MOSCOU, Russie – Tremblez, ennemis de la Syrie ! La conférence de paix dite « Genève II » visant à mettre fin à la guerre en Syrie est prévue pour les 23 et 24 novembre, a annoncé jeudi le vice-Premier ministre syrien Kadri Djamil en visite à Moscou. S’appuyant sur les propos de Ban Ki-moon, il a indiqué bien évidemment que le Gouvernement syrien participera à cette rencontre. Le vrai risque ou la vraie crainte est que le camp d’en face ne puisse participer malgré le forcing américain.
Le vice-Premier ministre syrien Kadri Djamil, qui donnait une conférence de presse à Moscou, a confirmé que cette conférence de paix, que la Russie et les Etats-Unis ont validé, se dérouleront bien le mois prochain, c’est à dire en novembre. C’est l’insistance des journalistes qui lui a fait donner la date. Kadri Djamil a donc déclaré : « oui, c’est ce que Ban Ki-moon dit, pas moi ».
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Autopromotion
Je me suis inscrit, tardivement, à un concours de blog (CLIC). J’ai un mois de retard et je compte sur vous, pour avoir un vote…MERCI.
pach
Oct 18, 2013 @ 18:02
« Pourquoi l’Iran va-t-il devenir une puissance? »
http://french.irib.ir/info/moyen-orient/item/279229-pourquoi-l-iran-va-t-il-devenir-une-puissance
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GUYON
Oct 17, 2013 @ 22:21
J’ai une peine immense car il se passe des horreurs qui pourraient peut-être faillir si certains pays riches ne les provoquaient pas. J’admire la patience avec laquelle le Président BACHAR EL ASSAD supporte l’insolence de certains journalistes bien payés. Pour faire de la provoc.
Oui ce Président BACHAR possède ube patience d’ange. Il garde le courage, face aux nombreux ennemis qui l’entourent, la force, la patience, la persévérance, c’est ainsi qu’il vaincra avec le peuple Syrien, tous ceux qui veulent s’emparer de la Syrie et du peuple Syrien. Si les peuples riches ne comprennent pas qu’ils agissent dans le mensonge et la duplicité en poussant les mercenaires contre la SYRIE, cela se retournera, tôt ou tard contre eux. Aussi faut-il soutenir le Président BACHAR EL ASSAD par tous les moyens.
Nous sommes dans la vérité en soutenant le Président BACHAR les Syriens et les Syriennes qui vivent des moments extrêmement douloureux par la prière, par notre volonté de les soutenir, par nos faibles moyens vis-à-vis de ceux qui ont de grands moyens, par notre force intérieure face à leur habileté à détruire tout ce qui est beau et bon, par notre foi, par notre sagesse, par notre courage par notre pensée pour la SYRIE qui vit des souffrances, des douleurs, de la violence, à chaque instant pensons à eux, à ce qu’ils vivent, il arrivera bien un jour où l’amour l’emportera sur la haine et la vérité sur le mensonge,
Il faut que la Turquie comprenne, qu’elle n’a rien à gagner à combattre la Syrie. Rien ne peut plus faure reculer ceux qui luttent pour le bien de l’humanité.
Nous pouvons tous ensemble avec La Syrie et son Président BACHAR EL ASSAD oui tous les peuples qui désirent vivre en paix, nous pouvons tous ensemble vaincre ceux qui ne regardent que leur intérêts sordides, face à une nature qu’ils détruisent peu à peu, la terre, l’eau, les plantes, les insectes, les oiseaux, les animaux et les hommes. L’argent ne vaut rien au regard des richesses que Dieu nous donne. Nous devons donc opter pour une vie saine, sans conflits, sans tortures, sans crimes, sans calomnies, sans mensonges, dans la droiture et la fraternité, le pardon et l’amour. Quand on a que l’amour chantait Jacques Brel , puisse un jour chanter ces paroles tellement vraies, un monde réconcilié avec lui-même et avec Dieu. LYONNAISE.E
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Marcel
Oct 17, 2013 @ 21:58
Province de Damas :
L’armée syrienne prend le contrôle total de la ville de Al Bouaidah au sud de Damas après la libération des villes de Al Husseiniyeh et de Al Ziabiyah près de Al Bouaidah. La région du sud de Damas est presque sous le contrôle total des forces de sécurité.
Sur place la télévision syrienne :
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Marcel
Oct 17, 2013 @ 21:59
Une autre chaine :
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Marcel
Oct 17, 2013 @ 21:52
Province de Damas :
L’armée syrienne prend le contrôle total de la ville de Al Bouaidah au sud de Damas après la libération des villes de Al Husseiniyeh et de Al Ziabiyah près de Al Bouaidah. La région du sud de Damas est presque sous le contrôle total des forces de sécurité.
Sur place la télévision Al Manar de l’intérieur de la ville de Al Bouaidah libérée :
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lotfi
Oct 17, 2013 @ 20:03
La Turquie aurait vendu à l’Iran l’identité d’espions israéliens opérant depuis son territoire selon un journaliste américain, mais cette information a été immédiatement démentie jeudi par le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, qui a dénoncé une campagne visant à discréditer la Turquie.
David Ignatius, journaliste d’investigation du journal américain Washington Post a affirmé jeudi que la Turquie avait dévoilé, à l’initiative du chef du renseignement turc, Hakan Fidan, aux services de renseignement iraniens les identités d’au moins 10 Iraniens qui prenaient contact avec les officiers du Mossad en Turquie.
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lotfi
Oct 17, 2013 @ 19:53
AFP | 17/10/2013 | 19h59
Le Pentagone a annoncé jeudi la vente à ses alliés saoudiens et émiratis d’armes et de munitions pour un total de 10,8 milliards de dollars, à l’heure où les deux pays du Golfe observent avec méfiance l’Iran, leur rival aux ambitions jugées hégémoniques.
Le ministère américain de la Défense compte notifier cette semaine le Congrès du projet de contrat qui permettra notamment à Washington de fournir à Ryad un millier de bombes GBU-39 « bunker-buster », capables de pénétrer des cibles fortifiées, et 5.000 autres unités aux Emirats. La vente comprend également des missiles de croisière.
Les armes doivent équiper des chasseurs américains F-15 et F-16 acquis par les deux pays du Golfe.
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lotfi
Oct 17, 2013 @ 19:52
AFP | 17/10/2013 | 19h32
Un général des renseignements syriens a été tué jeudi par des rebelles dans la province orientale de Deir Ezzor, a rapporté la télévision d’Etat syrienne.
« Le général Jameh Jameh est tombé en martyr à Deir Ezzor alors qu’il effectuait son devoir national », a indiqué la télévision.
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Hezbollah
Oct 17, 2013 @ 18:52
Première vidéo d’ Edward Snowden en Russie.
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Vénus
Oct 17, 2013 @ 19:20
Interlude ET
Allez Edward parle nous donc de ceux là. Photo prise tout à l’heure, parmi 4 photos, j’en ai un sur deux photos, sans doute le même. Ici je l’ai grossi. Mais si il y a un crac de la photo il peut la prendre et l’augmenter à 4000 et là on voit très bien l’engin, j’en ai fait un dessin.
Mon logiciel peut agrandir à 5000% mais je ne peux pas prendre la photo et l’enregistrer, elle s’enregistre à 500% pas plus, évidement c’est super suant. Cadeau. Je l’ai déjà vu d’ailleurs celui là en agrandissant je l’ai reconnu mais il était beaucoup plus loin donc je n’ai pas pu identifier ces contours et phares comme sur ce cliché.
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Vénus
Oct 17, 2013 @ 19:22
J’avoue que pour une soucoupe je la trouve incroyablement noire, d’habitude c’est plutôt argenté…..Etrange, étrange.
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Nocomment
Oct 17, 2013 @ 18:50
Je viens de lire l’interview du Der Spiegel…journal Allemand avec le président Bachar Al Assad.
Les mecs lancent des fausses accusations sans avoir la moindre honte…et pour eux il s’agit toujours de manifestants se battant avec des fleurs, bref la fille enchainée à une barrière métallique est une pro Assad sanguinaire.
En même temps, qui dit journal allemand, dit allemand, dit descendant de nazi, dit « gros fils de putes criminels et génocidaires »…donc le Der Spiegel, aller sucer Hitler en enfer
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chb
Oct 17, 2013 @ 23:54
Cet interview aux questions odieuses met en évidence l’honnêteté de B al Assad, et le bon sens de ses arguments. En fait, merci au Spiegel.
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africalibre
Oct 17, 2013 @ 18:40
Attention !! Le machin se …Se « démocratize » (??)
.
Saudia Arabia and Chad easily won coveted seats on the U.N. Security Council Thursday, despite criticism from human rights groups. Nigeria, Lithuania and Chile also won seats.
The five candidates endorsed by regional groups faced no opposition after there were no contested races for the first time in several years.
The countries were elected in the first round of voting by the 193-member General Assembly. Lithuania was the top vote-getter with 187 votes followed by Nigeria and Chile with 186 votes, Chad with 184 votes and Saudi Arabia with 176 votes.
(…).
UN Elects 5 New Security Council Members
http://abcnews.go.com/US/wireStory/elect-security-council-members-20594115
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veloceexpress
Oct 17, 2013 @ 18:06
A reblogué ceci sur Veloce Express Transport.
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pach
Oct 17, 2013 @ 17:52
« Je me suis inscrit, tardivement, à un concours de blog (CLIC). J’ai un mois de retard et je compte sur vous, pour avoir un vote…MERCI. »
C fait ainsi que tout mon entourage et d’autres que j’encourage a voter pour le blog Allain Jules.com .
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Vénus
Oct 17, 2013 @ 21:31
On enlève les enfants des parents pauvres pour les faire adopter par d’autres parents. Vive l’Angleterre. Qu’en font-il vraiment ?
http://www.dailymotion.com/video/x15u6i7_enfants-voles-en-grande-bretagne-le-scandale-continue_news
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Accentaigu
Oct 17, 2013 @ 17:44
Il ne sert à rien de courir ,mais d’arriver à point ! ceci est valable pour l’onu,ses tentacules et ses laquais,cette paix est le dernier de leur souci.On est le 17 Octobre et d’ici les 23/24 Novembre ça va faire quelque chose comme 1 mois et une semaine,assez suffisant pour semer la mort et augmenter le nombre de morts!
C’est comme lors de la lâche agression subie par les Palestiniens,par les sionistes….figurez-vous que la « ligue arabe » est tombée d’accord pour fixer une date,une putain de date,pour un « sommet »,extra-ordinaire disent-ils,à plus d’un…..mois !!!!!!
L’agression a eu lieu fin Décembre,et les arabes se sont « réunis » fin Janvier/début février,pour lâcher un….pet !!!!!alors qu’entre-temps le sionard avait déjà plier bagages et fait rentrer ses ADM !!!
Y en a qui espèrent tant que cette date (23 Novembre)arrive le plus tôt possible,auront-ils cette chance?In Cha’a ALLAH…..et que la paix triomphera !!!
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pach
Oct 17, 2013 @ 17:43
Bachar El Assad à Der Spiegel : » A la fin, un mensonge reste un mensonge » . Entretien avec Bachar al-Assad (Der Spiegel)
« Nous n’avons pas employé d’armes chimiques. C’est une affirmation incorrecte. Tout comme l’image que vous donnez de moi, d’un homme qui tue son propre peuple. Qui n’est pas contre moi ? Il y a en face les États-Unis, l’Occident, les pays les plus riches dans le monde arabe et la Turquie. Tout ça et moi je tuerais mon peuple et il me soutiendrait encore ! » (Bachar al-Assad)
Der Spiegel : Monsieur le Président, aimez-vous votre pays ?
Bachar al-Assad : C’est une question simple, évidente. Bien sûr. C’est humain d’aimer d’où vous venez. Mais ce n’est pas seulement une question de relation affective. Il s’agit aussi de ce que vous, en tant qu’individu, pouvez faire pour votre pays, surtout lorsque vous êtes dans une position d’autorité. Cela devient particulièrement évident en temps de crise. À l’heure actuelle, à un moment où je dois protéger mon pays, je ressens à quel point je l’aime.
Der Spiegel : Si vous étiez un véritable patriote, vous démissionneriez et ouvririez la voie à des négociations pour un gouvernement intérimaire ou un cessez-le-feu avec l’opposition armée.
Bachar al-Assad : C’est le peuple syrien qui décidera de mon sort. Ce n’est pas à quelqu’un d’autre d’en décider. Qui sont ces factions ? Qui représentent-ils ? Le peuple syrien ? Au moins une partie du peuple syrien ? Si c’est le cas, alors allons nous présenter devant les électeurs.
Der Spiegel : Êtes-vous prêt à vous présenter à une élection ?
Bachar al-Assad : Mon deuxième mandat prendra fin en août prochain. Deux mois avant, nous allons organiser une élection présidentielle. Je ne peux pas décider maintenant si je vais courir. Il est encore trop tôt, parce qu’il faut sonder l’humeur et la volonté du peuple. Si je n’ai plus la conviction que le peuple me soutient, alors je ne me présenterai pas.
Der Spiegel : Vous envisagez donc réellement d’abandonner le pouvoir ?
Bachar al-Assad : Que je l’envisage ou non, c’est au peuple d’en décider, parce que c’est son pays. Pas seulement le mien.
Der Spiegel : Mais vous êtes la cause de la rébellion. Les gens veulent se débarrasser de la corruption et du despotisme. Ils appellent à une véritable démocratie et l’opposition croit que ce ne sera possible que si vous quittez le pouvoir.
Bachar al-Assad : Encore une fois, quand vous parlez de factions, qu’ils soient d’opposition ou partisans, vous devez vous poser la question suivante : qui représentent-ils ? Eux-mêmes ou le pays qui les ont créées ? Parlent-ils au nom des États-Unis, du Royaume-Uni, de la France, de l’Arabie saoudite et du Qatar ? Je dois répondre franchement et sans détours. Ce conflit a été importé dans notre pays depuis l’étranger. Ces gens se trouvent à l’étranger, ils vivent dans des hôtels cinq étoiles et ils disent et font ce que ces pays leur disent de faire. Mais ils n’ont pas de base en Syrie.
Der Spiegel : Contestez-vous qu’il y existe une forte opposition contre vous dans votre pays ?
Bachar al-Assad : C’est normal. Si je n’ai pas d’opposition, cela signifie que tout le monde me soutient, ce qui est impossible.
Der Spiegel : Mais nous ne sommes pas les seuls à contester votre légitimité. « Un leader qui a massacré ses citoyens et gazé ses enfants à mort ne peut pas retrouver la légitimité pour diriger un pays très divisé », a déclaré le président américain Obama à l’Assemblée générale des Nations Unies à la fin du mois de Septembre.
Bachar al-Assad : Tout d’abord, vous parlez du président des États-Unis, pas du président de la Syrie – il ne peut donc parler que de son pays. Il n’a pas de légitimité pour juger la Syrie. Il n’a pas le droit de dire au peuple syrien qui sera leur Président. Deuxièmement, ce qu’il dit n’a rien à voir avec la réalité. Il parle de la même chose – que le président doit partir – depuis un an et demi maintenant. Il s’est passé quelque chose ? Rien ne s’est passé .
Der Spiegel : De notre point de vue, il semble que ce soit plutôt vous qui niez la réalité. En démissionnant, vous épargneriez à votre peuple beaucoup de souffrances.
Bachar al-Assad : Le problème n’était pas le président. Qu’est-ce que l’assassinat d’innocents, les attentats et le terrorisme importés par al-Qaida ont à voir avec ma présidence ?
Der Spiegel : Cela a à voir avec le président parce que vos troupes et services de renseignement sont responsables d’une partie de ces horreurs. C’est votre responsabilité.
Bachar al-Assad : Notre décision dès le début était de répondre aux demandes des manifestants, mais dès le début il ne s’agissait pas de manifestations véritablement pacifiques. Dès les premières semaines, nous avions déjà perdu des soldats et des policiers. Néanmoins, un comité a modifié la constitution (pour tenir compte des préoccupations des manifestants ), et plus tard il y a eu un référendum. Mais nous devons aussi lutter contre le terrorisme pour défendre notre pays. Je reconnais que des erreurs ont été commises lors de la mise en œuvre de cette décision.
Der Spiegel : Les victimes dans les premières manifestations à Deraa, où l’insurrection a commencé, étaient en grande partie des manifestants qui ont été battus et tués par balles. Cette brutalité fut une erreur de la part de votre régime.
Bachar al-Assad : Dans toute action humaine, partout dans le monde, des erreurs sont commises. C’est humain.
Der Spiegel : Vous admettez donc que la brutalité contre les manifestants fut une erreur ?
Bachar al-Assad : Il y a eu des erreurs personnelles commises par des individus. Nous commettons tous des erreurs. Même un président commet des erreurs. Mais même si des erreurs ont été commises dans leur mise en œuvre, nos décisions étaient fondamentalement justes.
Der Spiegel : Le massacre de Houla n’était que le résultat de défaillances individuelles ?
Bachar al-Assad : Ce sont les gangs et les militants qui ont attaqué les habitants du village, pas le gouvernement ou ses partisans. C’est exactement ce qui s’est passé. Et si vous parlez de preuves, personne n’a la preuve du contraire. En fait, ce qui s’est passé, c’est que ce sont nos partisans qui ont été tués, et nous pouvons vous donner les noms des familles des victimes parce qu’ils appuyaient notre action contre le terrorisme.
Der Spiegel : Nous avons beaucoup de preuves. Nos reporters étaient à Houla, où ils ont mené une enquête approfondie et ont parlé aux survivants et aux proches des victimes. Des experts de l’ONU sont également arrivés à la conclusion que les 108 habitants du village qui ont été tués, dont 49 enfants et 34 femmes, ont été victimes de votre régime. Alors, comment pouvez-vous nier toute responsabilité et accuser les soi-disant terroristes ?
Bachar al-Assad : Avec tout le respect dû à vos enquêtes, nous sommes Syriens . Nous vivons ici et nous connaissons la réalité mieux que vos journalistes. Nous savons ce qui est vrai et nous pouvons le prouver.
Der Spiegel : Les auteurs font partie de Shabiha, une milice proche de votre régime.
Bachar al-Assad : Permettez-moi d’être franc avec vous. Votre question est pleine d’inexactitudes. Vous pouvez la formuler comme vous voulez mais au final un mensonge reste un mensonge. Donc, ce que vous dites n’est pas exact.
Der Spiegel : Vous niez donc l’implication de la milice Shabiha ?
Bachar al-Assad : Qu’entendez-vous par « Shabiha ? »
Der Spiegel : Cette milice, les « fantômes », qui sont proches de votre régime.
Bachar al-Assad : C’est un nom turc. Il n’y a rien nommé « Shabiha » en Syrie. Dans de nombreuses régions éloignées où il n’y a aucune possibilité pour l’armée et la police de s’y rendre pour sauver les personnes et les défendre, les gens ont acheté des armes et ont mis en place leurs propres petites forces pour se défendre contre les attaques des militants. Certains d’entre eux ont combattu avec l’armée, c’est vrai. Mais ce ne sont pas des milices qui ont été créées pour soutenir le président. Ce qui est en jeu, c’est le pays, qu’ils veulent défendre contre al-Qaida .
Der Spiegel : Les massacres et la terreur seraient donc perpétrés uniquement par l’autre camp ? Vos milices, forces de sécurité et services secrets n’ont rien à voir avec cela ?
Bachar al-Assad : On ne peut pas aller à l’extrême et rendre les choses absolues – ils ont tout fait et nous n’avons rien fait, 100 pour cent et zéro pour cent. La réalité n’est pas noir et blanc comme ça. Il y a des nuances de gris. Donc, si vous voulez parler de notre camp, si vous parlez des décisions, nous défendons notre pays. Les erreurs sont individuelles et, en tant que président, je ne veux pas discuter d’erreurs individuelles parce qu’il y a 23 millions de Syriens. Dans chaque pays il y a des criminels qui doivent être combattus. Ils peuvent être n’importe où, y compris au gouvernement ou dans l’armée – ou à l’extérieur du gouvernement et de l’armée. C’est normal, mais nous n’avons pas suffisamment d’informations à ce sujet. Vous me demandez de généraliser, mais je ne peux pas généraliser.
Der Spiegel : La légitimité d’un président n’est pas une question de phrases et de déclarations. Vous êtes jugé selon vos actes. Après l’emploi d’armes d’armes chimiques contre votre propre peuple, vous avez définitivement perdu la légitimité d’occuper votre poste.
Bachar al-Assad : Nous n’avons pas employé d’armes chimiques. C’est une affirmation incorrecte. Tout comme l’image que vous donnez de moi, d’un homme qui tue son propre peuple. Qui n’est pas contre moi ? Il y a en face les États-Unis, l’Occident, les pays les plus riches dans le monde arabe et la Turquie. Tout ça et moi je tuerais mon peuple et il me soutiendrait encore ! Suis-je un Superman ? Non, alors comment puis-je rester encore au pouvoir après deux ans et demi ? Parce qu’une grande partie du peuple syrien me soutient, moi, le gouvernement et l’État. Ce chiffre est-il supérieur ou inférieur à 50 pour cent ? Je ne dis pas que c’est la majorité de notre population. Mais une grande partie signifie que vous êtes légitime. C’est très simple. Et où trouverait-on un autre dirigeant aussi légitime que ça ?
Der Spiegel : Le Président Obama a déclaré après l’enquête effectuée par les Nations Unies sur ce crime qu’il n’y avait « aucun doute » que votre régime a utilisé des armes chimiques le 21 août lors d’une attaque qui a tué plus de 1.000 personnes.
Bachar al-Assad : Encore une fois, je défie Obama d’apporter une seule preuve, le début d’un commencement de preuve. La seule chose qu’il a, ce sont des mensonges.
Der Spiegel : Mais les conclusions des inspecteurs de l’ONU…
Bachar al-Assad : Quelles conclusions ? Lorsque les inspecteurs sont venus en Syrie, nous leur avons demandé de poursuivre l’enquête. Nous espérons une explication de qui est responsable de cet acte.
Der Spiegel : En se basant sur la trajectoire des fusées, il est possible de calculer d’où elles ont été tirées – à savoir à partir des positions de votre quatrième division.
Bachar al-Assad : Cela ne prouve rien, parce que les terroristes peuvent être n’importe où. Vous pouvez les trouver à Damas en ce moment même. Ils pourraient même tirer un missile à côté de ma maison.
Der Spiegel : Mais vos adversaires ne sont pas capables de tirer des armes contenant du Sarin. Cela nécessite un équipement militaire, une formation et une précision.
Bachar al-Assad : Qui a dit qu’ils n’en sont pas capables ? Dans les années 1990, les terroristes ont utilisé du gaz Sarin dans un attentat à Tokyo. On l’appelle le « gaz de cuisine », parce qu’on peut le fabriquer n’importe où.
Der Spiegel : Mais vous ne pouvez pas vraiment comparer ces deux attaques de sarin – elles ne sont pas comparables. Il s’agissait d’une action militaire.
Bachar al-Assad : Personne ne peut dire avec certitude que des roquettes ont été utilisées – nous n’avons pas de preuves. La seule chose certaine est que du Sarin a été libéré. Peut-être cela s’est passé lorsqu’une de nos roquettes a frappé une des positions des terroristes ? Ou peut-être ont-ils fait une erreur de manipulation et quelque chose s’est passé. Parce qu’ils ont du Sarin – ils l’ont déjà utilisé avant, à Alep.
Der Spiegel : Au total, on a repéré 14 cas où des armes chimiques ont été utilisées, mais jamais à l’échelle de celui du mois d’Août. Avez-vous réellement commencé votre propre enquête ?
Bachar al-Assad : Toute enquête doit commencer par l’identification du nombre de victimes réelles. Les militants ont parlé de 350 victimes, les États-Unis ont parlé de 1.200 victimes. Il y a quelque chose de faux dans cette histoire. Il y a aussi des incohérences dans les images. Un des enfants morts est visible à deux endroits dans deux photos. Ce que je veux dire par là, c’est qu’il faut vérifier ce cas de façon très précise, mais personne ne l’a fait jusqu’à présent. Nous ne pouvons pas le faire non plus parce que c’est une zone contrôlée par les terroristes.
Der Spiegel : Si près de la capitale ?
Bachar al-Assad : Ils sont très proches de Damas et très proches de nos casernes. Ils pourraient tuer nos soldats, et nous ne pouvons permettre une telle chose.
Der Spiegel : Pensez-vous pouvoir reprendre le terrain que vous avez perdu ?
Bachar al-Assad : Notre combat n’est pas de gagner ou de perdre du terrain. Il ne s’agit pas de deux pays où l’un occupe une partie du territoire de l’autre, comme Israël le fait avec nos hauteurs du Golan. Il s’agit de se débarrasser de terroristes. Si nous libérons un morceau de territoire – et c’est ce qui se passe dans de nombreuses zones en Syrie – cela ne signifie pas que nous sommes victorieux, parce que les terroristes vont aller dans une autre région et la détruire. Si les gens nous soutiennent, alors nous gagnons.
Der Spiegel : Des agences de renseignement occidentales ont intercepté des conversations téléphoniques de vos officiers où ils exhortent les dirigeants à utiliser des armes chimiques.
Bachar al-Assad : C’est totalement bidon (« That’s completely fake »). Je ne veux pas que notre entretien s’appuie uniquement sur de telles allégations.
Der Spiegel : Est-il irritant pour vous que nous, en Occident, percevons la situation de manière différente ?
Bachar al-Assad : Votre région arrive toujours en retard quand il s’agit de comprendre la situation réelle. Lorsque nous parlions de manifestations violentes, vous parlez encore de « manifestations pacifiques ». Et quand nous avons commencé à parler des extrémistes, vous avez commencé à parler de « certains » militants. Quand vous avez parlé d’extrémistes, nous parlions déjà d’Al-Qaïda. Puis ils ont commencé à parler de « quelques » terroristes à un moment où nous parlions déjà d’une majorité. Maintenant, ils ont commencé à dire 50-50. Évidemment, John Kerry est encore dans le passé – il parle d’environ 20 pour cent.
Der Spiegel : Serait-ce parce que nous hésitons à suivre vos évaluations de la situation parce que nous manquons de confiance en vous ? Et comment expliquez-vous ce manque de confiance ?
Bachar al-Assad : Il me semble que l’Occident fait plus confiance à al-Qaida que moi.
Der Spiegel : C’est absurde.
Bachar al-Assad : Non, c’est la liberté d’expression, s’il vous plaît. C’est mon opinion, je vous le dis franchement. Tout ce que l’Occident a fait ces 10 dernières années a aidé al-Qaida. Ce n’était peut-être pas dans leurs intentions, mais le fait est là. Pour cette raison, nous avons maintenant al-Qaida ici, avec des combattants venus de 80 pays. Nous devons faire face à des dizaines de milliers de combattants. Et je ne parle là que des étrangers.
Der Spiegel : Vous avez perdu beaucoup de soldats qui sont passés à l’opposition. Est-ce que vous essayez de nous dire qu’ils sont devenus du jour au lendemain des partisans d’Al-Qaïda ?
Bachar al-Assad : Non, je n’ai pas dit que tout le monde était maintenant d’al-Qaida. J’ai dit la majorité. La minorité est composée de déserteurs ou de hors-la-lois. Au début de la crise, 60.000 hors-la-lois syriens se promenaient librement hors des prisons. À eux seuls ils sont suffisamment nombreux pour créer une armée. Je ne peux pas vous dire le nombre de personnes qui se battent contre nous parce que la plupart arrivent illégalement à travers les frontières. Ils viennent pour aller au paradis dans leur djihad contre les athées ou les non-musulmans. Même si vous vous débarrassez de milliers d’entre eux, il y aura toujours un flot constant arrivant de l’extérieur.
Der Spiegel : Et vous pensez toujours que vous avez une chance de gagner cette guerre ?
Bachar al-Assad : Même si nous ne l’avons pas, nous n’avons pas d’autre choix que de nous battre et défendre notre pays.
Der Spiegel : Revenons à la question des armes chimiques. Nous tenons à vous rappeler que vous avez toujours nié posséder des armes chimiques. Mais maintenant, après les crimes contre l’humanité du 21 août et la menace d’une frappe militaire par les États-Unis, vous l’avez admis.
Bachar al-Assad : Nous n’avons jamais dit que nous n’avions pas d’armes chimiques. Nous avons toujours dit : « Si nous en avions, alors… »
Der Spiegel : Les armes chimiques ne sont pas matière à plaisanterie, mais nous ne pouvons rien faire d’autre.
Bachar al-Assad : En tout cas, nous n’avons jamais menti.
Der Spiegel : Il est prouvé que les entreprises allemandes ont livré à la Syrie des produits chimiques qui peuvent également être utilisés dans la fabrication d’armes chimiques. Avez-vous plus de détails à ce sujet ?
Bachar al-Assad : Non, je ne sais pas. Ce n’est pas mon affaire. Mais par principe, nous ne recevons aucune aide de l’étranger quand il s’agit de fabriquer des armes. Nous n’en avons pas besoin. Nous sommes nous-mêmes experts dans ce domaine.
Der Spiegel : Combien de tonnes d’armes chimiques Sarin ou autre avez-vous actuellement à votre disposition ?
Bachar al-Assad : C’est une information secrète jusqu’à ce que nous la donnons à l’Organisation pour l’Interdiction des Armes Chimiques.
Der Spiegel : Nous savons que les services secrets occidentaux soupçonnent l’existence d’un millier de tonnes.
Bachar al-Assad : En fin de compte, il s’agit de la chose, pas de la quantité. Nous avons comme principe que nous possédons des armes chimiques, mais nous pensons que le Moyen-Orient devrait être une zone débarrassée des armes de destruction massive.
Der Spiegel : Ça aussi, c’est une question de confiance. Si vous admettez avoir 45 dépôts de stockage de ces armes, comment savoir si c’est vrai ?
Bachar al-Assad : Le président ne traite pas avec les chiffres. Il s’occupe de la politique. Nous sommes très transparents. Les experts peuvent se rendre sur chaque site. Ils auront toutes les données fournies par notre gouvernement, et ensuite ils les vérifieront avec les données sur le terrain. Ensuite, ils pourront dire si nous sommes crédibles ou non. Lorsque nous acceptons et nous engageons dans un accord, nous le faisons dans sa totalité. Nous l’avons toujours fait. Cela dit, nous n’allons pas payer pour la destruction de ces armes.
Der Spiegel : La communauté internationale est censée croire que vous n’avez pas de dépôts secrets ?
Bachar al-Assad : Dans les relations internationales, la notion de confiance n’existe pas, mais il existe des mécanismes. Ils n’ont pas à me faire confiance personnellement. Ce qui compte, c’est que les institutions travaillent ensemble – mon gouvernement et l’OIAC – et si j’ai la confiance du peuple syrien. Je ne suis pas le produit de l’Occident. Je suis le produit du peuple syrien.
Der Spiegel : Vous n’avez pas besoin de l’Occident ?
Bachar al-Assad : Bien sûr que si, mais pas à la place des Syriens, et pas à la place de nos véritables amis tels que les Russes. Les Russes comprennent beaucoup mieux la réalité d’ici. Je ne suis pas simplement en train de les louer parce que nous avons de vieilles relations. Ils sont plus indépendants que l’Europe, qui est trop alignée sur la politique américaine.
Der Spiegel : Les Russes ne se préoccupent que de leurs intérêts stratégiques.
Bachar al-Assad : Vous pouvez en discuter avec le président Vladimir Poutine. Mais laissez-moi vous dire ceci : certains Européens nous ont approché à travers différents canaux pour nous dire qu’ils sont d’accord avec notre position et notre analyse, mais qu’ils ne peuvent pas le dire à voix haute.
Der Spiegel : Est-ce également vrai en ce qui concerne votre version de l’attaque aux armes chimiques ?
Bachar al-Assad : les mensonges d’Obama n’ont même pas réussi à convaincre le peuple américain. Selon un sondage, 51 pour cent étaient contre une frappe militaire contre la Syrie. Le parlement britannique aussi était contre. Le parlement français a tenu un débat houleux à ce sujet. L’ambiance en Europe était contre une telle attaque. Pourquoi ? Parce que la majorité n’a pas cru à cette histoire.
Der Spiegel : Parmi les contacts européens que vous maintenez, y en a-t-il qui viennent d’Allemagne ?
Bachar al-Assad : Nous avons des relations avec certaines institutions, et nous avons récemment utilisé des canaux qui n’existaient pas auparavant. Nous échangeons des informations, mais nous ne pouvons pas dire que nous avons des relations politiques.
Der Spiegel : Est-ce que l’Allemagne joue un rôle particulier pour vous ?
Bachar al-Assad : Quand je pense à l’Europe, je me demande qui est plus proche de la réalité dans ma région. Chaque position européenne est encore loin de notre réalité. L’Allemagne et l’Autriche ont la position la plus objective et la plus proche de la réalité. La position allemande est la plus proche.
Der Spiegel : l’Allemagne pourrait jouer le rôle d’intermédiaire ?
Bachar al-Assad : Bien sûr, j’aimerais voir des émissaires d’Allemagne venir en Syrie pour voir et discuter de la réalité. Et venir ici ne signifie pas soutenir le gouvernement. Mais si vous venez ici, vous pouvez le faire, vous pouvez parler, vous pouvez discuter, vous pouvez convaincre. Si vous pensez que vous devez nous isoler, vous finissez par vous isoler vous-même. Il s’agit aussi de vos propres intérêts : vous voulez vraiment vous retrouver avec une arrière-cour remplie d’al-Qaida ? En soutenant la déstabilisation ici ? Au bout de deux ans et demi, vous devriez revoir votre politique.
Der Spiegel : Compte-tenu des troubles dans votre pays, avez-vous encore votre arsenal d’armes chimiques sous contrôle ?
Bachar al-Assad : Bien sûr, sous contrôle total. Parce que laissez-moi vous dire ceci : le matériel qui pourrait être utilisé par n’importe quelle armée régulière n’existe pas dans les entrepôts sous forme activée. Personne ne peut donc l’utiliser avant qu’il ne soit activé.
Der Spiegel : Est-ce aussi le cas pour les dépôts contenant des armes biologiques, que vous possédez également ?
Bachar al-Assad : cette information est classifiée. Nous n’abordons jamais les questions militaires classifiées, mais ceci ne doit pas être interprété comme la confirmation que nous en possédons.
Der Spiegel : Comprenez-vous les craintes de la communauté internationale que ces armes de destruction massive pourraient tomber entre les mains de terroristes ?
Bachar al-Assad : La situation n’est pas aussi mauvaise que décrite dans les médias et l’Occident. Il est inutile de s’affoler pour rien.
Der Spiegel : Selon nos informations, l’opposition armée contrôle au moins 40 pour cent du pays, et selon certaines estimations, le chiffre pourrait être aussi élevé que plus des deux tiers du pays.
Bachar al-Assad : Ces chiffres sont exagérés. Soixante pour cent de la Syrie est un désert. Qui est dans le désert ? Personne. Dans le reste du pays, ils ne contrôlent pas une seule zone en totalité.
Der Spiegel : Ce n’est pas vrai pour la zone le long de la frontière turque.
Bachar al-Assad : Ils sont sur les frontières dans le nord d’Alep avec la Turquie, mais seulement dans cette partie, pas entièrement. Ils contrôlent certains zones, mais uniquement des points précis. Il ne s’agit pas d’un front. Parfois, ils sont isolés dans des zones où il n’y a pas d’armée pour les combattre. Mais il ne s’agit pas de pourcentages. La solidarité de la population est beaucoup plus importante pour nous. Et c’est de plus en plus le cas parce que beaucoup ne veulent plus des terroristes qui détruisent le pays.
Der Spiegel : La brutalité du conflit a transformé un quart de la population – environ 6 millions de personnes – en réfugiés.
Bachar al-Assad : Nous n’avons pas de chiffre précis. Même 4 millions pourrait être exagéré, car de nombreux Syriens se sont déplacés à l’intérieur de la Syrie pour une autre maison ou chez des proches et ne se sont pas signalés.
Der Spiegel : On dirait que vous parlez d’une augmentation de taxe et non d’une catastrophe humanitaire.
Bachar al-Assad : En fait, non. En Occident, quand vous posez des questions sur le nombre, vous en parlez comme d’une feuille de calcul. Qu’il y en ait 1 ou 5 millions, vous allez faire la même chose. 70.000 victimes, 80.000, et puis 90.000 ou 100.000, on dirait une vente aux enchères. Ce n’est pas une vente aux enchères – c’est une tragédie. Que ce soit 1000 ou 10000, c’est la même chose.
Der Spiegel : Le flot de réfugiés existe pour une raison – à cause de vous et votre régime.
Bachar al-Assad : Désolé, mais est-ce que c’est une question ou une affirmation ? Si c’est une affirmation, elle est incorrecte. Si c’est une question, la première chose qu’il faut se demander est pourquoi les gens partent ? Il n’y a pas une raison mais plusieurs. Une des raisons est que beaucoup de gens ont quitté leur foyer et leur maison à cause de la menace des terroristes.
Der Spiegel : Personne ne fuit vos soldats et vos forces de sécurité ?
Bachar al-Assad : L’armée représente la Syrie, sinon il n’y aurait pas d’armée, elle se serait décomposée il y a longtemps. Elle n’est pas une menace. Pour ce qui est des réfugiés, vous devez vous poser une question sur les autres gouvernements, notamment le gouvernement turc. Quel est leur intérêt dans des chiffres élevés ? Vous voulez le savoir ? Leur intérêt est de les utiliser comme une carte humanitaire à l’ONU. D’autres pays les ont utilisés pour obtenir de l’argent pour eux-mêmes, pas pour les réfugiés. Vous avez donc de la corruption, des intérêts personnels et certains qui ont fui par peur du gouvernement, mais nous n’avez rien contre eux. Et au cours des deux dernières semaines, plus de 100.000 ou 150.000, selon les estimations, sont revenus en Syrie. Le flot s’est donc récemment inversé.
Der Spiegel : Comment avez-vous convaincu les gens à rentrer ?
Bachar al-Assad : Nous avons travaillé dur pour les ramener. Nous avons pris contact avec tout le monde pour atténuer leurs craintes. Pour ceux qui n’ont pas violé la loi, nous n’avons aucun problème avec eux. Si vous êtes contre le gouvernement, venez vous opposer au gouvernement ici en Syrie. Nous n’avons pas de problème. Cela a très bien réussi.
Der Spiegel : D’un point de vue militaire, cependant, vous n’avez pas eu de succès. La capture d’Alep qui a été promise ne s’est pas réalisée. Maaloula reste un problème majeur, et il y a même des combats dans les faubourgs de Damas. Nous avons entendu des explosions de grenades sur le chemin de votre palais.
Bachar al-Assad : Quand vous avez ce genre de crise, vous ne pouvez pas dire que vous êtes aussi fort qu’avant. Les dégâts sont beaucoup trop importants. Pour être réaliste, il faudra du temps pour surmonter ce problème. Nous n’avons pas d’autre choix que de croire en notre victoire.
Der Spiegel : Comment pouvez-vous être si confiant en la victoire lorsque vous avez besoin de l’aide de groupe militant Hezbollah au Liban ?
Bachar al-Assad : Le Liban est un petit pays avec une population de 4 millions. Rien qu’à Damas, il y a 5 millions. La Syrie est trop grande pour le Hezbollah, même s’ils voulaient envoyer leurs troupes. Nous nous sommes battus avec eux sur la frontière avec le Liban contre les terroristes qui ont attaqué leurs alliés, et nous avons collaboré, et c’était bien.
Der Spiegel : Vous pouvez donc réellement vous passer de l’aide du Hezbollah ?
Bachar al-Assad : Ce n’est pas ce que j’ai dit. Je parle de la perception en Occident et dans les médias que le Hezbollah se battrait parce que l’armée syrienne en serait incapable. Même si vous voulez en faire une réalité, vous ne le pouvez pas parce que les proportions ne collent pas.
Der Spiegel : Le Hezbollah est parmi les rares qui vous soutiennent encore. Le président russe Vladimir Poutine semble perdre patience avec vous. Et le nouveau président iranien, Hassan Rohani, pourrait trouver qu’un rapprochement avec les États-Unis est plus important que votre survie.
Bachar al-Assad : Poutine est plus favorable que jamais. Cela a été prouvé par trois vétos de la Russie contre des sanctions du Conseil de sécurité des Nations unies.
Der Spiegel : Mais il a voté en faveur d’une résolution visant à détruire vos armes chimiques.
Bachar al-Assad : C’est une bonne résolution.
Der Spiegel : Parce qu’il a empêché une attaque aérienne américaine ?
Bachar al-Assad : Il n’y a pas un seul point dans cette résolution qui est contre nos intérêts. Les Russes voient très clairement ce que nous faisons ici parce qu’ils ont souffert du terrorisme en Tchétchénie, et ils connaissent la signification du terrorisme.
Der Spiegel : Cela signifie-t-il que vous êtes assuré que Moscou livrera le système de défense aérienne S-300 que vous attendez depuis des mois ?
Bachar al-Assad : Il a dit très clairement à plusieurs reprises qu’il allait continuer à soutenir la Syrie, et qu’il respectera le contrat – non seulement sur la défense aérienne, mais aussi sur toutes sortes d’armements.
Der Spiegel : La communauté internationale fera tout son possible pour vous empêcher d’acquérir plus d’armes.
Bachar al-Assad : Pour quelles raisons ? Ils n’ont pas le droit. Nous sommes un État, et nous avons le droit de nous défendre. Nous n’avons pas occupé le territoire d’un autre pays. Pourquoi la communauté internationale ne s’oppose-t-elle pas à Israël lorsqu’il obtient tous ces armements ? L’Allemagne a envoyé trois sous-marins à Israël qui occupe notre territoire. Nous n’avons pas confiance en l’Occident en raison de ses doubles standards.
Der Spiegel : Même si Poutine livre le nouveau système de défense aérienne, ne craignez-vous pas qu’Israël le détruise ?
Bachar al-Assad : Vous ne pouvez pas avoir peur. Lorsque vous êtes dans une situation de guerre, vous ne faites pas quelque chose parce que vous avez peur de le faire. Vous devez vous renforcer afin de ne pas permettre à l’ennemi de détruire votre armement ou de gagner.
Der Spiegel : Et s’ils essaient ?
Bachar al-Assad : Nous en reparlerons lorsque cela se produira.
Der Spiegel : Dans le passé, vous sembliez plus confiant par rapport à Israël.
Bachar al-Assad : Non, nous avons toujours dit que nous avons besoin de paix et de stabilité dans cette région. Même si vous voulez exercer des représailles, vous devez vous poser la question suivante : quel serait le résultat ? Maintenant que nous combattons al-Qaida, en particulier, nous devons veiller à ne pas déclencher une nouvelle guerre.
Der Spiegel : À quel moment allez-vous être en mesure de revendiquer la victoire sur Al-Qaida ?
Bachar al-Assad : La victoire c’est la stabilité. La première phase est de se débarrasser des terroristes. La seconde, qui est plus difficile et dangereuse, est de se débarrasser de leur idéologie, qui a infiltré certains secteurs en Syrie. Il est inconcevable qu’un garçon de huit ans tente de décapiter quelqu’un, comme cela s’est produit dans le nord. Ou que des enfants assistent à une décapitation avec jubilation, comme s’ils regardaient un match de foot, par exemple. Si nous ne nous attaquons pas à ce problème, qui est plus dangereux que les terroristes eux-mêmes, nous allons être confrontés à un avenir très sombre .
Der Spiegel : Une telle scène n’aurait rien de surprenant si elle s’était déroulée en Somalie. Mais en Syrie ?
Bachar al-Assad : La brutalité que nous vivons en Syrie est incroyable. Des gens ont massacré un évêque chrétien en lui tranchant la gorge avec un canif.
Der Spiegel : Croyez-vous encore que vous pouvez ramener la Syrie à son état d’avant-guerre ?
Bachar al-Assad : En termes de stabilité, bien sûr, nous le pouvons. Si nous arrêtons les milliards de dollars d’aide aux terroristes en provenance d’Arabie saoudite et du Qatar, et le soutien logistique de la Turquie, nous pourrions résoudre ce problème en quelques mois .
Der Spiegel : Est-il encore possible de trouver une solution par la négociation ?
Bachar al-Assad : Avec les militants ? Non, la définition d’une opposition politique ne comprend pas une armée. Nous allons négocier avec tous ceux qui veulent déposer les armes et retourner à la normalité. Puisque nous avons parlé avant des déserteurs, je tiens à souligner que cela se produit aussi dans l’autre sens. Les gens qui étaient des militants se battent maintenant avec l’armée.
Der Spiegel : La communauté internationale vous accuse d’avoir provoqué l’escalade dans ce conflit, dont la fin n’est pas encore en vue. Comment vivez-vous avec cette culpabilité ?
Bachar al-Assad : Il ne s’agit pas de moi, mais de la Syrie. La situation en Syrie m’inquiète et m’attriste, c’est là mon souci. Je ne suis pas inquiet pour moi-même.
Der Spiegel : Est-ce que votre épouse et vos trois enfants vous soutiennent encore ?
Bachar al-Assad : Bien sûr, ils n’ont jamais quitté Damas, même pour un moment.
Der Spiegel : Craignez-vous parfois que quelque chose vous arrive comme pour le président roumain Ceausescu ? Après un procès expéditif, il a été fusillé par ses propres soldats.
Bachar al-Assad : Si j’avais peur, j’aurais quitté la Syrie il y a longtemps.
Der Spiegel : Monsieur le Président, nous vous remercions pour cet entretien.
Par Dieter Bednarz et Klaus Brinkbäumer
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Hezbollah
Oct 17, 2013 @ 17:39
Controverse de la Quenelle : accusé par Frédéric Haziza, Éric Naulleau saisit la justice.
Éric Naulleau, qui n’a vraiment pas apprécié, a décidé de saisir la justice après que le journaliste de LCP et de Radio J, Frédéric Haziza l’a accusé sur Twitter de faire une « quenelle », ce geste inventé par l’humoriste Dieudonné, un bras tendu vers le bas, l’autre main sur l’épaule, qui se veut un bras d’honneur « contre ceux d’en haut », et que beaucoup ont qualifié de geste antisémite.
D’aucuns y voient en effet une référence au salut hitlérien. Toujours est-il que cette interprétation pour le moins rapide, comme en témoigne le sujet ci-dessous, diffusé samedi prochain sur France 4 à 13h15 dans l’émission C’est quoi ce boucan, a suscité la colère de Naulleau, qui va déposer plainte.
Ce n’est pas la première fois que Dieudonné est à l’origine de polémique avec cette fameuse posture. En septembre dernier, Jean-Yves Le Drian a demandé des sanctions disciplinaires au chef d’état-major de l’armée de terre contre deux militaires mardi 10 septembre. La raison de la colère du ministre de la Défense ? Ces deux chasseurs alpins basés en Savoie avaient été photographiés en mission à Paris, imitant le geste de Dieudonné, dit de « la quenelle ». Et ce devant une synagogue. Un cliché qui a circulé sur Internet.
Vidéo
http://www.egaliteetreconciliation.fr/Controverse-de-la-Quenelle-accuse-par-Frederic-Haziza-Eric-Naulleau-saisit-la-justice-20790.html
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Chaveze
Oct 17, 2013 @ 20:47
Quel manque de respect vis à vis du président syrien, quel arogance. Bâchar est trop poli avec ce nazi.
Moi des la première question je l’aurait mis dehors et je l’aurait livrer au terroriste qu’il aime tant.
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Marie Adélaïde
Oct 17, 2013 @ 17:38
@Hezbollah
Tu as pas une magouille pour re-voter pour Allain Jules, mes petits enfants voudraient bien voter car ils écrivent quelques fois des post son blog …mais depuis nos ordinateurs qui sont en rézo chez nous, nous pouvons votre qu’une seul fois ?
Marie Adélaïde
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Hezbollah
Oct 17, 2013 @ 17:48
Tu as pas une magouille pour re-voter pour Allain Jules.
Marie Adélaïde,
Tu fais du porte à porte et tu demande aux gens de voté pour Allain Jules 😉
A ton âge, 20 ans, c’ est faisable 😉
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Hezbollah
Oct 17, 2013 @ 17:25
La dynastie saoudienne et le sionisme, des alliés pour la vie.
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Hezbollah
Oct 17, 2013 @ 17:17
Michel Collon – Les 10 Grands Média-mensonges d’Israël (complet).
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pach
Oct 17, 2013 @ 17:08
Voyageur russe capturé en Syrie: Moscou œuvre pour la libération
http://fr.ria.ru/world/20131017/199581048.html
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lotfi
Oct 17, 2013 @ 16:56
L’exécution du contrat de fourniture d’armes russes à l’Irak a déjà commencé, a annoncé le conseiller du premier ministre d’Irak Ali al-Moussawi.
En 2012, la Russie et l’Irak ont signé un paquet de contrats pour 4,3 milliards de dollars dans le cadre de la coopération militaro-technique. Il s’agit notamment de la fourniture de 10 hélicoptères Mi-28N (Havoc) armés.
Evoquant les termes du contrat, M. al-Moussawi a souligné que ce dernier concernait essentiellement les armes destinées à la lutte contre les terroristes.
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lotfi
Oct 17, 2013 @ 16:49
Tout le merite revient a poutine,qui laisse le soin et la galanterie au vice premier ministre syrien d annoncer la date de geneve 2.
je pense que les americains sont entrain de remplir leur partie de contrat.
tous les articles et clauses sont minutieusement prepares en coulisse entre les russes et americains et je dirai meme plus l opposition moderee preparee par bachar et une partie moderee de jerba.ca ne sera qu une formalite la conference de geneve 2.
un autre dossier pacifique qui est entrain de se preparer , c est celui de l iran.
CHAPEAU BAS POUR LE TSAR POUTINE!!!!!
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lotfi
Oct 17, 2013 @ 16:31
La Turquie a aidé l’Iran à mettre au jour un réseau d’espionnage qui livrait des informations secrètes à Israël. Selon The Washington Post, la Turquie a divulgué aux services secrets iraniens les noms d’au moins 10 agents qui rencontraient en Turquie leur « superviseur » du Mossad.
Selon les sources américaines, il s’agit d’un pas extraordinaire de la part de la Turquie qui a décidé de partager avec l’Iran ses informations de renseignement dans le seul but de nuire à Israël.
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ettaieb
Oct 17, 2013 @ 17:11
C’est probablement la conséquence à l’Assassinat des 9 Turcs civils en 2010 par Israel dans les eaux territoriales palestiniennes neutres suivi de l’expulsion de l’ambassadeur israélien, la suspension des accords militaires ainsi que saisine de la Cour internationale de Justice (qui n’a d’ailleurs rien fait comme d’habitude contre ce pays)
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lotfi
Oct 17, 2013 @ 16:23
Environ 70 groupes armés du sud de la Syrie ont rejeté l’autorité de la Coalition nationale des forces de l’opposition et de la révolution, principale force d’opposition, et annoncé la création de leur propre « Conseil révolutionnaire », écrit le quotidien arabophones Ach-chark al-Awsat.
« Nous, chefs de groupes militaires et révolutionnaires des provinces du sud, annonçons la formation du Conseil de commandement de la révolution (…) et retirons notre reconnaissance à tout groupe prétendant nous représenter », a indiqué le porte-parole des insurgés dans une vidéo publiée sur Internet, précisant que près de 70 groupuscules avaient signé cette déclaration.
Selon les commandos syriens, la Coalition n’a pas réussi à réaliser les tâches confiées.
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Hezbollah
Oct 17, 2013 @ 16:20
Yehuda Shaul, sergent israélien: « Il faut mettre fin à l’occupation »
Des soldats israéliens ont choisi de rompre le silence et de révéler les comportements de l’armée en Cisjordanie. Après avoir effectué leur service militaire, ils sont pris de remords. Harcèlement de civils, violence gratuite, arrestations d’enfants: les méthodes utilisées pour maintenir le contrôle israélien sur les Territoires palestiniens dépassent les limites qu’ils peuvent admettre. Pour eux, seule la fin de cette occupation pourra sauver Israël de la perte morale vers laquelle le pays se précipite.
Yehuda Shaul est un solide gaillard, qui a fait ses trois années de service dans une unité combattante de l’armée israélienne. Mais après ces trois années, il s’est senti mal. Il s’est rendu compte que l’opinion publique israélienne ignore complètement ce qui se passe dans les Territoires palestiniens et comment l’armée israélienne s’y comporte. Il a fondé une association d’anciens soldats qui veulent témoigner, Breaking the silence. Les éditions Autrement publient aujourd’hui en français leur Livre noir de l’occupation israélienne. Nous avons rencontré Yehuda Shaul.
Quelle est la motivation des soldats pour vous confier leurs témoignages sur ce qu’ils ont vu ou fait dans les Territoires occupés ?
Le jour où j’ai compris ce que j’ai fait comme soldat d’infanterie et commandant en Cisjordanie durant mon service, je n’avais pas le choix. Il y a un moment où vous comprenez que si vous ne dites pas la vérité sur ce qui se passe, personne ne la dira. Et notre société continuera à prendre des décisions politiques sans réellement comprendre ce qui se passe sur le terrain.
L’opinion publique israélienne ignore donc ce qui se passe en Palestine ?
Tout à fait. Mes parents, ma communauté, les gens qui m’ont envoyé dans les Territoires occupés faire ce que j’ai fait n’ont idée de ce qui s’y déroule. C’est pourquoi nous nous appelons « Breaking the silence » (Briser le silence). Nous avons commencé en 2004 avec une expo de photos sur notre période à Hébron. J’y ai servi durant 14 mois comme soldat et comme commandant. Et avec 65 de mes camarades nous avons lancé l’association. La réaction a été énorme dans les médias. Nous avons été invités au parlement. Et 7.000 personnes ont vu l’expo. Ce ne serait pas arrivé si les gens étaient habitués à entendre cette histoire. Mais les gens ignorent les faits. C’est pour cela que notre société ne prend pas la responsabilité de ce qui est fait en son nom. Notre tâche à Breaking the silence, c’est de les forcer à savoir.
Quel genre de faits sont ignorés en Israël ?
Le débat politique tourne autour du conflit avec les Palestiniens. Mais la discussion reste très générale. Ce que nous faisons chaque jour, les gens ne le savent pas. Par exemple, pendant que nous parlons, il y a deux patrouilles militaires à Hébron. Leur mission, c’est de faire sentir leur présence. L’idée des militaires est la suivante: si les Palestiniens ont le sentiment que les soldats sont partout tout le temps, ils auront peur d’attaquer. Pour qu’ils aient ce sentiment, il faut faire sentir sa présence.
Vous faites votre garde de nuit de 22h à 6 h du matin. Huit heures de service. Je suis le sergent, je dirige la patrouille. Je l’ai fait pendant des mois. Vous patrouillez dans les rues de Hébron. Vous entrez dans une maison. Pas une maison suspecte. Vous choisissez une maison au hasard. Vous réveillez la famille. Les hommes d’un côté, les femmes de l’autre. Vous fouillez partout. C’est fini, vous retournez en rue, lancer des grenades assourdissantes, frapper aux portes, faire du bruit, courir au coin de la rue, entrer dans une autre maison et réveiller la famille.
Vous passez vos huit heures de service comme cela. Depuis septembre 2000 et la seconde intifada jusqu’aujourd’hui, cela ne s’est pas arrêté une seconde. En langage militaire on appelle ça : « créer le sentiment de persécution ». La plupart des Israéliens ignorent que c’est notre travail au jour le jour. Instaurer ce sentiment de persécution dans toute une population, pour moi, ça dépasse la limite de ce qui peut être fait en mon nom. Et nous demandons aux autres: voulez-vous soutenir un régime pareil ou pas?
Pour vous, toutes les limites morales ont été franchies ?
Je pense en effet qu’en envoyant nos militaires pour maintenir une occupation sur le peuple palestinien depuis 46 ans, nous avons condamné nos militaires à une réalité où les valeurs morales que nous avons à la maison, dans la société, ne s’appliquent plus. Je me souviens que quand j’allais dormir, je me disais: « Il y a des choses que je ne ferai jamais. Je n’utiliserai jamais des Palestiniens comme boucliers humains. » Une semaine plus tard, en patrouille, vous voyez un paquet suspect sur le bord de la route. Vous prenez le premier Palestinien qui passe et vous lui dites d’aller voir. L’idée est très simple: si c’est une bombe, elle explosera, sinon, on continuera à avancer. C’était la procédure et je l’ai appliquée. Et quand vous retourner dormir vous vous dites: « Mais ça, je ne le ferai jamais. » Et la semaine suivante, vous franchissez une nouvelle limite. Tout ce qui nous reste, c’est de briser le silence et de crier: « Regardez: nous avons été éduqués d’une certaine façon et dans les Territoires, nous faisons le contraire. Que se passe-t-il? »
Que pensez-vous de ces porte-parole et de ces ministres israéliens qui avancent que l’armée israélienne est la plus morale au monde ?
Le problème quand on dit que l’armée israélienne est la plus morale du monde, c’est qu’il n’y a pas d’occupation morale. Les gens ne le comprennent pas, mais ma critique ne vise pas l’armée, elle vise la mission que les militaires sont envoyés faire par la société israélienne. Je ne me suis pas réveillé un matin, à 18 ans, en décidant d’aller m’amuser comme soldat dans les Territoires occupés. J’ai été envoyé là-bas, par mon gouvernement, par ma société. Ce n’est pas une campagne contre l’armée. C’est une campagne pour expliquer ce que l’occupation signifie. Derrière le travail de Breaking the silence, il y a de l’optimisme: il y a une minorité significative en Israël, quand elle est confrontée aux faits, elle brise le silence et prend notre parti. Ils verront que dans l’occupation, il n’y a rien de juif et il ne devrait rien y avoir d’Israélien. Nous ne devrions pas y être impliqués.
Mais ne faut-il pas reconnaître qu’il n’y a pas de guerre propre, qu’il y a toujours des victimes collatérales et qu’Israël doit bien se défendre contre le terrorisme ?
Ce n’est pas une guerre que nous menons, c’est une occupation. J’ai fait un entraînement de six mois comme un soldat d’infanterie et trois mois comme sergent. Je suis entraîné à faire la guerre. Si la Syrie ou l’Égypte attaque Israël, je défendrai mon pays. Je suis prêt. Mais ce que j’ai fait pendant le reste de mon service militaire n’avait rien à voir avec mon entrainement. J’imposais notre loi aux Palestiniens. C’est très différent.
La génération de mes parents, ils ont des histoires à raconter: des batailles contre les Égyptiens, contre les Syriens… Moi, les histoires que je peux raconter, c’est très différent. Je suis entré de force dans des maisons et les enfants faisaient pipi dans leur pantalon de peur… Ce n’est pas la guerre. Ce n’est pas un dommage collatéral. C’est un sale travail, un travail immoral depuis le début. Et si vous lisez le livre que nous publions, vous verrez que l’histoire des soldats israéliens dans les Territoires occupés, les stratégies que nous utilisons, ce n’est pas seulement pour défendre Israël du terrorisme. Ce n’est qu’une petite partie de notre travail. L’essentiel, c’est de maintenir notre contrôle militaire absolu sur les Palestiniens. C’est maintenir un statu quo, ce qui ne signifie pas geler la situation, c’est une campagne continue. Le titre du livre en Hébreu, c’est « L’occupation des Territoires », parce que nous voulions dire que l’occupation ne s’est pas produite en juin 1967 quand Israël a conquis des Territoires. L’occupation israélienne est une campagne offensive et continue d’enracinement de son contrôle militaire. Avec chaque maison que vous construisez dans les Territoires, ils sont réoccupés. Chaque fois que vous faites irruption dans une maison palestinienne en pleine nuit et provoquez un sentiment de persécution, les Territoires sont réoccupés. Chaque point de contrôle volant que vous installez pour perturber un village, c’est une nouvelle occupation. Je suis pas un pacifiste, mais une occupation militaire prolongée sur un autre peuple, je n’en veux pas. C’est la destruction de l’armée, la destruction de notre société et ça détruit la légitimité de l’État d’Israël.
Je suis sûr qu’en Israël, vous êtes vus comme des traîtres. Comment vivez-vous avec ce regard sur vous?
Pour moi, j’ai servi mon pays durant trois ans dans l’armée et depuis 9 ans, je sers mon pays dans Breaking the silence. Pour moi, il n’y a pas de différence, à part le salaire! Je crois que les vrais traîtres sont ceux qui pensent que l’existence d’Israël dépend du fait que les Palestiniens ne seront jamais libres. Les plus grands « délégitimateurs » de l’État d’Israël sont ceux qui veulent nous faire croire que nous sommes complètement indépendants en occupant les Palestiniens pour toujours. Ceux-là détruisent le pays. Avec eux, dans 50 ou 60 ans, Israël n’existera plus de la manière que nous voulons. La seule façon pour Israël d’être une patrie comme je l’aime et comme elle a été créée, c’est que nous arrêtions de commettre des péchés, des actions non-casher, et que nous mettions fin à l’occupation.
Propos recueillis par Daniel Fontaine
http://www.rtbf.be/info/monde/detail_yehuda-shaul-sergent-israelien-il-faut-mettre-fin-a-l-occupation?id=8114106
Le livre noir de l’occupation israélienne. ( à lire)
Les soldats racontent
« C’est un monde complètement différent là-bas, avec des règles
complètement différentes. Dans ce monde-ci, cette histoire
est inacceptable, en tout cas pour moi… Là-bas, c’est tellement naturel.
Les règles sont tellement différentes.
Personne ne comprend ça à moins d’avoir été là-bas. »
Réveiller un village en pleine nuit à coups de grenades pour faire régner
la terreur, démolir des maisons au prétexte de chercher des armes
qui ne s’y trouvent pas, passer à tabac des prisonniers menottés, participer
à des opérations de vengeance meurtrière, arrêter des enfants, annexer
des terres, tuer et s’en trouver félicité : dans les Territoires occupés
de Palestine, l’insupportable est devenu banal.
En 145 témoignages, les soldats de l’armée israélienne racontent
leur quotidien fait de violences ordinaires et de tensions permanentes.
Dans ce que certains décrivent comme un Far West, les limites morales
de chacun sont sans cesse mises à l’épreuve. Et tous sont marqués à vie.
Dix ans d’enquête ont permis à l’organisation Breaking the Silence de
récolter ces paroles de guerre qui disent les objectifs réels de la politique
israélienne dans les Territoires : renforcer son emprise sur la terre
et contrôler la population palestinienne.
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madibek
Oct 17, 2013 @ 17:35
Contrairement à ce que l’on pense il y a beaucoup d’israéliens qui en ont marre du comportement de leur gouvernement, mais hélas ils ont du mal à s’exprimer, et malheureusement c’est la crainte qui inspire à l’état hébreu une politique de refus de prêter confiance à ses voisins arabes. Mais à long terme il faudra que cela cesse l’état hébreu et les pays arabes qui l’entourent ont tout intérêt à trouver une solution juste pacifique et durable aux conflits qui ont fait tant de mal aux enfants de cette région.
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Hezbollah
Oct 17, 2013 @ 18:24
C’ est tout sauf un état hébreu. L’ état Khazars et plus approprié 😉
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lotfi
Oct 17, 2013 @ 16:20
L ESPOIR….
La Syrie est plus proche que jamais de la conférence internationale Genève 2 visant à régler le conflit, a déclaré le vice-Premier ministre syrien Qadri Jamil au cours d’une conférence de presse à Moscou.
Selon lui, la conférence réunira à Genève les principaux représentants de l’opposition politique et des autorités. Il a exprimé l’espoir que le Conseil national syrien (opposition) reviendrait sur sa décision de ne pas participer à la conférence. Le vice-Premier ministre est convaincu que les adversaires de celle-ci se retrouveront en dehors du processus politique en Syrie. T
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Gobel
Oct 17, 2013 @ 16:19
Le ministre israélien des Affaires internationales, de la Stratégie & du Renseignement, Yuval Steinitz, n’avait pas exclu une sortie de guerre favorable à Damas, lorsqu’il déclarait devant l’Association de la presse étrangère, que « cela pourrait être possible, Assad (…) pourrait prendre le dessus (…). À ce stade du conflit, si l’opposition ne fait pas de progrès et le régime réussit à survivre et à obtenir un très fort soutien (…) à savoir de l’Iran et du Hezbollah (…) il pourrait en fin de compte survivre ».
Secundo, parce que, même si cette guerre perdure, il y a bien eu assèchement de la Contra syrienne à proximité du Liban et d’Israël, donc au Front nord d’Israël. Pourquoi ? Je pense que Damas et le Hezbollah ont parfaitement intégré la nécessité de refroidir prioritairement ce front là, ayant suffisamment de fers au feu. D’une certaine manière, on pourrait dire que les messages (sic) délivrés par l’Heyl Ha’Avir3 ont bien été reçus, tant à Damas qu’à Beyrouth.
Q – Vous pensez vraiment que le pouvoir syrien est sorti d’affaire ?…
Suite…
http://www.geostrategie.com/4592/damas-vs-occident-episode-2/
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lotfi
Oct 17, 2013 @ 16:16
Près de 3.000 Syriens ont été accueillis par la France depuis le début du conflit syrien, a fait valoir jeudi le ministère des Affaires étrangères en réponse aux critiques d’ONG qui trouvent la politique d’asile de la France trop timorée.
Le président François Hollande s’est engagé mercredi à accueillir dans les mois à venir 500 réfugiés syriens en France à la demande du Haut Commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR). En comparaison, l’Allemagne va en accueillir 5.000.
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Mike
Oct 17, 2013 @ 17:01
Il commence a avoir peur Fabius le fourbe, il veut se racheter en accueillant 500 syriens.. C’est pourtant bien lui qui avait fait passer une circulaire qui interdisait a tous les consulats français du monde de délivrer des visas aux syriens!! Trop tard, Fabius tu as choisi le mauvais cheval, et l’histoire le sait. Tu as voulu mettre a mort un président élu, c’est le TPI qui doit traiter ce cas.
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lotfi
Oct 17, 2013 @ 16:11
UNE PENSEE POUR NOS FRERES ALGERIENS UN CERTAIN 17 OCTOBRE 1961 ,ASSASSINES ET JETES A LA SEINE INJUSTEMENT!!!!
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ettaieb
Oct 17, 2013 @ 17:26
et dont les auteurs n’ont jamais été inquiétés
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Marie Adélaïde
Oct 17, 2013 @ 16:02
C’est bien Hezbollah tu auras droit à un bon point 😉
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Hezbollah
Oct 17, 2013 @ 16:10
Toi aussi Marie Adélaïde tu auras droit à un bon point, même deux 😉
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Hezbollah
Oct 17, 2013 @ 15:23
J’ ai voté. Allain Jules, c ‘ est quand les résultats du concours de blog.
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Hezbollah
Oct 17, 2013 @ 15:37
@ Tous avec BACHAR Al ASSAD 3
J’ espère que tu as sauvegarder (archiver) toutes les données qu’ il y avait sur tes pages 1 et 2 avant qu’elle ne soit supprimé par les sionistes. Ce serait dommage de perdre toutes ses preuves. De toute façon, le gouvernement Syrien à toutes les preuves pour faire tomber les responsables du génocide Syrien.
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africalibre
Oct 17, 2013 @ 14:57
EU wants no peace in Syria
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European Union may collapse like USSR did
http://english.pravda.ru/news/world/17-10-2013/125935-eu_ussr-0/
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africalibre
Oct 17, 2013 @ 15:05
ISIS: Damascus People Leave Their City Head to the Desert
http://www.syrianews.cc/isis-damascus-people-leave-city-head-desert/
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africalibre
Oct 17, 2013 @ 14:56
Don’t Worry About Hezbollah, It’s Doing Just Fine
http://www.thinkingfits.com/2013/10/dont-worry-about-hezbollah-its-doing.html
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africalibre
Oct 17, 2013 @ 15:03
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Vénus
Oct 17, 2013 @ 14:54
Un petit plaisir….Une chanson…….amusante ;-)) A chanter dans les tribunaux.
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zoheir
Oct 17, 2013 @ 15:26
Vénus c’est magnifique !!!!!!
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zoheir
Oct 17, 2013 @ 15:28
Une autre video de la terrible Mérée Drante : la Valls a mis l’temps à la manière de Jacques Brel
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Vénus
Oct 17, 2013 @ 18:54
J’adooooorrrre car je la chantais déjà mais ses paroles sont extra.
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africalibre
Oct 17, 2013 @ 14:54
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A2N
Oct 17, 2013 @ 14:38
Bonjour,
Quelle bonne nouvelle ! Gageons que d’ici là Assad et Poutine auront réduit à néant les terroristes au service de l’occident. Que le feu s’amplie sur ces montres ! Billet à lire http://0z.fr/yHYDF
A2N
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shekley
Oct 17, 2013 @ 15:53
A voté aussi !
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Le Dragon d'Or
Oct 17, 2013 @ 14:36
A voté! Et avec plaisir, compte tenu des nombreuses informations reçues, permettant de mieux comprendre la duplicité et la veulerie de ceux qui soit, prétendent nous représenter, soit nous gouvernent.
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Vénus
Oct 17, 2013 @ 15:31
Voté aussi.
Pour ceux qui cherchent le début de l’humanité, différentes versions. Une qui revient souvent avec les Nephilin et l’or….
http://www.onnouscachetout.com/themes/mythes/creation.php
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africalibre
Oct 17, 2013 @ 14:00
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Government Program to Control Religious Thought?
http://www.infowars.com/exclusive-government-program-to-control-religious-thought/
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africalibre
Oct 17, 2013 @ 14:02
La preuve …
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Vénus
Oct 17, 2013 @ 13:41
Oraison funèbre pour un diable, qui va reprendre sa place ?
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Vénus
Oct 17, 2013 @ 13:49
Paul Desmarais ou ses fils font partie de nombreuses associations dénoncées par la gauche, tels le groupe Bilderberg, le North American Competitiveness Council qui définit le Partenariat pour la sécurité et la prospérité, ainsi que le Council on Foreign Relations de la famille Rockefeller. PCC collabore avec le Groupe Carlyle auprès de George W. Bush ainsi que du demi-frère de Nicolas Sarkozy. La famille Desmarais entretient également des relations avec les dynasties industrielles françaises Dassault, Peugeot et Rothschild.
Mais l’empire de Paul Desmarais dépasse les frontières canadiennes. Grâce à son association avec le milliardaire belge Albert Frère, Power Corporation détient une participation dans plusieurs groupes industriels européens, comme Lafarge, la pétrolière Total, la société énergétique et de gestion de l’eau Suez et le géant des spiritueux Pernod-Ricard.
Le fond Carlyle, le fond de feu Ben LADEN l’ennemi juré de Bush et Sarko ?
La main mise de l’Amérique sur la France……
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Vénus
Oct 17, 2013 @ 13:53
On en apprend sur ce site.
Sarkozy est un membre connu de la secte Illuminati « Le Siècle » qui se rencontre tous les mois à Paris
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Vénus
Oct 17, 2013 @ 14:09
Pas mal, pas mal, une écriture qui ne traîne pas et va droit au but comme je les aime.
http://lavapeur.over-blog.fr/article-18734323.html
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Vénus
Oct 17, 2013 @ 14:45
Allain Jules regarde le film s’il te plait tu vas mieux comprendre que Ben Laden n’a rien à voir avec les tours. Le film est clair.
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Coeur de pirate
Oct 17, 2013 @ 13:03
http://www.voltairenet.org/article180572.html
Il faut que la Syrie tienne le coup. Elle est aidée et soutenue. Elle gagnera.
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Coeur de pirate
Oct 17, 2013 @ 13:08
Je viens de voter bien évidemment pour ce site INDISPENSABLE à notre monde bancal et imparfait. Ce site rétablit la vérité.
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Marie Adélaïde
Oct 17, 2013 @ 13:03
@Cy Lu et Approuvé …
A voté aussi !
Marie Adélaïde
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Marie-Christine
Oct 17, 2013 @ 16:19
Moi itou.
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Cy
Oct 17, 2013 @ 13:01
Les mises en chantier dans les colonies israéliennes en Cisjordanie et à Jérusalem-Est ont grimpé de 70% durant la premier semestre de cette année par rapport à la même période de 2012, a indiqué jeudi La Paix Maintenant.
Selon un communiqué de cette ONG israélienne opposée à la colonisation, 1 708 logements ont commencé à être construits entre janvier et juin 2013 (contre 995 en 2012), dont 1 040, soit 61%, dans des colonies isolées, et 180, soit plus de 10%, dans des implantations sauvages, non autorisées par le gouvernement israélien.
La Paix Maintenant précise qu’au moins 86% des constructions (1 469 unités) ont été réalisées sans appels d’offres, dans des colonies où cela n’est pas nécessaire, soulignant que le moratoire de fait observé par le gouvernement sur les appels d’offres jusqu’en août n’était pas un gel général de la construction mais seulement une fraction de la construction dans les colonies.
Le négociateur palestinien Saëb Erakat, qui mène les pourparlers de paix avec Israël relancés fin juillet sous l’égide des Etats-Unis, a réagi en accusant le gouvernement du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de détruire le processus de paix.
« Ceci confirme et montre clairement qu’Israël se concentre sur la colonisation et non sur la paix », a déclaré M. Erakat à l’AFP.
Par ailleurs, 2 840 logements dont la mise en chantier avait commencé avant le début de l’année étaient en cours de construction durant le premier semestre 2013, selon La Paix Maintenant.
Le gouvernement Netanyahu continue à construire dans les colonies et à rendre ainsi plus difficile de parvenir à un accord de paix, déplore l’association.
Quelque 350 000 colons juifs vivent dans les implantations de Cisjordanie, considérées comme illégales par la communauté internationale, qu’elles aient été ou non autorisées par le gouvernement israélien.
http://www.egaliteetreconciliation.fr/Voracite-20784.html
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madibek
Oct 17, 2013 @ 17:40
Il faudra que cela d’abord cesse, puis que ces colons se rendent compte qu’ils sont dans l’illégalité totale, et en troisième lieu que graduellement ils quittent les occupations illégales de terres palestiniennes. Envers et malgré tous ces comportements inadmissibles il demeure qu’il y a une solutions pacifique au conflit contrairement à ce que tout le monde croit.
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Marie Adélaïde
Oct 17, 2013 @ 12:59
C’est une très très bonne nouvelle !!!
Nous croisons les doigts et espérons que certains, salopards cocus, ne vont pas mettre les battons dans les roues.
Marie Adélaïde
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Cy
Oct 17, 2013 @ 12:52
A voté 😉
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africalibre
Oct 17, 2013 @ 12:45
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africalibre
Oct 17, 2013 @ 12:47
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africalibre
Oct 17, 2013 @ 12:49
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africalibre
Oct 17, 2013 @ 13:38
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Vénus
Oct 17, 2013 @ 13:40
Je la trouve très poétique cette image, une belle idée ! En cosaque sur un cheval c’aurait été pas mal aussi.
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africalibre
Oct 17, 2013 @ 14:34
Moi aussi … Bien que la source soit un site qui se moque de monsieur Poutine …
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africalibre
Oct 17, 2013 @ 15:01
Moins poétique ?
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africalibre
Oct 17, 2013 @ 17:43
Honte à vous, Obomber, Hollande, ONU, et CIA …
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Version « long play » !!
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africalibre
Oct 17, 2013 @ 18:31
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africalibre
Oct 17, 2013 @ 20:33
La dynastie Saoudienne et le sionisme : http://vimeo.com/68017102
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Estelle
Oct 17, 2013 @ 12:39
Prem’s !
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