L’ONG a diffusé un troisième rapport accusant Israël d’avoir commis «des crimes de guerre» lors du conflit de l’été 2014 dans la bande de Gaza.
Amnesty International (AI) reproche cette fois à l’Etat hébreu d’avoir tué «au moins 135 civils» en représailles de la capture d’un de ses soldats. Une action qualifiée de «carnage».
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Driss
Juil 30, 2015 @ 8:09
sans commentaire
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Driss
Juil 30, 2015 @ 8:08
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sahb
Juil 30, 2015 @ 10:25
le type au bout de la laisse est souvent plus con que le chien !
je dis ça pour le père de ce pôv con de soldat U$raelien …
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sahb
Juil 29, 2015 @ 19:50
Nouvelles révélations sur les atrocités israéliennes dans la guerre de 1967
« Durant l’opération, nous avons dû chasser les habitants. Ce déracinement d’un villageois enraciné dans son village, en le transformant en réfugié, simplement en l’expulsant, et pas un, deux ou trois d’entre eux, mais une véritable expulsion. Et quand vous voyez que tout un village est conduit comme des agneaux vers l’abattoir, sans la moindre résistance, vous comprenez ce qu’est l’Holocauste. »
– Témoignage d’un soldat israélien dans le documentaire Censored Voices (Voix censurées), dirigé par Mor Loushi (2015).
Dans le sillage de la guerre des Six-Jours (juin 1967), l’écrivain israélien Amos Oz, à l’époque réserviste dans l’armée israélienne, et un de ses amis avaient récolté des interviews de soldats israéliens qui avaient participé à la guerre et leur avaient demandé de parler des émotions que les combats avaient suscitées en eux. Les interviews avaient été publiées dans un livre intitulé « Conversations with Soldiers » (Conversations avec des soldats), auquel ma génération faisait plus populairement référence comme le livre « des exécutions et des larmes».
Le censeur militaire (une fonction qui existe toujours actuellement, remplie récemment encore par l’actuelle ministre de la Culture, Miri Regev) a effacé 70 pour 100 des preuves depuis qu’il a prétendu que cela nuirait à l’image internationale d’Israël.
Ce mois-ci, une cinéaste israélienne très active, Mor Loushi, présente son nouveau documentaire s’appuyant sur une grande partie de ce matériel censuré. Les atrocités rapportées par les soldats comprennent des expulsions forcées, comme celle citée plus haut, des descriptions choquantes d’exécutions sommaires de prisonniers de guerre et des allusions à des massacres de villageois innocents.
Un répertoire du mal
Cette 48e commémoration de la guerre des Six-Jours (1967) coïncidait avec la 67e commémoration de la Nakba, le nettoyage ethnique de la Palestine avant et après la création d’Israël en 1948. Ce répertoire du mal confessé par les soldats dans le nouveau film nous remet à l’esprit les atrocités perpétrées voici 67 ans à une échelle plus importante, bien que similaire dans l’horreur.
Les atrocités de 1948 furent ignorées par la communauté internationale et, pendant très longtemps, la Nakba toute entière fut niée, dans le même temps que le souvenir de l’Holocauste semblait fournir une carte blanche à Israël dans sa poursuite du nettoyage ethnique de la Palestine.
Il n’est guère étonnant dans ce cas que, lorsqu’en 1967, l’appétit territorial d’Israël avait été rassasié avec l’occupation de la totalité de la Palestine historique ainsi que de vastes pans de l’Égypte et de la Syrie, cela eût été réalisé par le biais d’opérations tout aussi inhumaines de nettoyage ethnique, d’expulsions et de massacres.
Muraille de dissimulation
Il y avait une différence entre les deux chapitres d’atrocités commises au cours des deux guerres. En 1967, Israël était moins rassuré quant à la complaisance mondiale, et même américaine, envers ses méthodes cruelles sur le terrain et c’est pourquoi il tenta de les dissimuler aux regards indiscrets. La muraille de dissimulation bâtie par Israël, toutefois, fut près d’être éventrée quand le navire de guerre américain USS Liberty entendit les communications entre les troupes dans la bande de Gaza, le 8 juin 1967, communications qui faisaient probablement état de l’exécution sommaire de prisonniers de guerre égyptiens ainsi que de civils palestiniens. Le navire fut gravement endommagé le même jour par des frappes des forces aériennes israéliennes.
Plus tard, les atrocités furent confirmées par des témoins oculaires et il en fut de nouveau beaucoup question lorsque des fosses communes furent retrouvées en 1995, dans la région d’al-Arish, dans le Sinaï, ce qui durcit quelque peu les relations entre l’Égypte et Israël, comme CNN l’avait fait savoir à l’époque.
Pour la première fois, le réseau interviewa des parents et des survivants de ces crimes de guerre, et ces gens rappelèrent effectivement le massacre de centaines de personnes. Le lien entre l’attaque non provoquée contre le navire USS Liberty et le désir de taire les massacres et les exécutions a fait l’objet d’une enquête minutieuse de James Bamford, dans son ouvrage « Body of Secrets », publié en 2002.
Les bandes récemment dévoilées corroborent donc les atrocités déjà connues et relatées par ceux qui en ont été les victimes (dans ce cas, on peut y inclure 34 membres du personnel de la marine de guerre américaine). Cela ressemble à la manière dont les documents israéliens déclassifiés dans les années 1980 ont corroboré l’histoire orale et les témoignages palestiniens sur la Nakba.
La rémission pour les coupables
Dans les deux cas, il a fallu attendre longtemps avant d’entendre la version des victimes, que les milieux universitaires et les médias avaient méprisée des années durant en tant que fruit d’une imagination orientale.
Dans le nouveau film, les témoins oculaires israéliens ne mentionnent ni noms ni dates – pas plus que nous n’apprenons qui avaient été les victimes palestiniennes ou égyptiennes. Suppression des noms et déshumanisation sont les deux faces d’une même médaille et, par conséquent, les nouveaux témoignages poignants sont prudemment présentés comme un acte de rémission pour les coupables plutôt que comme un hommage aux victimes.
Voici un autre cas d’« exécutions et larmes ». Autrement dit, le problème n’est pas qu’une fille ait perdu un œil, que la maison d’un homme ait été démolie ou qu’un prisonnier de guerre désarmé ait été exécuté. Le but est de purifier l’âme tourmentée du coupable et il n’y a rien de tel qu’une bonne confession pour que tout ce tourment s’en aille.
Les noms et les dates, et plus encore les êtres humains dans leur réalité, requièrent non seulement qu’on les reconnaisse, mais aussi qu’on leur rende des comptes. Dire qu’on est désolé ne suffit pas toujours, particulièrement quand la leçon n’a manifestement pas été retenue. Et c’est ainsi que d’année en année depuis 1967, y compris ces toutes dernières semaines, des Palestiniens, avec des visages et des noms, sont toujours expulsés, mis en prison sans jugement et tués.
Une réalité permanente
Ce nouveau film donne l’impression que ces crimes ont été la résultante inévitable de la guerre des Six-Jours, en juin 1967. Mais, en fait, les crimes commis après la guerre étaient bien pires dans chacun de leurs aspects. Les atrocités ne résultaient pas de la guerre, elles faisaient partie des moyens utilisés par Israël pour résoudre la situation difficile dans laquelle les nouvelles acquisitions territoriales avaient mis l’État juif : il avait incorporé en 1967 presque autant de Palestiniens qu’il n’en avait chassé en 1948.
Après la guerre, d’autres moyens vinrent s’ajouter dans la tentative de résoudre cette situation. Le but était toujours le même : avoir le plus de Palestine possible avec à l’intérieur le moins de Palestiniens possible. La nouvelle stratégie, après la guerre, s’appuya sur la logique disant que, si on ne peut déraciner les gens, on les confine profondément dans leurs zones d’existence sans la moindre sortie ou voie d’accès facile au monde qui les entoure.
Partout en Palestine, depuis 1967, les Palestiniens sont enfermés dans de petites enclaves entourées de colonies juives, de bases militaires et de zones interdites qui morcellent leur géographie. Dans les territoires occupés, Israël a créé une matrice de contrôle que bien des dirigeants du Congrès national africain considèrent comme pire encore que ce que l’Afrique du Sud de l’apartheid avait de pire. Les Israéliens ont fait passer cette méthode aux yeux du monde comme un moyen temporaire et nécessaire de maintenir leur pouvoir dans les territoires « litigieux ». Le moyen « temporaire » est devenu un mode de vie et a été transformé en une réalité permanente sur le terrain, réalité qu’Israël a tenté de faire légaliser au niveau international – en y parvenant presque – via les accords d’Oslo en 1993.
Ce mois-ci, en commémorant le 48e anniversaire de la guerre des Six-Jours, en 1967, nous devrions nous rappeler une fois de plus que ce fut un chapitre dans une histoire de dépossession, de nettoyage ethnique et, occasionnellement, de génocide à l’encontre des Palestiniens.
Le « processus de paix » qui a débuté voici plus de deux décennies s’appuyait sur la présomption que le « conflit » avait débuté en 1967 et qu’il se terminera par le retrait d’Israël de la Cisjordanie et de la bande de Gaza.
Le « conflit » avait en fait débuté en 1948, voire auparavant, et son pire chapitre ne fut pas l’occupation militaire en 1967 de ces parties de la Palestine qu’Israël n’était pas parvenu à reprendre en 1948, mais plutôt le fait que l’impunité internationale pour ces crimes est toujours assurée aujourd’hui.
On ne peut qu’espérer que ceux qui ont le pouvoir de changer effectivement le monde comprendront, comme l’a fait le soldat dans les premières lignes du présent article, qu’il y a davantage qu’un seul Holocauste et que chacun, quelle que soit sa religion ou sa nationalité, peut être soit sa victime, soit son auteur.
Par Ilan Pappe : Directeur du Centre Européen d’Études Palestiniennes à l’Université d’Exeter. Après avoir dû fuir Israël où il subissait brimades continuelles à l’Université de Haïfa.
Son dernier livre s’intitule : The idea of Israel : a history of power and knowledge
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Marie-Christine
Juil 29, 2015 @ 20:09
Merci infiniment sahb ! Ilan Pappe est quelqu’un de bien, bien sûr honni par les sionistes et interviewé de façon très suspicieuse, pour ne pas dire odieuse par les journalistes qui leur servent de caisse de résonnance !!
De quel article est tiré votre post, car je suppose que c’est un article, merci ?
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sahb
Juil 30, 2015 @ 9:59
Source: Info-palestine
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Marie-Christine
Juil 30, 2015 @ 15:04
🙂
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patrick
Juil 29, 2015 @ 21:32
Le criminel de guerre Amos Yadlin arrêté à l’aéroport de Londres… puis relâché !
http://reseauinternational.net/le-criminel-de-guerre-amos-yadlin-arrete-a-laeroport-de-londres-puis-relache/
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Nordin
Juil 29, 2015 @ 17:52
Cela me rappelle un article que j’avais lu il y a quelques temps et qui disait que d’après une étude sur le comportement et la réaction des individus au contact d’un insigne, d’une médaille, une somme d’argent ou la promesse d’une récompense, et bien j’avais été surpris de voir qu’à la 1ère place du classement figurait un bon nombre de citoyens israeliens résidant en Palestine qui au seul port d’un uniforme d’une casquette ou d’une cravate les rend très obéissants aux ordres d’un maitre ou d’un supérieur … Et dans l’épreuve du « debout-couché » ou celle du marquage de territoire, ils distancent même très nettement certaines espèces animales. La conclusion de ces recherches faisait dire aux enquêteurs que les israeliens résidant en Palestine étaient plus facile à dresser que les chiens … J’étais plié de rire ! (Je vais essayer de retrouver le lien de l’article) !S.B
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hakim
Juil 29, 2015 @ 16:35
Entre-temps, le roi bronze……
EDITORIAL | 29. JUILLET 2015 – 7:35
Par Kamel Moulfi
– Une trêve humanitaire déclarée unilatéralement dans un conflit armé peut être compatible avec des frappes aériennes sur l’ennemi. Cet «extra» est l’œuvre de la coalition constituée par l’Arabie Saoudite, le Bahreïn, le Qatar, le Koweït et les Emirat arabes unis, rejoints par l’Egypte, la Jordanie, le Maroc et le Soudan, une partie du «monde arabe» liguée contre le pauvre Yémen, un autre pays arabe où le seul rêve des habitants, en ce moment, est un arrêt des combats qui permettrait de leur faire parvenir l’aide alimentaire et autres produits de première nécessité, comme les médicaments dont ils ont cruellement besoin. Quatre mois sont passés, depuis le 26 mars, premier jour de raids quotidiens effectués par cette coalition contre les Houthis, dans une guerre qui approche les 2 000 morts et a fait déplacer un million de personnes. La trêve est fictive et la guerre bien réelle, comme la pause que s’est offerte le roi d’Arabie Saoudite, Salmane Ben Abdelaziz Al-Saoud. Depuis le 26 juillet, quatre mois donc, exactement, après le début des raids sur le Yémen, il passe des vacances dans une résidence sur la Côte d’Azur en France. Lui et la «suite» d’un millier de personnes qui l’accompagnent, ne manqueront de rien et ils ne risquent pas d’être dérangés par les échos de cette guerre. Même le bruit du voisinage ne leur parviendra pas, la France républicaine ayant décidé de privatiser la plage publique et d’interdire, pendant la durée du séjour royal, son accès aux aoûtiens français sommés d’éviter jusqu’à la navigation, au large de ce bout de Côte d’Azur. La pétition signée par des dizaines de milliers de mécontents n’empêchera pas un coin de l’Hexagone de devenir une enclave saoudienne cet été, dans le pays où le client est roi. Il y en a d’autres qui se frottent les mains parmi les commerçants du coin et dans les casinos, en voyant arriver cette race de flambeurs venus jeter des pétrodollars qui auraient été bien utiles à leurs frères de religion. Mais l’hypocrisie des monarques saoudiens permet tous les pêchés. Y compris celui de détruire le plus veux Coran au monde
K. M.
algerie patriotique
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ourika
Juil 29, 2015 @ 18:50
Il n’y a pas que l’hypocrisie de la famille saoud, mais par exemple de la France qui condamne tout crime contre le civils, ainsi en Syrie où le « régime » est comparé à un boucher, mais non seulement ne dit rien pour le yemen, mais vend des armes pour commettre ces crimes contre les civils, et reçoit même le chef de cette famille tribale saoud sur une des plages publiques de l’état, donc des français, en l’interdisant à ceux qui paient des impôts pour y avoir accès, au nom de la sécurité…
c’est pas plus hypocrite, ça?je me demande actuellement qui est le criminel?
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Lydia
Juil 29, 2015 @ 21:06
Tout a fait d’accord avec vous.!
Il faut supprimer l’argent papier ( $ ) qui a causé l’esclavage et la ruine d’un trop grand nombre de personnes dans le monde.!
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Marie-Christine
Juil 29, 2015 @ 16:08
LCP programme ce soir un documentaire intitulé « Vendeurs de guerre » sur l’industrie israélienne de l’armement
d’après Télérama 3419, page 88,
ce documentaire serait probablement le film The Lab de Yotam Feldman…
Sur LCP : 29/07 à 20h30 et 04/08 à 9h10…
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Letellier patrick
Juil 29, 2015 @ 16:06
Après ceci, pas grand chose à expliquer…. – « La population doit se préparer à la guerre, mais il revient à l’armée israélienne de poursuivre le combat avec l’objectif ultime qui est la création de l’Empire israélien » Moshe Dayan, ministre israélien de la défense et des affaires étrangères, 12 février 1952 Radio Israel
– « Les palestiniens » seront écrasés comme des sauterelles … leurs têtes éclatés contre les rochers et les murs » Yitzhak Shamir, premier ministre israélien, 1er avril 1988
– « Nous devons utiliser la terreur, les assassinats, l’intimidation, la confiscation des terres et l’arrêt de tous les programmes sociaux afin de débarrasser la Galilée de sa population arabe » Israël Koenig, « The Koenig memorandum »
– « Le sang juif et le sang des « goys » (non-juifs) ne sont pas les mêmes »
Le rabbin israélien Yitzhak Ginsburg, concluant que tuer n’est pas un crime si les victimes ne sont pas juives. Jerusalem Post, 19 juin 1989
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Chose
Juil 29, 2015 @ 18:50
Ça ressemble à de l’incitation à la haine… C’est ça qui arrive quand ont donne du pouvoir à des psychopathes.
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Marie-Christine
Juil 29, 2015 @ 21:23
C’est un peu réducteur de définir les dirigeants sionistes uniquement comme des psychopathes, ou alors c’est l’idéologie sioniste qui est elle-même psychopathique favorisant tous les comportements psychopathes et le « succès » et la mise au pouvoir des pires d’entre eux (mais c’est vrai qu’il ne semble y avoir que l’embarras du choix !). Dans la même veine, définissons-nous Hitler comme un psychopathe et uniquement cela ?
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Marie-Christine
Juil 29, 2015 @ 21:29
De même que les dirigeants afrikaners de l’Afrique du Sud, car les citations racistes de leur part contre les Africains noirs doivent être aussi légion, mais il semblerait qu’en Israël c’est encore pire, dixit Monseigneur Tutu.
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salimsellami
Juil 29, 2015 @ 16:02
A reblogué ceci sur salimsellami's Blog.
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Estelle
Juil 29, 2015 @ 15:50
Prem’s !
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