Par le Dr. Feumba Samen
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Ne pas tenir ses promesses a un nom: la trahison. En politique, la trahison signifie traîtrise, abus de confiance, et mépris des populations. Elle signifie aussi pour les poltrons et surtout pour les théoriciens du mensonge et de la dissimulation, le retournement contre son camp pour joindre celui de l’adversaire contre un privilège, une position ou une amnistie.
Trahison: Vertu en politique ?
La trahison en politique est la caractéristique de ceux qui n’ont aucune conviction. Elle ne se résume pas seulement dans des promesses de campagne. Elle est encore plus perceptible lorsqu’on se réclame d’un courant politique, puis se renie, l’abandonne, pour s’allier à une ligne politique en opposition avec ses convictions intimes, non pour des raisons politiques justifiables, mais pour assouvir son égoïsme. La conséquence d’une telle traîtrise est très souvent source potentielle de tension sociale d’une part, et donne d’autre part un excès d’autorité au parti adverse qui peut dans l’exercice du pouvoir, pervertir les règles du jeu et se transformer en parti-Etat avec des pouvoirs absolus.
Dans certains cas, la trahison militaire accompagne la trahison politique. Pour quelques intérêts ou par lâcheté, des officiers félons s’allient avec leurs troupes à une armée conventionnelle ou rebelle conquérante, la soutiennent, se soumettent à sa cellule de commandement, et retournent leurs hommes et leurs armes contre leur armée d’origine. Acte de déloyauté et de couardise dans l’espoir de préserver leur vie, ou de s’assurer une position de prestige au terme de la guerre, au détriment de leur patrie et de leur peuple. Équilibrisme qui dans certains cas se paie cash.
Que la trahison soit d’ordre politique ou militaire, elle est portée dans la pratique par les théoriciens de la trahison: des intellectuels de la mort. Idéologues des thèses conflictuelles, ils en ont fait un métier à rentes. Ils ne croient en rien, ni à leurs propres théories. La conviction et l’honneur ne sont pas dans leur champ d’analyse. La loyauté, l’intégrité, et la probité, qui devraient être le fondement de tout engagement politique ne sont pas dans le domaine de définition de l’art politique qu’ils développent. De leur fait, la politique n’est plus une sphère où l’abnégation, la sincérité, le courage, et la confiance, devraient primer.
Ouattara: Liturgie de fabulation
Suivant cette logique, les activateurs Ivoiriens de la théorie de trahison ont construit des thèses qui ont d’une part, donné une base ‘idéologique’ aux rebelles, accompagné d’autre part, Ouattara dans sa prise du pouvoir dans le sang; et enfin, soutenu sa politique de rattrapage ethnique. Sans le génie des mots pour redynamiser la société et le monde politique, ni élégance qui n’est pas dans l’étalage des ambitions démesurées, Ouattara avait promis “de moderniser l’agriculture en développant la transformation des matières premières; et de rendre gratuit des frais d’accouchement pour qu’une femme ne perde pas la vie en donnant la vie.” Sur le plan moral, il s’était engagé à “sortir la Côte d’Ivoire de l’immoralité, de l’insalubrité, et de mettre fin à la corruption, à la cupidité, et à l’impunité.” Ouattara qui apparait aujourd’hui comme la pègre au sein du clan de ses anciens alliés avait déclaré avoir “des solutions pour la santé et l’éducation.” Dans sa liturgie de fabulation, il disait “croire en la démocratie, en une Côte d’Ivoire où le mérite prime sur les relations et qui donne du travail à ses jeunes au lieu d’en faire des martyrs.”
Egrenant son chapelet de promesses mensongères, des crédits sont annoncés. Des postes promis. Des chantiers engagés et bâclés. A part faire des déclarations tapageuses, emprisonner les opposants, le quotidien ne s’améliore pas. L’urgence sociale est à son pic et n’a jamais été aussi expressive: le chômage bat les records jamais atteints dans ce pays. La pauvreté s’accroît. Le fossé sur le plan du bien-être et du capital confiance entre les Ivoiriens et les tenants du régime est désormais béant.
Même ceux qui s’étaient engagés aux côtés de Ouattara pour sa rébellion et les présidentielles de 2010, et qui avaient non seulement préconisé l’indulgence à l’égard de ses premiers signes de mal–gouvernance, mais également justifié sa dictature naissance, sont dans l’illusion et pleins de haine et de rancœur. Pour eux Ouattara et son système sont en train de broyer des générations entières. Le sentiment de trahison est général. Ses adeptes sortent un à un des rangs. C’est le désespoir total.
En quatre ans, Ouattara a organisé “la casse sociale” selon Jean Charles Tiemélé, Expert Economiste Financier, dans une Côte d’Ivoire où “les fruits de la croissance” tant chantés par le régime n’est qu’un mirage pour les populations. La cherté de la vie soutenue par “un taux d’inflation de plus de14%; les acquis sociaux remis en cause avec la confiscation des libertés et la répression des mouvements sociaux.” Le tout scellé par une “insécurité galopante.” Pourtant, ce bonimenteur avait promis de sortir la Côte d’Ivoire de la crise politique, économique et sociale, et de faire des jeunes sa priorité…Jusqu’à ce jour, personne n’a rien vu de tout ça. Les Ivoiriens et même ses supporters n’attendent plus rien. C’est la confusion totale.
Tiburce Koffi: Théoricien du crime
Ouattara n’aurait jamais réussir sans l’apport de la bien-pensance locale à faire de la Côte d’Ivoire son “champ” et surtout réaliser la prouesse de doter ce pays des indicateurs économiques et sociaux négatifs jamais réalisés même au plus fort de la rébellion dont il a été l’initiateur. Ces marabouts du verbe ont répété en chœur le refrain des tenants de l’ordre mondial, mandataires de Ouattara. Ils ont chanté les qualités d’un Ouattara super-redresseur des économies sur béquilles, qui s’est malheureusement révélé au pied du mur n’être qu’un intellectuel au rabais sans aucune production intellectuelle théorique probante, ni pratique convaincante. Il a révélé ses dérives, son manque de probité et ses carences déontologiques.
Les chantres du rattrapage ethnique qui ont construit un “unanimisme primaire” autour de Ouattara contre le président Gbagbo et fait le lit du crime en Côte d’Ivoire, déchantent. Au rang de ces théoriciens de malheur, Tiburce Koffi. Lorsqu’il a fallu promouvoir l’ivoirité comme l’idéologie du PDCI et du Bacchus Bédié, Tirbuce et Venance Konan se sont portés volontaires pour théoriser sur cette trouvaille “inique.” Difficile de dire s’ils défendaient la tribu, la ligne du parti ou s’ils tapissaient le chemin d’une promotion sans gloire.
Venance ou Tirbuce? Le sujet c’est Tiburce. A-t-il une carte de presse ou une carte du parti? Carte de presse ou carte du parti? Les deux se confondent chez lui. Où s’arrête l’information et où commence la propagande, avec Tiburce? La réponse n’est pas simple. Toujours est-il qu’il est une machine de propagande morbide qui nourrit la haine et la guerre. Il a utilisé les médias d’Etat pour manipuler volontiers les faits et n’a pas hésité d’utiliser ces moyens et d’autres pour relayer de fausses informations et cultiver la haine.
Journaliste, écrivain, musicien, c’est la fanfare des mercenaires Français armés de plume et du micro pour la marche de leur servile Tiburce Koffi. Adaptes du camouflage, ces “journalistes” ne précisent pas que lorsqu’il change de veste, il remet la même. Puisque l’envers et l’endroit de son costume sont taillés dans la même toile. Ce coq sans ergot ni crête –symboles de courage et d’honneur–, après avoir idéalisé l’ivoirité, il a–jusque tout récemment–, idéologisé le rattrapage ethnique.
Sur le plateau de Itélé, dans une présentation de Audrey Pulvar, une autre négresse de maison, entourée de Antoine Glazer, et de Alain Toussaint que Tiburce Koffi débattait, ce dernier, faisant un parallèle entre le camp Gbagbo et le camp Ouattara explique: “J’ai même eu tort d’appeler cela le camp Ouattara. J’appelle cela le camp de la légalité républicaine.” Dans le zèle mensonger qui caractérise les traîtres, il ajoute, “monsieur Ouattara était le président élu par les Ivoiriens. Les forces qui soutiennent la cause du RHDP sont les forces républicaines.” Pourtant, ce que Koffi appelle camp de la légalité républicaine, est “un camp qui s’est rendu coupable d’exaction voire de massacre” recadre Pulvar qui rappelle à sa mémoire sélective et oublieuse les “massacres de Monokozohi, de Guitrozon, de Duékoué,” survenus dans la nuit du 18 au 19 Septembre 2002.
Pris dans les cordes par la journaliste (?), ce reconverti au rattrapage ethnique, frétillant comme une carpe hors de l’eau se défend. “Dans des situations conflictuelles comme celle-là il y a des choses. tous les sens sont déréglés. Aucune guerre n’est humaine. Aucune guerre ne développe des valeurs d’humanité. On ne peut pas faire de guerre sans mort.” Il cite la guerre d’Irak et les deux guerres mondiales comme illustration à sa thèse mortifère pour “excuser les massacres en parlant de l’instinct. ” En d’autres termes, pour cet apologiste du crime, “des individus seraient prédisposés à tuer parce que c’est la guerre qui le permet.” Ce que corrige Alain Toussaint pour qui, “il n’y a pas d’excuses à ce genre de crimes.”
Ce “essuie-glace qui passe d’un côté à l’autre parce que les intérêts du moment les lui recommandent” comme le “portrait” Toussaint, a donc été parmi ceux qui ont élaboré les mécanismes de construction de la haine artificielle contre Gbagbo, qu’il accuse entre autres d’être l’instigateur de “la politique des machettes.” Une haine irréelle, inventée par ses maîtres et exécutée par des esclaves comme lui.
Sur ce point, Shlomit Abel décapite le “fonctionnement mafieux [de cet] homme qui n’a pas d’honneur.” Elle révèle. “Je l’ai entendu sur TV5 Monde délirer sur Gbagbo et encenser Ouattara, c’est trop facile maintenant de dire qu’il ne savait pas, qu’il n’était pas au courant… ll aurait pleuré sur la capture de LG [Laurent Gbagbo], mais même après cela sa bouche n’avait pas perdu de sa perfidie. Personnage peu intéressant; tant mieux s’il peut vivre maintenant de sa plume ou de sa musique, mais qu’il ne revienne pas surfer sur les événements comme il le fait en ce moment pour faire parler de lui où se préparer à rentrer en scène lorsque le vent soufflera d’une autre direction.”
Perfidie: Apologiste et CPI
Perfide, il l’est. En effet, le 29 Mai 2015 sur une webradio Ivoirienne basée à Washington, il déclarait, “Je ne savais pas que Ouattara était impliqué dans la rébellion. Ce sont mes recherches dans ce repos forcé qui m’ont permis de découvrir une vidéo dans laquelle les rebelles ont clairement dit que c’est Ouattara qui les a armés. Je ne l’avais jamais su. Je viens enfin d’avoir les preuves que ce monsieur est le père de la rébellion Ivoirienne.” Sur ces affirmations, de quel journaliste parle-t-on quand on cite Tiburce Koffi? S’il ne sait pas ce que tout le monde savait depuis plus de dix ans, il faudrait simplement conclure qu’il est un griot au sens triste du terme. Un nain politique, un intellectuel (?) véreux, qui mange dans tous les râteliers.
Sur son parcours de caméléon, cette fois-ci le 9 Juin, sur France 24, l’un des media publics de ses commanditaires, le même Tiburce Koffi qui, quelques jours plutôt déclarait avoir pleuré sur le sort du président Laurent Gbagbo, accuse à nouveau l’ex-président Ivoirien d’être avec Ouattara et Bédié, les “trois criminels en Côte d’Ivoire.” Et recommande que les pères de l’ivoirité et du rattrapage ethnique soient déportés aussi à La Haye.
Dans un monde sérieux, ce théoricien et idéologue de Bédié et Ouattara, devrait lui aussi être transféré à la CPI où il recommande que ses patrons soient enfermés et jugés. Car si ces dictateurs ont conçu pour l’un l’ivoirité et pour l’autre le rattrapage ethnique, Koffi les a développés, leur a donnés sens, et arguments à ceux qui ont tué. Par conséquent, il a par ses “énormes ramassis de mensonges” autant tué que ceux qui ont conçu ces concepts de division d’une part, et ceux qui ont porté les armes pour la sale besogne. Puisque “la manipulation et la désinformation sont autant de bombes meurtrières larguées à travers les lignes d’un texte, les ondes d’une radio, les pixels d’un écran,” comme l’écrit Ahmed Bensaada, analysant “l’Affaire Bugingo,” journaliste vedette québécois, créateur de fables et reportages faux sur les guerres dans lesquels il se met en évidence.
Le bien-pensant Tiburce Koffi qui pointe du doigt la haine de l’autre, devrait répondre de sa propagande rugueuse et de ses mensonges répétés qui ont fini par convaincre des inaptes politiques et enflammé tout un peuple. Il est inutile qu’il veille se donner une nouvelle virginité. Néanmoins, il pourrait se consoler qu’il a atteint ses objectifs: contribuer à faire déporter un valeureux fils d’Afrique: Laurent Gbagbo, et participer comme co-auteur au massacre des Ivoiriens. Tout ça pour un minable poste de Directeur de l’Institut National du Spectacle des Arts et de la Culture.
Dr. Feumba Samen,
Galena, Ohio, USA
africa
Juil 15, 2015 @ 11:47
* Sa carte de sécurité sociale américaine délivrée par les autorités américaines en octobre 1962, qui porte le n°165-40-9295 mentionne que l’intéressé est burkinabé.
* Haut fonctionnaire de la Haute Volta, Alassane Dramane Ouattara a bénéficié de deux passeports diplomatiques de ce pays sous les n° 457 du 23/12/1973 et n°DPL/1478 du 10/09/1985. Les dossiers pour l’obtention de ces documents contenant bien un certificat de nationalité voltaïque de l’intéressé sont, eux aussi, disponibles au Burkina-Faso, et les registres chronologiques du ministère des Affaires étrangères qui les a délivrés mentionnent que l’intéressé a la nationalité voltaïque ou burkinabè.
* Dans le cadre de ses visites de travail dans les pays africains, du temps où il était agent FMI, Alassane Dramane Ouattara a séjourné, du 2 au 9 janvier 1988, en Côte d’Ivoire. A la réquisition de la police des frontières, il a produit des documents officiels burkinabè pour justifier de son identité et de sa nationalité, a rempli et signé de sa main les fiches de police en y indiquant librement la même nationalité. A l’hôtel Ivoire où il a séjourné, les mêmes informations ont été données. Ces fiches, dont copies ont été portées à la connaissance de l’intéressé, sont disponibles dans les archives de la police nationale de Côte dIvoire et à l’hôtel Ivoire.
* Avant dêtre gouverneur de la BCEAO, Alassane Dramane Ouattara a été successivement vice-gouverneur de la BCEAO (janvier 1983 à octobre 1984). Or dans la répartition des postes entre les pays membres de la Banque Centrale, celui de gouverneur est réservé à la Côte dIvoire, quand celui de vice-gouverneur est dévolu au Burkina Faso.
*A la fin des années 1980, le Front monétaire international (où travaillait Ouattara) impose aux pays des Politiques dajustement structurel (PAS) et des éléments du FMI dans les administrations africaines pour mener à bien cette politique. F.Houphouet Boigny va faire appel au Dr Alassane Ouattara qu’il a sauvé d’une déchéance de sa nationalité burkinabé selon M. Cissé Bacongo, en lui accordant de justesse la nationalité un passeport ivoirien (et cela grace a sa relation avec dominique follouroux avec qui alassane était en partenaire d’affaire. Follourous était tres introduite aupres de Houphouet a cette epoque). A la mort du gouverneur Abdoulaye Fadiga qu’Houphouët avait l’intention de nommer Premier ministre, le Président a donc fait appel à cet illustre inconnu pour lui succéder et en faire plus tard son Premier ministre. L’origine de M. Ouattara n’a jamais fait l’objet d’un doute.
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africa
Juil 15, 2015 @ 11:46
sergio wattra n’est pas ivoirien et ce n’est pas une invention. c’est lui meme qui le prouve.
Les différentes preuves qui circulent :
1- L’acte de naissance falsifié ?
: Alassane Dramane Ouattara possède deux extraits de naissance. Sur l’un il est écrit qu’il est né en décembre 1941 à Sindou au Burkina-Faso. Sur l’autre il est inscrit qu’Alassane Dramane Ouattara est né le premier jour du mois de janvier 1942 à Dimbokro.
2 ses deux mères
Alassane Dramane Ouattara a présenté, dans ses divers documents administratifs, deux femmes différentes comme étant ses mères. Sur son jugement supplétif (acte de naissance), la mère d’Ouattara s’appelle Nabintou Ouattara née à Odienné. Mais, dans le dossier qu’il a présenté au Conseil constitutionnel en 2000, sa mère s’appelle cette fois Cissé Nabintou née à Dabou.
2 – La biographie comme témoignage :
* En mars 1962, il est convoqué pour satisfaire à ses obligations militaires. Recensé dans le premier contingent des Forces armées voltaïques naissantes sous le matricule 62/824 FAV de la classe de 1962, il a par la suite bénéficié d’un sursis. Les registres des Forces armées, encore disponibles au Burkina-Faso, qui peuvent être consultés sans déplacement, en attestent.
* Le dénommée Alassane Dramane Ouattara s’est rendu à Philadelphie aux Etats-Unis pour y poursuivre ses études. Il obtint une bourse détude de la Haute-Volta au titre d’étudiant Voltaïque (les documents officiels sont disponibles au Ministère de l’éducation du Burkina-Faso actuel).
* Le « The Directory of Fellows » est un livre officiel qui dresse la liste des étudiants boursiers africains qui ont étudié aux Etats-Unis, pays par pays et qui a été réalisé avec les données fournies par « African Graduate Fellowship Program » ( grâce à l’Institut Africain-Américain pour le Bureau Africain de l’Agence de Développement International).On peut bien lire à la page 10 (photo ici présent), le nom de Alassane Dramane Ouattara parmi les 40 étudiants burkinabés listés dans cette édition. Alassane Ouattara est de la vague A03, c’est à dire de l’année académique 1965-1966. Il y est mentionné qu’il a eu une maitrise en économie en mai 1967 et un doctorat en mai 1972 à l’Université de Philadelphie dans l’Etat de Pennsylvanie. Rappelons qu’un Etudiant ivoirien ne peut donc pas par erreur écrire sur sa fiche d’inscription qu’il est Burkinabé à partir du moment où le passeport en lui seul peut arriver à tout reparer
* Les autorités américaines ont enregistré Monsieur Dramane Ouattara au service de l’immigration (the « American Immigration Services ») au titre de Voltaïque muni d’un passeport de la Haute-Volta. L’intéressé à lui-même affirmé en 1995, s’être rendu aux Etats-Unis en 1962 muni d’un passeport ordinaire voltaïque (Jeune Afrique. n°1812 du 28 septembre au 4 octobre 1995 p. 67).
suite)
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sergio
Juil 15, 2015 @ 20:48
En 1962 les pays africains venaient d’accéder à l’indépendance (1960). Les nationalités ne signifiaient rien d’autre que la séparation d’avec le colon. A preuve, les différentes tentatives d’unions africaines dont le Conseil de l’Entente. Donc aller aux USA avec une bourse donnée à la Haute Volta ne conférait pas la nationalité voltaïque à Alassane Ouattara. Tout comme aller aux États Unis ou en France avec une bourse réservée aux ivoiriens ne donnait pas la nationalité aux nombreux non ivoiriens qui peuplaient la CI naissante. La nationalité d’origine s’acquière par le droit du sol ou par le droit du sang. Ne cherchez pas d’autre manière de la conférer, ça n’existe pas. La mère de Ouattara est née Cissé et s’est mariée à Ouattara. On a pu l’appeler Madame Cissé ou Madame Ouattara ou même l’écrire, ça n’en fait pas deux personnes différentes. Personne n’a connu à alassane d’autre mère que celle-là. Elle et son fils ont passé un teste ADN dont toute la CI s’est émue. Par ailleurs, Alassane a un frère de même père et de même mère, qui lui ressemble comme un jumeau et qu’on appelle « photocopie ». Donc, cher Monsieur, vous n’allez pas brouiller les cartes par du verbiage quand les faits sont patents. Si ça ne vous gène pas que dans sa famille il soit le seul dont on conteste la nationalité ivoirienne, grand bien vous fasse. De son vivant, son père n’a jamais vu sa nationalité ivoirienne contestée. Son demi-frère, de même père, Gaoussou Ouattara, n’a jamais vu sa nationalité contestée. Il a été homme d’affaires, député et même Président de l’Assemblée nationale (si je ne m’abuse). Connaître la vérité et s’obstiner à la nier est un exercice puéril et sans issue. Je crois avoir déjà concédé dans un précédent post que Alassane Ouattara était le seul membre de sa famille à ne pas être ivoirien. De quoi voulez-vous me convaincre encore ? Nous avons ensemble donné assez d’éléments à ceux que ça intéresse, pour se faire une opinion. C’est pourquoi ceci est mon denier post sur le sujet.
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africa
Juil 15, 2015 @ 11:43
sergio wattra n’est pas ivoirien. il sait retrouver president de la meme facon que les voleurs prennent possession de votre television ou de votre maison. cesse de nous bercer avec les legendes que nous sert cet homme. s’il est ivoirien comment se fait -il
Les différentes preuves qui circulent :
1- L’acte de naissance falsifié ?
Alassane Dramane Ouattara possède deux extraits de naissance. Sur l’un il est écrit qu’il est né en décembre 1941 à Sindou au Burkina-Faso. Sur l’autre il est inscrit qu’Alassane Dramane Ouattara est né le premier jour du mois de janvier 1942 à Dimbokro.
2 ses deux mères
Alassane Dramane Ouattara a présenté, dans ses divers documents administratifs, deux femmes différentes comme étant ses mères. Sur son jugement supplétif (acte de naissance), la mère d’Ouattara s’appelle Nabintou Ouattara née à Odienné. Mais, dans le dossier qu’il a présenté au Conseil constitutionnel en 2000, sa mère s’appelle cette fois Cissé Nabintou née à Dabou.
2 – La biographie comme témoignage :
* En mars 1962, il est convoqué pour satisfaire à ses obligations militaires. Recensé dans le premier contingent des Forces armées voltaïques naissantes sous le matricule 62/824 FAV de la classe de 1962, il a par la suite bénéficié d’un sursis. Les registres des Forces armées, encore disponibles au Burkina-Faso, qui peuvent être consultés sans déplacement, en attestent.
* Le dénommée Alassane Dramane Ouattara s’est rendu à Philadelphie aux Etats-Unis pour y poursuivre ses études. Il obtint une bourse détude de la Haute-Volta au titre d’étudiant Voltaïque (les documents officiels sont disponibles au Ministère de l’éducation du Burkina-Faso actuel).
* Le « The Directory of Fellows » est un livre officiel qui dresse la liste des étudiants boursiers africains qui ont étudié aux Etats-Unis, pays par pays et qui a été réalisé avec les données fournies par « African Graduate Fellowship Program » ( grâce à l’Institut Africain-Américain pour le Bureau Africain de l’Agence de Développement International).On peut bien lire à la page 10 (photo ici présent), le nom de Alassane Dramane Ouattara parmi les 40 étudiants burkinabés listés dans cette édition. Alassane Ouattara est de la vague A03, c’est à dire de l’année académique 1965-1966. Il y est mentionné qu’il a eu une maitrise en économie en mai 1967 et un doctorat en mai 1972 à l’Université de Philadelphie dans l’Etat de Pennsylvanie. Rappelons qu’un Etudiant ivoirien ne peut donc pas par erreur écrire sur sa fiche d’inscription qu’il est Burkinabé à partir du moment où le passeport en lui seul peut arriver à tout reparer
* Les autorités américaines ont enregistré Monsieur Dramane Ouattara au service de l’immigration (the « American Immigration Services ») au titre de Voltaïque muni d’un passeport de la Haute-Volta. L’intéressé à lui-même affirmé en 1995, s’être rendu aux Etats-Unis en 1962 muni d’un passeport ordinaire voltaïque (Jeune Afrique. n°1812 du 28 septembre au 4 octobre 1995 p. 67).
* Sa carte de sécurité sociale américaine délivrée par les autorités américaines en octobre 1962, qui porte le n°165-40-9295 mentionne que l’intéressé est burkinabé.
* Haut fonctionnaire de la Haute Volta, Alassane Dramane Ouattara a bénéficié de deux passeports diplomatiques de ce pays sous les n° 457 du 23/12/1973 et n°DPL/1478 du 10/09/1985. Les dossiers pour l’obtention de ces documents contenant bien un certificat de nationalité voltaïque de l’intéressé sont, eux aussi, disponibles au Burkina-Faso, et les registres chronologiques du ministère des Affaires étrangères qui les a délivrés mentionnent que l’intéressé a la nationalité voltaïque ou burkinabè.
* Dans le cadre de ses visites de travail dans les pays africains, du temps où il était agent FMI, Alassane Dramane Ouattara a séjourné, du 2 au 9 janvier 1988, en Côte d’Ivoire. A la réquisition de la police des frontières, il a produit des documents officiels burkinabè pour justifier de son identité et de sa nationalité, a rempli et signé de sa main les fiches de police en y indiquant librement la même nationalité. A l’hôtel Ivoire où il a séjourné, les mêmes informations ont été données. Ces fiches, dont copies ont été portées à la connaissance de l’intéressé, sont disponibles dans les archives de la police nationale de Côte dIvoire et à l’hôtel Ivoire.
* Avant dêtre gouverneur de la BCEAO, Alassane Dramane Ouattara a été successivement vice-gouverneur de la BCEAO (janvier 1983 à octobre 1984). Or dans la répartition des postes entre les pays membres de la Banque Centrale, celui de gouverneur est réservé à la Côte dIvoire, quand celui de vice-gouverneur est dévolu au Burkina Faso.
*A la fin des années 1980, le Front monétaire international (où travaillait Ouattara) impose aux pays des Politiques dajustement structurel (PAS) et des éléments du FMI dans les administrations africaines pour mener à bien cette politique. F.Houphouet Boigny va faire appel au Dr Alassane Ouattara qu’il a sauvé d’une déchéance de sa nationalité burkinabé selon M. Cissé Bacongo, en lui accordant de justesse la nationalité un passeport ivoirien (et cela grace a sa relation avec dominique follouroux avec qui alassane était en partenaire d’affaire. Follourous était tres introduite aupres de Houphouet a cette epoque). A la mort du gouverneur Abdoulaye Fadiga qu’Houphouët avait l’intention de nommer Premier ministre, le Président a donc fait appel à cet illustre inconnu pour lui succéder et en faire plus tard son Premier ministre. L’origine de M. Ouattara n’a jamais fait l’objet d’un doute.
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LUMIERE
Juil 14, 2015 @ 16:01
allassane ouattara n’est pas ivoirien et ne le sera jamais. Dites moi vous qui savez de quelle nationalité était il lorsqu’il était fonctionnaire au FMI? ou meme vice gouverneur à la BCEAO faites vos recherches: il était burkinabé . alors comment un burkinabé peut subitement etre president en cote d’ivoire? ne perdez pas votre temps à vouloir nous convaincre nous autres
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sergio
Juil 14, 2015 @ 21:12
Mais oui ô Lumière! Il est le seul de sa nombreuse famille (où tout le monde est ivoirien), qui n’a jamais été et ne sera jamais ivoirien. Ça te va comme ça? Bonne nuit.
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africa
Juil 13, 2015 @ 18:33
sergio d’abord le pere de wattra n’est pas ne a kong et n’appartient pas a la famille d’empereur c’est un autre mensonge monte par wattra et qui a ete demonte par les sachants en cote d’ivoire.
pour le rattrapage ethnique voici un petit exemple sur ce lien. c’est le resultat d’un examen pour inspecteur http://www.abidjantalk.com/forum/viewtopic.php?p=477621#477621
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sergio
Juil 14, 2015 @ 13:59
C’est abidjantalk, ce site ultratribaliste et ivoiritaire, ta référence pour nier ce qui est clairement établi par les historiens (dont ivoiriens) et vécu par les habitants de Kong- mêmes, concernant Ouattara et sa famille? (ils sont encore aujourd’hui les chefs tribaux de Kong et c’est à ce titre que le père d’Alassane a assumé la chefferie à Syndou au Burkina Faso, partie du royaume de Kong, et y a amené avec lui un seul de ses fils, Alassane). Tu as bien fait de donner le lien du site pour que chacun puisse juger de la qualité de tes références. Merci! Je te signale à toutes fins utiles que le déni est une maladie et qu’à ce titre, il se soigne.
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jeanbon
Juil 13, 2015 @ 13:36
« De l’inéligibilité de dramane wattra
Il est tout de même curieux que les seules réponses que les « ingénieurs juridiques » de la rue Lepic puissent trouver à ceux qui évoquent la légitime question de l’inéligibilité de wattra aux prochaines joutes électorales soient les menaces et les invectives.
Après avoir menti sur la question de sa nationalité, triché aux élections de 2010, sabordé la Constitution ivoirienne, refusé d’assumer ses promesses de campagne, saboté la réconciliation, et érigé la Côte d’Ivoire en l’un des plus grands Etats voyous qui soient, n’est-il pas temps que dramane wattra soit soumis à un minimum de rigueur ? wattra passera-t-il toute sa vie dans l’imposture et le mensonge ? Pourquoi faut-il toujours que wattra appose sa signature sur un document pour l’ensuite renier la minute qui suit ?
Au lieu de se lancer dans l’invective bictogo gagnerait à répondre si oui ou non, en présence du Président Gbagbo, du Président Bédié et du Président Mbéki, wattra a apposé sa signature sur le document dont la disposition principale le faisait exceptionnellement candidat pour la seule élection de 2010, après laquelle il devait, s’il était élu, demander par référendum que les Ivoiriens remanient l’orientation de l’article 35 qui le faisait inéligible.
Quel est ce « fonctionnaire international » dont la signature est toujours matière à palabres ? Quel est ce « fonctionnaire international » qui a passé sa vie dans la falsification ?
wattra est bel et bien inéligible. Rien n’a changé. L’article 35 de la Constitution ivoirienne n’a pas encore été modifié. Il ne peut l’être que par voie référendaire. Et aussi longtemps que l’article dans sa mouture présente demeure, wattra ne peut être candidat à aucune élection présidentielle en Côte d’Ivoire au-delà de 2010.
bictogo a beau aboyer, ses aboiements ne changeront pas la condition d’inéligibilité de wattra. Qui plus est, les aboiements de bictogo en défense de wattra ne sauraient effacer le fait que les victimes des déchets toxiques dont bictogo a détourné les milliards de dédommagement réclament toujours leur argent. Que bictogo arrête de jaspiner et conserve son énergie pour répondre aux interrogations des victimes des déchets toxiques.
Quant à wattra, il est inéligible, et les prochaines élections présidentielles ivoiriennes, lorsqu’elles auront lieu, se feront sans lui. » »
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sergio
Juil 13, 2015 @ 14:24
Le père d’Alassane Ouattara est né à Kong d’un père dont le père est aussi né à Kong. Il s’agit d’une lignée d’empereurs qui date du 17ème ou du 18ème siècle. Kong ayant toujours été en Côte d’Ivoire, qu’est ce qui peut faire juridiquement de Ouattara, descendant en ligne directe d’empereurs de Kong, un non ivoirien ? Franchement! Que cette grossière propagande politicienne prospère encore, témoigne seulement de la difficulté de l’africain à accepter les notions respectives de cause à effet et de preuves. On ne peut rien contre le déni sinon avoir pitié de ceux qui en sont victimes.
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jeanbon
Juil 13, 2015 @ 13:33
En Côte d’Ivoire, dramane détruit les églises alors que les mosquées se multiplient
https://frindethie.wordpress.com/2015/06/17/en-cote-divoire-dramane-detruit-les-eglises-alors-que-les-mosquees-se-multiplient-dans-les-quartiers-precaires/
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jeanbon
Juil 13, 2015 @ 13:16
Ce qui est confondant en Copte d’ivoire , c’est qu’un certains nombre de gens , de politiques pensent être dans un pays indépendant et qui leur appartient….. alors que la Cote d’ivoire est considéré comme colonie d’exploitation par la France , et réserve de nègre!
La France dès 1993 , soit a la mort d’Houphouët Boigny , a tenté de mettre au pouvoir , son nouveau pantin , son préfet de l’officieuse colonie de Cote d’Ivoire……de 993 donc a 2011 tout a été fait par la France , ce qui inclus 2 coup d’état , une rébellion armée et manipulée par la France , une guerre civile meurtrière , pour finir par l’écrasement sous les bombes françaises , de Gbagbo et d’un milliers d’étudiants explosés par ces bombes qui a permis a la France de mettre au pouvoir son pantin , sans nationalité ivoirienne reconnue…La France s’en fout , l’essentiel fut de conserver son garde ressources , et mater les nègres marrons….
Franchement les tribulations de tribuce , n’ont absolument aucun intérêt , c’est du guignol……ces pauvres débiles qui ne comprennent pas la vraie situation de leur pays , font franchement pitié…..4 siècle de razzias esclavagistes + 150 ans de colonisation et de néo colonisation ont fait qu’il y a rarement un homme politique d’envergure en Afrique francophone…la plupart du temps , ce sont des « mangeurs » qui se demandent a quel râtelier des français vont’ ils pouvoir manger demain.
Penser faire quoi que ce soit de son pays , alors que celui-ci est occupé , géré , exploité par le colon français , c’est être stupide…
La liberté est obligatoire pour offrir aux enfants ivoiriens un futur qui ne soit pas celui de souffre douleurs du blanc de France et de fournisseurs de matières premières
Entendre Ouattara le burkinabé du FMI scandé comme un dément le mot « émergence » montre son niveau intellectuel…mais il n’a pas besoin de cerveau , ce sont ses blancs qui tirent ses ficelles
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Marc
Juil 13, 2015 @ 1:34
Whaooo! Ce monsieur a une plume tranchante et bien elaboree, et des analyses percutantes. @Allain, Merci pour cet autre article.
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dgb
Juil 12, 2015 @ 23:03
Encore un de ces agents de la mafia FcAfrique…. Un des responsables des coups tordus dans la région, le foutre dehors comme blaise l’assassin
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raimanet
Juil 12, 2015 @ 21:18
A reblogué ceci sur Raimanetet a ajouté:
ils ne sont pas les seuls dans cette grande famille !
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sergio
Juil 12, 2015 @ 12:30
Pour démontrer le rattrapage ethnique sous Ouattara, y aurait il un volontaire pour nous donner la composition ethnique des gouvernements et le nom des hauts responsables ivoiriens sous chacun des différents Présidents ivoiriens depuis le décès d’Houphouet Boigny ? Ce serait très instructif sur les ethnies privilégiées dans ce pays au regard de leur proportion démographique. Pour le reste, aucun doute, la Côte d’Ivoire est bien plus mal en point actuellement que sous Gbagbo. C’est d’ailleurs pourquoi la BAD qui avait fuit le pays sous Gbagbo est revenue sous Ouattara. C’est aussi pourquoi les investisseurs se précipitent actuellement en CI. Quand on veut être critique, il faut à défaut de respecter les faits, au moins respecter la vraisemblance en ne niant pas ce qui est factuellement établi.
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SEITU KARANJA
Juil 12, 2015 @ 12:06
Alassane Ouattara n’est ni un politicien, ni un traître ; il ne pourra jamais avoir cette chance : c’est un homme de paille et un valet insignifiant mis en place par le colonialisme français. Malheusement pour la Côte d’Ivoire, autour de lui et même contre lui c’est la bataille à qui mieux mieux servira les intérêts du grand maître blanc.
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Mado07
Juil 12, 2015 @ 11:15
La trahison en politique est la caractéristique de ceux qui n’ont aucune conviction … !!!
S’il ne sait pas ce que tout le monde savait depuis plus de dix ans, il faudrait simplement conclure qu’il est un griot au sens triste du terme.
Dans un monde sérieux, ce théoricien et idéologue de Bédié et Ouattara, devrait lui aussi être transféré à la CPI où il recommande que ses patrons soient enfermés et jugés. Car si ces dictateurs ont conçu pour l’un l’ivoirité et pour l’autre le rattrapage ethnique, Koffi les a développés, leur a donnés sens, et arguments à ceux qui ont tué … !!!
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Estelle
Juil 12, 2015 @ 10:12
Prem’s !
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