Par Khidr Omar
Abou Malek Al-Chachri, un chef terroriste de nationalité saoudienne, surnommé « le Ben Laden de Syrie » à cause de sa forte ressemblance avec Oussama Ben Laden, l’ex chef charismatique de l’organisation terroriste internationale Al -Qaida, mais parce qu’il était aussi l’un de ses proches compagnons, a été tué par l’armée syrienne dans la campagne nord de Lattaquié.
Ce mercenaire, a fait ses premiers pas de jihadiste en Afghanistan où il est resté plusieurs années à combattre les forces soviétiques, avant de se poser en Iraq où il était devenu l’un des adjoints d’Abou Mossab Zarqaoui, le chef d’Al-Qaïda en Iraq. Il était un des émirs les plus craint d’Iraq, notamment à Falloujah, où il pratiqua une politique de terreur en se rendant responsable de dizaines d’attentats à l’explosif.
Il sera ensuite affecté en Syrie pour poursuivre sa politique génocidaire contre le peuple syrien au sein de l’organisation de « l’Etat islamique d’Irak et du Levant », affiliée à Al-Qaida, tout comme sa consœur le front Al Nosra.
En Syrie, ce criminel s’est particulièrement distingué en pratiquant l’épuration ethnique contre les civils alaouites dans la campagne de Lattaquié, tout comme il a mené des attaques sanglantes contre des casernes et des campements militaires à l’issue desquelles il organisé des opérations d’égorgements de soldats prisonniers.
Les sites « jihadites » qui ont annoncé sa mort, l’ont qualifié « de l’un des combattants les plus vaillants et les plus fermes ».
faridasalg
Août 13, 2013 @ 19:18
LA CRISE SYRIENNE
Les États-Unis sont dans la ligne droite. Dempsey , chef d’état-major des forces interarmes US déclare » le départ d’ Al Assad engendrera le désordre et l’instabilité en Syrie » De la perte de sa légitimité , les Américains souhaitent qu’il reste pour éradiquer la vermine tel que convenu par les Grands de ce monde lors de la réunion du G8 en Irlande du Nord en juin 2013.
Des messages similaires émanant de la Maison Blanche et des Affaires étrangères pour convaincre l’opinion américaine sont attendus dans les jours qui viennent.
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faridasalg
Août 13, 2013 @ 19:33
Cette déclaration intervient après celle de Lavrov qui, après sa rencontre à Washington avec Kerry, déclarait « Nos opinions sont les mêmes quoi qu’il arrive , nous devons convoquer la conférence de Genève 2 dés que possible » . Il a ajouté que les diplomates Américains et Russes se verraient à la fin du mois d’aout pour discuter de l’organisation de cette conférence internationale.
La victoire est certaine, seuls le coût et le temps sont incertains.
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malcolm y
Août 13, 2013 @ 7:34
c’est bizarre, je n’arrive pas à dire » paix a son âme » bah tant pis, DIEU sait ce que son âme mérite de toute façon
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veloceexpress
Août 12, 2013 @ 14:37
A reblogué ceci sur Veloce Express Transport.
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Hezbollah
Août 11, 2013 @ 23:42
Tunisie : une islamisation rampante.
Un article de L’Humanité, qui est aux antipodes des analyses hautement apologétiques du quotidien Le Monde et des torchons philo-islamistes d’Isabelle Mandraud, qui a fait du Frère musulman Rached Ghannouchi un « philosophe éclairé » en lui accordant un doctorat de la Sorbonne, où il n’a jamais mis les pieds…tout comme elle !
D’un côté le bon docteur Ghannouchi, guide de la formation islamiste Ennahdha, qui se veut rassurant, comme un bon grand-père à la barbe blanche. « Nous avons accepté que soient inscrites dans la Constitution les libertés du culte et de la conscience bien que nos bases refusent totalement ce choix », explique-t-il sans rire dans une interview au quotidien la Presse. De l’autre, les pratiques de ce mouvement. Des centaines de mosquées sont maintenant aux mains des salafistes qui ont évincé les imams traditionnels sans que le pouvoir ne réagisse. Selon certains membres des services de sécurité, nombre de ces mosquées seraient transformées en dépôt d’armes. Quand on sait la tension sécuritaire existant actuellement dans le pays, la mort de plusieurs soldats en opération contre un groupe djihadiste dans le mont Châambi, l’incapacité du gouvernement à retrouver les assassins des députés Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, on peut se poser un certain nombre de questions sur les volontés réelles du pouvoir.
Ainsi, il y a peu, le porte-parole du groupe salafiste Ansar al-Charia déclarait, sur un plateau de télévision, vénérer la mémoire de Ben Laden et adhérer pleinement à l’idéologie d’al-Qaida. Il a, depuis, été intégré au ministère de l’Éducation nationale ! Lors d’un concours pour intégrer le corps de police, l’une des questions posées portait sur la date à laquelle avait eu lieu la première amputation d’une main féminine (et n’a été retirée qu’après le tollé provoqué) ! Le chef d’Ansar al-Charia n’est autre que Abou Iyadh, aujourd’hui en fuite après l’attaque de l’ambassade américaine à Tunis. Et plusieurs de ses membres sont soupçonnés d’avoir participé à l’assassinat de Belaïd et Brahmi. Quoi d’étonnant lorsqu’on se souvient que Rachid Ghannouchi discourait sur ses « enfants, les salafistes djihadistes qui me rappellent ma jeunesse » ou que le premier ministre, Ali Larayedh, ne voulait voir dans les camps d’entraînement djihadistes tunisiens que « des individus qui faisaient du sport » (sic) ? C’est cela aussi que refusent ces Tunisiens, musulmans qui manifestent contre Ennahdha et leur vision étroite et rigoriste de l’Islam prenant sa source dans le wahhabisme, loin de l’histoire de la Tunisie moderne.
P.B, envoyé spécial de L’Humanité à Tunis.
http://www.tunisie-secret.com/Tunisie-une-islamisation-rampante_a556.html
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sowhat
Août 12, 2013 @ 5:06
l’argent des Saoud et la complaisance veule des prébendiers français
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Hezbollah
Août 11, 2013 @ 23:37
L’alliance islamo-atlantiste. Lettre ouverte de S.E. Mezri Haddad à S.E. Jacob Walles.
Somptueuse lettre rédigée dans la pure tradition de l’intelligentsia tunisienne inaugurée dans les années 30 à 50, que les âneries et persiflages de la génération Ben Ali-Facebook ont fait oublier aux Tunisiens. Par-delà la leçon politique magistrale et néanmoins amicale administrée au Proconsul de l’Empire, il s’agit d’une leçon d’histoire qui relate l’alliance indéfectible entre les Américains et les islamistes tunisiens. Un souffle bourguibien qui ruine les vendeurs de sable wahhabite. Mezri Haddad a publié cette lettre ouverte sur sa page facebook le 11 août 2013. K.Z.
Excellence,
En écrivant « Jacob » et non pas « Jake », je n’écorche pas votre prénom mais je restitue votre identité civile parce que vous n’avez pas à la dissimuler dans un pays qui ne fait encore aucune distinction entre juif, chrétien et musulman, malgré la marée noire de l’islamisme que votre pays a charriée avec son « printemps arabe ». Dans cette Tunisie qui est la mienne et que Bourguiba a marquée de son empreinte, il y aura toujours des Tunisiens qui ne vous jugeront jamais selon vos origines confessionnelles, mais selon vos actions. Même si Son Excellence Barack Hussein Obama décide un jour de vous nommer ambassadeur en Arabie Saoudite, et que vous vous faites appeler Mohamed Walles, je continuerai à vous appeler Jacob Walles, parce qu’on ne change pas de prénom selon la capitale d’élection !
Il me semble que le moment est venu pour qu’un ancien ambassadeur, d’un ancien pays s’adresse à vous avec la même franchise que vous semblez cultiver, et en dehors du langage diplomatique que vous semblez dédaigner, comme moi. A ma génération, l’illustre Bourguiba avait appris qu’aux amis, comme aux ennemis, il faut toujours tenir le langage de la vérité. Le moment est venu, parce que, comme le disait si bien Abraham Lincoln, « On peut, pendant quelque temps, tromper tout le monde, ou tromper tout le temps une partie des gens, mais on ne peut pas tromper tout le monde tout le temps ».
Peut-être bien que du haut de votre statut de Proconsul -que vous ne vous êtes pas attribué, mais que la nouvelle « élite » politique vous a octroyé- vous ne répondrez pas à un tunisien qui a quitté la diplomatie pour la résistance, et sa propre patrie pour l’exil. « De minimis non curat praetor », disaient les Romains, dont Léo Strauss, l’inspirateur des néoconservateurs, était un si attentif lecteur ! Pour vous prêter allégeance ou s’attirer vos faveurs incommensurables, bien de mes compatriotes se bousculeront pour me répondre à votre place. Je les traiterai par le mépris, comme jadis et naguère Bourguiba traitait les Harkis de la France. Dans ce pays que vous avez « libéré » de son indépendance le 14 janvier 2011 –indépendance que le consul général Morris H. Hugues a été l’un des premiers à reconnaître auprès de Lamine Bey- les traîtres sont légion, qu’ils soient hommes de l’ombre ou fier-à-bras, opposants ou gouvernants.
C’est ce Bourguiba, que vos mercenaires islamistes traitaient de « sioniste », qui a un jour de 1982 répliqué à Richard Nixon, envoyé par Ronald Reagan pour soumettre au vieux sage un projet de solution au conflit israélo-palestinien : «Débarrassez-vous d’abord du lobby sioniste; la politique étrangères des Etats-Unis n’est pas tracée à Washington, mais en Israël ! ». Ce n’était qu’un écart de langage d’un grand leader au crépuscule de la vie. Pour éviter l’incident diplomatique, Nixon –qui était présent à Tunis, le 20 mars 1957- avait alors répondu à celui qui tutoyait l’Histoire : «Justement, Monsieur le Président, c’est parce que vous êtes un ami des USA et que vous nous connaissez autant sinon mieux que nous, que je suis là pour vous demander conseil ».
Lorsque les Tunisiens ont des amis comme vous, ils n’ont plus besoin d’ennemis ! Bourguiba l’avait compris le 1er octobre 1985, lorsque votre pays approuva le raid israélien sur Hammam-Chat, qualifié par Larry Speakes, alors porte-parole de la Maison Blanche, « d’action légitime contre le terrorisme ». Et c’est parce que le combattant suprême a réalisé qu’il était « dans la situation d’un homme qui a toujours cru à la fidélité de son épouse, qui découvre au terme de cinquante années qu’il a été trompé et qui se demande s’il n’a pas été trompé depuis le début » (Le Quotidien de Paris du 4 octobre 1985), que votre pays a décidé de l’écarter du pouvoir , déjà au profit de vos alliés stratégiques de toujours : les islamistes.
Ces islamistes, vous y teniez tellement que, lors du procès du terroriste Rached Ghannouchi en septembre 1987, à la suite des attentats de Sousse et Monastir, votre prédécesseur Robert H. Pelletreau se déplaçait personnellement au tribunal, s’asseyait au premier rang et se croisait les jambes ! Le message « diplomatique » aux autorités tunisiennes et tout particulièrement à Bourguiba –qui voulait les têtes de ces fanatiques- était parfaitement clair. Déjà en 1984, me racontais Mohamed Mzali, c’est sous la pression de l’Arabie Saoudite et de Peter Sebastian, ambassadeur des Etats-Unis en Tunisie, qu’il a convaincu Bourguiba d’amnistier Ghannouchi et ses acolytes. C’était le prix des aides saoudiennes et des subsides américains.
Les islamistes, vous y teniez tellement qu’en 1987, le 8 novembre plus exactement, votre plan de relève « républicain » devait se dérouler selon la recette brzezinskienne de 1979, malgré ses conséquences chaotiques sur l’Iran et sur les intérêts américains dans la région. Pour que les Tunisiens avalent la pilule islamiste, Ahmed Mestiri devait servir de cire présidentielle à la république ghannouchienne, à l’instar de Moncef Marzouki aujourd’hui. Le coup d’Etat islamo-atlantiste du 8 novembre 1987, cette nouvelle ère « démocratique » qui devait commencer par l’exécution de Bourguiba et d’une douzaine de ministres, a été évité de peu. Le dénommé Moncef Ben Salem –l’actuel ministre de l’Enseignement supérieur qui a passé sa vie à vouloir démontrer « scientifiquement » que la mère de Bourguiba était une juive !- et son « Groupe sécuritaire », des militaires et des cadres de l’Intérieur, ont été pris de court par le général Ben Ali.
Les islamistes, vous y teniez tellement que votre gouvernement n’a validé le nouveau pouvoir qu’à la seule condition que Ben Ali le partagea avec les islamistes. Ne se soumettant pas immédiatement à vos oukases, le général devenu président a néanmoins libéré en 1988 les soldats de votre cinquième colonne, a reçu leur chef au palais de Carthage, leur a accordé le droit d’éditer leur torchon Al-Fajr et leur a permis de participer aux élections de 1989, en tant qu’indépendants. Mais ce n’était pas suffisant aux yeux de vos mercenaires islamistes, galvanisés par votre soutien massif et dopés par la montée en puissance de leurs frères en secte, votre FIS devenu adulte en Algérie.
Refuser la légalisation d’Ennahda contre votre volonté, réagir violemment à la seconde tentative de coup d’Etat des islamistes en 1991 en jurant de les éradiquer, c’était déjà beaucoup pour l’administration américaine. En soutenant clairement et officiellement l’Irak contre le Koweït, seul chef d’Etat arabe à adopter cette position « suicidaire », Ben Ali avait franchi la ligne rouge. Dès lors, il vous fallait un président parfaitement conforme à vos critères et aussi bienveillants que vos roitelets du Golfe et du Maroc.
Mais les islamistes, vous y teniez tellement que vous ne pouviez pas envisager l’après Ben Ali sans vos serviles serviteurs, Rached Ghannouchi, Ali Larayedh et Hammadi Jebali, alias Hammadi McCain. Que ce soit une succession de l’époux à l’épouse, ou du beau père au gendre, la Tunisie post-bénalienne était pour vous impensable sans vos mercenaires islamistes, désormais sous la perfusion idéologique et financière du wahhabisme saoudien et qatari. A l’exception du peuple tunisien et d’une poignée de patriotes dont l’auteur de cette lettre, tout le monde était d’accord avec ce plan machiavélique.
Et puis survint votre « printemps arabe », titre hollywoodien du Grand Moyen Orient dont la pierre inaugurale et tombale a été posée en Irak, en 2003, avec la contribution de vos deux « entités » wahhabites : le Qatar et l’Arabie Saoudite. Ce que George W. Bush a réalisé par le Hard Power en Irak, Barak Hussein Obama a accompli par le Soft Power en Tunisie, le maillon le plus faible des autocraties arabes. D’où ce message subliminal de M. Bush, lorsqu’il a reçu Ben Ali en 2004 : « La Tunisie est en mesure aujourd’hui de jouer un rôle avant-gardiste en matière de consécration des valeurs de démocratie et de liberté dans la région du Moyen-Orient ». Ce que vous continuez d’appeler le «laboratoire » était, en effet, prêt pour l’alchimie islamo-atlantiste : légers assouplissement de l’économie la plus performante du monde arabe et d’Afrique, désenchantement social dû au chômage des jeunes et à la corruption, taux de connexion sur internet le plus élevé du monde arabe, ralliement de la « gauche » et de l’UGTT au projet « impérialiste »… Vos jeunes soldats virtuels, formatés à la bonne école de William Casey via Freedom House et l’organisation Otpor, étaient opérationnels pour manipuler et entrainer une jeunesse politiquement inculte, à l’inverse de la jeunesse cubaine et vénézuélienne, hermétiques aux sons des sirènes.
Notre jeunesse globalisée, aspirant à la liberté et à la démocratie ne savait pas que votre projet pour la Tunisie était « l’islamisme modéré », que ma génération a combattu parce qu’elle n’a jamais cru à sa modération, encore moins à son islamité supposé. Ces jeunes qui revendiquaient la dignité par le droit au travail ne savaient pas que leurs élus à la Constituante passeraient des mois à gloser sur la criminalisation de toute normalisation avec « l’entité sioniste », ou sur l’inscription d’une charia nécrosée dans une constitution sensée se décliner en droit naturel –si cher à Jefferson- faute de se déployer en droit positif. L’hymne à la liberté s’est transformé en requiem, et le rêve démocratique arabe a toutes les chances de tourner au cauchemar théocratique et totalitaire.
Maintenant que votre Grand Moyen Orient s’est fracassé sur la muraille de Damas, et que les Egyptiens ont réalisé l’énormité de l’imposture, votre gouvernement cherche à persuader la jeunesse que l’Amérique a lâché les islamistes. Certains novices de la nouvelle « élite » intellectuelle et politique que vous avez procrée y croient, mais, comme disait si bien Jésus, « Heureux ceux qui ont cru sans voir » ! Nous savons nous autres que la géopolitique américaine est comme l’exégèse coranique : il y a le Dhahir et le Bâatin, l’apparent et le caché. A nous le pétrole, à vous la charia, chacun sa religion ! Telle est votre devise depuis le « Pacte de Quincy » entre Roosevelt et Abdelaziz (1945), qui consacre le « Pacte de Nadjd » entre Abdelwahab et Ibn Saoud (1745).
Si cette alliance indéfectible entre puritanisme chrétien et obscurantisme wahhabite a pu résister au traumatisme du 11 septembre 2001, cogité, financé et exécuté par des Saoudiens, comment ne résisterait-elle pas à l’assassinat barbare de Christopher Stevens à Benghazi, et à l’attaque sauvage de votre ambassade en Tunisie par les hordes islamistes, que vos amis du Qatar et d’Arabie financent et endoctrinent ? Faut-il un autre 11 septembre pour que les Américains réalisent que par-delà les métastases sémantiques et rhétoriques, Al-Qaïda, Ennahda, Hamas, les Frères musulmans, les salafistes, les djihadistes, les wahhabites…sont des variables de l’invariable islamisme, qui est une subversion de l’islam, une idéologie fasciste et irrémédiablement totalitaire qui menace aussi bien le monde arabe qu’occidental ? Le pays le plus nationaliste du monde, n’est-il pas en mesure de comprendre, après le réveil nassérien en Egypte, que dans les pays arabes, l’élément déterminant, le facteur identitaire primordial, le repère structurant et mobilisateur n’est pas l’islamisme mais le nationalisme ? Clément Henry Moore ne s’y est pas trompé : « Il ne faut jamais oublier que le nationalisme tunisien est un acquis historique, acquis culturel aussi bien que politique » (Maghreb-Machrek, avril 1988). Pas plus que Jean-Pierre Chevènement : « le nationalisme arabe fut et reste un projet d’avenir. Il porte en lui un souci de dignité face à l’Occident. Il s’inscrit dans une perspective de développement pour lutter contre la misère. Il se réclame d’une laïcité permettant de s’affranchir des dogmes pesants et réactionnaires dans lesquels l’intégrisme voudrait enfermer les peuples ». (Al-Moharer, 3 avril 1995). Ce nationalisme n’était sans doute pas parfait. Il avait ses titres de noblesse et de faiblesse, au premier rang desquels le rejet de la démocratie.
Excellence, votre prédécesseur Gordon Gray se plaignait à son Département d’Etat d’attendre six mois avant d’être reçu par le ministre des Affaires étrangères de Ben Ali. Depuis la « révolution du jasmin », saluée par Obama et bénie par Ben Laden avant son élimination synchronisée, jeunes et vieux, actuels et futurs ministres, opposants, constituants, journalistes, capitalistes, marxistes…font la queue devant votre bureau. Je ne vous reproche pas votre nationalisme et votre ardeur à défendre les intérêts de votre pays ; je reproche aux miens leur manque de dignité et toute l’énergie qu’ils mettent pour détruire ce qui reste de leur pays. Ces « leaders » d’une nation qui est passée de la modernité bourguibienne à la décadence islamiste, cette « élite » symptomatique d’une régression bien affligeante, vous prend pour Paul Bremer, Proconsul de George W. Bush en Irak qui, le 13 juillet 2003, au sujet de la nouvelle intelligentsia irakienne chargée de rédiger en huit mois une nouvelle constitution, déclarait devant la presse : « Je veux partager mon casse-tête avec eux et s’ils veulent des responsabilités, nous allons leur en donner ».
Les miens aussi veulent des responsabilités. Plutôt que de perdre votre temps avec l’écume, soyez attentif au ressac de la Méditerranée, berceau de toutes les civilisations. Pas moins que les Irakiens hier, et que les Syriens et les Egyptiens aujourd’hui, les Tunisiens ont 5000 ans d’Histoire que deux ans de délire préhistorique ne peuvent effacer.
Sans perdre l’espoir que la démocratie américaine se lavera de la souillure islamiste et se dégagera de l’emprise wahhabite, recevez, Monsieur l’ambassadeur, l’expression de mes salutations bien distinguées.
Mezri Haddad, ancien ambassadeur de la République tunisienne. Paris, le 11 août 2013.
http://www.tunisie-secret.com/L-alliance-islamo-atlantiste-Lettre-ouverte-de-S-E-Mezri-Haddad-a-S-E-Jacob-Walles_a557.html
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psg
Août 12, 2013 @ 18:43
M Hezbola mahmoud pipal pach nchuet cheik mclouf etc, pitié c’est trop long personne ne lit et passe au dessus car c’est trop long; faites un effort , merci d’aavance monsieur et madame moche rachelle !
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Hezbollah
Août 11, 2013 @ 23:19
Protégés par la police, des colons envahissent al-Aqsa.
Un groupe de colons sionistes a pris d’assaut ce dimanche la sainte mosquée d’al-Aqsa du côté de la porte des Maghrébins.
Des petits groupes ont effectué cette attaque et ont profané les esplanades et les différents secteurs de la sainte mosquée.
La police israélienne avait renforcé ses mesures de fouilles contre les Palestiniens venus prier ou étudier aux entrées principales de la mosquée.
Les groupes du Temple présumé, qui regroupe plus de 20 organisations et institutions, avaient appelé leurs partisans à participer aux prises d’assaut de la mosquée à partir du dimanche.
De son côté, le comité des affaires intérieures à la Knesset va décider de la possibilité d’ouvrir toutes les portes de la mosquée d’Al-Aqsa devant les Juifs, surtout au mois d’octobre prochain, mois de plusieurs occasions et fêtes juives.
http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=124848&cid=18&fromval=1&frid=18&seccatid=22&s1=1
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Hezbollah
Août 11, 2013 @ 23:17
Fin de la trêve entre Kurdes et les groupes extrémistes en Syrie.
Le commandement des unités de protection de la communauté kurde en Syrie a déclaré la fin de la trêve décrétée au premier jour de la fête d’al-Fitr avec les groupes armés de l’opposition.
Dans un communiqué, ledit commandement a accusé les « groupes et forces islamistes obscurantistes telles l’Etat islamique en Irak et au Levant et le front al-Nosra de commettre des actes tout à fait contraires aux valeurs humaines et religieuses, surtout lorsqu’elles ont pris pour cible le peuple kurde pour l’entrainer dans une guerre sectaire ».
Et d’ajouter : « Nous avons annoncé une trêve de trois jours lors de la fête d’al-Fitr. Nos forces ont cessé toute attaque à la demande des forces démocratiques et de nos amis, et par respect aux mœurs de notre peuple. Mais les forces obscurantistes ont poursuivi leurs hostilités et ont attaqué pendant ces trois jours de trêve les positions de nos forces et des régions résidentielles, utilisant de différents types d’armes. Ces groupes sont mêmes allés jusqu’à perpétrer des attentats suicides contre des zones résidentielles. Grâce aux efforts de nos unités, nous avons réussi à empêcher un massacre dans le village de Tall Maarouf ».
De plus, le communiqué a fait état de l’assassinat de plusieurs activistes civils avec la collaboration de certains sbires et traitres kurdes, comme ce fut le cas samedi à Kamechlo.
Le commandement kurde a ainsi promis de riposter par tous les moyens et de se défendre contre toute nouvelle attaque commise contre la population kurde.
Syrie: 13 Kurdes enlevés par les rebelles et remis aux jihadistes (ONG)
Treize civils kurdes syriens ont été enlevés dimanche par les rebelles dans la province d’Alep (nord) avant d’être remis à des jihadistes qui détiennent désormais en captivité plus de 250 Kurdes dans cette région, selon une ONG syrienne.
Fin juillet, le Front Al-Nosra et l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), deux groupes jihadistes affiliés à Al-Qaïda, détenaient plus de 200 civils dans les villages à majorité kurde de Tall Aren et de Tall Hassel, à l’est de la ville d’Alep, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH). Leur sort reste inconnu.
Dimanche, 13 autres Kurdes ont été capturés à un barrage des rebelles dans la localité de Sfeira, proches de ces deux villages et ont été remis aux combattants d’Al-Nosra, selon l’Observatoire.
A Tall Aren et Tall Hassel, au moins 26 Kurdes, dont 10 combattants, ont été tués par les jihadistes du 29 juillet au 5 août, selon l’OSDH.
Nouveaux exploits de l’armée syrienne sur le terrain
Des unités de l’armée arabe syrienne est parvenue à sécuriser deux villages dans la campagne nord de Lattaquié, après avoir éliminé les groupes terroristes qui s’étaient infiltrés dans la région.
Selon l’agence de presse syrienne Sana, l’armée syrienne avait instauré la stabilité dans plusieurs autres villages de ladite circonscription après en avoir chassé les terroristes.
Ce dimanche, les forces syriennes ont bombardé les repaires des groupes rebelles dans plusieurs régions d’Idleb et dans la ville de Homs, infligeant de lourdes pertes à l’opposition armée.
Par ailleurs, une unité de génie de l’armée syrienne a désamorcé deux charges explosives pesant 30 kg chacune sur la route d’Idleb/Mastouma.
Attentat à la voiture piégée à Damas, des blessés
Un attentat à la voiture piégée dans un quartier du centre de Damas a fait plusieurs blessés samedi soir, a rapporté l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
« Une bombe placée dans une voiture a explosé à Chaghour, faisant plusieurs blessés, dont trois enfants », a indiqué l’ONG.
http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=124815&cid=18&fromval=1&frid=18&seccatid=37&s1=1
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Hezbollah
Août 11, 2013 @ 23:15
Alexandre Douguine à Algeriepatriotique : «Les forces radicales dans l’islam servent les intérêts des Américains»
Algeriepatriotique : Le président égyptien Morsi, issu des Frères musulmans, a été renversé, et le peuple tunisien demande, à son tour, la destitution du parti islamiste Ennahda au pouvoir. Pensez-vous que les peuples arabes ont pris conscience que le simulacre appelé «printemps arabe» est, à la base, une manipulation au profit de desseins géostratégiques de l’entité sioniste ?
Alexandre Douguine : Je peux donner mon avis à propos de tout ce qui se passe dans le monde arabe. Je ne suis pas musulman. Je peux donner mon avis d’un point de vue géopolitique et en tant que russe qui suit les événements dans le monde arabe. Pour commencer, il faut dire que je crois que la situation politique dans le monde arabe était après la période de la décolonisation manipulée par les pouvoirs étrangers. Donc, on ne peut pas parler de gouvernements arabes parce que dans chaque gouvernement arabe, il y a les grandes puissances étrangères qui sont en jeu. Dans les différents pays arabes, il existe des influences. Donc, on peut parler de printemps arabe, aussi, en se rendant compte qu’il s’agit de certaines manipulations de la part de la force extra-arabe. Il y a certaines croyances profondément enracinées dans les sociétés arabes, en même temps, il y a la manipulation. Le souci des peuples arabes d’organiser leurs sociétés sur les bases de leur culture et de leur religion, de leur vision du monde est tout à fait légitime. Dans beaucoup de pays arabes, actuellement, ce sont de régimes politiques postcoloniaux, d’où le désir des populations de se débarrasser de cette tutelle post-colonialiste occidentale. La situation devient, donc, très compliquée parce qu’on ne peut pas être libre dans le monde actuel, dominé par des puissances géopolitiques importantes. On ne laissera pas les peuples arabes choisir librement comment doit être leur vie, leur chemin historique. L’Occident qui prétend être la force unique globale, aujourd’hui, va vouloir toujours manipuler la situation. Il y a également les désaccords dans le monde arabe. Il y a des forces totalement contradictoires et opposées. Par exemple, dans le contexte de l’Egypte, nous pouvons dire qu’il y a deux branches de musulmans radicaux ; le parti des Frères musulmans de Morsi, orienté vers le Qatar, et les salafistes qui sont en contact avec l’Arabie Saoudite. Proches idéologiquement, mais différents politiquement. En même temps, le Qatar et l’Arabie Saoudite sont manipulés géopolitiquement pas les Etats-Unis. L’armée égyptienne, maintenant au pouvoir, était bien liée à Washington et à l’Etat d’Israël. La tendance démocrate en Egypte est occidentaliste, alors que certains mouvements nationalistes sont beaucoup plus à l’écoute des besoins du peuple égyptien. Il se trouve aussi qu’ils sont manipulés par l’extérieur et, dans ce cas, la situation devient tout à fait compliquée. Morsi, quand il était au pouvoir, menait une politique en faveur des Etats-Unis d’Amérique et Israël. Il a commencé par détruire les bases des Palestiniens et déclaré son hostilité à Bachar Al-Assad. Il a été destitué, mais cela ne veut pas dire que la situation est meilleure. La révolution arabe ou le printemps arabe sont manipulés et dénaturés par les forces étrangères. Je crois que nous avons besoin de rêver de l’islam authentique. Nous avons besoin du sentiment identitaire du monde arabe. Les Arabes doivent décider de leur avenir et construire leurs sociétés sur les bases de leur culture. Seulement, ce n’est pas le cas. Il faut mener jusqu’au bout la lutte anticolonialiste et après cela, on peut songer au futur et à la possibilité de révoltes réelles et non pas manipulées. Je crois que l’éviction de Morsi est une bonne chose, car nous avons vu que la société égyptienne refusait sa politique pro-américaine, anti-syrienne, et celle des Frères musulmans en général, parce que l’islam radical et extrémiste n’a rien à voir avec l’islam traditionnel à ce que je sais. Les forces radicales dans l’islam servent toujours les intérêts des Américains, partout. C’est l’analyse objective et sans parti pris. Je crois, donc, que deux forces importantes doivent prendre les décisions dans le monde arabe, au vu des événements qui se déroulent : le peuple arabe lui-même, parce qu’il doit être souverain, libre et indépendant dans ses décisions, et la religion authentique et profondément enracinée dans ce peuple, l’islam traditionnel. Je crois que maintenant il y a beaucoup de personnages qui se proposent d’être les chefs spirituels et religieux alors qu’ils travaillent pour des puissances qui n’ont rien à voir avec le monde arabe, telles que les Etats-Unis, le pays le plus satanique et antireligieux du monde. Le libéralisme occidental est agressif, séculaire, maçonnique et complètement antitraditionnel et je ne comprends pas comment peut-on collaborer avec les Etats-Unis en défendant les valeurs islamiques. Je crois que c’est tout à fait contradictoire et, dans ce cas, je suis tout à fait d’accord avec Cheikh Imran Hosein, que je tiens en très grande estime, pour dire que le peuple arabe et le monde musulman ont besoin de retour aux vraies traditions islamiques, ce qui exclut toute collaboration avec les forces de l’Occident qui sont celles du Dajjal.
D’aucuns estiment que le modèle algérien dans la lutte antiterroriste et ensuite dans la politique de réconciliation pourrait répondre aux besoins de ces nations qui sombrent dans le chaos. Quel est votre avis là-dessus ?
Je ne suis pas, suffisamment, au courant de la vie politique en Algérie. A mon avis, la situation en Algérie, actuellement, est critique parce qu’il y a tant de contradictions qui ne sont pas résolues. Il y a tant de tensions entre différents groupes, notamment ethniques, tels les Berbères qui possèdent leur propre identité ethnique nationale et culturelle. Il y a aussi la présence évidente de la France, de l’Europe en Algérie jusqu’à ce jour. Il y a, également, des forces ultra-radicales avec l’appui du Qatar et de l’Arabie Saoudite. Et il y a, aussi, certaines demandes légitimes de la population pour qui le pays devra répondre aux besoins de son peuple et non pas à ceux de tel ou tel clan politique ou économique. Cela étant, si la situation reste telle quelle, on arrivera à une crise tôt ou tard. Ce compromis postcolonial qui est en place en Algérie ne peut pas durer éternellement, donc, il faut proposer des solutions, lesquelles ne doivent pas être uniquement pour l’Algérie, mais pour tout le monde arabe ; il faut suggérer des stratégies pour le monde arabe pour ne pas être divisés, manipulés et pour ne pas détruire les Etats et les sociétés, dans des guerres civiles, comme c’est le cas de la Libye, de l’Iraq et maintenant de la Syrie. Il y aura beaucoup de morts, mais aucune justice, ni liberté ni identité. Les Arabes doivent penser à leur identité, à leur géopolitique. J’ai écrit un livre, traduit en arabe, intitulé Les fondements de la géopolitique. En Turquie, mon livre a suscité beaucoup d’intérêt, voire des conséquences politiques. Les Turcs ont adapté la vision eurasiste géopolitique, où dans le centre se trouve l’Eurasie et la Russie, et non pas les Etats-Unis et l’Occident, et ils ont construit sur cette base la vision géopolitique turque. Nous avons besoin d’une chose pareille pour le monde arabe et dans ce cas, il faut baser certaines idées géopolitiques sur l’islam. Ce qui est important, c’est de créer la vision géopolitique du monde arabe dans la situation actuelle, ayant pour centre, non pas les Etats-Unis, l’Europe ou l’Occident, mais plutôt le monde arabe lui-même. Nous avons besoin d’une géopolitique indépendante pour résoudre la situation générale. Mon livre n’a pas été pris comme modèle par le gouvernement actuel, c’est plutôt l’opposition en Turquie qui a tiré toutes les conclusions, parce le régime d’Erdogan suit les ordres de Washington. J’ai voulu dire dans mon livre qu’il faut développer la réflexion géopolitique pour proposer certains projets communs au monde arabe et comment sortir de la tutelle étrangère.
Pensez-vous que la position de l’Algérie vis-à-vis des événements qui ont secoué la région arabe lui vaudra d’être la prochaine cible des sionistes ?
Oui, je suis presque certain que l’Algérie sera la prochaine cible. Parce que l’Algérie possède tous les facteurs pour être déstabilisée. Il y a tant de tensions entre le gouvernement, le peuple et les différents partis politiques, ethniques et culturels, qu’ils ne laisseront pas les Algériens tranquilles. Dans les printemps arabes, les forces extérieures ont joué un rôle très important, car dans le monde actuel, nous ne pouvons pas être souverains s’il manque le facteur stratégique. Les pays souverains sont les Etats-Unis, l’Europe unie, la Chine, en partie la Russie et peut-être l’Inde. Les autres pays ne sont plus souverains. Ils ne peuvent pas, dans ce cas, décider de leur futur. Et je crois que l’Algérie ne pourra jamais s’en sortir si elle maintient le statu quo, et si elle n’œuvre pas pour trouver une solution globale pour les problèmes du monde arabe. On ne peut pas isoler un Etat arabe du monde arabe. La structure du monde arabe telle que je la connais est la même pour tous les pays : la même religion, la même langue, plus au moins la même culture et la même situation socioéconomique. Je pense qu’il faut être activement engagé. Ce qui se produit en Syrie concerne chaque Algérien. Tout ce qui se passe en Irak concerne chaque Algérien. Nous ne pouvons pas être libres et indépendants de tout ce qui se produit dans le monde arabe. Ni le Maroc, ni la Tunisie, ni l’Algérie ne possèdent l’immunité contre ces événements. Et pour participer et agir, il faut avoir un programme, ce qui est le cas chez les Occidentaux. Les autorités algériennes sont dans une situation assez difficile : ou elles suivent les ordres de l’Occident ou elles connaîtront tôt ou tard une situation «révolutionnaire. L’Occident veut installer le pouvoir mondial unipolaire. C’est en quelque sorte le pouvoir de la Bête apocalyptique Dajjal, et il ne laissera jamais tranquilles les autres peuples. On nous ne donne pas la possibilité de nous gouverner par nous-mêmes, on est toujours sous contrôle. Nous, en Russie, qui possédons l’arme nucléaire et beaucoup plus de possibilités et de facilités pour nous gérer de manière autonome, nous sommes sous une grande pression occidentale. Ils veulent nous manipuler comme ils manipulent les autres pays. Nous avons besoin de plan général et commun pour notre lutte afin de créer un monde plus juste, multipolaire en respectant les religions et les peuples.
L’objectif du salafisme transnational est dévoilé au grand jour dans les pays touchés par ce fléau. Qu’est-ce qui empêche une union de ces Etats pour éradiquer à jamais ce mal ?
Le salafisme est un courant de l’islam qui, à partir des années 1980, se retrouve manipulé par les Américains. Partout dans le monde, les Américains utilisent, de telle ou telle manière, le salafisme pour leurs intérêts géopolitiques. Le salafisme était absent de l’islam russe. Aucun des musulmans russes n’était partisan du salafisme et cette manière d’expliquer le Coran et les hadiths du prophète Mohamed était tout à fait étrangère aux Russes musulmans. Pour certains, cette tradition du salafisme est naturelle. Ce sont des gens qui ont une foi islamique simple et qui sont inconsciemment manipulés par les Américains. Il faut faire une distinction entre le salafisme politique manipulé par les Etats-Unis et Israël, et les croyants qui suivent cette manière littéraire de l’interprétation du Coran et du hadith. A mon avis et après cette distinction, il faut se poser la question suivante : en étant musulman, peut-on être collaborateur des Américains et les considérer comme un allié dans la lutte contre des ennemis tels les salafistes ou ceux qui ne sont pas contre l’islam ? Je connais des salafistes algériens, en France, qui sont tout à fait bons, anti-américains et antimondialistes. C’est leur opinion religieuse. Ils sont enracinés dans l’islam et croient qu’il faut organiser la vie sur la base de l’islam authentique. Je ne vois rien de négatif en cela. Mais lorsqu’on commence à manipuler les tendances religieuses dans un but géopolitique, cela est une autre chose. Je ne crois pas que nous devons lutter contre le salafisme. Nous devons lutter contre la manipulation des tendances religieuses pour les intérêts géopolitiques et colonialistes des Etats-Unis et des pays de l’Otan.
Le soutien de la Russie à la Syrie obéit-il à des considérations idéologiques ou stratégiques ?
Il y a plusieurs raisons à l’appui de Moscou à Bachar Al-Assad. On appuie la Syrie parce qu’elle se trouve dans une zone considérée comme stratégique par la Russie. Après l’arrivée au pouvoir des forces extrémistes en Libye, appuyés par les Occidentaux, l’attitude des Libyens envers la Russie était tout à fait négative. Nous en avons tiré une leçon. Si nous ne soutenons pas le gouvernement syrien actuel, les relations avec la Syrie seront détruites. En même temps, nous avons une base militaire là-bas, donc, il y a aussi une raison pragmatique. Par ailleurs, Poutine comprend très bien que la guerre contre Al-Assad n’est pas une affaire intérieure à la Syrie, mais plutôt une campagne de l’Otan et l’Occident pour faire tomber le gouvernement national, instaurer le chaos, et gouverner avec des marionnettes manipulées par Washington. On peut très bien placer au pouvoir les extrémistes pour avoir le prétexte d’entrer en guerre en Syrie. Moscou ne veut pas laisser les mains libres aux Etats-Unis dans leur politique impérialiste. Si les Etats-Unis et l’Otan peuvent procéder à la manipulation, sans contestation, des autres pays, ce sera la fin de toutes les libertés et de tous les choix possibles. Moscou comprend également qu’après la chute possible du gouvernement de Bachar Al-Assad, la seconde cible sera l’Iran et la troisième nous-mêmes. C’est une opération en trois phases. Détruire Al-Assad, attaquer l’Iran et déstabiliser la Russie à partir du Caucase du Nord où la situation n’est pas très bonne. On y retrouve les mêmes forces qui luttent en Syrie et en Libye, des salafistes manipulés par l’Arabie Saoudite, le Qatar et les Américains. Ils veulent nous faire subir le même sort. Tout ceci est pragmatique, idéologique et stratégique ; il s’agit aussi du refus de la vision du monde unipolaire.
Interview réalisée par Mohamed El-Ghazi
Demain : «Musulmans et chrétiens doivent s’unir contre l’idéologie libérale totalitaire»
http://www.algeriepatriotique.com/article/alexandre-douguine-algeriepatriotique-les-forces-radicales-dans-l-islam-servent-les-interets
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Hezbollah
Août 11, 2013 @ 23:13
Arabie Saoudite: La Mecque du totalitarisme, par Martine Gozlan.
IRIB-Le Serviteur des deux Saintes Mosquées, Sa Majesté le roi Abdallah ben Abdelaziz, est contrarié.
Certains pays bafouent les droits de l’homme, et leurs régimes se maintiennent illégitimement au pouvoir. Sa Majesté en est fortement affectée, comme l’a fait savoir ce 18 juin le ministre saoudien de l’Information au terme du conseil tenu par Leurs Excellences les ministres et consacré à la Syrie de Bachar al-Assad. Sa Majesté dénonce avec véhémence ceux qui livrent des armes au despote.
Un communiqué en apparence exemplaire, à un bémol près… Il nous provient de Riyad, capitale des non-droits de l’homme et surtout de la femme. Il émane d’un royaume qui expose sur ses places publiques les pendus de la veille. Le monarque règne seul sur le Majlis al-Choura, l’Assemblée consultative. Pas d’opposition, même au tapis. Le seul scrutin autorisé est celui des municipales. Pas de syndicats. Pas de société civile. Si des tweets commencent à gazouiller sur les réseaux sociaux, leurs auteurs se retrouvent illico au cachot. Le Coran est la seule constitution, flanqué de cette compilation catastrophique d’interdits séculaires : la sunna. Réécrite à la sauce wahhabite.
Le wahhabisme, c’est l’exception saoudienne anticulturelle. Une doctrine prêchée au XVIIIe siècle, près de l’oasis Wadi Hanifa, au nord-ouest de Riyad, par le cheikh Ibn Abdelwahhab. Cet homme-là était un antitout : antifemmes, antibijoux, antisaints, antichansons, antichiites, antimausolées, anti-Européens, anti-non-Européens. Il se disait uniquement pro-Mahomet et professait que la majorité des musulmans trahissaient le Prophète. En conséquence, ils devaient se convertir à ses prêches ou être passés au fil de l’épée. Tout le monde prenait Abdelwahhab pour un farfelu. De plus, il n’avait pas d’épée. Malheureusement pour le destin de l’islam, il croisa en 1745 la piste de l’émir Mohammed al-Saoud, petit chef de guerre assoiffé de rapines. Le pirate des sables flaira l’aubaine. Coaché par ce cagot, l’émir allait galoper, plus loin que le Nadjd, l’Arabie centrale, vers le reste de la péninsule. La dynastie Saoud était née.
POUR LE MALHEUR DE L’ISLAM
Moins de trois siècles plus tard, sa religion d’Etat, celle du sinistre Abdelwahhab, a essaimé dans tout le monde musulman. C’est à la propagande saoudienne, financée par la découverte des puits de pétrole en 1938, qu’on doit la défaite de la pensée islamique, le voile collé-serré sur le front des jeunes filles, d’Orient en Occident, persuadées d’être «nues» sans ce bout de chiffon. C’est l’Arabie saoudite qui a enfanté le jihadisme (Ben Laden), avant de le dénoncer au lendemain du 11 septembre 2001. C’est l’Arabie qui traque le terrorisme chez elle – le jihad est rentré au bercail – tout en le finançant à nouveau dans sa dernière édition salafisto-révolutionnaire. Raciste, analphabète, obsédé, tache de boue sur la brillante civilisation islamique qui aima et philosopha de Bagdad au Caire et de Cordoue à Constantinople, le wahhabisme a fondu sur les musulmans comme une malédiction.
Aujourd’hui cette Mecque du totalitarisme se proclame le défenseur et le mécène des révolutionnaires arabes. Même si Ben Ali, l’ex-dictateur tunisien qui y a atterri dans la nuit du 14 janvier 2011, coule à Djedda une retraite paisible ! Talonnée par le Qatar, son rival, opulent moustique, l’Arabie livre des missiles sol-air aux groupes salafistes de l’insurrection syrienne. Le mot «démocratie», dont l’usage local est prohibé, est autorisé pour la question syrienne sur les ternes plateaux d’une télévision servile.
«Ce deux poids, deux mesures fait rigoler, raconte Farida, une Algérienne expatriée à Djedda. Mais c’est l’actualité en Iran qui porte un coup au régime : le 7 juin, beaucoup de Saoudiens étaient scotchés devant la chaîne iranienne d’information continue en langue arabe Al-Alam. Fascinés par le débat télévisé entre les candidats à l’élection présidentielle ! Un débat inimaginable en Arabie !» Le grand ennemi chiite iranien donnait ce soir-là la preuve qu’on pouvait débattre plus librement à 250 km des côtes saoudiennes. Le 15 juin, la victoire de Hassan Rohani, élu président avec 50,9 % de suffrages transparents, laissait les commentateurs saoudiens encore plus muets que d’habitude.
Pourtant, la dictature wahhabite a été constamment protégée par l’Amérique, qui négocia en février 1945 avec le roi Ibn Saoud l’exploitation des champs pétrolifères. Cajolée par la France aussi : on se souvient du discours obséquieux, prowahhabite et antilaïque de Nicolas Sarkozy, le 14 janvier 2008 à Riyad. Actuellement, c’est encore la bienveillance générale. Le vieux roi Abdallah – 88 ans – serait un grand réformateur. D’ailleurs, fait-on observer, les femmes ont obtenu le droit de vote pour 2015.
Il y a sans doute du vent dans les voiles et de la contestation sous l’abaya. Quelques téméraires, comme la féministe Manal al-Sharif, osent revendiquer le droit de conduire et de se débarrasser du «gardien» sans lequel aucune Saoudienne ne peut sortir de chez elle. Mais c’est que le statut misérable des femmes et leur claustration coûtent un prix exorbitant. Et l’Arabie saoudite est pauvre !
Oui, pauvre malgré son rang de premier producteur mondial de pétrole repris de justesse fin 2012 à la Russie. On y compte 30 % de chômeurs. Pauvres comme les habitants des HLM de Taïef, comme les gamins des faubourgs de Riyad dans une vidéo iconoclaste qui valut quinze jours de prison aux jeunes qui la diffusèrent. La monarchie féodale gouvernait en inondant son cher peuple des revenus de l’or noir comme tous les roitelets de la région. Mais l’Arabie, avec ses 28 millions d’habitants et son territoire immense, n’est pas un de ces émirats dont la population totale se résume à celle de nos villes moyennes. Le non-modèle économique, fondé depuis des décennies sur le recours aux travailleurs étrangers, arrive à son terme.
Un choix délirant qui a fait dépendre la marche du pays de 8 millions d’immigrés, esclavagisés et aux mains d’un «tuteur» qui les soumet à l’arbitraire. Les Saoudiens, ces surhommes et leurs sous-femmes, devaient se prélasser dans la soie et le velours. Si les 400 000 chauffeurs étrangers entamaient une grève, les Saoudiennes ne pourraient plus mettre leur nez voilé dehors. Si les millions de parias bloquaient la machine, l’Arabie s’arrêterait du jour au lendemain.
Mais elle ne peut plus payer. Le roi a déjà débloqué des milliards pour acheter la paix sociale, fournir un logement et des loisirs aux paresseux Saoudiens. Il veut désormais arracher les autochtones à leur léthargie. Grâce à la «saoudisation», le slogan des années 2010. Objectif : remettre princes et manants au boulot.
UNE SOCIÉTÉ MALADE
La dépendance vis-à-vis des étrangers se transforme en rage. On vire, on expulse. Mais on ne peut toujours pas s’en passer.
Impossible dans un monde obscurantiste où la plus minuscule avancée féminine, clé de la modernité, est contrée par le fanatisme. Le travail des femmes briserait le tabou de la séparation entre mâles et femelles. Sexe toujours : sa hantise, doublée de l’immense ennui social, raconte une société malade. Toxicomanie galopante. Crimes et mutilations sur lesquels on jette l’ample cape d’une charia compréhensive. Le pseudo-réformisme du roi Abdallah n’a pas empêché un imam, qui avait violé et torturé à mort sa fillette de 5 ans, de sortir de prison après avoir payé les 40 000 € du «prix du sang». Fayhan al-Ghamdi était prédicateur à la télé !
Dans cette conjonction de solitudes asphyxiées, le soleil de l’élan collectif se lève à l’est. Du côté de Qatif, dans la province chiite qui est aussi celle du pétrole. Une minorité détestée qui constitue pourtant le seul prolétariat saoudien et vit dans la région stratégique. Depuis plusieurs années, sa révolte monte, durement réprimée. A la mesure de la vieille douleur du second islam, ce chiisme que le wahhabisme dénonce comme hérétique en insultant ses traditions et en détruisant ses tombeaux. C’est encore une foule chiite que les blindés sont allés mater, tout près, à Bahreïn, le 14 mars 2011. A l’appel du sultan sunnite, Riyad a déclenché l’opération «Bouclier de la péninsule» contre les insurgés de la place de la Perle. Une révolution écrasée, sans que personne ne bronche, par les chars du totalitarisme saoudien. http://french.irib.ir/analyses/commentaires/item/269797-arabie-saoudite-la-mecque-du-totalitarisme,-par-martine-gozlan
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sanka
Août 11, 2013 @ 22:49
Un snackbar en partance pour l’enfer!
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sanka
Août 12, 2013 @ 0:12
Syrianperspective confirme que notre valeureux soldat de « dieu »se cachaient derrière un groupe de femmes lorsqu’il a été renvoyé a son expéditeur sic….’
Le monsieu était aussi un adepte vigoureux des egorgements pulic!
Bon débarras!
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sanka
Août 12, 2013 @ 0:14
Grrrr monsieur
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sanka
Août 12, 2013 @ 0:15
Grrr cachait
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L'ombre
Août 11, 2013 @ 22:44
Il y a un monde de fou quand même,des musulmans radicaux tuent des musulmans tranquilles en Syrie,dans le monde où il n’y aura jamais la tranquillité,ce sont des pays qui possèdent du pétrole,du gaz,de l’or,de l’uranium,du savoir enfouis dans des pyramides,etc que les occidentaux,même asiatiques ne possèdent pas,ils font des guerres pour rien,ils veulent pas acheter trop chers sinon des bénéfices complètements nuls alors que faire tout ça,hein???Quelqu’un a une solution à ça?Que faire pour éradiquer cette avidité des riches?A cause de ceux là,on nous empêche d’évoluer tranquillement,ben non;on cherche à tout casser à cause de cette avidité,quel avenir pour nos enfants?nos futurs tout gâchés…
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Cy
Août 11, 2013 @ 22:41
Pierre Hillard : sur le bloc euro-atlntique instauration d’une dictature aux USA et d’une monnaie unique mondiale:
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stov
Août 11, 2013 @ 22:34
Qu on lui souhaite longs plaisirs en enfer!!!
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Marcel
Août 11, 2013 @ 22:33
Dernière mise à jour :
Province d’Idleb :
L’armée syrienne contrôle entièrement la ville de Ariha dans la province d’Idleb, une grande victoire de l’armée syrienne dans la province, la ville est entièrement sécurisée par les forces de sécurité.
Sur place la télévision syrienne :
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Le Caïd
Août 11, 2013 @ 23:05
La joie est double à Ariha: la libération coincide avec l’aïd el fitr. Bonne fête !
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Cy
Août 11, 2013 @ 22:28
L’oligarchie mondiale sataniste :
Antony Sutton fut chercheur à Stanford au sein de la fondation Hoover de 1968 à 1973. Il enseigna l’économie à l’UCLA. Il étudia à Londres, Göttingen et UCLA et fut titulaire d’un doctorat en sciences de l’Université de Southampton, en Angleterre.
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Nasser
Août 11, 2013 @ 22:19
L’OCCIDENT et surtout les américains sont champions dans la manipulation et la versatilité quand il s’agit de leurs intérêts!
A défaut d’atteindre leurs objectifs en instrumentalisant le terrorisme on les laisse s’embourber dans leur maraichage pour les faire éliminer.
La Syrie est l’occasion et le mouroir. Les syriens, en défendant leur pays, « travaillent » pour les exterminer au bénéfice aussi, malheureusement, de ces forces du mal occidentales !!
C’est toujours l’arabe qui élimine l’arabe avec l’argent de l’arabe !
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patrick
Août 11, 2013 @ 22:08
Seize membres de la garde royale ont été tués et 42 autres blessés, samedi 10 août, avant l’aube dans un accident de la route près d’Al-Hoceïma, dans le nord du Maroc, où ils se rendaient pour préparer une visite du roi Mohammed VI. Le véhicule est tombé dans un ravin, profond de 200 mètres.
Le roi doit se rendre dans les prochaines vingt-quatre heures dans cette région après avoir présidé samedi à Rabat la cérémonie d’allégeance annuelle correspondant au 14e anniversaire de son accession au trône
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2013/08/10/maroc-mort-de-seize-membres-de-la-garde-royale_3459991_3212.html
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fatima
Août 11, 2013 @ 21:56
tant mieux…comme on dit en arabe « kaleb wa fattasse »..
la jarabi saoudite envoie des terroristes en Syrie afin de se débarrasser d’eux car ils sont un fardeau sur ses épaules;
Croyez-moi, les Syriens n’oublieront jamais ce que ce pays les a fait subir. Un jour leur tour va arriver tôt ou tard ..Peut-être je rêve , mais combien de rêves , ce sont réalisés ..
Cette tête se serpent doit subir ce que nous subissons ..J’ai confiance de mes compatriotes syriens.
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gilgamesh
Août 11, 2013 @ 21:53
La planète se portera beaucoup mieux sans lui et tous ses acolytes et ce grâce aux fantastiques soldats de l’AAS.
De véritables héros qui défendent leur patrie et en même temps respectent une éthique rare: celle de combattre les vrais ennemis de l’humanité. Rien que pour cela l’Occident doit leur être reconnaissant…..
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Estelle
Août 11, 2013 @ 21:53
Bye Bye !
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L'ombre
Août 11, 2013 @ 21:49
Un imbécile de moins!
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Estelle
Août 11, 2013 @ 21:48
Prem’s !
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