Terrible !
Le député et président UMP du conseil général des Alpes-Maritimes, Eric Ciotti, avait indiqué, vendredi 25 mai 2012 dans un communiqué, avoir déposé plainte pour « menaces de mort et injures à caractère racial » après avoir reçu une lettre anonyme lui reprochant d’approuver « les thèses du FN ».
Ce cuistre pleurnichait dans les médias, parce que la lettre dactylographiée qui lui avait été adressée comportait également le logo du FN, une croix gammée et un portrait de Mussolini, ainsi que des insultes racistes et homophobes et des références injurieuses aux origines italiennes du député. Vous avez bien lu ? Des origines italiennes. Mais lui, qui n’est pas français de sang, réclame pour les autres, alors qu’il est lui français, le droit du sang. On sait de qui il s’agit, il veut s’en prendre aux noirs et aux arabes.
C’est dans une interview à Paris Match, qu’il dit son « amour » de la France.
Lisez:
Paris Match. Vous dites que l’autorité disparaît, n’y a-t-il pas eu, au moins, un sursaut le 11 janvier ?
Eric Ciotti. Ce sursaut s’est exprimé avec force. Une image le symbolise, celle de ce Français anonyme embrassant un CRS. Elle s’oppose en tout point à cette fameuse photo de Cohn-Bendit narguant les CRS en mai 1968. Hélas, trois mois après, certains ont déjà oublié le message du 11 janvier. On revient aux vieilles lunes gauchistes qui ont contaminé notre pays.
PM. Pourtant une loi récemment votée au Parlement accorde une plus grande liberté… aux services de renseignement.
Eric Ciotti. J’ai voté cette loi, mais le chantier qui est devant nous dépasse de loin le simple bon fonctionnement de nos services de renseignement. Le délitement de l’autorité de l’Etat est profond. Pourtant, c’est une valeur plébiscitée par les Français. Nous devons la restaurer. Cela doit commencer dès l’école. J’avais, en ce sens, fait adopter une loi destinée à lutter contre l’absentéisme scolaire avec la possibilité de suspendre les allocations. Sur 90 000 cas traités, 98% étaient revenus à l’école. Une des premières décisions qu’ont prises les socialistes en arrivant au pouvoir : abroger cette loi qui porte mon nom.
PM. Que pensez-vous de la réforme du collège?
Eric Ciotti. Elle est scandaleuse. C’est le fruit de la dérive d’un système éducatif livré aux délires des «pédagogistes», qui n’ont eu de cesse de saper l’essentiel des fondements de l’école de la République. L’apprentissage de l’histoire des origines chrétiennes, des grands hommes, de la philosophie des lumières deviennent facultatives et à coté l’enseignement de l’histoire de l’Islam devient obligatoire . On mesure l’approche idéologique de cette réforme. Alors que le budget de l’éducation nationale est l’un des plus élevés d’Europe, le niveau se dégrade un peu plus chaque année, car nous vivons sous le règne d’un nivellement par le bas qui a conduit Najat Vallaud Belkacem à vouloir supprimer les bourses au mérite et même les notes !
« La priorité est l’expulsion des faux demandeurs d’asile »
PM. Sur l’immigration, que pensez-vous de la politique de quotas pour migrants débarqués sur les côtes italiennes, débattue cette semaine?
Eric Ciotti. La priorité pour l’Europe n’est pas l’accueil, mais l’expulsion immédiate des faux demandeurs d’asile. Reconduire aux frontières ceux qui sont entrés illégalement sur notre territoire et retrouver la maitrise des flux. Je suis favorable au rétablissement du droit du sang pour que la naturalisation ne soit plus automatique pour les personnes nées sur le territoires français de parents non ressortissants de l’UE. La naturalisation doit être l’aboutissement un parcours d’assimilation et non le contraire.
PM. Dans votre livre*, vous égratignez aussi Christiane Taubira.
Eric Ciotti. Ce n’est naturellement pas elle personnellement que je vise, mais l’idéologie qu’elle incarne et qui se traduit dans un désarmement pénal. Nos concitoyens ne peuvent comprendre que la plupart des peines soient quasi-systématiquement aménagées et au final déconstruites. La raison invoquée est souvent le manque de places de prison. Mais l’Angleterre, qui n’est pas un pays attentatoire aux droits de l’Homme, dispose de 96 000 places de prison, nous n’en avons que 58 000! J’ai défendu une loi en 2012 portant ce nombre à 80 000 d’ici 2017. Taubira a détruit cet édifice.
PM. Quel homme serait le plus à même d’incarner les idées que vous défendez ?
Eric Ciotti. Les idées sont sur la table. Je soutiendrai celui qui m’en paraitra le plus proche. J’ai beaucoup travaillé avec François Fillon à l’élaboration de son projet de rupture. Nicolas Sarkozy quant à lui exprime du courage et de la volonté. Je sens la force de sa démarche pour restaurer l’autorité. C’est le seul qui a défendu ma proposition de loi pour interdire le port du voile à l’université.
PM. Vous reconnaissez-vous dans «Les Républicains»?
Eric Ciotti. J’y adhère totalement et je m’y retrouve. Il est impératif de réhabiliter les valeurs de la République, tellement elles ont été abimées après pas trois ans années de socialisme. Ce nom est conforme à ce que nous sommes, ce que nous pensons et ce que nous voulons être demain. Cette idée forte va incarner l’alternance pour 2017. Seuls les Républicains pourront porter cette espérance face aux socialistes pour éviter de livrer la France aux mains de l’entreprise Le Pen qui détruirait notre pays.
*«Autorité» d’Eric Ciotti, Editions du Moment
TN75
Mai 19, 2015 @ 18:56
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/05/19/97001-20150519FILWWW00237-faux-tract-de-melenchon-marine-le-pen-relaxee.php
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sahb
Mai 15, 2015 @ 13:54
L’Unité du mouvement communiste en France :
Alliance de 2 groupes sortis du P »c »F comme plus de 800 000 communistes à partir des années 80 (arrivée de Hue cocotte et de Buffet de la gare sans compter l’impayable Pierre Laurent, indigne fils de son père, dirigeant des jeunesses communistes clandestines pendant l’occupation nazie, et resté un grand révolutionnaire et remarquable analyste politique jusqu’à la fin de sa vie)
RAPPORT DE JEAN-LUC SALLÉ (URCF) SUR L’ÉTAT DE LA FRANCE
ET L’AFFAIBLISSEMENT DES IDÉES RÉVOLUTIONNAIRES LIÉES À LA DESTRUCTION DE L’URSS
Je voudrais tout d’abord saluer les progrès décisifs du processus d’unification entre «Communistes» et l’URCF.
Un Parti révolutionnaire et communiste constitue une union militante de femmes et d’hommes autour d’un programme et de statuts marxistes-léninistes, leur adoption revêt un caractère décisif. Je reviendrai sur cette question à la fin du rapport.
1/ – Examen des grandes lignes de la politique de Hollande-Valls
Chacun voit et mesure les effets sur sa vie personnelle du caractère antisocial, antidémocratique du gouvernement social-démocrate qui poursuit mais aussi aggrave celle menée par Sarkozy. Le système capitaliste, grâce à ses médias, a la capacité de détourner le mécontentement sur les équipes en place pour créer les conditions de l’alternance avec l’UMP ou le FN.
Seuls les révolutionnaires agissent pour que cette dénonciation n’en reste pas aux seules équipes gouvernantes mais à ceux qui leur dictent leur politique : les monopoles. Ces derniers en France et dans le cadre de l’UE pour réaliser le profit maximum ont pour stratégie de détruire toutes les conquêtes sociales du 20ème siècle obtenues par les luttes de classe avec une visée faire baisser le « coût » du travail. Ainsi le Pacte de Responsabilité MEDEF-Hollande-CFDT inscrit dans la loi la politique d’austérité et les cadeaux financiers et fiscaux au patronat : 275 milliards d’aides publiques auxquels vont s’ajouter 2,5 milliards pour les PME et la prise en charge des salaires des apprentis mineurs par l’État.
On nous vantait ce Pacte en affirmant que c’était un moyen efficace de créer des emplois. « 1 million d’emplois » était inscrit sur le badge du dirigeant du MEDEF P. Gattaz ! Les résultats sont là, le chômage ne cesse de s’aggraver (+ 15 400 le mois dernier) et touche plus de 6 millions de travailleurs en réalité.
Les révolutionnaires communistes doivent faire la clarté. Les tenants de l’aménagement du capitalisme s’en prennent à la politique de l’offre, à l’absence de « donnant-donnant », au fait que Hollande ne mène pas une politique de « gauche ». En cela comme les Partis du Capital : PS, UMP, FN, ils ne dénoncent que la politique de Hollande-Valls pour mieux dédouaner le système capitaliste de toute responsabilité !
Ce que nous sommes les seuls à dénoncer, c’est précisément l’application zélée de la politique du Capital par la social-démocratie que l’on ne peut combattre efficacement sans remonter à sa source. Le Pacte de responsabilité a une autre visée, institutionnaliser la collaboration de classe et les prétendus intérêts communs Capital/Travail, c’est le rôle néfaste de la CFDT.
Volet complémentaire du Pacte et de la stratégie des grands groupes, c’est la loi Macron. Nous avons lancé une pétition qui a recueilli des milliers de signatures dans les entreprises et les quartiers populaires. L’inquiétude est grande.
Voyons ces dispositifs.
· C’est une attaque directe contre le travail en donnant tous les droits aux patrons : durée et forme du contrat, salaire …
· La loi Macron affaiblit sans commune mesure les organismes de défense des salariés (prud’hommes, inspection et médecine du travail), sanctions et révocabilité contre les élus prud’homaux qui ne feraient pas preuve « d’impartialité ».
· Renforcement de la privatisation des services publics notamment de la SNCF avec la fermeture accrue des lignes régionales (15 000 suppressions d’emplois) et le transfert de ces missions aux autocars.
· Baisser les salaires, aggraver dramatiquement les conditions de vie familiale avec le travail de nuit dans les commerces des grandes gares et le travail le dimanche dans les zones touristiques.
· Exaucer toujours plus la revendication du MEDEF en facilitant les licenciements individuels et collectifs.
· Précariser toujours plus les emplois notamment dans le bâtiment.
La loi Touraine constitue un autre volet antisocial de la politique gouvernementale avec l’attaque continue contre la Sécurité Sociale. La santé est jugée comme un « coût exorbitant » par le Capital. Les dépenses de santé vont être réduites de 2,2 milliards d’euros, cela ouvre la voie au renforcement des mutuelles et assurances, c’est à dire la privatisation en marche du domaine de la santé et l’insertion toujours plus grande dans la rentabilité financière, alors que la santé est un droit.
Cette vision centrée sur la rentabilité découle du mode de production capitaliste. Ainsi des médecins et chercheurs aux Etats-Unis déploraient que la majorité des coûts proviennent des plus de 75 ans et des soins palliatifs et appelaient à « réduire les coûts ! »; pensée malthusienne sur la distinction entre gens « productifs » et ceux qui sont « inactifs »
Nul doute que dans notre pays certains partagent ces points de vue barbares. En France, les résultats sont dramatiques, 30 % de la population renonce aux soins faute d’argent. Le gouvernement veut diminuer la prise en charge jusqu’ici à 100 % des maladies graves : cancer, diabète, troubles cardio-vasculaires … Le plafond des remboursements d’achat de lunettes sera fixé à 470 euros (verres simples avec intégration du prix des montures). Les exemples des réglementations défavorables aux familles modestes sont nombreux.
La réduction du déficit de la Sécurité Sociale est l’alibi pour l’austérité et les réductions drastiques de remboursement. Or, ces pertes proviennent essentiellement des baisses de cotisations patronales. Le déficit se monte à 14,7 milliards et le Capital a bénéficié pour sa part de 50 milliards de réduction de cotisations.
Il faut défendre la Sécurité Sociale sur les bases de sa fondation et taxer le Capital et les laboratoires ; dénoncer également la politique des partis du Capital : PS, UMP, FN qui dénoncent les « arrêts maladie de confort » sans tenir compte du stress et du harcèlement au travail, les « fraudes » des salariés en ignorant la fraude massive du patronat.
Quelques mots de la réforme des collèges. Les camarades en activité, ici présents, apporteront les développements nécessaires. Cette réforme suscite une légitime inquiétude des personnels éducatifs et des parents d’élèves. Le système scolaire français va mal, 150 000 jeunes sortent chaque année des études sans diplôme ni qualification. De plus en plus l’école est subordonnée aux intérêts des entreprises. Les maîtres mots sont le « savoir-être » (développer les attitudes et comportements exigés par le patronat) et le « savoir-faire » (les connaissances strictement utiles). Cela surtout pour les enfants des classes populaires car l’école est de plus en plus inégalitaire. Beaucoup d’inquiétude se manifeste sur le risque d’un nivellement par le bas et sur les contenus proposés, ainsi est faite l’impasse sur la pensée critique des philosophes du 18ème siècle et l’accent est mis sur l’histoire des religions qui s’inscrit dans le communautarisme entretenu de la société pour mieux diviser les travailleurs tout en prônant l’ « unité nationale » et les prétendus intérêts communs Capital/Travail.
Sur toutes ces questions nous avons maintes preuves que le système capitaliste ne peut plus assurer les besoins vitaux même élémentaires, que l’écart entre les privilégiés de la fortune et la majorité des travailleurs ne cesse de s’agrandir. Pour assurer le progrès social, il faudra abattre le capitalisme.
Dans l’immédiat, il est urgent que s’engagent les luttes, seul moyen de faire reculer le Capital pour la hausse des salaires, la défense des emplois, la défense des services publics (santé, éducation, logement, transports, énergie, recherche).
La politique du gouvernement social-démocrate en raison de son caractère antisocial et antipopulaire revêt aussi un caractère antidémocratique portant atteinte aux libertés individuelles et collectives.
La loi dite « Renseignement » est un projet gravissime, un « Patriot Act » à la française. C’est la légalisation du « tout surveillance » existant depuis 2007 et révélé récemment par « Le Monde ». Toutes les conversations téléphoniques, internet etc. seront enregistrées et conservées. Les prétextes à ces écoutes constituent clairement une criminalisation du mouvement social, anticapitaliste et anti-guerre. Seront surveillés ceux qui menacent « l’indépendance nationale et les intérêts économiques du pays ». Bien sûr dans l’esprit des législateurs c’est le Capital et ses Partis qui décident de ce que sont l’indépendance et les intérêts économiques du pays.
Nous, révolutionnaires affirmons à juste titre que c’est la classe capitaliste française qui, par son insertion dans l’Europe capitaliste, sa défense de l’austérité brade l’indépendance. Ici les « intérêts économiques » sont identifiés au pillage de l’argent public et des pays dominés par les multinationales.
Seront surveillés ceux qui portent atteinte à la « politique étrangère de la France ». On sait que l’impérialisme français est engagé sur plusieurs fronts en Afrique et au Moyen-Orient. Il est clair que tous les opposants à la guerre, les partisans de la paix et de la coopération entre les peuples seront dans le collimateur du pouvoir d’État.
Les syndicalistes et les associatifs auront droit aussi à la surveillance avec le concept passe-partout d’ « atteintes à la sécurité nationale ». La première mouture sécurité « publique » a été débaptisée car elle était trop transparente. Mais le changement de terme ne masque pas l’objectif. Les grèves avec occupation d’usine, les piquets de grève et autres formes de luttes ne seront-ils pas visés par les « atteintes » à la sécurité nationale et aux intérêts économiques ? (C’est à dire, ceux du Capital). Poser la question, c’est y répondre.
Ces mesures anti-démocratiques ont un lien étroit avec la politique de guerre du capitalisme français avec les autres États de l’OTAN, pour un nouveau repartage du monde au service de leurs monopoles. Voyons la tragédie des migrants (tiens on ne dit pas « boat-people ») en Méditerranée avec des milliers de morts et 500 000 réfugiés qui veulent quitter la guerre, les persécutions et la misère. Hollande déclare la « guerre aux passeurs » dans le cadre de la « lutte anti-terroriste » et propose de bombarder les navires, quel cynisme !
Les véritables responsables ne sont pas les passeurs qui ne sont que des hommes de main scandaleusement rémunérés, mais les multinationales et les dirigeants des Etats capitalistes. Les véritables responsables ce sont les fauteurs de guerre qui ont déstabilisé plusieurs États d’Afrique et du Moyen-Orient par leurs interventions militaires et le pillage des multinationales.
Prenons la Libye, après avoir détruit l’État, livré des armes à toutes sortes de groupes terroristes, les autorités françaises évoquent une possible intervention pour restaurer l’ordre ! Bernard-Henry Lévy un des relais des intérêts impérialistes estime ne rien regretter en Libye car « le chaos est préférable à la dictature », quelle survivance de l’esprit colonialiste ! Les « interventions humanitaires » sont le prétexte au déchaînement de violence capitaliste. La France, sous la direction de la social-démocratie, est un des État les plus bellicistes. Elle attise le conflit entre sunnites et chiites au Yémen, s’ingère dans les affaires de l’Ukraine y compris avec le soutien aux fascistes, ne renonce pas à l’agression possible contre la Syrie et multiplie les pressions sur l’Iran.
Avec Hollande, la France est vouée à servir de marchand de canons. Après l’Égypte, le Qatar a acheté 24 rafales. On connaît les liens de ce pays avec le fondamentalisme islamiste et certains groupes terroristes agissant notamment contre l’État syrien. Vente qui va affaiblir Air-France puisque des contreparties porteraient sur les correspondances par Qatar Airways vers Lyon et Nice. Une ligne perdue c’est 300 emplois de moins !
Il est indispensable que les travailleurs opèrent le lien entre le combat pour la défense des libertés démocratiques et la lutte pour la paix. Lutter contre la guerre c’est aussi combattre également pour ses revendications sociales.
« Pas un sou pour la guerre, de l’argent pour nos revendications » disait justement le vieil adage du mouvement ouvrier.
2/ – Amplifier la résistance
Votre Comité National et notre Comité Central ont fait ce constat commun : il ne faut pas sous-estimer les progrès de la résistance des travailleurs à la politique d’austérité, qui s’est traduite par la mobilisation et le succès de la journée d’actions et de grèves du 9 avril. Il faut valoriser les luttes existantes en les popularisant et en développant la solidarité.
D’un côté pour les capitalistes, il y a les profits des grands groupes renforcés par la surexploitation grâce à l’austérité salariale et le pillage de l’argent public ; les dividendes des actionnaires ; les « parachutes dorés » ; de l’autre l’appauvrissement de la majorité de la population. Les moyens financiers existent pour satisfaire les revendications mais l’histoire nous enseigne que seules les luttes et les grèves peuvent faire reculer le Capital.
Rappelons quelques unes des luttes qui posent les questions vitales pour les salariés :
– Radio-France, grève de plus d’un mois pour sauver les emplois et refuser les « départs volontaires »
– Banque Populaire et Caisse d’Épargne : contre l’austérité et pour la défense des emplois
– PSA à St-Amand (59) pour la hausse des salaires
– Carrefour : lutte exemplaire contre la perte d’acquis sociaux pour les nouvelles embauches
Pour renforcer la mobilisation populaire il faut mettre en avant les grèves et luttes ainsi que les revendications pour les salaires et la défense de l’emploi, d’autant plus que les médias ignorent ces luttes.
Il faut mettre à nu et dénoncer haut et fort le rôle de la CFDT véritable courroie de transmission du MEDEF, les propos de Berger affirmant : « Il n’y a pas d’austérité en France » sont scandaleux.
Le 1er mai pour des raisons diverses, la mobilisation a été insuffisante. Certains mettent en avant la division des centrales syndicales. Bernard Thibault intervient pour voler au secours des orientations réformistes de la direction CGT et du « syndicalisme rassemblé », c’est-à-dire, la recherche de l’unité avec la CFDT.
Il va même plus loin et déplore l’existence de plusieurs centrales. Pourtant une unification mécanique fortement appuyée par la CES (relais des directives capitalistes européennes) engendrerait une seule centrale d’accompagnement de la politique du Capital.
La question de l’unité des travailleurs, a fortiori de l’unification en une seule centrale, ne peut être dissociée des orientations de classe ou pas. Ce qui fait défaut pour davantage de mobilisation pour faire reculer le patronat, c’est une stratégie nationale de luttes ciblant la politique du Capital et de son gouvernement, popularisant les axes revendicatifs (salaires, emplois, défense des services publics, temps de travail, retraite à 60 ans).
Sur toutes ces questions, cela exige la clarté vis-à-vis des positions collaboratrices de classe de la CFDT.
Nous savons que beaucoup de syndiqués et de syndicats CGT aspirent à une centrale orientée vers la lutte de classe. Les révolutionnaires communistes doivent agir pour développer les solidarités avec les luttes. Il nous faut vaincre le scepticisme légitime engendré par des journées d’action et de grèves trop espacées les unes des autres. Nous rencontrons tous des salariés qui nous disent : « cela ne sert à rien, ce n’est pas efficace », « il faut taper plus fort ».
Si nous pouvons comprendre leurs doutes, nous ne saurions en rester là. La condition pour des luttes continues c’est d’agir pour mobiliser fortement comme nous l’avons fait le 9 avril ! Plus nous serons nombreux, plus la voix des partisans de l’affrontement avec la politique du gouvernement et du Capital sera forte, plus la nécessité de luttes continues grandira.
3/ – Vers le congrès d’unification le 20 juin.
C’est avec émotion et satisfaction que j’aborde cette question.
Nous avons franchi ensemble une étape décisive avec l’adoption du Programme révolutionnaire orienté vers la seule alternative au capitalisme, le socialisme et l’adoption des statuts. Je voudrais remercier les camarades de Communistes pour l’accueil fraternel à votre Congrès, vos B.N. et C.N. On se sentait chez nous dans vos réunions et la réciproque est vraie. Les discussions durant ces mois du processus d’unification nous permettent de conclure que nous pouvons nous unir dans un seul Parti des communistes révolutionnaires. Nous tiendrons ensemble un Congrès d’unification le 20 juin prochain à Paris.
Un Parti marxiste-léniniste, surmontant les divisions et l’affaiblissement des idées révolutionnaires liées à la destruction de l’URSS et à la liquidation de nombreux Partis du mouvement communiste international, est la marque de la prise en compte que l’unité de nos rangs correspond aux intérêts supérieurs de la classe ouvrière et des travailleurs. Notre Parti sera à leur service.
Le 20 juin sera créé dans la continuité de l’histoire de « Communistes » et de l’URCF, un Parti plus fort, plus influent, implanté dans tout le pays, mieux capable d’action. Le renforcement continu du Parti sera l’une de nos priorités.
Nous marcherons sur nos deux jambes, par le travail militant à l’entreprise pour les transformer en citadelle de la lutte contre le capitalisme, par le travail politique sur le terrain électoral en direction des masses populaires aux élections régionales.
L’objectif étant de faire grandir la nécessité des luttes quotidiennes pour se défendre et la compréhension que la seule alternative politique est celle de travailler à un changement révolutionnaire de société : le socialisme
Dès maintenant, avant même le Congrès, nous allons travailler ensemble afin d’être opérationnels dès le 20 juin. Enfin le secteur « propagande » et partout les militants du Parti vont jouer un rôle important pour faire connaître et populariser cet événement que constituera le Congrès d’unité des révolutionnaires en un seul Parti.
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Vanda
Mai 15, 2015 @ 13:35
Je retente ce lien qui n’est pas passé hier -sans doute parce que hors sujet , mais où le placer alors qu’il me semble avoir son importance – qui parle du rôle que l’ URSS a pu jouer à la fois directement et indirectement sur nos sociétés et plutôt en positif . Il parle du désastre que la disparition de l’ URSS a pu générer également dans nos sociétés .
Je sais bien que pour beaucoup cela va passer pour du prosélithisme : Le fait que ce lien émane de « comité Valmy » qui est un lieu où se rassemblent des gaullistes et des communistes montre qu’il n’en est rien . C’est juste un élément de connaissance et d’appréciation .
http://www.comite-valmy.org/spip.php?article5962
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Le Caïd
Mai 15, 2015 @ 21:05
Nous ne sommes pas mieux placés que les témoins directs de la guerre mais depuis 1945, la propagande anti-soviétique a fait son travail de falsification de l’Histoire.
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Vanda
Mai 15, 2015 @ 13:28
Ciotti nous dit : » ……Hélas 3 mois après certains ont oublié l’état d’esprit du 11 janvier …. »
Tu sais , Ciotti , ce qu’il reste à faire pour toi et les tiens : Commanditer à nouveau une équipe de tueurs pour refaire des attentats qui rassembleront dans la rue tous les moutons « Charlie » de France et de Navarre .
Ainsi , toi et les tiens pourrez pondre une loi sur le renseignement numéro 2 plus dure que la première Et ainsi de suite jusqu’ à ce que mort s’en suive .
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Lydia
Mai 15, 2015 @ 15:44
Ils veulent tous ( les politiques) faire plus raciste ou plus islamophobe que le FN de MLP ( et encore le FN est il plus raciste que les autres.?! )
Car au fond le FN ne fait que dire tout haut ce que pense la majorité des politiques tout bas.!
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TN75
Mai 15, 2015 @ 12:34
Moins d’une semaine la venue à Nice de 6.400 salariés chinois, invités par leur patron, ce sont 12.700 salariés d’une autre entreprise, Infinitus, qui bénéficient de 6 jours de congés gratuits. Mais cette fois-ci ils iront à Bangkok et Pattaya.
Emmener ses salariés en vacances à l’étranger, tous frais payés, semble être la dernière idée à la mode pour certains entrepreneurs chinois. Moins d’une semaine après que le président du groupe Tiens, Lin Jinyuan, ait invité 6.400 de ses employés à Nice , une autre entreprise a fait de même. Mais cette fois-ci ce sont 12.700 salariés qui ont été invités à passer quelques jours de congés en Thaïlande par leur patron.
Les salariés qui travaillent tous pour Infinitus, une société de Hong Kong spécialisée dans la vente directe de produits de beauté et de soin de la peau, ne seront cependant pas tous réunis ensemble au même moment. Ils voyagent en effet par groupes de 2.000 à 3.000 et restent en fait six jours en Thaïlande : 3 jours à Bangkok et 3 dans la station touristique de Pattaya.
110 vols commerciaux
Le premier de ces groupes est arrivé le 10 mai, selon le Bangkok Post qui a le premier relayé l’information . Le dernier devrait arriver vers la fin du mois. Pour l’occasion, seuls des hôtels 4 et 5 étoiles ont été réservés (environ 38.000 chambres), près de 400 voyages en autocar ont été retenus et quelques 300 guides ou accompagnateurs ont également été embauchés. Plusieurs dîners géants sont prévus, le plus important devant compter 3.935 convives.
Pour faire le voyage entre la Chine et la Thaïlande, la direction d’Infinitus a réservé des sièges sur 110 vols commerciaux.
20.000 l’an prochain ?
Selon les responsables des autorités touristiques de Thaïlande, ce « voyage de groupe » devrait générer des retombées économiques de l’ordre de 18 millions de dollars.
Et, selon les autorités touristiques thaïlandaises, Infinitus ne souhaiterait pas s’arrêter là et projetterait d’inviter 20.000 de ses salariés l’an prochain.
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Marie Jeanne
Mai 15, 2015 @ 11:39
La naturalisation n’est pas automatique, la demande doit être faite à 18 ans et gare au gosse ayant un casier judiciaire.
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TN75
Mai 15, 2015 @ 11:32
Sénat: les dépenses
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nordin
Mai 15, 2015 @ 11:31
https://scontent-ams.xx.fbcdn.net/hphotos-xpa1/v/t1.0-9/s720x720/11231755_823885887665897_6297963482777823563_n.jpg?oh=eaf2f5c5bc716da2892eeb5a559b63bd&oe=55D1AED5
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TN75
Mai 15, 2015 @ 11:19
Italie : des clandestins protestent contre le choix d’un hôtel à cause de la présence de femmes mariées
le 08/05/2015
A peine arrivés dans leur nouvel hôtel, les clandestins refusent de descendre du bus car ils ne veulent pas rester dans un endroit où il y a des femmes mariées. L’hôtel choisit par la préfecture ne convenait pas aux clandestins et ils ont réussi à changer d’endroit.
Quelques africains transférés de la Sicile à la Toscane et destinés à la province de Livourne ont fait des pieds des mains parce qu’ils n’appréciaient pas l’hôtel Campiglia Marittima.
Les motifs de la protestation? Ils sont nombreux et assez fantaisistes. Notamment la présence de femmes mariées dans l’hôtel.
A la descente du bus, les immigrés – des jeunes hommes âgés entre 20 et 25 ans et provenants de Gambie, Ghana, Zimbabwé et Kenya ont commencé à protester. Parmi leurs revendications, il y a en une avec des motifs ethnico-religieux : loger dans une structure où sont présentes des femmes mariées qui font partie d’un autre groupe de clandestins arrivés avant. Une proximité que leur religion ne permet pas.
Mais ce qui gêne aussi les Africains, seraient l’aggravation de la logistique et de leur espace vitale : « Nous n’avons pas assez de place pour cuisiner de manière autonome. » Evidemment ce qu’ils étaient habitués à avoir quand ils se trouvaient en Sicile. (…)
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Xiaozhenghe
Mai 15, 2015 @ 11:40
Il faut les informer que dans les pays européens, ce ne sont pas les religions qui font la loi, mais les lois civiles élaborées par l’ensemble des citoyens dont ils ne sont pas !
Donc, profil bas, où allez vous faire pendre ailleurs !!!!
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Chose
Mai 15, 2015 @ 12:13
Ceux-là, les sexistes, faudrait les retourner d’où ils viennent… Les autres ceux qui veulent s’adapter devraient pouvoir rester.
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iranan
Mai 15, 2015 @ 10:36
merdes ce raciste est fou…’un figlio di immigranti’…il n’est pas different de le PEN
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Xiaozhenghe
Mai 15, 2015 @ 10:29
Ce serait, à condition de l’accompagner de mesures objectives reconnaissant les efforts et les résultats en vue de s’intégrer, un moyen radical de régler les menées xénophobes anti étranger que nous connaissons de la part des extrémismes divers, autant sionistes que fascistes anglo-yankees !
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TN75
Mai 15, 2015 @ 10:26
Violeurs Tunisiens de Sicile Quatre Tunisiens, accusés d’homicide, violence aggravée et viol collectif, ont été arrêtés dans la soirée du samedi 2 mai 2015 en Sicile (Italie).
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sirex
Mai 15, 2015 @ 10:20
Les bons »élu » colons , certainement pas le bétails?
Diner du CRIF Nice – Sud Est : discours d’Éric Ciotti, Député, Président du Conseil général des Alpes-Maritimes
Je suis particulièrement heureux et fier de partager avec vous, ce soir à Nice, ce dîner du CRIF qui est une belle et chaleureuse expression de la convivialité républicaine.
Ce rassemblement annuel entre les élus de la République et les représentants de la communauté juive, nous permet de réaffirmer notre attachement à un socle de valeurs sans lequel aucun destin commun ne pourrait être tracé.
Ces valeurs, ce sont celles qui irriguent la République, lui donnent chair et consistance. Ces valeurs ce sont les vôtres, et tellement les vôtres qu’à la synagogue, vous dites « une prière pour la République ».
La République, telle que nous la voulons, telle que nous l’avons construite ensemble, suppose ce sentiment d’appartenance à une communauté de destin qui fait la force d’un peuple et son unité.
La France que nous aimons, la France que nous voulons, se reconnaît dans des valeurs qui définissent son identité.
C’est le combat que nous menons, ce sont les efforts que nous déployons pour défendre ces valeurs qui donnent sens à notre engagement républicain et qui tracent la perspective de notre histoire commune.
Cette ambition est hélas menacée aujourd’hui par le climat délétère qui suscite de légitimes inquiétudes au sein de votre communauté, mais aussi plus largement chez tous les défenseurs du droit et de la cohésion nationale.
L’herbe mauvaise de la barbarie pousse sur tous les terrains. Elle a tôt fait de profiter de notre négligence pour croître et étouffer les meilleures cultures.
Chacun peut en effet mesurer à quel point le virus de la haine et de l’intolérance s’est propagé au cours des derniers mois.
• Les actes antisémites se sont multipliés au plan national :
En 2013, 40% des violences racistes commises en France ont été dirigées contre des Juifs.
Sur un an, les actes antisémites ont progressé de 91%.
Comme un symbole de cette triste escalade : la synagogue de la rue de la Roquette, à Paris, a été la cible de projectiles et de tentatives d’intrusion le 13 juillet 2014.
• La parole antijuifve s’est dangereusement libérée :
Des provocateurs tels qu’Alain Soral ou Dieudonné la diffusent avec des écrits et des spectacles teintés d’idéologie, relayés sur Youtube et les réseaux sociaux.
Le rejet de l’autre se banalise sur Internet avec un déferlement de propos racistes, négationnistes et conspirationnistes, d’images violentes et indécentes, la prolifération de sites, blogs, forums, hashtags antisémites et la vente de livres ou d’objets faisant l’apologie du nazisme.
Des slogans hostiles aux Juifs ont été scandés à l’occasion d’une manifestation à Paris le 26 janvier 2014, et se sont à nouveau fait entendre depuis à plusieurs reprises.
J’ai soutenu les interdictions, à Nice et à Paris, des manifestations de rue en soutien au Hamas et au conflit à Gaza, car elles ont libéré une parole antisémite et anti-sionniste insupportable pour tous les Républicains.
Signe de ce profond malaise, près de 5 000 Juifs de France, se sentant en péril, ont déjà fait le choix de rejoindre Israël cette année.
On ne peut que déplorer un tel constat!
Je le dis sans détour, lutter contre l’antisémitisme, sous toutes ses formes, des plus insidieuses aux plus explicites est un impératif auquel aucun responsable public ne saurait se soustraire.
Cette lutte suppose constance et détermination.
Chacun de ces actes est un acte de trop. Un seul suffit à soulever le cœur, parce qu’il fait écho aux pires atrocités que l’histoire ait connues.
Quand un membre de la communauté juive est victime d’un tel acte, ce n’est pas une partie de la communauté nationale qui est atteinte et qui souffre, mais la Nation tout entière.
• Voilà pourquoi il est primordial de participer aux moments de recueillement et d’indignation :
Au rassemblement du CRIF contre l’antisémitisme et pour la fraternité républicaine qui a eu lieu le 19 mars 2014 à Nice, 2 ans après l’attentat perpétré par Mohamed Merah à Toulouse.
À la projection du film d’Alexandre Arcady (24 jours), sur le martyre d’Ilan Halimi face au « gang des barbares », au Pathé Masséna de Nice le 16 avril 2014.
• Voilà pourquoi il est primordial de condamner les messages de haine :
Avec la suspension de la subvention départementale au club de football américain de Nice, les Dauphins, après la parution en début d’année sur Internet, d’une photo montrant ses joueurs faisant le geste de la quenelle. Nous avons ensuite pris acte avec satisfaction des excuses publiques et de la réunion organisée par le club.
Avec la campagne des CGJ pour sensibiliser les collégiens des Alpes-Maritimes aux nouveaux risques d’Internet, notamment les contenus haineux.
• Voilà pourquoi il est primordial de perpétuer le travail de mémoire :
Avec les Voyages de la mémoire, qui ont permis depuis 10 ans à 11 500 collégiens de se confronter à l’horreur d’Auschwitz, et dont le point d’orgue a été le colloque « La leçon d’Auschwitz et la résurgence de la haine sur les réseaux sociaux » mis en œuvre le 6 juin 2014 au Palais Sarde, en présence de Marek Halter, Jacques Fredj et Richard Odier.
Avec Yad Vashem, cette marche annuelle en hommage aux Juifs assignés à résidence en Vésubie en 1943 et à tous ceux qui les ont accueillis et protégés.
Avec Yom Hashoah, une occasion de se réunir en souvenir des 6 millions de Juifs victimes de la barbarie nazie, dont 76 000 déportés de France vers les camps de la mort.
• Voilà pourquoi d’autres peuples et communautés, eux aussi victimes de violences, d’oppression, et même de persécutions, doivent être protégées, au nom de l’impératif de justice et de dignité qui nous anime.
C’est tout le sens de mon engagement en faveur des Chrétiens d’Orient, qui subissent un calvaire dont j’ai pu mesurer la teneur lors de mon voyage en Irak début septembre à Erbil, à la rencontre des Chrétiens chassés de Mossoul par les nouveaux occupants djihadistes.
C’est tout le sens de notre soutien à l’État d’Israël, dont le droit imprescriptible à vivre en sécurité constitue une priorité pour la France, mais qui fait face à une situation de conflit insoutenable pour chaque famille.
Je le sais, Israël occupe dans vos cœurs une place toute particulière. Soyez assurés que les préoccupations de la communauté juive sont ici, sur cette autre rive de la méditerranée, partagées et entendues.
Cet été, j’étais aux côtés d’Israël lors des attaques perpétrées depuis Gaza contre son peuple. C’est le gouvernement Hamas et ses satellites qui ont déclenché les hostilités en laissant assassiner trois jeunes Israéliens en Cisjordanie.
Gilad Shaer, Naftali Fraenkel et Eyal Yifrah, nous pensons à eux ce soir.
Depuis le 26 août, un accord de cessez-le-feu a été heureusement négocié, après 50 jours de conflit meurtrier.
Il est indispensable que les Palestiniens renoncent durablement au terrorisme pour qu’une solution de paix puisse enfin émerger au Proche-Orient. La sécurité de l’État d’Israël est un absolu devant lequel la diplomatie ne peut céder. C’est la clef de la coexistence pacifique entre ces deux peuples.
Ces combats sont indissociables de celui qu’il nous faut mener, en France et partout dans le monde, face au fléau du terrorisme.
Alors que près de 1 000 Français sont partis grossir les rangs du djihad, j’ai tenu à intervenir sur cette question cruciale, le 15 septembre dernier à l’Assemblée nationale, comme orateur de mon groupe parlementaire lors des débats sur le projet de loi contre le terrorisme.
J’ai exprimé avec force le souhait de dépasser les clivages politiques devant ce phénomène sans précédent qui appelle une réponse ferme et unie.
J’ai néanmoins voulu le renforcer en déposant plusieurs amendements. Ceux-ci visent notamment à :
– déchoir de leur nationalité française les binationaux ayant commis des actes terroristes à l’étranger,
– créer un délit à l’encontre des personnes partant combattre sans l’accord des autorités françaises,
– mettre en place des centres de rétention et de réinsertion pour tenter de déradicaliser les djihadistes et évaluer leur dangerosité.
Le terrorisme a ses armes, cruelles et barbares ; nous devons lui opposer les nôtres, celles de la République, de la loi et de l’unité nationale.
Ce dîner du CRIF sud-est me permet ainsi de rendre hommage, une fois encore, à tous ceux qui luttent sans répit pour que l’idéal républicain triomphe de l’obscurantisme.
À quelques jours du Nouvel An juif, ce message prend une importance toute particulière : puissions-nous lui être toujours fidèles pour bâtir ensemble les fondations d’une société plus apaisée et plus responsable.
Bonne fête, Chana Tova, très bonne et très douce année.
CRIF
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Xiaozhenghe
Mai 15, 2015 @ 12:27
Le nouvel an juif n’a rien à voir dans cette réunion sioniste, E Ciotti est un facho-sioniste avéré, en tant que tel il doit être déchue de la nationalité française et expulsé des territoires français !
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Estelle
Mai 15, 2015 @ 10:11
Prem’s !
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