Escroquerie : Les « Victoires de la musique » ou la dissolution de la culture noire

Les « Victoires de la musique » ou le viol de la culture et de la musique ? La daube se poursuit inlassablement. Il n’y a pas de génération spontanée. Au fil des années, la culture noire française est toujours mise à la poubelle. C’est un constat, une chose pensée, organisée et surtout criminelle. On a vu les catégories où ce sont les artistes noirs ou de culture noire

Le génocide par substitution se poursuit avec la culture dite noire, que pourtant tout le monde copie. Certains vont parler de communautarisme alors que nous le dénonçons, nous. L’entre-soi, c’est eux. Un lapsus révélateur a été fait par Laurent Ruquier, qui a parlé de la jeune chanteuse talentueuse au demeurant, Tal, comme étant la nouvelle diva du R’n’B.

L’an passé, voici les nommées pour la catégorie,

Album rap/musiques urbaines de l’année(2012)

Booba – « Autopsie, Vol. 4 »

Joeystarr – « Egomaniac »

La Fouine – « La Fouine vs. Laouni »

Orelsan – « Le chant des sirènes »

La catégorie Rap a subitement disparue cette année, envoyée dans un fourre-tout qui ne veut rien dire. Musiques urbaines ? Une voix de garage, alors que les nommés sont les plus gros vendeurs de disques de France et de Navarre. Quelle escroquerie !

Album de musiques urbaines de l’année (2013)

Diziz -« Extra lucide »

Oxmo Puccino – « Roi sans carrosse »

Sexion d’Assaut – « L’apogée »

Tal -« Ledroit de rêver »

Bien évidemment, les autres catégories ne voient pas la présence de la culture noire. Comment en serait-il autrement ? Le Zouk, le Reggae, le Rap, le Hip Hop, le Raï ou encore le R’N’B n’existent donc pas en France pour qu’il y ait des catégories sur ces musiques ?  C’est quoi cette daube ? Cette exclusion va durer jusqu’à quand ? Ah, normal, les musiques précitées ont pour star, en majorité, des noirs. Élémentaire mon cher Watson !

Tagué: hip hop, R'n'B, Raï, Rap, reggae, victoires de la musique, Zouk

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