produit malfaisant. Il est responsable d’un accroissement significatif du risque de cancer de la prostate.

Au-delà même de ce scandale du Chlordecone, ce pesticide très toxique (on ne le dira jamais assez) à très forte rémanence qui empoisonne le sol des Antilles ( Martinique et Guadeloupe), la mort à petit feu de ce peuple se poursuit. Ce génocide continue, sans que personne ne lève le petit doigt. Sans que personne ne dise non.

Voici par exemple une vidéo de 2007. Le conditionnel était utilisé et, le professeur Dominique Belpomme avait été victime d’un lynchage sans précédent. Il était accusé d’être un imposteur et un businessman. Marianne notamment, que j’aime pourtant et avec qui je collabore avait fait un article hallucinant pour le détruire. Dans l’article «Révélations sur le business de la peur» paru dans le dossier sur «les imposteurs» de Marianne (n° 546), Jean-Claude Jaillette rapporte des propos qu’aurait tenus le Dr Multigner et prétend que l’objectif du rapport sur la pollution par les pesticides en Martinique est d’«affoler pour vendre des prestations».

Le professeur Belpomme avait eu l’outrecuidance de parler d’un scandale plus important que le sang contaminé et demandé qu’on lui octroie un crédit pour réaliser une étude. Aujourd’hui, les enfants naissent avec des malformations. Bref, c’est très grave et, les empoisonneurs, eux, sont libres. Oui, silence, on empoisonne, on tue. Le génocide se poursuit…