CONFIDENTIEL. Syrie: « nous sommes dans l’incapacité de dire qui est à l’origine de l’attaque chimique »

Posted on Août 29, 2013 @ 18:51

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Manif. contre la guerre des Syro-américains à Allentown, en Pennsylvanie

Manif., hier, contre la guerre en Syrie, des Syro-américains à Allentown, en Pennsylvanie

WASHINGTON, Etats-Unis – La CIA et le Pentagone ont travaillé avec professionnalisme pour essayer de recueillir des renseignements permettant de savoir, au cas où l’attaque chimique est imputée à l’armée arabe syrienne, si le président Assad ou un de ses proches avait donné l’ordre…Mais, en vain. Pour ce faire, ils se sont attachés les services de renseignements jordanien, saoudien et israélien, qui ont travaillé en commun. Hélas pour eux, ils ont échoué à démontrer leurs accusations. Si la Syrie est attaquée, sachez que c’est une grosse falsification, c’est simplement pour aider al-Qaïda. Quelle ironie ! 

Dans les méandres d’un aveu

Les renseignements américains, pressés par le Congrès et la Maison Blanche viennent de faire des révélations étonnantes. En matière diplomatique, cette déclaration, « nous sommes dans l’incapacité de dire qui est à l’origine de l’attaque chimique » doit être interprétée de la manière la plus naturelle qui soit. Il s’agit simplement de dire: « nous ne pouvons accuser nos poulains ». Car, si c’est le cas, se dirigera-t-on vers une attaque contre les « rebelles » avec l’appui de l’armée arabe syrienne ? Scénario improbable tant, ces gens sont d’une malhonnêteté intellectuelle abyssale. La vérité est un délit à leurs yeux.

Carla Del Ponte est réhabilitée. Alléluia !

On apprend ensuite que, la fameuse preuve américaine est une interception d’une communication entre des subalternes de l’armée ou des « rebelles » et non des responsables de l’armée syrienne comme les Américains voulaient noyer le monde d’un nouveau mensonge. En effet, ces militaires avaient surtout peur pour leurs vies et, aucun nom n’a été cité. Il se peut même aussi que ce soit leurs protégés. Du coup, gênées aux entournures, ne pouvant inculper le président Bachar al-Assad, les autorités américaines sont de plus en plus perdues.

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Les ravages du mensonge.

Quand vous lisez dans la presse mainstream que les Etats-Unis temporisent après l’impasse à l’ONU, c’est un mensonge. Ils ne sont pas capables d’accuser avec des preuves factuelles le Gouvernement syrien. Pire, de Paris à Londres en passant par Washington, Rome ou Berlin, toutes les opinions publiques sont contre cette nouvelle guerre sous bannière humanitaire mais mensongère. Le précédent Colin Powell, encore un nègre de maison, a plongé l’Irak dans le chaos. Il ne s’y passe pas un jour sans un attentat…

François Hollande, le bateau ivre.

Toujours à la ramasse, l’homme aux déclarations tonitruantes est finalement dans la panade. Il ne sait plus où donner de la tête après que le voisin insulaire ait été plus ou moins retoqué par son Parlement. Là, les grands reporters vont de leur petit mot pour valider la dictature en pécisant que David Cameron peut aller sans son aval. A force de mettre la charrue avant les boeufs, le président français se retrouve un peu comme un chef de guerre sans armée. En un an, il est passé de « Bachar al-Assad doit partir » à « nous allons punir » pour finir par  « Tout doit être fait pour une solution politique… »

Pousse-au-crime et folie.

David Cameron parle d’intime conviction. Est-ce que c’est ça qu’on lui demande ? Qu’il apporte les preuves de ce qu’il avance au lieu de se cacher derrière des mots. Et, pour finir, un clown, qui a quitté l’armée arabe syrienne en…2012, parle. Il s’agit de l’ex général félon Mohamed Hussein al-Haj Ali, exilé à Paris après avoir été acheté par le Qatar, qui dit à l’AFP que si une action militaire des Occidentaux contre le pouvoir syrien est engagée et dure au moins 48 heures, le régime tombera. Il aurait dirigé l’Académie nationale de défense à Damas. Cause toujours, tu m’intéresses !

Posted in: Actualité