RÉFÉRENDUM EN GRÈCE — Les Bourses ont ouvert en baisse lundi matin après le «non» sorti dimanche des urnes grecques. Mais il n’y a aucun mouvement de panique et l’euro résiste.
Ils n’ont pas dit qu’il n’y avait pas de risque ?
Francfort et Londres sous pression lundi matin
La Bourse de Francfort évoluait en territoire négatif lundi matin, au lendemain du non grec au référendum sur les exigences des créanciers d’Athènes qui faisait désormais craindre un scénario de sortie du pays de la zone euro.
L’indice Dax des trente valeurs vedettes avait ouvert à 10.825,06 points, cédant 2,11% par rapport à son niveau de vendredi en clôture. Vers 07H45 GMT, il affichait un repli légèrement moins marqué, de 1,18% à 10.927,60 points, tandis que le MDax des valeurs moyennes abandonnait 0,80% à 19.716,06 points.
«Ce résultat augmente de manière significative la probabilité d’une sortie de la Grèce (de la zone euro, NDLR), qui est désormais l’issue la plus vraisemblable», réagissait dans une note Luca Cazzulani, analyste chez UniCredit. En réalité, à moins de me tromper, les textes du traité n’acceptent pas la sortie d’un Etat…
La première réaction des marchés devrait «être de ne pas prendre de risque», notamment car ce scénario «n’a pas été anticipé», ajoute-t-il.
La Bourse de Londres perdait 0,66% lundi en début de séance, après le rejet par les Grecs du plan des créanciers du pays lors d’un référendum dimanche. Après 40 minutes de cotation, l’indice FTSE-100 des principales valeurs cédait 43,67 points à 6.542,03 points.
«Le FTSE a limité ses pertes après l’ouverture, malgré une baisse du secteur bancaire craignant une éventuelle contagion de la crise bancaire grecque au continent» européen, a expliqué Connor Campbell, analyste chez Spreadex, soulignant que l’indice britannique s’en sortait «pour l’instant quasi indemne».
Il faut donc aider la Grèce à défaut couler avec elle…
Turner
Juil 8, 2015 @ 10:24
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Charles
Juil 6, 2015 @ 16:11
La Contagion non pas seulement de la baffe greque donnée à l UE mais au REFERENDUM, ne va t elle pas se répandre en Europe, bon dieu de bon dieu!!
En règle générale, il n y a pas de plus beau et plus démocrate qu un réferendum (définition de la démocratie: c est le pouvoir au peuple , fait par le peuple même et dans son propre intérêt et pas celui des autres).
Et quand le vote du peuple a eu lieu, ce vote a toujours raison même s il a tort.
Et les dégâts? La contagion du vote grec au reste de l Europe va être tout d abord psychologique puis matérielle. Sur le plan matérielle, les Big Investisseurs, les Too Big banquiers et les Méga Big Assureurs des dettes vont commencer dès ce soir même le à se demander quel pays autre européen sera le prochain en 2ème temps? l Espagne? l Italie? le Portugal?. Dès ce soir même, ils vont commencer à penser hausser leurs taux d intérêts voire retirer leurs investissements de ces pays « fragiles ». Et dés demain matin, ils pourraient même se demander et quel pays sera l après prochain en 3ème temps? Notre Chère Hexagone, par exemple?
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PS:
J ai trouvé magnifique le texto publié ci dessus par @hussaf de Mikis Thédorokis!
Huste pour dire: cet artiste est rentré de l exil politique en Grèce en 2010 et il a fondé une organisation de soutien au peuple grec et il avait fait un appel aux Européens en disant: » »
Aidez nous non pas seulement pour nous mais aussi pour vos propres intérêts » »
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Chose
Juil 6, 2015 @ 18:48
En tous les cas, s’ils veulent sortir la grêce de l’union européenne, question crédibilité, ça prendrais au minimum un référendum des populations européennes… A l’air des communications, les référendums, c’est l’avenir au présent…
À qui le tour de dire non à l’endettement des générations futures? La France?
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hussaf
Juil 6, 2015 @ 13:37
Un appel de Mikis Theodorakis
Si les peuples d’Europe ne se lèvent pas, les banques ramèneront le fascisme
Mikis THEODORAKIS
Alors que la Grèce est placée sous tutelle de la Troïka, que l’Etat réprime les manifestations pour rassurer les marchés et que l’Europe poursuit les renflouements financiers, le compositeur Mikis Theodorakis a appelé les grecs à combattre et mis en garde les peuples d’Europe qu’au rythme où vont les choses les banques ramèneront le fascisme sur le continent.
Interviewé lors d’une émission politique très populaire en Grèce, Theodorakis a averti que si la Grèce se soumet aux exigences de ses soi-disant « partenaires européens », c’en sera « fini de nous en tant que peuple et que nation ». Il a accusé le gouvernement de n’être qu’une « fourmi » face à ces « partenaires », alors que le peuple le voit comme « brutal et offensif ». Si cette politique continue, « nous ne pourrons survivre (…) la seule solution est de se lever et de combattre ».
Résistant de la première heure contre l’occupation nazie et fasciste, combattant républicain lors de la guerre civile et torturé sous le régime des colonels, Théodorakis a également adressé une lettre ouverte aux peuples d’Europe, publié dans de nombreux journaux… grecs. Extraits :
Notre combat n’est pas seulement celui de la Grèce, il aspire à une Europe libre, indépendante et démocratique. Ne croyez pas vos gouvernements lorsqu’ils prétendent que votre argent sert à aider la Grèce. (…) Leurs programmes de « sauvetage de la Grèce » aident seulement les banques étrangères, celles précisément qui, par l’intermédiaire des politiciens et des gouvernements à leur solde, ont imposé le modèle politique qui a mené à la crise actuelle.
Il n’y pas d’autre solution que de remplacer l’actuel modèle économique européen, conçu pour générer des dettes, et revenir à une politique de stimulation de la demande et du développement, à un protectionnisme doté d’un contrôle drastique de la Finance. Si les Etats ne s’imposent pas sur les marchés, ces derniers les engloutiront, en même temps que la démocratie et tous les acquis de la civilisation européenne. La démocratie est née à Athènes quand Solon a annulé les dettes des pauvres envers les riches. Il ne faut pas autoriser aujourd’hui les banques à détruire la démocratie européenne, à extorquer les sommes gigantesques qu’elles ont elle-même générées sous forme de dettes.
Nous ne vous demandons pas de soutenir notre combat par solidarité, ni parce que notre territoire fut le berceau de Platon et Aristote, Périclès et Protagoras, des concepts de démocratie, de liberté et d’Europe. (…)
Nous vous demandons de le faire dans votre propre intérêt. Si vous autorisez aujourd’hui le sacrifice des sociétés grecque, irlandaise, portugaise et espagnole sur l’autel de la dette et des banques, ce sera bientôt votre tour. Vous ne prospérerez pas au milieu des ruines des sociétés européennes. Nous avons tardé de notre côté, mais nous nous sommes réveillés. Bâtissons ensemble une Europe nouvelle ; une Europe démocratique, prospère, pacifique, digne de son histoire, de ses luttes et de son esprit. Résistez au totalitarisme des marchés qui menace de démanteler l’Europe en la transformant en Tiers-monde, qui monte les peuples européens les uns contre les autres, qui détruit notre continent en suscitant le retour du fascisme.
http://www.centpapiers.com/theodorakis-si-les-peuples-d%e2%80%99europe…
URL de cet article 15037
http://www.legrandsoir.info/si-les-peuples-d-europe-ne-se-levent-pas-les-banques-rameneront-le-fascisme.html
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Phoenix
Juil 6, 2015 @ 15:19
Bonjour @Hussaf,
Merci de ce lien d’importance du message aux Peuples d’Europe du Grand Mikis Théodorakis et déjà en 2012 il avait rédigé un message Historique et Visionnaire au Peuple , au delà aux Banksters et prédateurs du Monde, d’>USISRAËL & C°
Je pense aussi que le titre était Message ou Déclaration aux Peuples d’Europe !
Bien à vous
Φοίνιξ
Ο ακριβής χρόνος (L’heure exacte)
15h20
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Estelle
Juil 6, 2015 @ 10:50
Prem’s !
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