Des enregistrements clandestins des conversations entre l’avocat du roi du Maroc et deux journalistes français qui auraient tenté d’extorquer des fonds, ont été révélés.
«Je veux trois. – Trois quoi, trois mille?, interroge l’avocat. – Non, trois millions. – Trois millions de dirhams ? – Non, trois millions d’euros», aurait déclaré Eric Laurent lors de la première rencontre avec l’avocat du royaume chérifien qui a enregistré l’échange avec son téléphone, dans un palace parisien le 11 août.
La Maroc porte plainte après la première rencontre, la deuxième se fait sous la surveillance de la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP), mais c’est toujours l’avocat marocain qui effectue les enregistrements à l’insu des journalistes. On l’entend résumer la situation «vous et madame Graciet, [êtes] disposés à renoncer à la publication de cet ouvrage, et de façon plus générale, [que] les informations sensibles que vous avez, vous étiez disposés à prendre l’engagement de les oublier», raconte le JDD qui révèle les enregistrements. À la demande de l’avocat, le journaliste assure que sa collègue Catherine Graciet est au courant pour «les trois millions».
«Un traquenard»
L’hebdomadaire évoque la troisième rencontre et la méfiance de la journaliste, présente pour la première fois, qui fait changer le lieu de rendez-vous et demande à l’avocat de ranger son téléphone, alors posé sur la table. Dans une lettre que s’est procurée le JDD, les deux journalistes s’engagent à «ne plus rien écrire sur le roi du Maroc, en contrepartie du versement de la somme de deux millions d’euros», et réclament une avance.
L’avocat leur aurait remis une enveloppe de 40 000 euros chacun et la journaliste rédige alors un protocole manuscrit. À leur sortie du palace où a lieu la réunion les deux journalistes sont interpellés. Il ont été mis en examen dans la nuit de vendredi à samedi pour chantage et extorsion de fonds et laissés libres sous contrôle judiciaire. «C’est précisément l’avocat mandaté par le roi qui piège les journalistes par des enregistrements sauvages», a affirmé de son côté le conseil de Catherine Graciet. «Un traquenard», résume William Bourdon, qui dénonce une «opération politique» de Rabat contre deux journalistes critiques, «dont l’enquête est de nature à révéler de lourds secrets».
yaz.dz
Sep 1, 2015 @ 17:48
Le roi predateur..hahaha..!..
Pedophile , et tueur de civils au Yemen..
Vivement que ce livre sorte..
Vive la liberte d expression .
Tahia le Polisario , tahia la Republique Arabe Sahraoui et Democratique..
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Marie-Christine
Sep 1, 2015 @ 14:00
Je ne sais pas si c’est une si bonne affaire que cela pour le roi du Maroc… Un mauvais calcul ? Car il fait à l’avance de la publicité (attise la curiosité) pour le bouquin des deux journalistes et Mohamed 6 lui même s’est comporté comme un truand qui a beaucoup de choses à cacher ! Je suppose que « l’opération » rend caduque le « contrat » de non-publication, mais je suppose aussi que le monarque veut obtenir des autorités françaises l’interdiction du livre ! Certainement qu’il va trouver une oreille complice favorable : la collaboration semble en tout cas déjà excellente d’ailleurs Fabius l’a confirmé (notre ami le Roi…) : ah quand même! ce n’est pas Bachar Al-Assad, MDR, quand même !!
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sergio
Août 31, 2015 @ 22:55
Le tragique dans l’ère moderne, c’est que les FAITS ne comptent plus. Seule leur interprétation partisane importe. Un enregistrement montre sans équivoque qui a demandé de l’argent, quelle somme a été demandée et dans quelle devise. Un document écrit et signé existe par lequel les journalistes s’engagent à ne pas publier leur livre contre la somme de deux millions d’euros. Que faut-il de plus pour établir la réalité de chantage? Les riches et puissants n’ont pas systématiquement tort et c’est tant mieux. Par ailleurs pourquoi le roi du Maroc porterait-il plainte pour chantage, au risque de donner plus de publicité à un livre qu’il voudrait ne pas voir publier?
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salim
Août 31, 2015 @ 10:40
Ce journaliste est connu pour le sérieux de son travail. C’est fort possible que le Roi du Maroc et ses soutiens, ont du avoir vent du livre à paraître.
Ont opté pour piéger le journaliste, qui a mordu à l’hameçon, piège à cons.
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Sniper
Août 31, 2015 @ 2:18
Le Maroc va payé très cher ses fourberies,les journalistes interpellés vont sûrement tout balancer à la presse et le livre tant redouté par Rabat va finalement voir le jour,avec tout son lot d’immondices royales ; Mohamed 6 s’est attaqué à des journalistes français ,même si ces derniers ont tenté de lui extorquer quelques euros que lui même a extorqué à son peuple,le prix sera très élevé ,car toute cette manœuvre va en fin de compte attirer tout les journalistes et écrivains curieux ,qui vont se pencher sur le cas marocain de façon beaucoup plus sérieuse et permanente; des journalistes emprisonnés à tort ou à raison en France reste quelque chose qui passe très mal aux yeux de la corporation et de l’opinion .
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sahb
Août 31, 2015 @ 18:30
RIEN ne prouve qu’ils « aient tenté de lui extorquer » quoi que ce soit … la téloche en est sure !!! c’est dire !!!
on a bien un coup monté pour empêché la sortie du livre et punir ces 2 journalistes qui avaient déjà fauté sur le même sujet … et peut-être surtout Eric Laurent avec sa contre-enquête sur le 11 septembre … sujet INTERDIT s’il en est !!
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Sniper
Sep 1, 2015 @ 2:02
Tout à fait,rien le prouve,attendons la suite…. Le livre finira bien par sortir,même si ses auteurs sont derrière les barreaux,en tout cas je serais un des premiers à l’acheter; ce putain de roi a besoin d’être humilié comme il humilie et soumets son peuple,qu’il a réduit en esclavage .
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Parallax
Août 30, 2015 @ 20:55
A reblogué ceci sur KAMERUN SCOOP.
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Marie-Christine
Août 30, 2015 @ 20:42
Suite, il s’agit de l’horreur que subit la population yéménite : la première partie est pour l’instant « retenue » :
Bulletin n° 2 :
Transcription :
[Journaliste] Ils dormaient paisiblement dans leurs maisons, se sentant en sécurité. C’étaient des habitants de la région de Berkal, dans le prefectorat de Razih, frontalier du gouvernorat de Saada, et ils ont été ciblés par l’agression saoudo-US hier, en pleine nuit, par plusieurs frappes aériennes qui ont causé un martyr et 6 blessés dont une femme ainsi que des personnes âgées au sein des trois familles touchées dans la région.
[Civil] – Il y a eu trois frappes durant la nuit dernière sur la région de Berkal, trois frappes perpétrées par le régime criminel saoudien, l’ennemi de Dieu, l’agent des Etats-Unis et d’Israël.
[Civil] – Le peuple yéménite dans sa totalité est ciblé par les Etats-Unis et l’Arabie Saoudite, ainsi que les pays du Golfe. Pourquoi donc ? Ne sommes-nous pas leurs voisins, ayant donc des droits sur eux (islamiquement) ? Nous sommes leurs voisins, leurs voisins, n’est-ce pas ? Ils bombardent après le dîner, ils bombardent le matin, ils bombardent au déjeuner, ils bombardent à toute heure ! Alors que les gens sont dans leurs demeures, dans leurs maisons, en sécurité. Nous ne pouvons que nous en remettre à Dieu.
[Journaliste] Tous les jours, l’agression saoudo-US perpètre de nouveaux crimes contre les civils, comme les frappes contre la région de Bani Sayyah située entre les régions de Bani Alqam et d’Al Nadhir, jusqu’à la région de Berkal, tous ces crimes ayant été commis durant les trois derniers jours seulement.
[Civil] – Ils bombardent les maisons, détruisent les mosquées, chassent les gens de leurs demeures et de leurs maisons. Tels sont les actes de Salmane [roi saoudien] (souiller le Coran). Hier ils ont ciblé la mosquée, et aujourd’hui, ils démolissent les maisons sur leurs habitants, et ils font des victimes et des réfugiés sans abris. Tels sont les actions des Etats-Unis et d’Israël qui terrorisent la population et les simples habitants.
[Civil] – Nous déclarons à la corne du diable [l’Arabie Saoudite] : quelle que soit l’étendue de tes frappes, de tes destructions et de tes bombardements, tout cela ne nous fera pas plier ou nous soumettre, et jamais nous ne cèderons ni ne demanderons merci, et nous ne nous prosternerons que devant Dieu ! Les Saoud vont découvrir qui est le peuple yéménite : vous avez déjà fait sa connaissance, et vous le connaitrez encore mieux bande de lâches !
[Journaliste] Ces actes criminels sont perpétrés par le régime saoudo-US contre les civils, qui espère parvenir ainsi à une victoire ne serait-ce que dans les médias, afin de masquer les défaites humiliantes qui lui ont été infligées durant les 5 derniers mois. Yeha Chehari, pour la chaîne TV Al-Maseera.
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Marie-Christine
Août 30, 2015 @ 20:45
3ème et dernière transcription :
Bulletin n° 3, 25 juillet 2015 :
Transcription :
[Journaliste] A l’ombre d’un silence international qui a ignoré tous les principes et piétiné tous les chiffres, les forces du crime et du mal ont perpétré un nouveau crime dans la ville de Bakha, où la nuit dernière, cette force a détruit un immeuble résidentiel sur ses habitants, cela à 10 heures du soir précisément, moment où les conditions de cette région très chaude poussent les gens à se rencontrer pour se reposer, dans le lieu de leur vie quotidienne.
[Civil] – Ils nous bombardent sans répit, (alors qu’il n’y a) pas de cibles militaires chez nous, pas d’armée, rien de rien, même pas l’ombre d’une arme. Comment dire… Il est impossible de comprendre une telle barbarie. Je le jure par Dieu, c’est impossible. Juste là, il y a plus de 20 victimes, dont j’ai dû récupérer les corps moi-même dans les décombres, par mes propres mains. J’ai retrouvé plus de 20 corps sous les décombres, de mes propres mains. Quel était leur péché ? Alors qu’il n’y a aucune base militaire à proximité, aucune arme, aucun milicien. Que dire ? Ils sont (pires que) les Juifs de Bani Nadhir (tribus de Médine ayant comploté contre la vie du Prophète).
[Civil] – Vers 10h, je suis sorti et j’ai entendu le bruit d’une frappe, [propos indistincts]. Je suis retourné à couvert, et j’ai assisté à 3 ou 4 frappes.
[Journaliste] – (Des frappes) successives ?
[Civil] – Oui, successives, espacées de 5 ou 10 minutes.
[Journaliste] – Quel type de frappes ?
[Civil] – Des tirs de missiles, des frappes aériennes.
[Journaliste] Des corps réduits en bouillie et des membres déchiquetés, certains étant carbonisés au point qu’il est impossible de les identifier, tandis qu’on ne retrouve aucune trace de certains autres. La situation de cet enfant qui a perdu ses deux yeux alors qu’il se tenait blotti près de sa mère révèle le caractère tragique de la situation, qui retourne le cœur de quiconque assiste à ces scènes, et fait couler les larmes de quiconque les voit.
[Civil] – Des centaines de civils. Regardez, rien que des civils. Regardez ce que font (ces criminels) ! Ils tuent les femmes, les enfants, les personnes agées, les jeunes… Quel crime avaient-ils commis ? (Ils sont tous) innocents. Il n’y a pas de Houthis, pas de bases militaires, pas d’armes. Que Dieu maudisse Salmane [roi saoudien] et toute la dynastie des Saoud.
[Journaliste] La centrale électrique qui alimentait le quartier résidentiel a été frappée et réduite en pièces, et il n’en reste que les traces du crime qui démontrent le caractère impitoyable de l’agression, aveugle et injustifiable dans sa prise pour cible des civils. Cela a causé la mort de familles entières.
[Civil] – Une famille de réfugiés de Taez était installée ici, et cette famille ainsi que la famille qui l’hébergeait ont tous été tués.
[Journaliste] Plus de 55 martyrs et des dizaines de blessés : voilà le résultat de l’agression saoudo-US contre la ville résidentielle de Bakha, et le nombre de victimes ne cesse d’augmenter du fait de la situation critique de certains blessés gravement touchés, sans parler de ceux qui sont encore enfouis sous les décombres et dont on ne connait toujours pas le sort. Les familles de victimes se voient confiées aux soins des habitants bienfaisants et des autorités existantes, qui ont la charge d’un grand nombre de cadavres et de blessés, et doivent également s’occuper de tous ceux qui se trouvent encore sous les décombres.
[Civil] – Huit missiles… Voyez toutes les victimes causées par cet Etat criminel.
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Marie-Christine
Août 30, 2015 @ 20:38
Guerre sans merci au Yémen :
les massacres saoudo-US se poursuivent
Samedi 29 août 2015
Bulletins d’information de la chaîne yéménite Al-Masira, 26 août 2015 (sous-titres français).
« En 5 mois [de guerre], le Yémen a été réduit à l’état de la Syrie après 5 ans », a déclaré Peter Maurer, le Directeur de la Croix-Rouge Internationale, le 19 août 2015.
Ces images difficiles, qui mettent des visages et des noms sur les innombrables victimes civiles, peuvent contribuer à donner une idée de l’ampleur des massacres indicibles que perpètrent quotidiennement les forces de la coalition saoudo-US contre la population du Yémen, avec une barbarie sans exemple dans l’histoire qui éclipse même les crimes sionistes à Gaza, et de l’incroyable esprit de résistance du peuple yéménite malgré l’abandon de la communauté internationale.
La France hollandienne, terroriste et apatride, s’honore de participer activement, via ses armements éthérés et pacifistes, à cette « boucherie héroïque ».
Bulletin n° 1 :
Transcription :
[Civil] – Toutes ces maisons étaient des habitations civiles, et elles ont été détruites sur leurs têtes ! Quelle était leur faute ?
[Journaliste] Un nouveau crime odieux, au faîte de la cruauté, s’ajoute aux précédents, à savoir les frappes aériennes de l’agression saoudo-américaine aux premières lueurs de l’aube, des bombardements impitoyables contres des habitations civiles de la ville de ‘Amid à Sanhan, dans la banlieue de Sanaa.
Ils ont causé la mort du citoyen Abdallah Khalifa et de sa fille Du’a qui était en classe de 4e/3e [équivalence], ainsi que leur voisine, le nourrisson Mawada Zahed qui n’avait même pas un an. Tous ont été tués par l’effondrement du toit de la maison qu’ils louaient.
Et après que les corps aient été évacués, il ne restait rien de la maison, qui avait été complètement rasée, sinon quelques jouets de l’enfant Shahina, et le désespoir de l’épouse dont l’agression a anéanti toute l’existence.
[Mère de victimes] – Ils viennent tuer les enfants, démolir les maisons, tuer les femmes, ils commettent un grand péché.
[Journaliste] – Qui a été tué dans votre famille ?
– Mon mari et ma fille Du’a. Vous vous souvenez, vous les aviez rencontrés samedi (22 août).
– Et aujourd’hui ?
– Et aujourd’hui, Dieu leur fasse miséricorde, ils ont trouvé le martyre à cause des frappes aériennes. O mon Dieu, tous les miens ont été emportés par ces frappes. Et je suis maintenant seule au monde, avec personne d’autre que Dieu sous les cieux, ni père, ni mère, ni mari, ni enfants, sans ressources, avec Dieu seul.
[Père de victimes] – Nous sommes des gens démunis, et nous étions dans cette maison que nous louons, moi, ma femme et mes enfants, tous les 4.
[Civil] – Où sont les droits de l’enfant ? Où sont les droits de l’homme ? Où est le droit, où sont les bienfaits (que prétendent apporter les Saoud) ? Vous tuez même les nourrissons ? Quelle faute ce bébé a-t-il commise ?
[Père de victimes] – (Ils ont tué) mon enfant et ma fille de 19 (ans), vous savez. Pourquoi ce carnage ? Où sont les cibles (militaires) ? Quel est leur péché ?
[Journaliste] Les dégâts de ce bombardement meurtrier ne se sont pas limités à la maison qui a été complètement détruite sur la tête de ses habitants, mais se sont étendus à toutes les maisons et voitures avoisinantes. Et quant aux familles rescapées qui ont enterré leurs victimes, elles ont fait le serment d’honorer et de venger ce sang versé, et que les crimes perpétrés par les Saoud et les Etats-Unis ne resteront pas impunis.
[Civil] – De ce côté, ils ont rasé deux maisons. Et de l’autre côté, toutes les maisons ont été touchées et sévèrement endommagées. Et ces frappes criminelles de ces Saoud méprisables sont viles et lâches.
[Civils] – [Nous ne cèderons ni n’oublierons jamais et nous nous vengerons].
[Civil] – Malheur à toi sale chien de Salmane [ben Abdelaziz al Saoud, Roi d’Arabie Saoudite] !
[Vieille femme] – Nous ne nous soumettrons jamais, jamais, jamais ! Tous porteront des armes pour faire face à cette agression, jusqu’aux femmes et aux enfants.
[Civil] – Nous rendrons deux kilos pour chaque kilo (de bombes et de destructions infligées), et deux tonnes pour chaque tonne.
[Civil] – Si Dieu le veut.
[Civil] – Nous sommes un peuple valeureux et puissant.
[Civil] – Je le jure par Dieu, si vous ne laissez pas le Yémen en paix, nous vous enterrerons tous ô Saoud ! S’ils ne cessent pas, les Yéménites les enterreront tous et le Yémen sera leur cimetière.
[Civil] – [Nous ne cèderons ni n’oublierons jamais et nous nous vengerons].
[Civils] – Dieu est Le plus Grand ! Mort à l’Amérique ! Mort à Israël ! Mort aux Saoud !
[Journaliste] A l’encontre des civils du peuple le plus courageux qu’ait connu la Terre et ceux qui l’habitent, sont commis les crimes les plus atroces de notre temps, mais ils ne seront pas impunis : tout le sang qui a été versé injustement confirme l’inéluctable nécessité de couper la tête du serpent [la dynastie Saoud] au coeur de son repaire, pour préserver de son poison les Yéménites en premier lieu, et tous les peuples du monde. Près de la maison détruite dans la ville de ‘Amid à Sanhan, dans la banlieue de Sanaa, Munataf al-Mawjani pour la chaîne TV Al-Maseera.
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Marie-Christine
Août 30, 2015 @ 21:38
La vidéo
Guerre sans merci au Yémen ;les massacres saoudo-américains se poursuivent
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patrick
Août 30, 2015 @ 19:51
mon post de 16 h 20 ?
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Driss
Août 30, 2015 @ 19:22
Allain Jules nous venons de lire l’article de PARIS MATCH que vous publiez ci dessus
Je rajouterais pour nos lecteurs :
» Le 27 août 2015, Éric Laurent a bien été interpellé en compagnie de Catherine Graciet, soupçonné d’avoir tenté de faire chanter le roi du Maroc.
Le journaliste a admis qu’un accord financier a été passé en échange de la non-publication d’un ouvrage à charge contre le souverain marocain. Il réfute, par l’intermédiaire de son avocat, les accusations de chantage « .
Fin de citation
Driss
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Serge Charbonneau
Août 30, 2015 @ 18:52
Deux journalistes non pas ripoux, mais bien piégés.
Éric Laurent est dans le collimateur des hypocrites depuis belle lurette.
Serge Charbonneau
Québec
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sahb
Août 30, 2015 @ 19:19
Ben oui ! Eric Laurent a commis l’irréparable ! un ouvrage remettant en cause la version officielle du 09/11 !!!
depuis « ils » veulent sa peau !
l’impayable roitelet es Maroco s’y colle ! tout de suite dès qu’on voit qui y’a dans l’affaire ! le roitelet et L’AVOCAT DES PÉDOCRIMINELS D’OUTREAU (voir le film « Retour à Outreau ») on en revient pas du niveau où ils osent descendre !
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sahb
Août 30, 2015 @ 19:23
et mon post ?
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patrick
Août 30, 2015 @ 18:41
Cette affaire est bien obscure
avant de traiter les journalistes de tous les mots pourquoi ne pas essayer de comprendre LE CONTENU DU LIVRE
Ensuite on pourra pas discuter.
Drogue ? libertinage sexuel à outrance ? pédophilie autorisée pour les invités de marque qui vont à Marrakech ? avoir noyé l’Europe avec la drogue cultivée par le roi et ses sbires ? Printemps Arabe au Maroc étouffé ?
c’est ce genre de question et même plus….pour mesurer l’ampleur de l’affaire.
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Driss
Août 30, 2015 @ 18:10
Maroc : la culture du cannabis est-elle (vraiment) partie en fumée ?
dimanche 30 août 2015
Les ennuis d’Eric Laurent, accusé de faire chanter le Roi du Maroc, sont-ils liés au trafic de drogue au Maroc ?
La lutte contre la drogue est le cheval de bataille de bon nombre de pays dans le monde.
Or il est assez remarquable de vérifier que les chiffres de la prostitution et de la drogue sont inclus dans le produit intérieur brut de certaines républiques.
Depuis plusieurs années, les rapports annuels de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) ou de l’International Narcotics Control Strategy Report (INCSR) indiquent une nette diminution de la production de la culture de cannabis au Maroc. Mais, si les surfaces de terres utilisées pour cette culture ont sans nul doute été réduites depuis que Rabat s’est engagé dans une « guerre contre la drogue » à partir de 1992, la production de résine de cannabis n’a pas diminué dans les mêmes proportions.
Un réel fossé existe entre l’évaluation de la production marocaine de haschich faite par l’ONUDC ou l’INCSR et les quantités de cannabis saisies en Europe ainsi qu’au Maroc, jetant ainsi un sérieux doute sur les chiffres.
Les premières plantations de cannabis au Maroc sont apparues au XVe voire même au VIIe siècle, très probablement introduit par les Arabes après leur invasion de l’Afrique du Nord.
Au XIXe siècle, le sultan Moulay Hassan autorisa ensuite la culture du cannabis dans des zones restreintes. Cette politique fut poursuivie sous le protectorat espagnol, puis pour des raisons économiques, sous le règne du roi Mohamed V qui toléra lui aussi cette culture après l’indépendance du Maroc en 1956. Dans les régions montagneuses et pauvres du Rif
La culture du cannabis s’est considérablement développée, particulièrement dans les régions montagneuses et pauvres du Rif, à partir des années 1960. L’exclusion intentionnelle de la région rifaine de tout développement économique par le souverain Hassan II ne fit qu’encourager sa culture. Cette dernière explosa dans les années 1980 à cause de la crise économique que traversa le Maroc. Elle devint alors pour de très nombreux Rifains, un substitut de plus en plus attrayant, devenant même la première source de revenus pour beaucoup de Marocains, d’autant plus qu’une demande exponentielle émanait des marchés européens.
Aujourd’hui encore, cette culture compte pour environ 3 % du PNB du secteur agricole du Maroc et est source de revenus pour plus de 800 000 Marocains, soit 2 % de la population. Devant cette alarmante augmentation du trafic de drogue entre le Maroc et l’Europe, et sous la pression de la communauté internationale, en particulier des partenaires européens, la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI), le roi Hassan II, puis son héritier, Mohamed VI, s’engagèrent, à coups d’opérations spectaculaires ciblées, à éradiquer la culture de cannabis.
Cette politique d’éradication porta ses fruits, mais en apparence seulement. Dans son rapport de 2015, l’ONUDC indique que la culture du cannabis au Maroc continue de diminuer, passant de 134 000 hectares en 2003 à 52 000 en 2012 et 47 196 hectares en 2013. Mais cette nette baisse de la culture du cannabis ne signifie pas que la quantité a elle aussi diminué. Le pays source de référence pour la résine de cannabis
Au contraire, cette dernière demeure un sérieux et épineux défi, non seulement pour les autorités marocaines mais aussi européennes. Selon l’Organisation mondiale des douanes (OMD), le cannabis est de loin la drogue la plus répandue, la plus disponible et la plus largement utilisée à travers le monde, et le Maroc est incontestablement le pays source de référence pour la résine de cannabis, puisque 135 tonnes de produits provenaient de ce pays en 2013.
Par ailleurs, l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (EMCDDA) basé à Lisbonne – ainsi que de nombreux services de polices européens –, relève, dans son rapport de 2012, un très gros écart entre les quantités de haschisch saisies par les autorités compétentes marocaines et européennes avec les chiffres avancés par l’ONUDC.
Dans son dernier numéro de Drogues, enjeux internationaux, l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) publie une étude de Pierre-Arnaud Chouvy et Kenza Afsahi intitulée « Le haschich marocain, du kif aux hybrides » dans laquelle des éléments de réponse sont apportés à cette guerre des chiffres. Introduction de variétés hybrides
A la suite de leur étude fondée sur une minutieuse enquête de terrain réalisée notamment dans le Rif, il est expliqué que la différence entre les rapports de l’ONUDC et ceux de l’EMCDDA est essentiellement due à la nouvelle culture hybride du cannabis, celle-ci étant de plus en plus utilisée par les trafiquants marocains. Pour Pierre-Arnaud Chouvy et Kenza Afsahi, c’est l’introduction de variétés hybrides, au rendement trois à cinq fois supérieur au cannabis traditionnel – et très probablement importées d’Europe au début des années 2000 – qui explique que malgré une baisse réelle des surfaces utilisées pour la culture du cannabis, la production de résine de cannabis demeure stable.
Une dizaine d’hybrides différents ont déjà pu être identifiés au Maroc, telles que la khardala (ou le « mélange »), la gawriya (l’européenne), la romiya (la « romaine » ou l’étrangère), la pakistana, la jamaicana ou la mexicana. Le recours aux hybrides explique aussi la hausse rapide et importante du taux moyen de tétrahydrocannabinol (THC) de la résine marocaine, telle qu’observée sur les saisies dans divers pays de l’Union européenne et notamment en France.
L’enquête explique que l’analyse d’une partie des échantillons saisis ces dernières années dans l’Hexagone a montré une augmentation des taux de THC moyens de 8 % lors des années 1980 à plus de 17 % en 2013, avec un maximum de 39 %. En plus des énormes profits financiers dégagés par les barons de la drogue grâce au kif hybride, les répercussions environnementales sont elles aussi énormes et à ne pas sous-estimer. L’impact écologique de la culture des hybrides est en effet encore plus important que celui, déjà considérable, de la culture du kif. Il a aussi été démontré que les cultures hybrides sont responsables de l’épuisement et la pollution des sols, mais aussi des ressources en eau de la région du Rif à cause de leur irrigation impérative. Politique de l’autruche
Plus de vingt ans après que le royaume chérifien s’est engagé dans la lutte contre la drogue, il est indéniable que malgré une nette diminution des superficies de cannabis cultivées, la production de résine de cannabis marocain demeure stable. Et malgré le développement exponentiel de la culture hybride du cannabis au Maroc, de nombreux rapports internationaux continuent à ne se focaliser que sur la diminution des terres utilisées.
Bien plus encore, il semblerait même que l’ONUDC soit au courant de la culture de ces nouvelles variétés hybrides depuis au moins 2004. Ce qui pourrait expliquer la fermeture de son bureau au Maroc en 2006, obligeant ainsi l’agence onusienne à rédiger ces différents rapports en se basant principalement sur les chiffres et informations mis à sa disposition par Rabat…
Tandis que le trafic de cocaïne en Afrique de l’Ouest – et ses dramatiques et néfastes conséquences sur les populations locales – est depuis plusieurs années un sujet d’analyses et de rapports récurrents, il n’en est pas forcément de même concernant le trafic de résine de cannabis au Maroc. A l’instar de la question des droits de l’homme régulièrement bafoués ou du tourisme sexuel que certains souhaitent cacher, le royaume chérifien, concernant le kif, semblerait aussi jouir d’une certaine bienveillance.
http://www.geopolintel.fr/article969.html
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Estelle
Août 30, 2015 @ 16:20
Prem’s !
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