Selon une estimation donnée par l’ONG Oxfam, les pays en développement perdent chaque année 100 milliards de dollars de recettes fiscales qui ne sont pas acquittées par les multinationales opérant sur leur sol. Ce scénario se passe depuis plus de 50 ans. A vos calculettes ! Et ce n’est pas tout. Il serait important que les ONG qui aiment bien s’en prendre aux Africains fustigent enfin leurs multinationales qui pillent l’Afrique, terreau fertile à leurs vols à haute échelle…
Saviez-vous que les multinationales occidentales qui exploitent l’Afrique n’y payent pas des impôts ? Pire, ces pilleurs, dans tous leurs contrats bénéficient de plus de 80% des bénéfices et laissent la portion congrue aux Africains. Et, sachez surtout que, notamment pour l’Afrique centrale, la moitié de ses bénéfices se retrouve dans le trésor français, sorte d’impôt colonial ad vitam æternam. Donc, contrairement à ce que certains disent, les Africains ne sont ni paresseux ni voleurs…Au contraire même, ils se font voler depuis des décennies. Passons.
La déclaration en dessous n’est pas la mienne. Mais, comme l’ont dit certains dirigeants français, sans l’Afrique, la France n’existerait plus. Ce qui est vrai. Donc, lorsque le prix Nobel d’économie américain Joseph Stiglitz fustige l’attitude de Berlin dans la crise grecque, ce n’est pas qu’il déteste l’Occident mais, il dit simplement la vérité. Il est temps, plus que temps, que l’Afrique se libère du joug du Franc CFA pour enfin se développer…
Joseph Stiglitz:
«Les dirigeants européens et occidentaux critiquent la Grèce pour son incapacité à collecter l’impôt. Dans le même temps, les Occidentaux ont créé un système d’évasion fiscale mondial… et les pays avancés essayent de contrer l’effort global pour stopper l’évasion fiscale. On ne peut pas être plus hypocrite»
Joseph Stiglitz est actuellement en Ethiopie, à Addis Abeba, pour soutenir la création d’un organisme fiscal international, sous l’égide de l’ONU, afin de lutter contre l’évasion fiscale des… multinationales en Afrique. Il accuse les pays riches de chercher avant tout à protéger leurs grandes entreprises qui échappent à l’impôt dans les pays en développement. Mais, l’ONU a-t-elle vraiment les coudées franches ? C’est moins sûr…
A propos de la Grèce, le Grexit est hypothétique. C’est une vision absurde de l’Allemagne et de la Finlande, deux pays égoïstes qui ne comprennent surtout pas les enjeux internationaux, perdus dans une vison nombriliste du monde.
Ecoutez ce jeune homme, vous serez édifiés. Il ne déteste pas la France mais dit simplement la vérité.
jean bonkar
Juil 17, 2015 @ 9:06
Le saviez-vous? Beaucoup de pays africains continuent de payer un impôt colonial à la France
Le saviez-vous? Aujourd’hui encore, beaucoup de pays africains continuent de payer un impôt colonial à la France, et ce malgré l’indépendance!
Lorsque Sékou Touré de Guinée décida en 1958 de sortir de l’empire colonial français et opta alors pour l’indépendance du pays, l’élite coloniale française à Paris s’est indignée et, dans un acte de fureur historique, a demandé à son administration alors en place en Guinée de détruire, dans tout le pays, ce qui représentait, à leur yeux, les avantages de la colonisation française.
Trois mille Français quittèrent le pays, en prenant tous leurs biens et détruisant tout ce qui ne pouvait être déplacé: les écoles, les crèches, les bâtiments de l’administration publique furent détruits, les voitures, les livres, les médicaments, les instruments de l’institut de recherche, les tracteurs ont été écrasés et sabotés; les chevaux, les vaches dans les fermes ont été tués, et les nourritures entreposées furent brûlées ou empoisonnées.
Le but de cet acte scandaleux était bien évidemment d’envoyer un message clair à toutes les autres colonies sur les conséquences du rejet de la France.
Le fait est que peu à peu, la peur s’est emparée des élites africaines, et après ces événements aucun autre pays n’a jamais trouvé le courage de suivre l’exemple de Sékou Touré, dont le slogan était « Nous préférons la liberté dans la pauvreté à l’opulence dans l’esclavage ».
Pour les pays nouvellement indépendants il a fallu trouver des compromis avec la France. Sylvanus Olympio, le premier président de la République du Togo, un petit pays d’Afrique de l’Ouest, trouva une solution susceptible de calmer les Français:
Ne voulant pas continuer à subir une domination française, il refusa de signer le pacte de colonisation proposé par De Gaulle, mais accepta en contrepartie de payer une dette annuelle à la France pour les soi-disants avantages obtenus lors de la colonisation française.
Ce furent les seules conditions de la France pour ne pas détruire le pays avant de partir. Toutefois, le montant estimé par la France était si grand que le remboursement de la soi-disant « dette coloniale » était proche de 40% du budget du pays en 1963.
Dès lors, la situation financière du Togo tout juste indépendant fut très instable, et afin de se sortir de cette situation, Olympio décida de sortir du système monétaire mis en place par la France coloniale le FCFA (franc des colonies françaises d’Afrique), et créa la monnaie du pays.
Le 13 Janvier 1963, trois jours après qu’il ait commencé à imprimer les nouveaux billets, une escouade de soldats (soutenus par la France) s’empara de lui, et tua le premier président élu de l’Afrique indépendante: Olympio fut exécuté par un ex-légionnaire français, le sergent de l’armée Étienne Gnassingbé qui, au passage, reçut à ce moment une prime de 612 dollars de la part de l’ambassade française locale pour le succès de sa mission.
Le rêve d’Olympio était de construire un pays indépendant et autonome. Mais l’idée ne correspondait pas aux volontés françaises.
Le 30 Juin 1962, Modiba Keita, le premier président de la République du Mali, décida également de se retirer du système monétaire FCFA (imposé à 12 pays africains nouvellement indépendants).
En effet, pour le président malien, qui se penchait plus vers une économie socialiste, il était clair que la colonisation qui perdurait par ce pacte avec la France devenait un piège, un fardeau pour le développement du pays.
Le 19 Novembre 1968, comme Olympio, Keita sera victime d’un coup d’état menée par un autre ex-légionnaire français des Affaires Étrangères, le lieutenant Moussa Traoré.
De fait, durant cette période turbulente où l’Afrique combattait pour se libérer du joug de la colonisation européenne, la France usera à nombreuse reprises de mercenaires anciennement affiliés à la légion étrangère pour réaliser des opérations coup de poing contre les présidents nouvellement élus :
Au 1er Janvier 1966, Jean-Bedel Bokassa, ex-légionnaire français, portait un coup d’état contre David Dacko, le premier président de la République Centrafricaine.
Le 3 Janvier 1966, Maurice Yaméogo, le premier président de la République de Haute-Volta, aujourd’hui appelé Burkina Faso, a été victime d’un coup porté par Aboubacar Sangoulé Lamizana, un ex-légionnaire français qui avait combattu avec les troupes françaises en Indonésie et en Algérie contre l’indépendance de ces pays.
Le 26 Octobre 1972 Mathieu Kérékou, qui était un garde de sécurité du président Hubert Maga, le premier président de la République du Bénin, a porté un coup d’état contre le président, après avoir fréquenté les écoles militaires françaises de 1968 à 1970.
En fait , au cours des 50 dernières années, sur un total de 67 coups état qui se sont passés dans 26 pays en Afrique, 16 de ces pays sont des ex-colonies françaises, ce qui signifie que 61% des coups d’états en Afrique ont été initiés dans d’anciennes colonies françaises.
Nombre de coups d’état en Afrique, par pays
Ex-colonies françaises
Nombre de coups d’état
Togo
1
Égypte
1
Tunisie
1
Libye
1
Côte d’Ivoire
1
Guinée Équatoriale
1
Madagascar
1
Guinée-Bissau
2
Rwanda
1
Liberia
2
Algérie
2
Nigeria
3
Congo–Kinshasa/RDC
2
Éthiopie
3
Mali
2
Ouganda
4
Guinée-Conakry
2
Soudan
5
sous-TOTAL 1
13
Congo-Brazzaville
3
Tchad
3
Burundi
4
Centrafrique
4
Niger
4
Mauritanie
4
Burkina Faso
5
Comores
5
sous-TOTAL 2
32
TOTAL (1 + 2)
45
TOTAL
22
Comme ces chiffres le démontrent, la France est tout à fait désespérée, mais active à conserver une forte emprise sur ses anciennes colonies peu importe comment, peu importe le prix.
En Mars 2008, l’ancien président français Jacques Chirac a déclaré:
« Sans l’Afrique, la France va glisser vers le bas dans les puissances [ du monde ] de troisième rang »
Le prédécesseur de Jacques Chirac François Mitterrand avait déjà prophétisé en 1957 que : « Sans l’Afrique, la France n’aura pas d’histoire au 21è siècle »
En ce moment même où j’écris cet article, 14 pays africains sont obligés par la France, à travers le pacte colonial, de mettre 85% de leurs réserves à la banque centrale de France sous le contrôle du Ministère des Finances français. Jusqu’à maintenant, en 2014, le Togo et 13 autres pays africains doivent encore payer la dette coloniale en France. Les dirigeants africains qui refusent sont tués ou victimes de coup d’état. Ceux qui obéissent sont soutenus et récompensés par la France par un style de vie somptueux, tandis que leurs populations endurent la misère et le désespoir.
Un tel système maléfique est dénoncé par l’Union européenne, mais la France n’est pas prête à se passer de ce système colonial qui lui offre une trésorerie d’environ 500 milliards de dollars en provenance de l’Afrique, et ce par année.
Nous accusons souvent les dirigeants africains de corruption et de servir les intérêts des nations occidentales, mais il y a une explication claire à ce comportement. Ils se comportent ainsi parce qu’ils ont peur d’être tués ou d’être la victime d’un coup d’état. Ils veulent s’allier à une nation puissante pour se sauvegarder en cas d’agression ou de difficultés. Mais, contrairement à une protection amicale, la protection de l’Occident est souvent offerte en échange du renoncement à servir leur propre peuple ou les intérêts des nations.
Les dirigeants africains travailleraient dans l’intérêt de leur peuple s’ils n’étaient pas constamment harcelés et intimidés par les pays coloniaux.
En 1958, effrayé des conséquences de son choix d’indépendance face à la France, Léopold Sédar Senghor a déclaré: « Le choix du peuple sénégalais, c’est l’indépendance, ils veulent qu’elle ait lieu seulement dans l’amitié avec la France, pas en litige. »
Dès lors la France a accepté une « indépendance sur le papier » pour ses colonies, mais a signé en parallèle des « accords de coopération », précisant la nature de leurs relations avec la France, en particulier les attaches envers la monnaie (le Franc), le système éducatif français, les ententes militaires et les préférences commerciales.
Voici les 11 principales composantes de la poursuite du pacte de colonisation depuis les années ’50:
1 . La dette coloniale pour les avantages de la France colonisatrice
Les pays nouvellement « indépendants » doivent payer pour l’infrastructure construite par la France dans le pays pendant la colonisation.
Je dois encore trouver les détails sur les montants, l’évaluation des avantages coloniaux et les conditions de paiement imposées aux pays africains, mais nous y travaillons (nous aider avec des informations).
2 . Confiscation automatique des réserves nationales
Les pays africains doivent déposer leurs réserves monétaires nationales en France à la banque centrale.
La France a tenu des réserves nationales de quatorze pays africains depuis 1961 : Bénin, Burkina Faso, Guinée-Bissau, Côte d’Ivoire, Mali, Niger, Sénégal, Togo, Cameroun, République Centrafricaine, Tchad, Congo-Brazzaville, la Guinée Équatoriale et le Gabon.
La politique monétaire régissant un tel regroupement diversifié de pays est simple car il est géré par le Trésor français, sans en référer aux autorités fiscales africaines centrales comme l’UEMOA ou de la CEMAC. Selon les termes de l’accord qui a été mis en place par la banque centrale du CFA, chaque banque centrale de chaque pays africain est obligée de garder au moins 65% de ses réserves de change dans un « compte d’opérations » tenu au Trésor français, ainsi qu’un autre20 % pour couvrir les passifs financiers.
Les banques centrales CFA imposent aussi un plafond sur le crédit accordé à chaque pays membre équivalant à 20% des recettes publiques de ce pays sur l’année précédente. Même si la BEAC et la BCEAO ont une facilité de découvert auprès du Trésor français, les traites sur les facilités de découvert sont sous réserve du consentement du Trésor français. Le dernier mot est celui de la Trésorerie française qui a investi les réserves étrangères des pays africains en son propre nom à la Bourse de Paris.
En bref, plus de 80% des réserves de change de ces pays africains sont déposées dans les « comptes d’opérations » contrôlés par le Trésor français. Les deux banques CFA sont africaines de nom, mais n’ont pas de politiques monétaires propres. Les pays eux-mêmes ne savent pas, ne sont pas informés, à hauteur de combien la réserve de change détenue par le Trésor français leur appartient en tant que groupe, ou individuellement.
Les gains de l’investissement de ces fonds du Trésor français sont censés être ajoutés à la réserve de change, mais il n’y a pas de comptabilité transmise aux banques ou aux pays, ni les détails de ces modifications. « Seul un groupe restreint de hauts fonctionnaires du Trésor français connaît les montants figurant dans les « comptes d’opérations » et où ces fonds sont investis; s’il y a ou non un bénéfice sur ces investissements; et ils ont interdiction de divulguer ces informations aux banques CFA ou aux banques centrales des états africains, » écrit le Dr Gary K. Busch.
Il est estimé que la France gère près de 500 milliards d’argent africain dans sa trésorerie, et ne fait rien pour mettre un peu de lumière sur ce côté sombre de l’ancien empire.
La finalité reste: Les pays africains n’ont pas accès à cet argent.
La France leur permet d’accéder à seulement 15 % de leur argent par an. S’ils ont besoin de plus, les pays africains doivent emprunter, à des taux commerciaux, sur les 65% de leur argent détenu au Trésor français.
Pour rendre les choses plus tragiques, la France impose un plafond sur le montant de l’argent que les pays peuvent emprunter à la réserve . Le plafond est fixé à 20 % de leurs recettes publiques de l’année précédente. Si les pays ont besoin d’emprunter plus de 20% de leur propre argent, la France a un droit de veto.
L’ancien président français Jacques Chirac a récemment parlé de l’argent des pays africains dans les banques en France. Voici une vidéo qui parle du système d’exploitation français. Voici une courte transcription de l’extrait : « Nous devons être honnêtes et reconnaître qu’une grande partie de l’argent dans nos banques vient précisément de l’exploitation du continent africain. »
3 . Droit de priorité sur toute ressource brute ou naturelle découverte dans les pays
La France a la priorité en matière d’achats de toutes les ressources naturelles de la terre de ses ex-colonies. C’est seulement face à un refus de celle-ci que les pays africains sont autorisés à chercher d’autres partenaires.
4 . Priorité aux intérêts et aux entreprises françaises dans les marchés publics et constructions publiques
Dans l’attribution des marchés publics, les entreprises françaises doivent être prioritaires, et seulement après sont considérés les marchés étrangers. Le fait que les pays africains puissent obtenir une meilleure offre financière ailleurs n’est pas pris en compte.
En conséquence, dans la plupart des ex-colonies françaises, toutes les plus grosses compagnies et acteurs économiques sont dans la main des expatriés français. En Côte d’Ivoire, par exemple, les entreprises françaises possèdent et contrôlent tous les grands services publics – eau, électricité, téléphone, transports, ports et les grandes banques. Idem dans le commerce, la construction et l’agriculture.
En fin de compte, comme je l’ai écrit dans un précédent article, les Africains vivent maintenant sur un continent possédé par les Européens !
5 . Droit exclusif de fournir des équipements militaires et de former les officiers militaires des pays
Grâce à un système sophistiqué de bourses, de subventions, et les « accords de défense » attachés au pacte colonial, les Africains doivent envoyer leurs officiers supérieurs en formation en France ou dans des infrastructures militaires françaises.
La situation sur le continent est telle que la France a formé et nourri des centaines, voire des milliers de traîtres. Ils sont en sommeil tant qu’ils ne sont pas nécessaires, et activés en cas de besoin pour un coup d’état ou à d’autres fins !
6 . Droit pour la France de pré-déployer des troupes et intervenir militairement dans les pays pour défendre ses intérêts
Sous la dénomination « Accords de défense » attachés au pacte colonial, La France a le droit d’intervenir militairement dans les pays africains, et aussi de stationner des troupes en permanence dans des bases et installations militaires, entièrement gérées par les Français.
Les bases militaires françaises en Afrique
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Lorsque le président Laurent Gbagbo de Côte d’Ivoire a tenté de mettre fin à l’exploitation française du pays, la France a organisé un coup d’état. Durant le long processus pour chasser Gbagbo du pouvoir, les tanks français, les hélicoptères de combat et les forces spéciales sont intervenues directement dans le conflit, ont tiré sur des civils et tué beaucoup d’entre eux.
Pour ajouter l’injure à l’insulte, la France estime que la communauté d’affaires française a perdu alors plusieurs millions de dollars lors de la ruée pour quitter Abidjan en 2006 (où l’armée française a massacré 65 civils non armés et en a blessé 1200 autres).
Après la réussite du coup d’état par la France, et le transfert de pouvoir à Alassane Ouattara, la France a demandé au gouvernement Ouattara de verser une indemnité à la communauté d’affaires française pour les pertes pendant la guerre civile.
Du fait, le gouvernement Ouattara leur a payé le double de ce qu’ils ont dit qu’ils avaient perdu en quittant la Côte d’Ivoire.
7 . Obligation de faire du français la langue officielle du pays et de la langue pour l’éducation
Oui, Monsieur. Vous devez parler français, la langue de Molière ! La langue française et une organisation de la diffusion de la culture a été créé. Appelée « Francophonie », qui regroupe plusieurs branches et organisations affiliées toutes contrôlées par le ministre français des Affaires Étrangères.
Comme démontré dans cet article, si le français est la seule langue que vous parlez, vous auriez accès à moins de 4% de la connaissance de l’humanité et des idées. C’est très limitant.
8 . Obligation d’utiliser la l’argent de la France coloniale, le FCFA
C’est la véritable vache à lait pour la France: un tel système maléfique est dénoncé par l’Union Européenne, mais la France n’est pas prête à se passer de ce système colonial qui lui offre une trésorerie d’environ 500 milliards de dollars en provenance de l’Afrique, et ce par année.
Lors de l’introduction de la monnaie euro en Europe, d’autres pays européens ont découvert le système d’exploitation français. Beaucoup, en particulier les pays nordiques, ont été consternés et ont suggéré à la France se débarrasser du système, mais sans succès.
9 . Obligation d’envoyer le rapport annuel en France du solde et de la réserve
Sans le rapport, pas d’argent. Quoi qu’il en soit le secrétaire des banques centrales des ex-colonies, et le secrétaire de la réunion bi-annuelle des ministres des Finances des ex-colonies est effectué par la banque centrale française/Trésor.
10 . Renonciation à entrer en alliance militaire avec tout autre pays, sauf autorisation par la France
Les pays africains en général sont ceux ayant le moins d’alliances militaires inter-états. La plupart des pays ne disposent que d’alliances militaires avec leurs ex-colonisateurs ! (drôle, mais vous ne pouvez pas faire mieux!)
Dans les cas où ils souhaiteraient une autre alliance, la France les gardent bien de le faire.
11 . Obligation de s’allier avec la France en situation de guerre ou de crise mondiale
Plus d’un million de soldats africains se sont battus pour la défaite du nazisme et du fascisme pendant la seconde guerre mondiale.
Leur contribution est souvent ignorée ou minimisée, mais quand vous pensez que cela a pris seulement 6 semaines à l’Allemagne pour vaincre la France en 1940, la France sait que les Africains pourraient être utiles pour conserver la « grandeur de la France » à l’avenir.
Il y a quelque chose de quasiment psychopathe dans la relation de la France avec l’Afrique.
Tout d’abord, la France est gravement accro au pillage et à l’exploitation de l’Afrique depuis l’époque de l’esclavage. Ensuite, il y a ce manque complet de créativité et d’imagination chez l’élite française à penser au-delà du passé et de la tradition.
Enfin, la France dispose de 2 institutions qui sont complètement gelées dans le passé, habitées par des paranoïaques psychopathes, « les hauts fonctionnaires » qui répandent la crainte de l’apocalypse si la France devait être amenée à changer, et dont la référence idéologique vient toujours du romantisme du 19è siècle. Ce sont: le ministère des Finances et du Budget français, et le ministère des Affaires Étrangères français.
Ces deux institutions ne sont pas seulement une menace pour l’Afrique, mais pour les Français eux-mêmes.
C’est à nous que revient de libérer l’Afrique, sans en demander la permission, parce que je ne peux toujours pas comprendre par exemple comment 450 soldats français en Côte d’Ivoire pourraient contrôler une population de 20 millions de personnes?
La première réaction des gens, lorsqu’ils apprennent l’existence de l’impôt colonial français est souvent une question: « Jusqu’à quand? »
A titre de comparaison historique, la France a fait payer à Haïti l’équivalent moderne de 21 milliards de dollars de 1804 à 1947 (près d’un siècle et demi) pour les pertes causées aux marchands d’esclaves français suite à l’abolition de l’esclavage et à la libération des esclaves haïtiens.
Les pays africains payent la taxe coloniale depuis les 50 dernières années, donc je pense qu’un siècle de paiement supplémentaire pourrait être de trop.
Mawuna Remarque KOUTONIN
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Phoenix
Juil 14, 2015 @ 13:05
« ILS NE SONT GRANDS QUE PARCE QUE NOUS SOMMES À GENOUX; LEVONS NOUS ! »
En résumé si je traduis Stiglitz, Prix Nobel d’Economie, que je suis depuis longtemps, selon son analyse de l’Occident, des Banksters, lobbys et Multinationales le message qu’ils nous donnent est :
Fais ce que je te dis de faire, aussi non gare à toi, mais ne fais pas ce que je fais !
In extenso, leur pensée de la suite de ce leitmotiv, pourrait être :
Si tu fais ce que je te fais, gare à moi et à nous tous les pilleurs et prédateurs du monde !
Je vais remettre une de mes maximes préférées du grand penseur et écrivain Philosophe français, Etienne de la Boétie, qui n’a pas attendu 2015 pour comprendre le fonctionnement du Pouvoir et l’a écrit dans son ôooooh combien éclairant et toujours d’actualité livre « De la soumission volontaire », d’où est tirée cette maxime d’importance qui en une seule phrase résume ce qu’et le Pouvoir, mais surtout son abus, permis par la soumission volontaire des autres acteurs par couardise, lâcheté et petits calculs opportunistes des traîtres de Service, qui se servent du pouvoir, mais ne le servent pas, dixit ni leurs Pays, ni leur Nation, ni leur Peuple, ni leurs intérêts Géostratégiques et économiques, de prospérité de leurs pays pour le plus grand nombre :
« ILS NE SONT GRANDS QUE PARCE QUE NOUS SOMMES À GENOUX; LEVONS NOUS ! »
Quoi de mieux pour illustrer cela, qu’un tout grand Homme de l’Afrique, un de ceux des rares hommes de bien, visionnaires et pensant l’Afrique et le monde autrement, pensant solidarité et bon sens et non extra-profit et complicité avec les Psychopathes criminels pilleurs du monde, des Hommes de Bien pour leurs Pays, Peuples, Continent et Monde entier, dont ils savent qu’ils en font partie et que le sort des uns est intrinsèquement lié à celui des autres, des grands Hommes d’Etat, qui naissent une fois tous les 100 ans…
Celui qui est une Sainte idole Universelle pour moi d’un autre monde à construire et vivre est sans conteste feu le Président du Burkina faso, le Pays des Hommes Intègres Thomas Sankara, mort assassiné par les traîtres de l’Afrique Blaise Campaoré et le criminel traître de la Côte d’Ivoire Houphouët Boigny en personne, qui ont donné l’ordre de son assassinat aux Putschistes mercenaires du Libéria, venus se réfugier au Burkina Faso, contre l’avis de Thomas Sankara, après le Putsch raté…
On les a fait chanter, afin d’exécuter cet horrible assassinat politique contre le Président Thomas Sankara, au delà assassinat des espoirs de l’Afrique de se libérer du Joug des prédateurs qui par la dette, tien toujours cette fameuse « dette » des assassins patentés du monde, pour mettre en esclavage néo-colonial tous les Pays Africains soumis et aussi dans leurs Pouvoirs, dirigés par des traîtres vendus et pourris et non des hommes d’Etat responsables…
Thomas Sankara – Discours au sommet d’ Addis Abéba le 29 juillet 1987
Note :
Ce discours sur la dette, de Thomas Sankara, en juillet 1987, 2;5 mois avant son assassinat Politique, au Sommet Africain d’Addis Abéba, en Ethiopie, est un discours Fondamental sur les déraisons de la crise ou du chaos du système d’exploitation de l’Afrique et du reste du monde in extenso, par les prédateurs des Banksters et Multinationales, au travers des leurs lobbys et vrai système criminel et mafieux du Crime Organisé à haute échelle Mondiale, non par des Etats mais une vraie Mafia qui domine le monde, notre monde…
« l’ue », leur machin n’est rien d’autre qu’une mise en esclavage, soumission de Dictature et Tyrannie sur les Pays membres et sur ses Peuples que ce qui est fait à l’Afrique par les mêmes prédateurs Nazi-Sionistes sans Foi, ni Loi, ni une once d’Humanité…
Thomas Sankara, ce tout grand de la Politique, ce vrai Homme d’Etat et non marionnette, était un visionnaire, un érudit, qui avait compris de A à Z les mécanismes du vrai Pouvoir et de la Marche du Monde…
L’Afrique n’a malheureusement avec lui pas su saisir sa chance de se libérer de ses chaînes d’esclavage néo-colonial de néo-libéralisme Capitaliste décomplexé…
Elle le paye déjà très cher et le payera encore longtemps avant de prendre conscience de sa réalité brute de coffrage…
Les paroles du discours de Thomas Sankara sur la dette et sur une analyse très pointue du monde et de la Politique Globale, son héritage Politique qu’il a laissé au monde et pas seulement à l’Afrique se boivent comme du petit lait…
À force de l’avoir en continu écouté des dizaines de fois ce discours de Thomas Sankara et mis encore plus de fois en ligne, je le connais par coeur et dans toutes ses nuances le comprend…
Il est plus qu’inspirant et instructif…
Pour ceux désireux de comprendre et de prendre conscience de la réalité du monde, qui n’a pas changé, mais a empiré encore dans ces presque 30 ans d’Histoire, truffée de Tragédie Humaine, comme les Tragédie Grecques de Sophocle et Euripide, de rivières de sang des innocents aux 4 coins du monde, depuis sa mort versées, pour les mêmes raisons que dit dans son discours et par les mêmes acteurs ou prédateurs du monde réalisé…
Fut-il saigner le monde entier pour que le réveil des Peuples restés en vie se fasse et qu’ils en prennent conscience de la réalité et de l’origine nommée du mal, pour le combattre TOUS ensemble et le mettre à mort à jamais ???
Φοίνιξ
Ο ακριβής χρόνος (L’heure exacte)
13h05
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Phoenix
Juil 14, 2015 @ 13:18
😳
Erratum
« Faut-il saigner le monde entier pour que le réveil des Peuples restés en vie se fasse et qu’ils en prennent conscience de la réalité et de l’origine nommée du mal, pour le combattre TOUS ensemble et le mettre à mort à jamais ??? »
Est juste et corrigé, dans la première phrase du dernier paragraphe de mon texte, d’un lapsus clavis par omission de touche récalcitrante sur le A, mais pas le temps de chipoter, ni de taper comme une forcenée sur le clavier, en sus que je ne me relis quasi jamais et écris d’un trait mes textes…
Désolée, mais le passé simple n’était pas voulu comme forme…, ni ce verbe d’ailleurs, car différence entre « être » et « falloir » quand même dans la signification…
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nordin
Juil 13, 2015 @ 15:05
le même mode opératoire que leurs maitreSion ils n’hésite pas un instant a appauvrir toutes les populations ou plutot VOLER pour assoiffer leurs soif de pouvoir , quand on pourrai;nous les peuples a juger ces FDP leurs hommes de mains les presstituer les journaleux et leurs idiots utiles pour qui trolle
Comment ils peuvent se regarder dans la glace ces minables je vous VOMIS ON vous VOMIS
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Chose
Juil 13, 2015 @ 14:41
La seule solution pour éviter le lobbyisme et les pots de vins et surtout L’INTIMIDATION au près des élus… Ce serait qu’il n’y est pas d’intermédiaires entre le peuple ses choix et ses lois…
Le dernier référendum Grec en est la preuve absolue. Inutile de perdre sont temps à voter quand les résultats des urnes ne sont pas exécutoires…
C’est basique, quand il y a un actionnaire majoritaire dans une compagnie, il est inutile de se déplacer pour voter.
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allouche
Juil 13, 2015 @ 13:21
QUI EST A BLAME ? LE POLITIQUE AFRICAIN BIEN SUR . QUI CONSTITUE LES ONG ? LES OCCIDENTAUX PARDIS , DONS ELLES NE PEUVENT FAIRE DE REVELATIONS SUR LEUR COMMENDITAIRES AU RISQUE DE VOIR COUPER LES SUBVENTIONS . MOI JE DIS QUE SI LES RICHESSES AFRICAINES DOIVENT REVENIR AUX AFRICAINS , C’EST A EUX DE LE RECLAME AU RISQUE DE SUBIR LE MEME SORT QUE LE FRERE KADHAFI .
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nordin
Juil 13, 2015 @ 14:45
c’est la ou l’expression d’Emiliano Zapata prend tous son sens
Mieux vaut mourir debout que de vivre à genoux »
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Cassandra Vermeulen
Juil 13, 2015 @ 21:47
ben si vous mourez faute de vouloir vous mettre à genoux , ça les arrangent aussi, voyez – vous.
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Cassandra Vermeulen
Juil 13, 2015 @ 21:49
Ba , si vous mourez faute de vouloir vous mettre à genoux, ça les arrangent aussi , voyez – vous.
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Cassandra Vermeulen
Juil 13, 2015 @ 21:59
mouai et la France est gouverné par l’euro/mark us /dollar donc n’a pas sa propre monnaie non plus et n’est pas souveraine ni indépendante non plus.la France est une colonie des Goldman sachs des rothschildiens and co.
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jean bonkar
Juil 17, 2015 @ 9:03
LAURENT GBEGBO , SANKARA , LUMUMBA , OLYMPIO ETC….POURQUOI NOUS RESSORTIR DU KADDAFI , L’ARABE?????,
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raoul popo
Juil 13, 2015 @ 12:06
Ceci n’est possible que grâce à la complicité locale d’une petite élite corrompue.
Malheureusement, les exemples ne manquent pas d’assassinats de leaders africains qui voulaient « remettre les pendules à l’heure ».
Ce qui laisse assez pessimiste quant à un avenir radieux (+ une démographie galopante)…
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LUDOVICK
Juil 13, 2015 @ 12:01
Les Activistes de droite secteur organisent des manifestations dans 17 villes dans diverses régions de l’Ukraine pour soutenir la brigade de radicale, qu’ils présentent comme des héros qui affrontent les autorités corrompues et ont agi en légitime défense. « Les manifestations ont été annoncées à Kiev, Dnepropetrovsk, Odessa, Zaporozhye, Ternopol, Mariupol, Kherson, Kramatorsk, Poltava et d’autres villes de l’Ukraine » , dit la déclaration sur le site Web de l’organisation.Le samedi, jusqu’à deux douzaines de combattants lourdement armés portant uniformes de camouflage et les insignes de secteur droit se sont engagées dans conflit avec les autorités locales, les propriétaires d’entreprise et la police. Alors qu’ils tentaient de fuir la scène, les membres de gangs tiraient avec des kalachnikovs et des mitrailleuses lourdes montées sur leur vehicules , mais aussi avec des lances grenades . Après la fusillade, les forces de sécurité ukrainien ont déclaré que trois attaquants ont été tués et un total de 10 personnes, dont cinq policiers, ont été blessés.Le groupe s’est réfugie dans les bois à la périphérie de Moukatchevo et ils ont jusqu’à présent refusé de se rendre et déposer les armes sans ordre de Yarosh, menaçant d’ouvrir le feu si les autorités se déplacent vers eux.
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raimanet
Juil 13, 2015 @ 9:35
A reblogué ceci sur Boycott.
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Estelle
Juil 13, 2015 @ 8:54
Prem’s !
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