Par Paul Daniel Bekima/Le Sphinx Hebdo
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En aéronautique il est bien connu que les phases de décollage et d’atterrissage sont beaucoup plus délicates à gérer que la phase de vol proprement dite. Ce principe est d’autant plus vrai en aérospatiale que l’agence américaine de l’espace (NASA) a décidé de faire les lancements et la gestion du vol dans deux installations bien distinctes: les lancements se font à Cape Canaveral en Floride, et la gestion du vol se fait à Houston au Texas.
L’Union Africaine dans sa structure et son fonctionnement actuels se comporte comme Houston alors qu’elle devrait se comporter comme Cape Canaveral. En effet, ce dont l’Afrique a d’abord besoin aujourd’hui c’est de mettre sur pied des structures qui soient de nature à lui permettre de prendre son destin en main. Une poignée de domaines devraient faire l’objet d’une priorité absolue à savoir:
- Le contrôle des matières premières et ressources naturelles
- L’énergie,
- L agriculture,
- La surveillance des activités étrangères sur son sol,
- Et la mise en place de méthodes de financement des projets communs.
De ce point de vue l’on peut considérer que le 25e sommet de l’Union Africaine est une déception. Lors de ce sommet qui s’est déroulé à Johannesburg en Afrique du Sud les 14 et 15 Juin 2015, 19 décisions ont été prises, 6 déclarations ont été faites et une résolution a été adoptée. Même si aucune des décisions prises n’est mauvaise en elle même, toutes ces décisions auraient été plus porteuses dans le contexte d’une Afrique qui aurait déjà pris son destin en main. Considérons par exemple, la déclaration sur l’autonomisation de la femme africaine. Peut-on véritablement parler de l’autonomisation d’un groupe de personnes dans une Afrique qui n’est pas elle-même autonome ?
Une autre déclaration qui dans l’absolu est bonne, mais qui concrètement dénote de la confusion dans l’ordre des priorités des africains est la déclaration sur la situation en Palestine et au Moyen-Orient qui s’étale sur 2 pages alors que n’est mentionné nulle part le brûlant problème des actes de pédophilie commis par des soldats de troupes étrangères stationnées en Centrafrique et au Burkina Faso. Une entité politique qui se dit sérieuse aurait déjà engagé des investigations propres à elle sur ce dossier et partout où sont stationnées des troupes étrangères sur le sol africain. Voila un dossier que la cour africaine de justice devrait prendre en main comme entrée en matière.
Par contre la seule décision véritablement sérieuse d’un point de vue stratégique, à savoir l’offre faite par la Guinée équatoriale de construire un centre africain de renseignement a été d’une certaine façon occultée. En effet, sans une telle agence d’espionnage, de contre-espionnage et d’analyse stratégique, l’Afrique est vulnérable et perméable à toutes les agressions étrangères. Par le fait de cette absence, tous les coups tordus fomentés par des entités qui ne nous veulent pas du bien nous ont jusqu’à présent pris par surprise.
Un exemple pour illustrer cela : En 2000, le Guide de la Révolution libyenne, l’un des plus grands visionnaires africains, le Colonel Kadhafi fait adopter la charte de Syrte portant création du Fonds Monétaire Africain (FMA), de la Banque Centrale Africaine (BCA), et de la Banque Africaine d’Investissement (BAI). Très vite, l’information circule qu’Abuja (Nigeria) abritera le siège de la BCA, et Syrte (Libye) celui de la BAI. En 2002, Boko-Haram voit le jour au Nord-est du Nigeria comme par hasard. Quelques temps après que Yaoundé (Cameroun) ait été confirmée comme le siège du FMA en avril 2008, Boko-Haram étend ses activités criminelles au Cameroun sans raison apparente. Entretemps, un ouragan s’est abattu sur la Libye, emportant sur son passage le meilleur leader africain de ces 20 – 30 dernières années, et faisant de la Libye un non-Etat. Le tout assorti de la confiscation par les Etats-Unis et L’Union Européenne des fonds que le guide libyen avait mis de côté pour le lancement de ces institutions essentielles au décollage de l’Afrique.
Le 2e exemple que l’on peut mentionner concerne la propagation du virus fabriqué Ebola (ce virus est l’objet du brevet CA 2741523A1). La chose curieuse est que, les pays du golfe de Guinée qui ont été touchés par cette épidémie abritent aujourd’hui des réserves de pétrole estimées à 32 millions de barils. Une bonne agence de renseignement globale sur le continent travaillant avec les services de renseignements nationaux africains aurait pu rendre plus difficile l’implémentation de telles entreprises criminelles.
Avec des données aussi parlantes, il est clair que le monde est un endroit dans lequel les Etats sont en état permanent de guerre. L’Union Africaine devrait prendre la pleine mesure de cette situation, limiter et concentrer ses efforts dans les secteurs qui doivent rendre l’Afrique autonome le plus rapidement possible. Nous avons précédemment cité: le contrôle des matières premières et ressources naturelles, l’énergie, l’agriculture, le renseignement sur son sol, et les grands projets ayant déjà démarré.
La maîtrise de ces 5 domaines, combinée aux institutions de la charte de Syrte feraient de l’Afrique un acteur majeur et composante active clé dans la gestion des affaires du monde pour le bien-être de tous les humains. Mais relever les défis de l’énergie et de l’agriculture par exemple va demander des fonds importants. Vouloir lever ces fonds en empruntant auprès des Institutions de Bretton-Woods n’est pas une bonne solution tant il est bien connu que la structure des prêts de ces institutions est un piège duquel il est quasiment impossible de se tirer.
A bien réfléchir, l’Afrique n’a besoin des financements de personne, car ce continent est riche, très riche même, n’a besoin que d’en prendre conscience et de s’organiser de manière à tirer le meilleur profit de son potentiel. Nous n’insisterons jamais assez dans notre demande adressée aux pays africains de syndiquer leurs efforts dans la gestion de leurs matières premières. Non seulement ils se mettraient en position de force en tant qu’entité continentale dans la négociation des contrats, mais cela leur permettra aussi d’en organiser la gestion. Un pourcentage des revenus générés par ces matières premières pourrait par exemple être directement affecté au budget de fonctionnement de l’UA et au financement de programmes sociaux sur le continent sans que cela n’affecte les budgets des états membres.
Une coopération de ce genre demande forcément de faire des efforts, plus particulièrement celui d’apprendre à travailler ensemble et d’arrêter d’entretenir des divisions que les adversaires exploitent. Si l’on réussit à faire de la collaboration entre africains une attitude naturelle, il sera tout aussi naturel pour nous de faire converger nos ressources financières dans la réalisation des grands projets, que ce soit dans le domaine de l’agriculture, dans celui de l’énergie que dans tout autre secteur stratégique. Il n’est jamais trop top pour commencer à faire des choses ensemble et il y en ce moment même des opportunités de le faire.
Le projet « Grand Inga » qui manque cruellement de financements aujourd’hui serait un bon début. Ce gigantesque projet de construction du plus grand barrage du monde sur le fleuve Congo a le potentiel d’alimenter la moitie de l’Afrique en énergie avec sa capacité de production de 40 000 mégawatts. Voici un projet que l’UA devrait prendre à bras le corps en mobilisant des financements de ses Etats membres. Les africains doivent par ailleurs regarder ce projet comme une opportunité d’apprendre à travailler ensemble. Sa réalisation qui serait un moment de fierté pour tous les africains pourrait aussi donner le coup d’envoi tant attendu de la renaissance africaine.
Les adversaires de l’Afrique le savent et travaillent très dur pour saboter ce projet. Comme par hasard, les européens ont sorti du chapeau le projet de Jean-Louis Borloo d’électrification de l’Afrique, et avant eux, le président Obama avait déjà mis sur la table le projet « Power Africa » dont la réalisation exclut le Grand Inga. Dans ce contexte, l’on comprend mieux la raison pour laquelle les grandes capitales occidentales demandent à Kabila (leur ancien pion devenu incontrôlable) de ne plus se représenter aux élections.
Peut-être avant toute chose, au lieu de vouloir aider les africains, ces « partenaires », si ils étaient bien intentionnés devraient davantage travailler à rendre l’Union Africaine autonome financièrement. Pourquoi le feraient-ils si « l’aide au développement » est une arme dans leurs mains comme une distraction pour les Africains? Ce n’est en réalité à personne d’autre qu’aux africains qu’il revient la tache de rendre leur union indépendante, financièrement entre autres.
Revenant sur la suggestion aux Africains de travailler en commun, il est essentiel de comprendre qu’elle ne se limite pas à un effort ponctuel et qu’il y a une composante de long terme dans cette entreprise. De la même façon, elle n’est pas limitée à un secteur précis et devrait s’étendre au domaine académique par exemple où la convergence des standards académiques s’impose afin de faciliter la mise en commun des talents et compétences.
Le projet d’harmonisation des programmes scolaires et universitaires prôné par l’UA est par conséquent louable, mais pour que ces programmes soient efficaces et bénéfiques pour l’Afrique, ils doivent s’articuler autour du contrôle de nos matières premières afin d’en tirer la plus grande valeur ajoutée. Les pôles de recherche et les concentrations académiques devraient se faire par régions en fonction de la répartition géographique de ressources naturelles. Par exemple, les pays riches en pétrole devraient insister sur la maitrise des sciences du pétrole et ceux riches en bois devraient renforcer les études sur le travail du bois.
Pour démarrer le projet de coordination des Universités africaines, quoi de mieux que de trouver un projet ambitieux et multidisciplinaire dans lequel nos chercheurs, ingénieurs, artisans et bien d’autres montreraient non seulement leur savoir-faire mais également leur capacité à travailler ensemble dans le but d’obtenir des résultats sur des problèmes complexes ? La conquête du désert du Sahara dans toutes ses dimensions en est un bon exemple.
Un projet similaire consisterait à mettre sur pied des équipes de juristes et d’économistes dont les missions seraient d’une part d’étudier la légitimité des contrats d’exploitation de nos matières premières, du problème de la dette, et d’autre part de prendre en main la défense des leaders africains menacés par la CPI, et les problèmes du genre pédophilie et trafic d’enfants et d’organes.
Comme dernier exemple de projet universitaire commun, nous mentionnons le domaine de la santé dans lequel nous pouvons mettre à contribution les acquis que nous avons mis les millénaires à collecter. Pourquoi ne pas donner des moyens et regrouper nos tradi-praticiens authentiques pour cette tache ? Pourquoi ne pas trouver des pôles de convergence avec nos chercheurs dits modernes dans le domaine pharmaceutique et chimique afin que les premiers (les traditionalistes) trouvent des passerelles qui leurs permettraient de traduire leurs connaissances dans le langage de la science dite moderne, afin de mettre au service de nos populations des connaissances ? D’ailleurs de plus en plus aux Etats-Unis, des médecins mettent sur pied des programmes de traitement des maladies chroniques tels que le diabète ou le cancer sur la base de l’utilisation d’herbes et de l’alimentation.
L’idée que nous essayons de mettre en avant ici est que l’UA doit davantage concentrer ses efforts dans les activités qui vont rendre l’Afrique indépendante et favoriser les conditions qui vont déclencher son décollage et sa renaissance. Elle devrait se limiter peut-être à cela pour le moment. Houston, c’est pour plus tard.
Paul Daniel Bekima pour le Sphinx Hebdo
Afrique
Juil 20, 2015 @ 22:29
A lire merci c’est bien de s’informer
http://charlesmarsan.com/lesarchives/moral.html
Le harcèlement moral, contre qui, pourquoi!
La victime typique de harcèlement moral est un individu qui se distingue du groupe, souvent par des aptitudes et un charisme remarquable. Le harcelé possède en général un fort niveau de compétence et un magnétisme qui suscite de la frustration dans son entourage. Dans le cadre de son travail, il est souvent sérieux et s’investi beaucoup dans son activité professionnelle. Ce charisme lui confère une certaine notoriété auprès du groupe. Il résiste à l’influence collective, parce qu’il s’organise très bien par lui-même, parce qu’il est avant tout : autonome.
Un individu incorruptible
Il est reconnu que le harcèlement moral n’intervient que dans un environnement corrompu et manipulateur. Or, il s’avère que le harcelé est très souvent une personne qui présente des qualités positives d’intégrité, d’honnêteté et de loyauté. En somme tout ce qui s’oppose à la manipulation et la corruption. De plus il agace par sa gentillesse, son écoute, sa disponibilité, son humour et sa vitalité, qui contraste avec le profil des harceleurs. En fait, le harcelé est une personne qui s’avère être : « très bien dans sa peau ».
Vous vous demandez alors : mais, pourquoi le harcèlement moral se met-il en place? C’est précisément l’une des raisons pour lesquelles je vous implore, ici, de venir en aide aux victimes de ce fléau. Les victimes sont harcelées parce que l’entourage ne réagit pas, parce que le harcelé ne possède aucun soutien qui puisse faire peur au harceleur qui s’estime alors sous le régime de l’impunité. En vérité des gens sont harcelés et totalement détruits, souvent jusqu’à y laisser leur propre vie, pour la seule raison que nous restons là, passifs, observateurs de ces monumentales injustices. Et ça, lorsqu’on n’est pas amené à y contribuer directement!
Une victime est nécessairement coupable!
Vous devez vous dire, comme bien d’autres, qu’il n’y a pas de fumée sans feu […] dans le sens où la victime doit bien y être pour quelque chose! Or, sachez que dans le harcèlement moral la victime est victime parce qu’elle a été désignée par l’agresseur. « Elle est, en tant que victime, innocente du crime pour lequel elle va payer » affirme Dr Marie-France Hirigoyen1, instigatrice de la doctrine.
Ariane Bilheran, docteur en psychologie clinique à l’université de Marseille, spécialiste du harcèlement moral, résume que le processus du harcèlement vise la destruction progressive d’un individu au moyen de pressions répétées destinées à obtenir de force quelque chose contre son gré et, ce faisant, à susciter et entretenir un état de terreur chez l’individu.
C’est par la fréquence et la répétition sans cesse d’agissements qui visent à détruire la cible « à petits feux », souvent sur de nombreuses années, que ce processus devient dévastateur. Le dossier qui porte atteinte à la victime est monté de toute pièce dans le but bien précis d’inciter les autres à l’attaquer. Le commérage et la calomnie représentant les armes essentielles des pervers contre leurs cibles.
Objectif primordial : retirer l’autonomie à la victime!
Le plan de destruction imaginé par les harceleurs, comme toute attaque prédatrice, vise à couper les ressources de la proie. Or, il s’avère que la meilleure manière d’anéantir un individu, professionnel, est de lui faire perdre son emploi. Notre travail étant, dans nos sociétés, la chose la plus importante qui soit; l’œuvre qui nous représente. Surtout lorsqu’on a investi une grande partie de sa vie à travailler pour obtenir ce privilège. Ce fait explique le taux de suicide important chez les vraies cibles de harcèlement individuel.
Un crime sans coupable ni preuves!
Ce plan d’éradication des cibles relevant de ces catégories d’agressions qui mettent dangereusement en cause l’intégrité des victimes, il s’agit avant tout d’un acte criminel! Cependant, il a ceci de particulier : contrairement au harcèlement sexuel ou physique, « il y a destruction de la victime, mais en gardant l’apparence de l’innocence et de la légalité2 ».
Rappelons que le harcèlement moral viole, quels que soient les sujets, des composantes universelles des droits fondamentaux de l’homme, tel que le droit à l’intégrité, au respect de l’intimité psychique et physique de la personne, notamment. Toutes ces atteintes sont des atteintes à l’humanité et à la dignité, parce qu’elles refusent à l’autre le droit à une vie autonome.
Aussi, les agressions ont le plus souvent lieu à l’insu de la victime. Par exemple, en instaurant des rumeurs au sujet du harcelé, de façon à nuire définitivement à sa réputation : Accusation de pédophilie, de folie, dévoilement au grand jour de sa vie privée, accusation de vol, de menaces de mort, de consommation de drogue ou de trafic de stupéfiants. Le harceleur est particulièrement habile à « monter un dossier » qui porte immanquablement préjudice à la cible.
Avant de prévenir, il faut reconnaitre le problème
Ici, je veux que vous saisissiez une chose : toute l’importance de faire reconnaitre socialement ce phénomène. Moi-même n’avais jamais entendu parler de cette anomalie avant 2005. Il est impératif de faire comprendre l’importance de la société dans le harcèlement moral, qui est, rappelons-le, une pathologie sociale. Pour lutter contre cette manière totalitaire d’agir à l’égard des citoyens, il faut s’impliquer réellement afin de protéger, guérir et réparer les victimes de harcèlement moral. On ne peut travailler à la prévention sans réparer les victimes actuelles.
Ariane Bilheran3 affirme à ce propos : « Tout d’abord, il s’agit de reconnaitre les victimes ainsi que les horreurs qu’elles ont vécues. À la lésion sociale doit se substituer la reconnaissance sociale. Cette reconnaissance sociale est nécessaire pour la réhabilitation de celui qui a été banni d’un groupe. Ensuite, il s’agit d’un besoin de justice. La justice doit avoir la latitude et le devoir d’intervenir comme autorité morale garante de cette réintégration sociale. Toute agression réclame restauration, et cette restauration est toute aussi essentielle pour les harcelés que pour n’importe quelle autre victime d’agression ».
Qui vient en aide aux victimes?
Actuellement, dans notre société, aucune structure ni personne ne vient en aide aux véritables victimes de harcèlement moral. Il est toujours risqué de tenter d’aider une vraie cible puisque le redoutable système agresseur menace de s’en prendre à nous. Les victimes vivent de ce fait dans l’isolement total, condamnées au sein du groupe qui les harcèle. Il est donc grand temps qu’on se regroupe pour dénoncer et combattre ce fléau sociétal. Je me propose, dans la circonstance, de mettre sur pied un groupe d’aide aux victimes de harcèlement moral chez nous. Un groupe d’entraide qui portera le nom de : l’Association Québécoise des Victimes de Harcèlement Moral (AQVHM).
Je sais que la tâche est énorme et les obstacles gigantesques. C’est un combat contre le déni d’un phénomène archaïque, indompté, solidement implanté dans l’inconscient collectif. Il s’agit d’une lutte que nous devons mener, avec force, inlassablement, au nom des droits les plus fondamentaux de l’espèce humaine. Le droit à la sécurité, le droit à la dignité et le droit à la vie.
Référence :
1 HIRIGOYEN Marie-France,
Le harcèlement moral Paris, Pocket, 1998. p. 165.
2 BILHERAN Ariane,
Le harcèlement moral Paris, Armand Colin, 2006. p. 18.
3 BILHERAN Ariane,
Le harcèlement moral Paris, Armand Colin, 2006. p. 121.
Selon moi, ces deux oeuvres sont les meilleures publiées sur la doctrine du harcèlement. Docteur Bilheran m’a informé qu’elle publierait un second livre, encore plus exhaustif, sur cette question, à l’automne 2008.
Pour en savoir plus sur cette question voir l’article :Victimes sans bourreaux!
LIEN ICI
-http://charlesmarsan.com/lesarchives/moral.html
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Le vigile
Juil 19, 2015 @ 14:22
Au rédacteur du billet,
Une erreur je pense vous a fait écrire que les réserves de pétrole du golfe de guinée seraient de 32 millions de barils, or, il semblerait qu’il faille parler non en millions de barils mais en milliards.
Cordialement,
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Amazigh__
Juil 19, 2015 @ 12:15
Le sujet de l’Afrique (du tiers monde en général) est souvent aborder sous l’angle de ce que devraient faire les préposés aux affaires dans ces pays. La problématique est beaucoup plus complexe. Pensez-vous sérieusement que le meilleur et le plus intègre des responsables politiques en Afrique ait les mains libre pour choisir les priorités de son pays et des investissements qu’il doit lancer ?
La Mitidja est une région du nord algérien qui compte les terres les plus fertiles d’Afrique et du Sud méditerranéen. Pourtant l’Algérie (que je connais bien) qui importe ses légumes fait le choix d’ouvrir à coup de milliards de dollars des chantiers comme le métro, le train électrique, ou encore le tramway…
Pas besoin d’être une lumière en politique pour comprendre qu’on n’est pas du tout dans la corruption ou l’incompétence, mais bien dans un dictat qu’impose l’occident dans ce pays pour ouvrir des parts de marchés pour ses entreprises. Et si le pouvoir algérien s’y soumet c’est juste qu’il suffit d’un coup de fil de Washington vers Ryadh pour enflammer les mosquées et partant les rue d’Alger. Le prix d’un appel téléphonique pour détruire tout un pays. L’islam est entre les mains de l’occident une arme de dissuasion plus efficace que la bombe atomique. Et les préposés aux affaires en Algérie le savent. Le musulman sunnite est aujourd’hui un jouet télécommandé dont la télécommande est entre les mains de l’occident via l’arabie saoudite ! Dans d’autre pays d’Afrique ce sont les groupes scissionnistes, confessionnels, ethniques …etc.
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roger
Juil 19, 2015 @ 12:55
tout à fait d’accord avec vous!
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Mefetar
Juil 19, 2015 @ 20:19
Je crois que c’est la raison pour laquelle l’auteur de l’article demande a tous les pays africains de travailler ensemble, car individuellement aucun de ces pays ne peut resister face a la pression occidentale.
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El Moutaani
Juil 19, 2015 @ 11:03
C’est une des raisons évidente de la conspiration international sur la Libye (Verte )…plus le manque total d’unité des chefs d’États africain derrière le Guide au moment des frappes de l’Otan … même le symbole « Nelson Mandela » à déçu, vraiment … pauvre Kadhafi il était vraiment seul dans le monde des décideurs
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Vénus
Juil 19, 2015 @ 10:57
Vous voulez donner vos organes, écoutez bien ce film en coma trois mois il se réveille, les docteurs voulaient le débrancher cette femme ultra-courageuse l’hospitalise chez elle et il se réveille, il est en pleine forme et combien de personnes sont débranchés et on en profite pour prendre leurs organes tout frais, réfléchissez avant de donner vos organes moi je suis totalement contre. C’est un moyen de te tuer avant l’heure combien de morts ressucistent si je puis dire http://aidersonprochain.com/coma-elle-refuse-de-debrancher-son-mari-elle-a-bien-fait?utm_content=buffere392c&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=buffer
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Vénus
Juil 19, 2015 @ 11:27
MODE merci de mettre mon article……fffffffff
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roger
Juil 19, 2015 @ 10:33
J’ai bien peur que l’auteur se trompe sur les priorités. Ce qui est nécessaire pour « partir » c’est la puissance! Le reste coule de source…L’exemple du colonel pris par l’auteur va dans ce sens et c’est pourquoi, bien avant d’être abattu il fut calomnié comme expansionniste, idolâtrant la puissance. De 2 choses l’une ou bien c’est la vie traditionnelle qu’on résumera en disant que c’est de l’autarcie très locale ( est-elle encore possible comme voie? ) ou c’est la modernité et là c’est la puissance qui doit se développer. Tout organisme vivant croit en puissance pour vivre. Et le néocolonialisme, depuis les indépendances, fait tout pour empêcher cela. Notamment avec les différentes idéologies accompagnatrices pour bien faire avaler la pilule.
Les actions humanitaires en font partie et ce n’est qu’un exemple.
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Mefetar
Juil 19, 2015 @ 20:26
Aller-vous batir votre puissance en important les armes ou alors vous le ferez en fabricant vous-memes vos propres armes? La solution raisonnable sur le long terme serait que l’Afrique fabrique elle-meme ses armes, auquel cas, elle aura besoin de maitriser son secteur energetique qui a son tour a besoin que l’Afrique maitrise ses sources de financement.et donc l’expliotation de ses matieres premieres.
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Estelle
Juil 19, 2015 @ 10:05
Prem’s !
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