Kiev veut le beurre, l’argent du beurre, et la crémière mais, refuse d’assumer ses choix. En effet, l’Ukraine a campé mercredi à Bruxelles sur son refus d’une proposition russe de ramener à 385 dollars le prix du millier de m3 de gaz, pourtant présentée par Moscou comme la dernière chance d’un accord sur le contentieux gazier bilatéral.
Le ministre ukrainien de l’Energie, Iouri Prodan, a confirmé ce refus à l’issue de négociations à Bruxelles avec son homologue russe Alexandre Novak et le commissaire européen à l’Energie, Gunther Oettinger.
Aucun nouveau rendez-vous n’a été fixé, mais les négociations vont continuer à tous les niveaux, a assuré M. Oettinger.
Pour l’Ukraine, l’offre de Moscou est à la fois trop élevée, par rapport au prix de quelque 280 dollars en vigueur avant la crise russo-ukrainienne, et sans garantie car ce tarif découlerait d’un rabais décidé par le gouvernement russe et non d’un contrat commercial en bonne et due forme, a expliqué M. Prodan.
Le président russe Vladimir Poutine venait à Moscou de souligner que cette offre était la dernière, menaçant de passer à une « autre phase » si Kiev la refusait.
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« L’Ukraine a encore un certain temps d’ici lundi », date à laquelle Moscou a repoussé son ultimatum pour le paiement par Kiev de sa dette gazière, a pour sa part déclaré le ministre russe à Bruxelles.
En l’absence de toute percée, Moscou imposera un régime de prépaiement, susceptible de tarir les flux de gaz vers l’Ukraine, a-t-il réitéré.
M. Novak a jugé qu’un tarif à 385 dollars était « aligné » sur celui du marché, et souligné que la Russie avait proposé de garantir le rabais de 100 dollars établissant ce tarif jusqu’à la fin, en 2015, du contrat en cours entre les groupes russe Gazprom et ukrainien Naftogaz.
Un tel tarif « serait à un niveau acceptable » s’il entrait dans le cadre d’un règlement prévoyant qu’il serait fixé « pour au moins les 12 mois à venir » et avec un accord sur les volumes fournis, a pour sa part plaidé le commissaire européen. Un tel règlement permettrait « de couvrir l’hiver prochain » et de former des stocks au printemps 2015 sans coupure d’approvisionnement pour l’Ukraine, par où transite quelque 15% des importations européennes de gaz russe, a-t-il souligné.
Dans ce cadre, « la Commission fera tout son possible pour qu’un accord soit trouvé d’ici lundi prochain », a-t-il souligné, jugeant qu’il restait « assez de marge de manoeuvre » pour un règlement.
David Bolomewa
Juin 19, 2014 @ 6:08
L’Ukrain a l’obligation de suivre la loi de la raison au lieu de se positioner derriere l’Europe et les Etats unis d’Amerique.
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Lo
Juin 16, 2014 @ 16:42
Les bandits de KIEV reconvertis en Zorros sous une cape de légitimité ont décidément la mémoire très courte.
Sans sommation, ils n’avaient pas hésité a couper les écluses du Canal du Nord de la Crimée ravitaillant cette région en eau.
C’est la production agricole de la Crimée qui était visée, 85% de l’eau utilisée en agriculture provenant de ce canal.
Aujourd’hui ils s’attaquent à l’ambassade de la RUSSIE, ils insultent le président POUTINE et lui demandent en prime de leur fournir gratuitement le GAZ…
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Ted
Juin 13, 2014 @ 13:12
Ils ont le culot, ces ukrainiens. C’est eux qui imposent à la Russie le prix qu’ils veulent payer pour le gaz russe. On dirait que la Russie n’a plus de débouché pour son gaz et qu’elle est prête à vendre son gaz au rabais, surtout aux néonazi de Kiev qui tuent les russes dans le sud est. Les néonazi de Kiev ont compris que la Russie est dans une position de faiblesse dans la crise ukrainienne et veulent l’exploiter à fond. Fini l’époque où la Russie utilisait le gaz comme arme politique pour influencer la politique du gouvernement ukrainien.
——————————–
Par La Voix de la Russie | L’Ukraine est prête à payer la Russie 326 dollars par 1000 mètres cubes du gaz durant la procédure dans l’arbitrage de Stockholm, a déclaré le président du conseil d’administration de Naftogaz, Andreï Kobolev.
Selon Kobolev, il s’agit d’un prix moyen entre le prix actuel du gaz pour l’Ukraine au début de l’année (265,5 dollars par 1000 mètres cubes) et le prix, sur lequel insiste Gazprom, dont 385 dollars.
« L’Ukraine sera prête à rembourser la dette impayée sur les périodes passées dans le contexte d’un tel compromis (un prix de compromis) et à établir un calendrier précis pour les calculs dans l’avenir. Au cours de cette période, soit nous mettrons d’accord sur la mise en place d’un prix juste, soit nous allons résoudre ce problème à Stockholm », a-t-il ajouté.
Lire la suite: http://french.ruvr.ru/news/2014_06_13/Naftogaz-propose-un-prix-temporaire-pour-le-gaz-russe-a-326-dollars-9219/
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PaixDuMonde
Juin 12, 2014 @ 15:48
L’AFP ment! Ukraine, l’AFP prise en flagrant délit de propagande…
Un lecteur du blog signale une boulette tellement énorme de l’Agence France Propagande qu’elle semble trop grosse pour être accidentelle……
http://by-jipp.blogspot.fr/2014/06/lafp-ment-ukraine-lafp-prise-en.html
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Ted
Juin 12, 2014 @ 10:56
Je ne sais pas si cette analyse correspond à ce qui se passe dans les coulisses ou s’il s’agit de l’imagination de l’analyste. Bon, l’avenir nous le dira. Ceci dit, je suis sceptique sur le basculement annoncé et imminent de l’Allemagne, la France, le Japon l’Arabie saoudite dans le camp sino-russe contre les Usa.
———————-
Hé bien c’est passionnant ce que raconte le Dr Willie : pour lui, l’Allemagne surtout, est trop dépendante du gaz russe, avec 35 % de ses imports en gaz, et ne peut se permettre de « les sanctionner » , et elle est dépendante de la Chine pour ses exports : un retournement d’alliance est sur le point d’avoir lieu, car ce que fait l’Allemagne, l’Europe fait !
On apprend que la chine aurait fait pression sur l’Arabie et l’Iran pour qu’ils se réconcilient, ou encore le rôle central de la Turquie, qui est le « Pays le plus important pour le commerce de l’or dans l’ensemble de la région musulmane »
Et Aussi, Que le « Qatar est le centre du gaz arabe, déjà en mouvement dans le camp Gazprom, et que « les Saoudiens ont déjà changé de camps, que le divorce est déjà consommé dans un conflit à grande échelle » etc … :
– Un événement qui va provoquer la mort du Petro-Dollar est à venir
– Les Saoudiens sont sur le point d’annoncer l’acceptation d’une monnaie majeure contre leur pétrole, toutes les nations de l’OPEP suivront !
– L’Économie américaine est en chute libre-des évidences criantes prouvent que effondrement complet est à venir alors que la vélocité monétaire plonge a un plus bas de 20 ans !
– Le QE a été un boulet , un poids mort sur le dos de l’économie américaine et le vrai but de l’effondrement de l’économie américaine et mondiale est d’instituer le fascisme!
– Et l’affirmation la plus choquante de Willie : le Japon, l’Arabie saoudite, la France, et l’Allemagne se préparent à se retourner contre les Etats-Unis, et à rejoindre l’alliance chinois / russe !
http://resistanceauthentique.wordpress.com/2014/06/11/jim-willie-le-japon-les-saoudiens-et-lallemagne-vont-se-retourner-contre-les-etats-unis-et-rejoindre-l-alliance-russe/
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croix morand
Juin 12, 2014 @ 18:49
j’ai du mal à imaginer Flambius en Jean Moulin.
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Driss
Juin 12, 2014 @ 5:19
@Vanda juin 11, 2014 @ 21:49 …suite à votre commentaire :
« Mais Driss , le référendum sur la question de la sécession a déjà eu lieu et la participation massive a donné un vote tout aussi massif en faveur de la sécession .Que Kiev respecte le vote populaire ! »
Bonjour Vanda,
Je ne pense pas du tout que la question des régions séparatistes en Ukraine soit terminé et je le souhaite encore moins. J’espère qu’il y aura d’autres régions ukrainiennes sécessionnistes, nous y avons tout intérêt dans notre position d’observateur avisé.
Laissons bien l’union européenne s’engluer dans cette sombre affaire otanèsque et nous verrons par la suite…Ce que pense nos adversaires est le dernier de nos soucis !
Ce qui nous importe aujourd’hui c’est uniquement l’intérêt des abstentionnistes avisés.
Laissons bien ceux qui estiment que le droit de vote est un « DEVOIR » dans leur panade.
Laissons-les bien penser que les abstentionnistes sont des crétins ou le qualificatif qu’ils souhaitent, lâches, antirépublicains ou des pauvres gens qui ne comprennent rien à la politique etc…etc…
En 2017 ce sera les abstentionnistes qui déciderons qui sera le futur président du système du peuple français, comme à la précédente élection.
Pour le moment je pense que, au cas ou Sarkozy veuille revenir sur la place, nous devrons faire en sorte que la populace remette » TonTon François 2 » sur le trône.
C’est comme pour la fois précédente un cas de nécessité.
Dans la situation politique ou l’ Europe se trouve actuellement, pour moi la gauche au pouvoir en France est bien à sa place, observons bien les déclarations dans les ministères de nos idiots et nos idiotes utiles. Je pense aujourd’hui que nous leurs laisserons le « BéBé »..
Le peuple de France avancera quand même, immanquablement, et c’est la seule chose qui compte pour moi.
Bien à vous
Driss
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fredo
Juin 12, 2014 @ 0:24
désolé pas vu que adalia a posté cet article ci dessous
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fredo
Juin 12, 2014 @ 0:10
les dirigeants de L’OTAN sont actuellement en train de se livrer a une mascarade en Europe qui vise a érigé un rideau de fer entre la Russie et l’occident,suite
http://french.irib.ir/analyses/chroniques/item/328412-ukraine,-nouveau-rideau-de-fer,-par-diana-johnstone
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fredo
Juin 12, 2014 @ 0:34
les usa connaissent mal,les conflits dans lesquelles ils s’ingèrent,expert!
http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=177186&cid=13&fromval=1&frid=13&seccatid=15&s1=1
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LUDOCIK
Juin 11, 2014 @ 23:52
Il se pourrait que des mercenaires Russes agissent dans l’ombre aux USA et UE, afin de ramener ou transférer en Russie les 500 milliard de réserve de change que la Russie détient de sa vente matière première, et si Elle agit comme le voudrait le fils de J.Biden à Kiev, alors les USA et l’UE feront comme pour la Libye geler cette somme et ce sera effectivement la guerre. Les USA sont bien effectivement une toile d’araignée venimeuse. Tous les pays de l’OMC exportent et importent avec le dollar la seule monnaie du marché ,en achetant des bon de dollar. Les USA sont la banque et reverse les rentes a ces pays .Vous comprendrez bien que la Russie est ce jour coincé en attendant d’autre riposte qui viennent trop tard, Ils fallait prendre des décision lorsque le système avait imposé des sanctions à l’Iran. Soit la Russie se décide si elle doit rentrer en guerre, Elle visera les stock d’or de l’occident pour se faire rembourser.
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Ted
Juin 12, 2014 @ 0:05
@Ludocik : je ne comprends rien à ton commentaire. On dirait un message codé destiné aux initiés.
Par exemple cette phrase :
» Il se pourrait que des mercenaires Russes agissent dans l’ombre aux USA et UE, afin de ramener ou transférer en Russie les 500 milliard de réserve de change que la Russie détient de sa vente matière première, et si Elle agit comme le voudrait le fils de J.Biden à Kiev, alors les USA et l’UE feront comme pour la Libye geler cette somme et ce sera effectivement la guerre ».
Ces mercenaires russes font quoi exactement ? Le fils de Joe Biden à Kiev veut que la Russie agisse comment ?
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roc
Juin 12, 2014 @ 1:19
je doit etre idiot je n’ai rien compris moi non plus
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polo
Juin 12, 2014 @ 11:04
ils ont les réserves dans leurs banques appartenant au commerce mondial quand les russes vendent du gaz ils se font payer en dollar ,et qui fabriquent des dollars? La Fed ,grâce à ce système de dollar monnaie de référence ils en fabriquent à l’infini et se servent de ce moyen pour en fabriquer pour racheter leur dette et le monde alors que cet afflux de monnaie n’a pas lieu d’exister ,elle ne correspond à rien ,ni transaction ,ni richesse aujourd’hui une partie du monde s’est décidé de remettre du sens à la monnaie comme, à la base chaque dollar correspondait à une valeur ,son poids en or ou en cacahuètes mais les billets étaient comme une sorte de récépissé à une valeur c’est dans les années 70 que les usa fort de leur puissance militaire devant les pays qui se bousculaient pour reprendre leur lingots d’or à fort knoxx qu’ils ont décidé que le dollar est notre monnaie mais sera votre problème ,ils l’ont de facto détaché de la valeur or et on voit le résultat aujourd’hui le monde est irrigué de fausse monnaie le monde entier comme un virus si les brics n’acceptent plus cette monnaie comment les pays qui sont riches de dollars vont pouvoir faire ? A part faire la guerre au Brics ,tentative de guerre en Ukraine ,la Syrie hier encore l’Irak ,l’Iran tous ces pays sont détruits ou en guerre à cause du dollar ,les usa ne veulent pas s’asseoir sur un empire débiteur tous les empires dans l’histoire avaient de l’argent ,sauf les usa qui est un empire à l’envers ,ils sont devenu une hyper puissance le jour ou ils ont commencer à avoir des réserves de plomb enfin jusqu’à ce que la Chine leur exige de l’or pour soutenir leur économie
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LUDOCIK
Juin 12, 2014 @ 2:11
Tout le monde sait que le but des USA , c’est d’isolé la Russie, et geler ses fonds détenus dans les bank of amrica et UE. En nommant son fils dans le secteur énergétique à Kiev, Le vice président des USA J.Biden est en croisade contre la Russie et Poutine le sait . Les négociations bilatérales entre l’Ukraine et la Russie, n’existe plus, toujours assisté par l’UE pour maintenir le chantage et ne jamais trouver d’accord, continuer l’opération armée contre les séparatiste à l’est, afin de pousser la Russie dans une guerre contre l’Ukraine, 3eme phases des sanction sera immédiatement appliqué geler les fonds en occident etc…
Donc la Russie surprendra tout ces lobbys afin de ne pas faire de guerre nucléaire,car en effet des mercenaires russe non armée technocrate banquier agissent surement sur place aux USA et UE dans l’ombre avec tous les moyens et voies possible, afin de transférer tout ces fonds détenu en dollar vers la Russie ou la chine
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Ted
Juin 12, 2014 @ 10:45
La Russie dispose librement de ses fonds dans les banques américaines et européennes et peut les transférer où elle veut et quand elle veut. Je ne sais pas s’il faut engager une armée de mercenaires pour transférer son argent où on veut.
La guerre entre l’occident et la Russie sera économique et financière et pas militaire. La Russie et la Chine alliés dans cette guerre avec l’occident essaient de faire basculer la structure géopolitique mondiale, en enlevant au dollar son statut de devise internationale. Tout se joue là. Pour détruire les Usa et l’Otan, pas besoin d’une guerre nucléaire. il suffit de détruire le dollar. Et c’est ce que font la Russie et la Chine.
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Ouallonsnous ?
Juin 11, 2014 @ 23:27
2tonnante négociation russo-ukraine qui se déroule à Bruxelles sous contrôle de l’UE !
Il est vraiment libre et indépendant le président « élu » démocratiquement ?
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Driss
Juin 11, 2014 @ 21:42
La seule chose qui me paraît intéressante aujourd’hui, c’est le problème franco/français des élections européennes.
En France, Il y a deux clans bien distincts, d’un côté les abstentionnistes et de l’autre les suffrages exprimés, ceux-la ont souhaités en tout état de cause l’entrée de l’Ukraine dans la communauté européenne qu’il soit de n’importe quelle gauche ou de quelle droite.
La majorité de l’électorat à demandé que l’Ukraine rentre dans la communauté européenne, alors elle doit y rentrer !!!
Concernant les région séparatistes ou sécessionnistes cela est un problème intérieur qui doit être traité par référendum.
Donc en deux mots, si nous comprenons bien il y aurait deux Ukraine la bonne et la mauvaise.
Que l’Europe et l’OTAN récupèrent ce qu’ ils peuvent récupérer dans l’Ukraine cela nous paraîtra normal, après ils verront bien les conséquences au fil de temps.
Pour nous au travers de l’abstention l’affaire ukrainienne n’est pas notre affaire.
Driss .
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Vanda
Juin 11, 2014 @ 21:49
Mais Driss , le référendum sur la question de la sécession a déjà eu lieu et la participation massive a donné un vote tout aussi massif en faveur de la sécession .
Que Kiev respecte le vote populaire !
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Vanda
Juin 11, 2014 @ 21:31
http://www.voltairenet.org/article183988.html
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internationalinformant
Juin 11, 2014 @ 20:54
A reblogué ceci sur The informant.
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adalia
Juin 11, 2014 @ 20:51
http://www.legrandsoir.info/ukraine-nouveau-rideau-de-fer.html
Ukraine, nouveau Rideau de Fer.
Diana JOHNSTONE
Les dirigeants de l’OTAN sont actuellement en train de se livrer à une mascarade en Europe qui vise à ériger un nouveau rideau de fer entre la Russie et l’Occident.
Avec une étonnante unanimité, les dirigeants de l’OTAN feignent d’être surpris par des événements qu’ils avaient planifiés des mois à l’avance. Des événements qu’ils ont délibérément déclenchés sont présentés comme une « agression russe » soudaine, imprévue et injustifiée. Les États-Unis et l’Union européenne se sont lancés dans une provocation agressive en Ukraine dont ils savaient qu’elle forcerait la Russie à réagir de manière défensive, d’une façon ou d’une autre.
Ils ne pouvaient pas savoir exactement comment le président russe Vladimir Poutine réagirait lorsqu’il verrait que les États-Unis étaient en train de manipuler les conflits politiques en Ukraine pour installer un gouvernement pro-occidental décidé à rejoindre l’OTAN. Il ne s’agissait pas d’une simple question de « sphère d’influence » dans le « voisinage immédiat » de la Russie, mais d’une question de vie ou de mort pour la marine russe, ainsi que d’une grave menace à sa sécurité nationale sur ses frontières.
Un piège a ainsi été tendu à Poutine. Quoi qu’il fasse, il serait perdant. Soit il ne réagirait pas assez, et trahirait les intérêts nationaux fondamentaux de la Russie, en permettant à l’OTAN de positionner ses forces hostiles dans une position d’attaque idéale.
Soit il réagirait de manière excessive, en envoyant des forces russes envahir l’Ukraine. L’Occident y était préparé, prêt à hurler que Poutine était « le nouvel Hitler », sur le point d’envahir une pauvre Europe sans défense qui ne pouvait être sauvée (une fois de plus) que par ces généreux Américains.
En réalité, la réponse défensive russe était une solution intermédiaire très raisonnable. Grâce au fait que l’écrasante majorité des habitants de la Crimée se sentait Russe, ayant été des citoyens russes jusqu’à ce que Khrouchtchev attribue de façon frivole ce territoire à l’Ukraine en 1954, une solution pacifique et démocratique fut trouvée. Les Criméens ont voté pour leur retour à la Russie lors d’un référendum qui était parfaitement légal selon le droit international, mais en violation de la Constitution de l’Ukraine, laquelle était alors en lambeaux, ayant juste été violée par le renversement du président dûment élu du pays, Victor Ianoukovitch, renversement facilité par des milices violentes. Le changement de statut de la Crimée a été obtenu sans effusion de sang, par les urnes.
Néanmoins, les cris d’indignation de l’Ouest furent tout aussi hystériques et agressifs que si Poutine avait réagi de façon excessive et soumis Ukraine à une campagne de bombardement à l’américaine, ou avait carrément envahi le pays – chose qu’on attendait peut-être de sa part.
Le Secrétaire d’Etat américain John Kerry a dirigé le chœur d’indignation des bien-pensants en accusant la Russie de choses dont son propre gouvernement est coutumier. « On ne peut pas envahir un autre pays sous un prétexte bidon pour faire valoir ses intérêts. Il s’agit d’un acte d’agression sous des prétextes montés de toutes pièces », pontifia Kerry. « C’est vraiment un comportement du 19e siècle au 21e siècle ». Au lieu de rire face à cette hypocrisie, les médias, politiciens et commentateurs américains ont repris avec zèle le thème de l’agression expansionniste inacceptable de Poutine. Les Européens, obéissants, leur ont faiblement fait écho.
Tout avait été planifié à Yalta
En septembre 2013, l’un des plus riches oligarques de l’Ukraine, Viktor Pinchuk, finança une conférence stratégique d’élites sur l’avenir de l’Ukraine qui s’est déroulée dans le même Palais à Yalta, en Crimée, où Roosevelt, Staline et Churchill s’étaient réunis pour décider de l’avenir de l’Europe en 1945. Parmi les médias spécialisés qui rendaient compte de cette conférence, largement ignorée par les médias de masse,The Economist, écrivit de cette « démonstration de diplomatie féroce » que : « L’avenir de l’Ukraine, un pays de 48 millions d’habitants, et de l’Europe se décidait en temps réel. » Parmi les participants se trouvaient Bill et Hillary Clinton, l’ancien chef de la CIA le général David Petraeus, l’ancien secrétaire américain au Trésor, Lawrence Summers, l’ancien président de la Banque mondiale, Robert Zoellick, le ministre suédois des Affaires étrangères Carl Bildt, Shimon Peres, Tony Blair, Gerhard Schröder, Dominique Strauss-Kahn, Mario Monti, le président lituanien Dalia Grybauskaite, l’influent ministre des Affaires étrangères polonais, Radek Sikorski. Tant le président Viktor Ianoukovitch, renversé cinq mois plus tard, que son successeur récemment élu Petro Porochenko étaient présents. L’ancien secrétaire à l’énergie américain, Bill Richardson était là pour parler de la révolution du gaz de schiste que les États-Unis espèrent utiliser pour remplacer les réserves de gaz naturel de la Russie et ainsi affaiblir cette dernière. Le centre de la discussion portait sur « l’Accord de libre-échange approfondi et complet » (ALEAC) entre l’Ukraine et l’Union européenne, et la perspective de l’intégration de l’Ukraine à l’Occident. Le ton général était euphorique devant la perspective de briser les liens de l’Ukraine avec la Russie en faveur de l’Occident.
Une conspiration contre la Russie ? Pas du tout. Contrairement à Bilderberg, les délibérations ici n’étaient pas tenues secrètes. Face à plus d’une dizaine de personnalités américaines de haut niveau et un large échantillon de l’élite politique européenne se trouvait un conseiller de Poutine nommé Sergueï Glaziev, qui a clairement explicité la position de la Russie.
Glazyev a introduit une dose de réalisme politique et économique dans la conférence. Forbes a rendu compte à l’époque de la « différence frappante » entre les points de vue russes et occidentaux « non pas sur l’opportunité de l’intégration de l’Ukraine avec l’UE, mais plutôt sur son impact probable. » Contrairement à l’euphorie de l’Ouest, le point de vue russe était fondé sur des « critiques économiques très précises et pointues » sur l’impact de l’accord sur l’économie de l’Ukraine, en notant que l’Ukraine souffrait d’un énorme déficit extérieur, financé par des emprunts à l’étranger, et que l’augmentation substantielle d’importations de l’Occident qui résulterait de l’accord ne pouvait que faire gonfler le déficit. L’Ukraine « soit se retrouvera en cessation de paiements, soit devra être renflouée par un important plan de sauvetage ».
Le journaliste de Forbes a conclu que « la position de la Russie est beaucoup plus proche de la vérité que les belles paroles émanant de Bruxelles et de Kiev. »
Quant à l’impact politique, Glazyev a souligné que la minorité russophone dans l’Est de l’Ukraine pourrait être incitée à diviser le pays en signe de protestation contre la rupture des liens avec la Russie, et que la Russie serait légalement en droit de les soutenir, selon le Times de Londres.
En bref, lors de la planification de l’intégration de l’Ukraine dans la sphère occidentale, les dirigeants occidentaux étaient parfaitement conscients que cette initiative entraînerait de sérieux problèmes avec les Ukrainiens russophones, et avec la Russie elle-même. Plutôt que de chercher à trouver un compromis, les dirigeants occidentaux ont décidé d’aller de l’avant et de condamner la Russie pour tout ce qui pouvait mal tourner. La première chose qui a mal tourné fut la reculade de M. Ianoukovitch devant la perspective d’un effondrement économique qui serait impliqué par l’accord commercial avec l’Union européenne. Il a repoussé la signature, dans l’espoir d’obtenir de meilleures conditions. Puisque rien de tout cela n’avait été expliqué clairement à la population ukrainienne, des protestations indignées s’ensuivirent, qui ont été rapidement exploitées par les États-Unis… contre la Russie.
L’Ukraine, comme pont… ou comme talon d’Achille
L’Ukraine, un terme qui signifie frontière, est un pays sans frontières historiques clairement définies qui a été étendu à la fois trop à l’Est et trop à l’Ouest. L’Union soviétique était responsable de cette situation, mais l’Union soviétique n’existe plus, et le résultat est un pays sans identité unifiée et qui pose problème pour lui-même et pour ses voisins.
Il a été étendu trop à l’Est, en intégrant un territoire qui pourrait tout aussi bien appartenir à la Russie, dans le cadre d’une politique générale visant à distinguer l’URSS de l’empire tsariste, par l’élargissement de l’Ukraine au détriment de sa composante russe et pour démontrer ainsi que l’Union soviétique était vraiment une union entre des républiques socialistes égales. Tant que toute l’Union soviétique était gérée par une direction communiste, ces frontières n’avaient pas trop d’importance.
Le territoire de l’Ukraine a été étendu trop à l’Ouest à la fin de la Seconde Guerre mondiale. L’Union soviétique victorieuse a déplacé la frontière de l’Ukraine pour y inclure les régions de l’Ouest, dominées par la ville diversement nommée Lviv, Lwow, Lemberg ou Lvov, selon qu’elle appartenait à la Lituanie, la Pologne, l’Empire des Habsbourg ou l’URSS, régions qui sont devenues un foyer de sentiments anti-russes. Cela fut sans doute conçu comme une mesure défensive, pour neutraliser des éléments hostiles, mais cela a créé cette nation fondamentalement divisée qui constitue aujourd’hui une mare d’eaux troubles parfaite pour des puissances hostiles qui veulent venir y pêcher.
L’article de Forbes précité soulignait que : « Au cours de la majeure partie des cinq dernières années, l’Ukraine jouait à un double jeu, en racontant à l’UE qu’elle était intéressée par la signature de l’ALEAC tout en racontant aux Russes qu’elle était intéressée à se joindre à l’union douanière ». Soit Ianoukovitch n’arrivait pas à se décider, soit il essayait d’obtenir le maximum de chaque côté, en faisant monter les enchères. Quoi qu’il en soit, il n’a jamais été « l’homme de Moscou », et sa chute doit beaucoup sans doute au fait qu’il a joué sur deux registres opposés, un jeu dangereux.
On peut néanmoins affirmer qu’il fallait quelque chose qui jusqu’à présent semblait faire totalement défaut en Ukraine : une direction reconnaissant la nature divisée du pays et œuvrant avec diplomatie pour trouver une solution capable de satisfaire les populations locales et leurs liens historiques avec l’Occident catholique et la Russie. En bref, l’Ukraine pourrait être un pont entre l’Orient et l’Occident – ce qui, d’ailleurs, était précisément la position russe. La position de la Russie n’a pas été de diviser l’Ukraine, encore moins de la conquérir, mais de faciliter son rôle de pont. Cela impliquerait un degré de fédéralisme, d’administration locale, qui, jusqu’ici, fait entièrement défaut dans ce pays, avec les gouverneurs locaux non pas élus mais nommés par le gouvernement central à Kiev. Une Ukraine fédérale pourrait à la fois développer des relations avec l’UE et maintenir ses relations économiques vitales (et rentables) avec la Russie.
Mais un tel arrangement nécessiterait que l’Occident soit prêt à coopérer avec la Russie. Les États-Unis ont ouvertement opposé leur veto à cette possibilité, préférant exploiter la crise afin de marquer au fer rouge la Russie comme étant « l’ennemi ».
Plan A et Plan B
La politique étatsunienne, déjà évidente lors de la réunion de septembre 2013 à Yalta, a été mise en œuvre sur le terrain par Victoria Nuland, ancienne conseillère de Dick Cheney, vice-ambassadrice à l’OTAN, porte-parole de Hillary Clinton et épouse du théoricien néo-conservateur Robert Kagan. Son rôle de premier plan dans les événements en Ukraine prouve que l’influence des néo-conservateurs au Département d’État, établie sous Bush II, a été maintenue par Obama, dont la seule contribution visible au changement de la politique étrangère a été la présence d’un homme d’origine africaine à la présidence, présence calculée pour démontrer au monde entier les vertus multiculturelles des États-Unis. Comme la plupart des présidents récents, Obama est là en tant que vendeur temporaire des politiques formulées et exécutées par d’autres.
Comme Victoria Nuland s’en est vantée à Washington, depuis la dissolution de l’Union soviétique en 1991, les États-Unis ont dépensé cinq milliards de dollars pour gagner de l’influence politique en Ukraine (c’est ce qu’on appelle « la promotion de la démocratie »). Cet investissement n’est pas « pour le pétrole », ni pour obtenir un avantage économique immédiat. Les principaux motifs en sont géopolitiques, parce que l’Ukraine est le talon d’Achille de la Russie, le territoire ayant le plus grand potentiel pour causer des ennuis à la Russie.
Ce qui a attiré l’attention du public sur le rôle de Victoria Nuland dans la crise ukrainienne fut son emploi d’un vilain mot, lorsqu’elle dit à l’ambassadeur des États-Unis, « Fuck the UE ». Mais l’agitation autour de son mauvais langage a voilé ses mauvaises intentions. La question était de savoir qui allait arracher le pouvoir des mains du président élu Viktor Ianoukovitch. Le choix de la chancelière allemande Angela Merkel portait sur l’ancien boxeur Vitaly Klitschko. La rebuffade grossière de Nuland signifiait que c’étaient les États-Unis, et non pas l’Allemagne ni l’Union européenne, qui allaient choisir le prochain chef, et ce ne serait pas Klitschko, mais « Yats ». Et en effet ce fut Yats, Arseni Iatseniouk, un technocrate de seconde zone soutenu par les États-Unis et connu pour son enthousiasme pour les politiques d’austérité du FMI et pour l’adhésion à l’OTAN, qui a obtenu le poste. Ce qui a abouti à la mise en place d’un gouvernement parrainé par les États-Unis, soutenu dans les rues par une milice fasciste avec peu de poids électoral mais beaucoup d’agressivité armée, qui a organisé l’élection du 25 mai, dont la zone russophone de l’est a été largement exclue.
Le plan A du putsch de Victoria Nuland était probablement d’installer, et rapidement, un gouvernement à Kiev qui adhérerait à l’OTAN, permettant ainsi aux États-Unis de prendre possession de la base navale de la mer Noire, à Sébastopol en Crimée, base indispensable pour la Russie. La réintégration de la Crimée à la Russie fut un mouvement défensif nécessaire de Poutine pour l’empêcher.
Mais la tactique de Nuland était en fait un stratagème pour gagner sur tous les tableaux. Si la Russie ne réussissait pas à se défendre, elle risquait de perdre la totalité de sa flotte sud – une catastrophe nationale absolue. D’autre part, si la Russie réagissait, ce qui était le plus probable, les États-Unis remportaient une victoire politique, ce qui était peut-être l’objectif principal de Nuland. Le mouvement totalement défensif de Poutine fut dépeint par les grands médias occidentaux, en écho aux dirigeants politiques, comme une manifestation gratuite de « l’expansionnisme russe », que la machine de propagande compara à Hitler s’emparant de la Tchécoslovaquie et la Pologne.
Ainsi, une provocation flagrante de l’Ouest, en exploitant la confusion politique ukrainienne contre une Russie fondamentalement sur la défensive, a réussi de manière surprenante à produire un changement total dans l’air du temps, changement artificiellement produit par les médias occidentaux. Soudain, on nous dit que « l’Occident épris de liberté » est confronté à la menace de « l’expansionnisme agressif russe ». Il y a trente ans, les dirigeants soviétiques ont cédé la boutique, en ayant l’illusion qu’un renoncement pacifique de leur part pourrait conduire à un partenariat amical avec l’Occident, et en particulier avec les États-Unis. Mais ceux qui aux États-Unis n’ont jamais voulu mettre fin à la guerre froide sont en train de prendre leur revanche. Peu importe le « communisme » ; si, au lieu de préconiser la dictature du prolétariat, le leader actuel de la Russie est tout simplement un peu vieux jeu, les médias occidentaux sauront en faire un monstre. Les États-Unis ont besoin d’un ennemi pour pouvoir en sauver le monde.
Le retour du racket de la « Protection »
Mais tout d’abord, les États-Unis ont besoin de l’ennemi russe pour « sauver l’Europe », ce qui est une autre manière de dire « afin de continuer à dominer l’Europe ». Les décideurs à Washington semblaient inquiets que la focalisation d’Obama sur l’Asie et la négligence de l’Europe pourraient affaiblir le contrôle des États-Unis sur ses alliés de l’OTAN. Les élections du 25 Mai au Parlement européen ont révélé une grande désaffection à l’égard de l’Union européenne. Cette désaffection, notamment en France, est liée à une prise de conscience croissante que l’UE, loin d’être une alternative potentielle aux États-Unis, est en réalité un mécanisme qui verrouille les pays européens dans une mondialisation définie par les États-Unis, les soumettant au déclin économique et à la politique étrangère étatsunienne, y compris les guerres.
L’Ukraine n’est pas la seule entité qui a été trop étendue. L’UE aussi. Avec 28 membres de différentes langues, cultures, histoires et mentalités, l’UE n’est pas en mesure de s’entendre sur une politique étrangère autre que celle imposée par Washington. L’extension de l’UE aux anciens satellites d’Europe de l’Est a totalement détruit toute possibilité de consensus profond entre les pays de la Communauté économique d’origine : France, Allemagne, Italie et les pays du Benelux. La Pologne et les pays baltes voient l’adhésion à l’UE comme utile, mais leurs cœurs sont en Amérique – où beaucoup de leurs dirigeants les plus influents ont été éduqués et formés. Washington est en mesure d’exploiter l’anti-communisme, les sentiments anti-russes et même la nostalgie pro-nazie de l’Europe du nord-est pour lancer la fausse alarme « les Russes arrivent ! » afin de gêner le partenariat économique grandissant entre l’ancienne UE, notamment l’Allemagne, et la Russie.
La Russie n’est pas une menace. Mais pour les russophobes bruyants dans les Etats baltes, l’Ukraine occidentale et la Pologne, l’existence même de la Russie est une menace. Encouragée par les États-Unis et l’OTAN, cette hostilité endémique constitue la base politique pour un nouveau « rideau de fer » destiné à atteindre l’objectif énoncé en 1997 par Zbigniew Brzezinski dans Le grand échiquier : garder le continent eurasien divisé afin de perpétuer l’hégémonie mondiale des États-Unis. L’ancienne guerre froide a servi à cela, en cimentant la présence militaire des États-Unis et leur influence politique en Europe occidentale. Une nouvelle guerre froide peut empêcher l’influence américaine d’être diluée par de bonnes relations entre l’Europe occidentale et la Russie.
Obama est venu en Europe en brandissant la promesse de « protéger » l’Europe, en installant des troupes dans des régions aussi proches que possible de la Russie, tout en ordonnant en même temps à la Russie de retirer ses propres troupes, sur son propre territoire, encore plus loin de l’Ukraine troublée. Cela semble destiné à humilier Poutine et à le priver de soutien politique chez lui, au moment où des protestations s’amplifient dans l’Est de l’Ukraine contre le leader russe, où on lui reproche d’avoir abandonné les habitants de cette région aux tueurs envoyés par Kiev.
Pour resserrer l’emprise des États-Unis sur l’Europe, les États-Unis utilisent cette crise artificielle pour exiger que leurs alliés endettés dépensent encore plus pour la « défense », notamment par l’achat de systèmes d’armes américains. Bien que les États-Unis soient encore loin d’être en mesure de répondre aux besoins énergétiques de l’Europe avec leur gaz de schiste, cette perspective est saluée comme un substitut aux ventes de gaz naturel russe – stigmatisées comme un « moyen d’exercer une pression politique », pressions dont les hypothétiques ventes de gaz US seraient innocentes. Des pressions sont exercées sur la Bulgarie et même la Serbie pour bloquer la construction du gazoduc South Stream qui acheminera le gaz russe vers les Balkans et l’Europe du Sud.
Les Pions en Normandie
Aujourd’hui, le 6 Juin, le soixante-dixième anniversaire du débarquement donne lieu en Normandie à une gigantesque célébration de la domination américaine, avec Obama menant le bal du gratin des dirigeants européens. Les derniers des vieux soldats et aviateurs survivants présents sont comme les fantômes d’une ère plus innocente lorsque les États-Unis n’étaient qu’au début de leur nouvelle carrière de maîtres du monde. Les survivants sont réels, mais le reste n’est que mascarade. La télévision française est noyée dans les larmes de jeunes villageois en Normandie qui ont appris que les États-Unis étaient une sorte d’Ange Gardien qui a envoyé ses garçons mourir sur les plages de Normandie par pur amour pour la France. Cette image idéalisée du passé est implicitement projetée sur l’avenir. En soixante-dix ans, la guerre froide, la narration de la propagande dominante et surtout Hollywood ont convaincu les Français, et la plupart des gens en Occident, que le Jour-J fut le point tournant qui a gagné la Seconde Guerre mondiale et sauvé l’Europe de l’Allemagne nazie.
Vladimir Poutine est arrivé à la célébration, où il a été minutieusement ignoré par Obama, arbitre auto-proclamé de la vertu. Les Russes rendent hommage à l’opération Jour-J qui a libéré la France de l’occupation nazie, mais ils – et les historiens – savent ce que la majorité de l’Occident a oublié : que la Wehrmacht fut défaite de façon décisive non pas par le débarquement de Normandie, mais par l’Armée rouge. Si le gros des forces allemandes n’avait pas été enlisé dans une guerre déjà largement perdue sur le front de l’Est, personne ne célébrerait le jour J comme il l’est aujourd’hui.
On entend dire que Poutine est « le meilleur joueur d’échecs », qui a remporté la première partie de la crise ukrainienne. Il a sans doute fait de son mieux, dans une crise qu’on lui a imposé. Mais les États-Unis ont des rangs entiers de pions que Poutine n’a pas. Et il ne s’agit pas uniquement d’un jeu d’échecs, mais d’un jeu d’échecs combiné avec du poker associé à la roulette russe. Les États-Unis sont prêts à prendre des risques que les dirigeants russes plus prudents préfèrent éviter … aussi longtemps que possible.
Peut-être l’aspect le plus extraordinaire de la comédie actuelle est la servilité des « anciens » Européens. Ayant apparemment abandonné toute la sagesse européenne accumulée, apprise des guerres et des tragédies, et même inconscients de leurs propres intérêts, les dirigeants européens d’aujourd’hui montrent une obéissance qui suggère que la libération de 1945 était en fin de compte une conquête qui perdure.
Est-ce que la présence en Normandie d’un dirigeant russe à la recherche de la paix peut faire une différence ? Il suffirait que les médias de masse disent la vérité, et que l’Europe produise des dirigeants raisonnablement sages et courageux, pour que toute la machine de guerre factice perde de son éclat, et que la vérité commence à percer. Une Europe en paix est toujours possible, mais pour combien de temps encore ?
Diana Johnstone
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Vanda
Juin 11, 2014 @ 21:44
Merci Adalia de ce prodigieux article . Diana Johnstone est vraiment une très grande journaliste ( rappel : Article sur Dieuronné en janvier 2014 )
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adalia
Juin 11, 2014 @ 22:26
Cher Vanda, depuis midi que j’ai lu cet article, je me sens effondrée, comme si un voile s’etait levé. dans la lignée des evenements tragiques , de plus en plus sanglants, , il me semble aujourd’hui que le tour est venu de la Russie et de Poutine ( en raccourci extreme bien entendu) .
les dernières nouvelles de Mossoul ont contribué sans doute
Milosevic de son temps a fait du mieux qu’il pouvait dans une guerre qu’on lui a imposé, pareil Saddam , pareil pour Kaddafi. et les autres..
je repense au livre de Naomi Klein, strategie du choc, le nouvel ordre mondial avance
combien de temps cela prendra-t-il?
Diana Johnstone est chercheur, elle a ecrit aussi un livre remarquable ( que je n’ai pas pu terminer tant sa lecture m’etait douloureuse, en l’ete 2012, l’annee ou je n’ai pas pu me rendre en Syrie…)
je conseille a tous d’essayer de le lire:
la croisade des fous, yougoslavie, premiere guerre de la mondialisation.
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CROA
Juin 12, 2014 @ 13:54
moins 30 ans (-30 ans)
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alexandre
Juin 11, 2014 @ 20:44
Poutine commence à me taper sur le nerf sciatique. Pourquoi négocier avec un pays qui lui doit 4 milliards de $??? Et l’autre, tout aussi arrogant, refuse. Show me the money!!!!
Qu’attend la Russie pour tout couper maintenant alors que Bruxelles a arrêté les travaux de South Stream? L’Union Européenne n’a plus aucune souveraineté. Elle est dirigée par des lâches dont plusieurs ont du sang sur les mains (Kosovo, Libye, certains pays africains).
Ce sont des voyous et voleurs à l’image de leur maître, l’empire satanique.
Ras-le-bol de tout ça.
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Spanish Empire
Juin 11, 2014 @ 20:54
Le président russe Vladimir Poutine est en train d’écrire l’histoire et ses multiples gestes de patience précédent un bien plus sérieux retour de bâton pour les fous furieux de Kiev ….
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le moine obscur
Juin 11, 2014 @ 23:24
Il est facile de s’agiter sur son clavier quand on n’a pas les responsabilités d’un chef d’état comme Poutine. Poutine veut un monde raisonnable et clair. Il est évident qu’il fait tout pour éviter la guerre. Il est évident qu’il n’est pas quelqu’un qui agit hâtivement. Oui il coupe le gaz et après ? C’est le après justement auquel pense un homme d’état de la trempe de Poutine. Pourquoi Al Assad propose la trêve aux terroristes en Syrie ? Pour des raisons qu’un homme d’état peut comprendre. Poutine va épuiser toutes les voies raisonnables avant de passer à autre chose. Il est avant tout un commerçant et un commerçant n’a pas besoin de guerre. Laissons les ukrainiens s’agiter, le temps joue contre eux et Poutine le sait. Oui il y aura des morts, mais la faute à qui ? Mieux vaut en sacrifier des milliers que de voir mourir des dizaines de millions. C’est triste à dire mais c’est la dure loi de la vie !
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Nowar
Juin 12, 2014 @ 8:11
c est de l arnaque! la russie a quand meme a perdre. Si elle coupe le gaz, elle perd son infrastructure que bidden convoite. Il y a des pays du cocase qui veulent vendre du gaz a l occident. Ils auraient deja pres de la moitie du gazoduc necessaire. Ils viendraient accomplir leur projet Nabucco (apparemment mort) en moindre dimension mais avec un gain considerable. Les russes sont pris a la gorges de toutes parts
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polo
Juin 12, 2014 @ 11:18
les russes ne veulent pas d’un Afghanistan a coté de chez eux ,chose dont rêve les usa mais la géopolitique est une affaire de patience , de petits pas ,de possible ,il y a une partie de l’Ukraine qui n’aime pas franchement la Russie,les russes sont obligés d’en tenir compte pour sauvegarder l’unité de l’Ukraine ,après il y les aléas du chauffage,de la nourriture ,des emplois ,de la casse sociale qui va produire le fmi ajouté à ça l’argent promis qui ne viendra jamais ,qui va vite rappeler à l’ouest de l’Ua que sous le régime pro russe de Yanukovitch la vie n’etait pas simple mais pas si mal que ça ,la real politique pousse à l’avantage de Poutine qui ne s’est pas trompé vu l’empressement des usa a poussé kiev dans les bras de l’Ue et de l’otan alors que derrière Fabius dit haut et fort qu’il est impossible pour l’ue d’intégrer l’ukraine ,l’ukraine se reveillera comme une petite fille deçue ,et ceux qui couraient sur le maiden se retrourneront contre ceux qui leur ont promis la lune
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sankara
Juin 11, 2014 @ 20:36
je crois que ce gouvernement russe est trop faible devant les ukrainiens. Ils sont à la limite trop laxiste car comment accepter que ce gouvernement ukrainien les imposent sa volonté et qu’il continue a négocier. Ils sont entrain de se discrédité au yeux du monde entier et en repoussant chaque jours le délais ils se mettront en position de faiblesse.
Déjà ils acceptent qu’on massacre de ukrainiens russe sans lever le petit doigt malgré tout ce qu’ils disaient au départ en tout cas nous en Afrique on ne comprend plus ses russes qui sont maintenant la risée du monde.
Ils n’ont qu’a imposer leur prix et si les ukrainiens persistent dans leur positions, couper le gaz et ils verront que tout l’Europe va exiger qu’il y ait un accord et le problème sera rapidement réglé car ils vont jamais mettre en péril leur économie uniquement pour satisfaire les caprices des ukrainiens de l’ouest.
alors AGISSAIENT ou accepter le diktat des ukrainiens et accepter de vous humilier
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alexandre
Juin 11, 2014 @ 20:55
@Sankara
Je crois qu’il est trop tard pour la Russie de réagir dans le Dombass. Elle a trop attendu ce qui a donné amplement du temps aux pays de l’OTAN de se positionner tout près de ces frontières. Ils sont partout présentement: en Mer Noire, Mer Baltique, base au Japon juste en face, base en Corée du Sud.
La Russie est en train de négocier avec le Japon et les 2 Corées afin de les approvisionner en gaz dont il ont terriblement besoin. Lorsque viendra le moment de signer les ententes, soyons assurés que les « gringos » créeront des escarmouches afin d’empêcher les travaux de débuter.
Personne n’a le droit de vivre en paix sur cette planète selon la philosophie yankee.
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Le Gardien
Juin 11, 2014 @ 22:01
V’là les Yankees ! V’là les Yankees !
Easy come, Wisigoths… v’là les Gringos !
Les Yankees — Richard Desjardins
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polo
Juin 12, 2014 @ 11:34
intervenir pourquoi faire? le dombass est une carte maitresse pour Moscou ,les soldats du dombass ne sont pas des manchots les russes vont au contraire entretenir un conflit larvé de basse intensité pour mettre Kiev à genoux ,les requins qui voulaient piller l’Ukraine en échange des 17 milliards de fausse monnaie et la loi du fmi ne donneront pas un sous au roi du chocolat si le Dombass Et ailleurs ne sont pas stabilisés territoire de facto à piller par les Allemands en échange des dollars ,la stratégie de Poutine est d’imposer les accords de Geneve et la federalisation qui donnera le pouvoir au région decentralisé de Kiev ,mais les usa n’en veulent pas parce que un tel accord donnerait la gestion pleine et entière du territoire au pouvoir local qui seront à même d’amener l’influence russe jusqu’à Kiev et le retour d’un pro russe à la tête de l’Ukraine
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le moine obscur
Juin 11, 2014 @ 23:16
C’est bien beau de venir faire des discours émotifs mais il faut savoir que les russes sont des personnes pragmatiques et rationnels et n’ont pas envie d’une nouvelle guerre mondiale ni même régionale car on sait comment ça commence mais on ne sait pas comment ça finit. Qui de sensé voudrait d’une telle abomination ? N’oublions pas ce que les russes ont vécu pendant la seconde guerre mondiale et il est compréhensible qu’il n’ait pas envie de revivre ça. Les russes chercheront jusqu’au bout une solution diplomatique et raisonnable. Vous dites qu’en Afrique les russes sont la risée du monde ? Sans blague ? Parce que nous africains ne sommes pas la risée du monde avec nos guerres ethniques sans fin et nos dirigeants de carnaval ? Poutine fait tout ce qu’il peut pour éviter le chaos. On l’a vu en Syrie notamment. Et vous voulez qu’il fasse quoi ? Que la Russie envahisse l’Ukraine ? Parce que vous pensez que les ukrainiens vont l’accepter ? Même à ma connaissance les dirigeants des « républiques autonomes » disent que les gens ont voté pour l’indépendance mais ne sont pas prêts à se battre pour elle ! Comprenne qui voudra ! Alors si même les ukrainiens ne savent pas ce qu’ils veulent… Maintenant si les russes coupent le gaz qui va en pâtir ? Les élites ou les petites gens ? Ici nous voyons un peu ce qui se passe, mais vous pensez que la majorité des gens abrutis par les télé mainstream aiment et supportent la Russie ? Poutine et les russes marchent sur des oeufs et ils le savent. Ce sont les européens qui sont les plus cons dans cette affaire ! Les étasuniens eux n’ont rien à perdre pour le moment. Poutine lui essaie de trouver aussi des débouchés pour son gaz car n’oublions pas les recettes russes viennent de la vente du gaz. Bon il a le contrat avec les chinois c’est déjà un bon point. Mais il doit tenir compte aussi des oligarques et des intérêts particuliers en Russie. Il doit faire beaucoup de calculs en ce moment.
Il est facile de venir dire ici que les russes ne font pas ci ou ne font pas ça. Mais il faut se mettre à leur place et cerner le contexte.
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sankara
Juin 12, 2014 @ 12:26
Et vous pensez que c’est normal de se préoccuper seulement des intérêts économiques et laisser massacrer les gens qui même s’ils sont ukrainiens sont d’origine russe et de confession orthodoxe comme la majeur partie des habitants de la Russie. Ils auraient du dire depuis le départ qu’ils ne les défendront pas depuis le départ. Personne ne les demande d’intervenir directement et d’occuper cette partie de l’Ukraine car nous savons tous les risques mais vous pensez que les américains, européens et saoudiens ont intervenu directement en Syrie et pourtant tout le monde sait que c’est eux qui forment, arment et convoi les soi disant djihadiste en Syrie au vue et su de tous.
Vous pensez que nous les africains ont n’a pas le droit au chapitre mais il ne faut pas oublier que la politique menée par les USA et UE en Syrie, Irak, Afghanistan, au Soudan, en RDC et aujourd’hui en Ukraine ont produit les mêmes effets.
Si la Russie aussi puissante qu’elle soit n’est pas capable de venir en aide ses concitoyens alors que peuvent espérer les autres pour les aider à lutter contre l’hégémonie et le diktat des USA et UE et de s’imposer sur un dossier comme ça alors nous pouvons commencer à désespérer de ses dirigeants qui pensent aujourd’hui tous leur temps a blablater et ils trouveront le réveil très dur car on a jamais vu un acheteur imposer son prix a un vendeur
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le moine obscur
Juin 12, 2014 @ 12:47
Les dirigeants étasuniens n’ont rien à craindre parce qu’ils ne sont pas dans une zone agitée ce qui n’est pas le cas des russes. Même en Russie il y a des forces qui peuvent faire de sales coups n’oublions pas ça. Ensuite la Russie est entourée de pays compliqués pensons-y. Je dis juste que Poutine essaie de garder la tête froide et de ne pas commettre d’erreurs. Les gens réagissent de manière émotionnelle et c’est compréhensible, car c’est humain. Mais Poutine ne peut pas se permettre de faire dans la sensiblerie sinon il est perdu. En Syrie il a agi de manière stratégique et pragmatique et on voit qu’il est en train de gagner son pari aider il est vrai par le talent politique indéniable du président Al Assad. En Ukraine si Ianoukomachin avait eu le talent et la force d’Al Assad nous n’en serions pas là ! Mais toute la classe politique ukrainienne est corrompue sans oublier que le peuple ukrainien est complexe. Si Poutine avait eu des partenaires fiables en Ukraine probablement les choses auraient pu aller dans le bon sens. Le chaos ukrainien est symptomatique des maux dont souffre l’Ukraine. Une classe politique corrompue, des groupes qui en haïssent d’autres, des égoïstes en veux-tu en voilà. Bref un vrai casse-tête.
Quant à dire que la Russie ne peut pas venir en aide de ses concitoyens c’est amusant ça. D’un la Russie est en pleine reconstruction et Poutine est conscient des faiblesses de son pays. Il ne peut donc se lancer dans des aventures inconsidérées. Vous parlez d’intérêts économiques, mais nous sommes dans un monde où l’économie commande tout. Vous pensez que si les militaires russes et autres forces russes ne sont pas payées, ils seraient prêts à se battre ou obéir aux ordres ? Ensuite les gens ont tendance à croire qu’il n’y a que des « pro-russes » qui s’agitent en Ukraine mais c’est plus complexe que cela. Il y a d’autres forces pas spécialement pro-russes qui ne veulent pas du gouvernement actuel de Kiev. C’est aussi une guerre économique entre oligarques d’une part et entre les populations et les oligarques.
De plus nous parlons en fonction de percevons ! Qui peut dire exactement ce qui se passe ou ce que Poutine fait dans les coulisses. Est-il un homme à crier sur tous les toits ce qu’il fait ? Ne jugeons pas de manière hâtive ou ne nous basons pas sur des réactions émotives. Les enjeux sont trop grands pour se laisser aller à des réactions hâtives et émotives. Dans quelques mois au mieux, dans quelques années au pire nous verrons clair quant à l’action de Poutine et nous pourrons juger à ce moment là. Mais je pense que le temps joue pour Poutine et il le sait. Alors c’est peut-être cruel et inhumain, mais il n’y a pas de victoire sans sacrifices !
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polo
Juin 12, 2014 @ 15:51
les gens sur ce forum pense que les russes sont des fous de ne pas bouger ,ils connaissent très mal Poutine,Poutine n’est pas un sentimental mais un dirigeant réaliste et calculateur et heureusement ,le sentimentalisme n’aurait pas redressé son pays entre les pleurnicheries occidentales sur les oligarques soient disant malmenés
alors qu’il les a mis juste au pas sans qu’ils perdent leur positions et leur pognon en leur imposant de respecter l’état et en se mêlant de ce qui les regarde ,il n’a pas pulvérisé les riches comme certains le pensent ,il a mis de l’ordre dans les institutions sinon il y a belles lurettes qu’il aurait fini comme Kadhafi ,trahi et assassiné ou emprisonné ,
si il envoie son armée ,il va renforcer les positions anti russes de ceux qui ne le sont pas dans le centre de l’Ukraine mais plutôt neutre ,les usa ne cherchent qu’une chose: attirer les russes dans le piège ukrainien ,Poutine a connu le piège afghan ,et l’Ukraine est un réel piège si les russes entrent en Ukraine ,les usa vont dépenser des milliards qu’ils n’ont pas (ceux des autres pigeons comme la (Bnp)pour alimenter la guerre civile , les russes vont utiliser les mêmes méthodes que le camp américain en soutenant leurs alliés de facto et en travaillant sur la diplomatie ,ils ont des soutiens dans le monde asiatique et ailleurs Qui peut perdre la face devant Porochenko? quelle bêtise ,ce type massacre son propre peuple avec des armes aux phosphores ou à sous munitions même Hitler n’a pas fait la guerre à son peuple vous croyez que les gens hostiles aux néonazis de Kiev vont a présent s’asseoir et discuter avec ces gens là? c’est fini le seul interlocuteur c’est la Russie à présent l’Est et l’OUest ne sont plus réconciliables
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salimsellami
Juin 11, 2014 @ 20:23
A reblogué ceci sur salimsellami's Blog.
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Estelle
Juin 11, 2014 @ 20:03
Prem’s !
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