Côte d’Ivoire – Ce que Laurent Gbagbo dira aux Ivoiriens

Posted on Mai 3, 2011 @ 12:07

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Korhogo – Nous avons eu copie des grandes lignes du discours que prononcera prochainement l’ancien président ivoirien Laurent Koudou Gbagbo, qui s’adressera à ses compatriotes. Conscient que l’ex président ivoirien pèse près de la moitié du corps électoral du pays des éléphants, il est de l’intérêt du nouveau pouvoir de le ménager pour éviter que ses nombreux partisans, certains jusqu’auboutistes, empêchent une réconciliation nationale en marche. Il devrait parler, en différé sur la TCI (Télévision Côte d’Ivoire) avant l’investiture le 21 mai prochain, du nouvel homme fort de la Côte d’Ivoire, Alassane Dramane Ouattara selon nos informations, à moins que….  

Selon donc toute vraisemblance, le président Laurent Gbagbo, depuis Korhogo où il se dit bien traité, s’adressera pour la première fois, à l’ensemble des Ivoiriens, depuis sont emprisonnement (résidence surveillée), pour leur demander… pardon. 

Bonus tracks

[…] L’heure de la réconciliation a sonné, le temps de la guerre est terminé et, nous devons tous déposer les armes, se donner la main, et construire un pays fort. Suite à la crise post-électorale, par les intransigeances des uns et des autres, notre beau pays, la Côte d’Ivoire, a été souillée du sang de nos frères et soeurs. Pour cela, mes partisans et moi-même, demandons pardon aux Ivoiriens ![…]

Dans le même ordre d’idées, l’ex homme fort ivoirien, demandera instamment à ses miliciens, de cesser les combats, notamment à Yopougon. 

Bonus tracks

[…] J’ai demandé, depuis déjà, de déposer les armes. Ce n’est plus en mon nom propre, que vous vous battez. Il y a un temps pour la guerre et un temps pour la paix. La paix, c’est maintenant. Alors, je vous exhorte, encore une fois, de déposer définitivement les armes. Il y a déjà de nombreux morts, n’en rajoutons pas…[…]

Sur les élections présidentielles, 

Bonus tracks

[…]Nous avons cru bon, de revendiquer notre victoire suite au deuxième tour de l’élection présidentielle. Nous avons manqué de discernement, restant sur nos convictions intimes qui n’étaient en rien la réalité. Pendant 4 mois, nous avons plongé notre pays dans le chaos. Notre mea culpa est donc sincère. Arrêtons cette politique politicienne, abdiquons, avançons ensemble, pour remettre sur les rails, notre économie et notre sécurité…[…]

L’heure a donc sonné. Chapeau bas M. Laurent Gbagbo !