Libye : La malédiction Kadhafi frappe et frappera encore

Mouammar Kadhafi

N’en déplaise aux esprits chagrins, dans les méandres de l’esprit de la majorité des Africains, nonobstant ces soi-disant intellectuels du berceau de l’humanité, qui épousent honteusement la dialectique morbide et mortifère des élites européennes pour décrier Mouammar Kadhafi, ce dernier restera le must. Madiba et/ou Nelson Mandela a été fêté dans le monde entier non parce qu’il était le prisonnier le plus ancien au monde, ou noir, ou combattant de la liberté, mais simplement parce qu’il avait pardonné à ses bourreaux. Le reste n’est que verbiage vaseux et mensonge abyssal véhiculés ici et là. 

Le 20 octobre 2011, ce fut un coup de tonnerre, un choc, un drame, une défaite, une victoire aussi, une hérésie, enfin. Comment était-ce possible qu’un chef d’État en fonction soit ainsi assassiné ? N’est-ce pas simplement parce qu’il était Africain et fier de l’être ? Du côté des élites européennes, ce fut donc une victoire. De plateaux de télévisions en plateaux radios, les clairons de la victoire raisonnaient. Le « monstre », le « dictateur », le « massacreur de son peuple », le « tyran » et tutti quanti était enfin mort. Il fallait s’enorgueillir, chanter les louanges des bombardements du vrai monstre qui n’a qu’une seule botte dans son sac, bombarder. Négocier, parlementer, alors que le frère Guide était d’accord, ne faisait hélas pas partir du discours de ceux qui avaient décidé de le tuer. Comment en serait-il autrement ?

Le 20 octobre 2011, restera gravé dans nos mémoires d’Africains comme une catastrophe. Dans la douleur, nous resterons fiers et altiers tout à l’image de notre frère Guide Mouammar Kadhafi, l’homme des actes, qu’ils ont tué honteusement et lâchement sans aujourd’hui vouloir faire la moindre enquête car, les meurtriers sont juges et parties. La Cour pénale internationale (CPI), c’est eux. L’Organisation des Nations Unies (ONU), c’est eux ; le Tribunal pénal international (TPI) c’est eux, et même l’Union africaine (UA). Quelle ironie ! Certains ont même été honorés du prix devenu en chocolat si ce n’est en fiente du Nobel de la paix. On croit rêver en se demandant quelles sont finalement les motivations d’une telle escroquerie.

Il y a eu certes, la mise en place pendant 400 ans du méga-crime contre l’humanité jamais égalé, c’est à dire l’esclavage mais, à l’heure du développement des Nouvelles techniques d’information et de communication (NTIC), en tant réel presque, on a vu une horde de barbares lyncher et tuer froidement, lâchement et sauvagement un homme sans défense. Et dire que ces derniers dont on a les images agissaient pour disent-ils se venger de ce…barbare. In fine, on se demande bien de quel côté se trouve la barbarie, la sauvagerie, la cruauté. Mais, ça ne s’arrête pas là, certains voulant exploiter le charisme de l’homme jusqu’au bout de leur vision sociétale en s’improvisant écrivain. La légende du prédateur sexuel est née d’une daube exécrable dont la diffusion courageuse, devrais-je dire lâche, laisse pantois.

Bien sûr, c’est chacun qui va de son petit refrain insipide, un lied ridicule et emprunté, sachant pertinemment que personne ne dira « accusé levez-vous !». Le frère Guide Mouammar Kadhafi n’est plus là pour pouvoir répondre de ces accusations aussi basses que les auteurs de ces dernieres, ces accusateurs hypocrites et sans morale comme ceux qui ont fait la guerre à la Libye. Des vrais prédateurs à la course effrénée du petit billet. Ces croqueurs de diamants qui ont tous les droits et refusent qu’une autre opinion puise même se lever, s’exprimer.

Oui, la malédiction Kadhafi a déjà frappé l’ex président sénile du Sénégal Abdoulaye Wade. Elle a frappé l’ex roitelet français Nicolas Sarkozy, le cavalieri et traître italien Silvio Berlusconi, qui ont tous perdus lors des élections. Nous attendons avec délectation la suite des évènements avec Barack Obama et David Cameron…

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