Le président turc Recep Tayyip Erdogan reste dans le déni. Un déni perpétuel alors qu’il aide Daesh à conquérir la Syrie, d’une part, et la’Irak, d’autre part. Il a donc menacé publiquement de représailles le journal qui a publié des images montrant des livraisons d’armes par Ankara aux « rebelles extrémistes syriens », selon la presse mainstream, pour ne pas parler de Daesh. On peut le comprendre. A moins d’une semaine des élections législatives du 7 juin, ces révélations ne sont pas bonnes pour lui, le petit terroriste en col blanc.
« Je pense que la personne qui a écrit cet article exclusif paiera un prix très lourd pour ça (…) je ne le laisserai pas s’en sortir impunément », a déclaré M. Erdogan. Le quotidien turc d’opposition Cumhuriyet a diffusé des photos et une vidéo montrant des obus de mortier et des caisses de munitions dissimulés sous des médicaments dans des camions, officiellement affrétés par une organisation humanitaire, interceptés en janvier 2014 par la gendarmerie turque près de la Syrie.
Cette affaire a viré au scandale politique quand des documents officiels publiés ensuite sur internet ont montré que ces camions appartenaient aux services de renseignement turcs (MIT) et transportaient armes et munitions destinées aux rebelles islamistes syriens en guerre contre le président Bachar al-Assad, la bête noire d’Ankara. Soupçonné par ses alliés occidentaux de soutenir ces mouvements, dont le groupe jihadiste Etat islamique (EI), le régime islamo-conservateur a toujours démenti.
Plus dure sera la chute !
VOICI NOTRE DEUXIÈME INTERVIEW (CLIC)
Vanda
Juin 1, 2015 @ 21:56
Les jihadistes au service de l’impérialisme
Les gouvernements occidentaux ne font plus mystère d’utiliser les jihadistes. Ainsi l’OTAN a t-elle renversé Mouamar el-Kadhafi en utilisant al-Qaïda comme seule troupe au sol ; Israël a-t-il renvoyé la Force des Nations unies au Golan et l’a-t-il remplacée par al-Nosra ; la Coalition internationale anti-Daesh a-t-elle laissé tomber Palmyre pour nuire à la Syrie. Mais si l’on comprend les intérêts occidentaux, on ne parvient pas à saisir pourquoi et comment des jihadistes peuvent servir l’Oncle Sam au nom du Coran.
On se demande souvent comment le Pentagone et la CIA font pour manipuler des millions de musulmans et en envoyer se battre pour les intérêts de l’Oncle Sam. Certes, certains leaders sont des agents rémunérés, mais les jihadistes dans leur ensemble croient se battre et mourir pour aller au Paradis. La réponse est enfantine : en partant de la rhétorique des Frères musulmans, il est possible de s’évader de la réalité humaine et de les envoyer tuer n’importe qui dès que l’on agitera un foulard rouge sous leurs yeux.
Officiellement l’Émirat islamique ne reconnaît plus l’autorité d’Ayman al-Zawahiri et s’est donc séparé d’al-Qaïda. Pourtant, en de nombreux endroits, comme au Qalamoun, il reste impossible de les distinguer, les mêmes jihadistes revendiquant les deux étiquettes à la fois.
Bien sûr, on pourra objecter que cette querelle n’est qu’une affaire de personnes ; Abu Bakr al-Baghdadi voulant simplement être chef à la place du chef. Pourtant, si les deux organisations ont exactement les mêmes pratiques, elles développent des discours fort différents.
Leur point commun, ce sont les slogans des Frères musulmans : « Le Coran est notre Constitution », « L’islam est la solution ». La vie pieuse est donc toute simple. Peu importe que le Créateur nous ait faits intelligents, il faut en toutes circonstances appliquer la Parole de Dieu comme une machine. Et lorsque la situation n’est pas traitée dans le Livre, il suffit de tout casser. Le résultat est évidemment catastrophique et nulle part ces organisations n’ont été capables d’instaurer le début des prémices de la société parfaite qu’elles appellent de leur vœux.
Leur histoire fait leur différence. De 1979 à 1995, c’est-à-dire de l’opération de la CIA en Afghanistan à la Conférence arabe populaire et islamique de Khartoum, les mercenaires d’Oussama Ben Laden luttaient contre l’Union soviétique avec l’aide publique des États-Unis. De 1995 à 2011, c’est-à-dire de la Conférence de Khartoum à l’opération « Trident de Neptune », al-Qaïda tenait un discours contre « les juifs et les croisés » tout en poursuivant sa lutte contre la Russie en Yougoslavie et en Tchétchénie. Et depuis 2011, c’est-à-dire depuis le « Printemps arabe », il soutient l’OTAN en Libye et Israël à la frontière du Golan. D’une manière générale, l’opinion publique occidentale n’a pas suivie cette évolution. Elle est convaincue du danger d’un mythique expansionnisme russe, persiste à attribuer les attentats du 11 septembre aux jihadistes, n’a pas réalisé ce qui s’est passé en Libye et à la frontière israélienne, et conserve du coup l’idée erronée qu’al-Qaïda serait une organisation terroriste anti-impérialiste. Les arabes, quant à eux, ne se basent pas sur les faits, mais choisissent selon les cas la réalité ou la propagande occidentale de manière à s’inventer une narration romantique.
De son côté, l’Émirat islamique s’éloigne du Coran et se rapproche des néo-conservateurs. Il assure que les ennemis prioritaires sont d’autres musulmans : les chiites et leurs alliés. Il oublie donc l’épisode bosniaque durant lequel la Légion arabe de Ben Laden était soutenue à la fois par les États-Unis, l’Arabie saoudite et l’Iran. Mais qui sont donc les alliés des chiites ? la République arabe syrienne (laïque) et le Jihad islamique palestinien (sunnite). En d’autres termes, l’Émirat islamique lutte prioritairement contre l’Axe de la Résistance à l’impérialisme. De facto, il assume être un allié objectif des États-Unis et d’Israël au « Moyen-Orient élargi », même s’il affirme en être théoriquement l’ennemi.
La malléabilité des deux organisations réside dans l’idéologie de base, celle des Frères musulmans. Il est donc logique que la quasi totalité des chefs jihadistes ait été membre, à un moment ou à un autre, d’une branche ou d’une autre de la Confrérie. De même est-il logique que la CIA n’ait pas uniquement soutenu les Frères musulmans égyptiens, depuis leur réception à la Maison-Blanche par le président Eisenhower en 1955, mais toutes ses branches étrangères et tous ses groupes dissidents. En définitive, le califat dont rêvait Hassan el-Bana et que prétendent vouloir Ayman al-Zawahiri et Abu Bakr al-Baghdadi, n’est pas la reproduction de l’Age d’or de l’islam, mais le règne de l’obscurantisme.
Ce que confirmait Laurent Fabius en 2012, c’est-à-dire avant la scission entre al-Qaïda et Daesh, en confiant : « Sur le terrain, ils font du bon boulot ! »
Thierry Meyssan
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Le Caïd
Juin 1, 2015 @ 23:17
L’un des grands paradoxes de notre époque où l’information … et les mensonges se propagent, grâce la technologie à la vitesse de la lumière, c’est la généralisation de l’ignorance et de l’obscurantisme, en Orient comme en Occident. C’est très affligeant de voir tant de gens prêts à sacrifier leurs vies en ayant la certitude d’aller au paradis d’office. La nature humaine est décevante.
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Le Caïd
Juin 1, 2015 @ 21:44
En France, le clivage droite / gauche fait sourire plus que jamais car il n’y a plus d’opposition politique mais juste une guéguerre d’odalisques dans les coulisses du harem: qui sera la plus belle pour plaire au CRIF et devenir sa préférée pour 5 ans ?
En France, il n’y a l’équivalent du quotidien turc Cumhuriyet qui épingle le dictateur président de la république sur une grave affaire de collusion avec le terrorisme. En France, on a le quotidien Libération qui a vient encore d’être sauvé in-extremis de la faillite, grâce à son rachat par un homme d’affaires israélien.
Il y a trois jours, l’édition en papier de Libération consacrait cinq pages à la gloire de « la nouvelle diplomatie française ». Le bon élève (fade et sans relief) François Hollande se voit gratifié du titre d’ « hyperpragmatique ». Ce journal dit de gauche se réjouit qu’ président de gauche abandonne l’inefficace politique « gaullo-mittérandienne de gauche »… Tiens, De Gaulle était de gauche? Il ne faut pas dans ces conditions s’étonner que le public boude un tel journal, juste bon pour le recyclage.
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Le Caïd
Juin 1, 2015 @ 21:45
http://www.liberation.fr/monde/2015/05/29/hollande-diplomate-l-hyperpragmatique_1319381
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Vanda
Juin 1, 2015 @ 21:58
« Juste bon pour le recyclage » vous êtes trop bon le Caïd !
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Le Caïd
Juin 1, 2015 @ 22:25
Eh oui mon cher Vanda, il faut savoir rester magnanime, même avec les pires des salauds 😀
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vénus
Juin 1, 2015 @ 23:48
Que va t-il donc se passer en Amérique ? Une guerre civile ? C’est vrai qu’on sent que les flics là bas se sentent fort en tirant sur les noirs comme sur des lapins, ils s’entraînent?
http://lesmoutonsenrages.fr/2015/05/19/operation-jade-helm-contre-le-peuple-americain/
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Vanda
Juin 1, 2015 @ 21:27
Hors sujet , pris sur « comité Valmy » qui montre que les choses ne sont pas toujours faciles pour Poutine .
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G. Gref ne reconnait ni la Crimée ni Sébastopol
Vendredi a eu lieu un évènement important pour G. Gref, ancien ministre de l’économie, maintenant à la tête de la plus grosse banque russe la Sberbank. Il a gardé la direction de la Sberbank. Au passage, il n’a pas reconnu le rattachement juridique de la Crimée et de Sébastopol à la Russie, mais ça c’est évidemment un détail.
G. Gref a déclaré devant l’assemblée d’actionnaires qui devaient le réélire à la tête de l’institution bancaire qu’ils ne s’implanteraient pas en Crimée ni à Sébastopol et que les dividendes leurs seront payées régulièrement. Les actionnaires ont applaudi et ont réélu H. Gref à leur tête.
Il faut dire que la Sberbank a quitté la péninsule au moment de son rattachement à la Russie, étrangement. Car elle travaillait sur place par l’intermédiaire de sa filiale ukrainienne, qui n’y fonctionne plus. Mais s’implanter directement, personne n’y pense.
Et pour cause, la Crimée et Sébastopol sont sous sanctions, à quoi bon prendre des risques. Ces hommes d’affaires font des choses sérieuses, du business, avec une bonne réputation à l’Occident. Ce qui est quand même plus important que des histoires patriotiques bonnes pour le bon peuple. Laissons Poutine faire de la politique, il comprendra. Mais vive l’amitié des peuples ! Vive la Russie ! Et vive son Chef !
Si l’on ne tient pas compte des pays sous-développés, la Russie est un des rares pays, où un ancien ministre de l’économie, à la tête d’une banque dont le capital est en partie public, puisse se permettre, sans qu’aucune mesure ne soit prise contre lui, de remettre en cause les effets juridiques d’un acte considéré comme capital dans le pays. Il s’est permis de faire passer son intérêt propre avant l’intérêt public. C’est la logique du business. Pour un ancien ministre, il est rassurant qu’il ait quitté son poste. Surtout celui du développement économique. Surtout en cette période de sanctions, qui oblige à faire des choix politiques que les libéraux, intégrés ou non, ne seront jamais prêts à faire. Et pourquoi s’en priveraient ils puisque de toute manière tout continue comme avant. Tout est permis pour le business.
Car en d’autres termes, G. Gref déclare ne pas reconnaître la réunion de la Crimée et de Sébastopol à la Fédération de Russie, il ne reconnait pas que la Crimée et Sébastopol soient sur le territoire de la Fédération de Russie qui doit garantir à chacun de ses citoyens l’accès au service bancaire.
Et il semblerait que G. Gref ait le droit de nier le droit commun. Car G. Gref fait du business et le business est sacré, il faut le protéger. Il a été tellement perturbé à l’époque soviétique. Il faut le protéger. L’époque soviétique est résolue ? Peu importe, la honte, la peur dictent toujours leur loi. Et ils savent très bien l’utiliser.
Karine Bechet-Golovko
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Djazaïri.
Juin 1, 2015 @ 21:11
Qui a le mail de l’ambassade de Turquie?
Qu’on l’inonde de mails de protestation.
ps: fabriquez des tracts et glissez les dans la boite aux lettres de vos voisins.
En format A5, c’est plus économique.
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Vanda
Juin 1, 2015 @ 21:09
Hors sujet , mais à voir absolument :
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Le Caïd
Juin 1, 2015 @ 23:57
Merci pour ce partage. Les combattants de Daech et de Nosra aussi ont un télencéphale hautement développé et un pouce préhenseur… Ils en font les pires des usages !
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Vanda
Juin 1, 2015 @ 20:26
Un excellent article que je recommande tout particulièrement :
http://lesakerfrancophone.net/pour-battre-isis-il-faut-se-debarrasser-de-la-coalition-dirigee-par-les-etats-unis/
Oui tant qu’on comptera sur les « coalisés » pour combattre L’état islamique , c’est perdu d’avance .
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Driss
Juin 1, 2015 @ 19:39
CONTRE DAECH, UNE COALITION DE FAÇADE,
Des représentants de vingt-quatre pays ou organisations se réunissent demain 2 juin à Paris pour faire le point de la lutte contre les djihadistes de Daech.
Officiellement, leur objectif commun reste de les « détruire ».
En réalité, chacun choisit le ou les partenaires les plus compatibles avec ses intérêts dans une guerre d’usure appelée à durer.
La coalition internationale contre le groupe Daech (acronyme arabe d’État islamique) se retrouve demain 2 juin à Paris pour faire le point sur sa « stratégie ».
La réunion, à laquelle participeront 24 ministres ou représentants d’organisations internationales, rassemblera notamment autour du ministre français des affaires étrangères Laurent Fabius, le secrétaire d’État adjoint américain Antony Blinken, et le premier ministre irakien Haider al-Abadi.
Cette rencontre intervient après la débâcle de l’armée irakienne qui a dû abandonner, le 17 mai, aux djihadistes de Daech, la ville de Ramadi, chef-lieu de la province à majorité sunnite d’Al-Anbar.
En Syrie, les combattants de Daech sont entrés le 21 mai dans la ville de Palmyre, classée au patrimoine mondial de l’humanité.
Une stratégie mise en question
Cette succession de revers suscite des interrogations sur la stratégie définie par l’administration Obama après la percée de Daech en juin 2014.
Pour l’essentiel, elle consiste à mener des raids aériens (près de 4 000 en dix mois) et à former des soldats irakiens pour l’action au sol (10 000 hommes).
Cet appui aérien a peu de prises sur les « camions bombes », – des véhicules blindés et des bulldozers de fabrication américaine pris à l’armée irakienne et bourrés d’explosifs très puissants –, utilisés par les kamikazes de Daech.
Depuis, les États-Unis ont accéléré la livraison de 2 000 missiles anti-tanks aux forces irakiennes. Près de 9 000 membres des forces de sécurité irakiennes ont été entraînés par la coalition depuis la fin 2014 et 4 000 autres doivent suivre.
L’armée irakienne souffre de la fracture communautaire
L’armée irakienne souffre toujours d’un manque d’armes, d’encadrement et de logistique. Plus fondamentalement, la reconstitution d’une armée solide souffre de la fracture communautaire qui divise l’Irak entre chiites, sunnites et kurdes.
Le renversement du régime de Saddam Hussein en 2003 a précipité l’effondrement de l’État irakien fondé sur le monopole sunnite.
Le gouvernement de Bagdad, dominé par une coalition de factions chiites, miné par la corruption et le clientélisme, ne représente plus que des élites parlant au nom de la communauté chiite majoritaire. Bagdad et les villes saintes chiites sont désormais défendues par les milices chiites, avec le soutien de l’Iran et de ses conseillers militaires.
Depuis l’été 2014, Téhéran fournit une aide militaire à ses alliés irakiens, qu’ils soient chiites ou kurdes.
Dans l’Anbar, les tribus sunnites, lassées d’attendre le soutien promis par le gouvernement de Bagdad et les États-Unis, se sont résignées à la participation des paramilitaires chiites à la reconquête de leur province.
De leur côté, les factions sunnites de Mossoul opposées à Daech ne semblent pas en mesure de mobiliser une force sunnite suffisamment importante pour reprendre la ville. Les Kurdes irakiens, eux, se concentrent sur la défense de leur région autonome et des « territoires disputés » autour de Mossoul et de Kirkouk.
La coalition internationale déconnectée de la réalité
À la veille de la réunion, les pays occidentaux, dont la France, affirmaient vouloir faire passer un « message fort » au gouvernement irakien pour inclure davantage les minorités sunnites et kurdes.
À Washington, certains évoquent même la possibilité d’armer directement les tribus sunnites de l’Anbar, au risque d’affaiblir un peu plus le premier ministre Haider al-Abadi, condamné à naviguer entre les pressions contradictoires de l’Iran et des États-Unis.
D’autres appellent au déploiement de conseillers militaires américains et de contrôleurs aériens avancés aux côtés des forces irakiennes.
Les recommandations occidentales risquent de tomber à plat tellement elles semblent déconnectées de la réalité sur le terrain. En l’absence de l’Iran, la puissance régionale la plus engagée dans la lutte contre les djihadistes sunnites en Irak comme en Syrie, la coalition internationale semble plus que jamais empêtrée dans ses contradictions.
Officiellement, l’objectif commun affiché par les Occidentaux et leurs alliés reste de « détruire » Daech.
En réalité, à l’intérieur de cette coalition hétéroclite, chacun choisit le ou les partenaires les plus compatibles avec ses intérêts dans une guerre d’usure appelée à durer : le gouvernement irakien, les Kurdes, les milices chiites, les tribus sunnites, les groupes rebelles au sud de la Syrie ou la coalition de groupes armés autour du Front al-Nosra en Syrie.
Le Front al-Nosra se distingue de Daech
Dans une interview diffusée le 27 mai sur la chaîne Al-Jazira, le salafiste-djihadiste Abou Mohammad al-Joulani, chef du Front al-Nosra, soutenu par l’Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie, a cherché à se présenter comme le leader d’une organisation fréquentable, différente des néo-djihadistes de Daech.
Tout en réaffirmant l’allégeance du front au leader suprême d’Al-Qaida Ayman al-Zawahari et son engagement à appliquer la charia en Syrie, Mohammad al-Joulani s’est voulu rassurant : le Front al-Nosra n’est pas impliqué dans des opérations contre les Occidentaux et les Alaouites ne seront pas tués, à condition de se rendre et de se « repentir » – c’est-à-dire de se convertir à l’Islam.
Les chrétiens, eux, ne seront pas attaqués à partir du moment où ils ne se battent pas contre les rebelles musulmans.
Et une fois qu’un gouvernement islamique sera mis en place, ils devront payer l’impôt (« Jizya ») en fonction de leurs moyens… « Le problème n’est pas militaire mais politique, déplore un diplomate. Chacun pousse ses pions en l’absence de tout projet. »
François d’Alançon
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Vanda
Juin 1, 2015 @ 21:32
Oui Driss, les témoignages , les articles qui vont dans ce sens sont de plus en plus nombreux : Il va falloir que les « coalisés » soient virés de Syrie et d’ Irak et que les vrais alliés de ces 2 pays s’affirment sur le terrain , je pense à la Russie , l’ Iran et la Chine .
Les « coalisés » ne sont là que pour brouiller les cartes et faciliter l’avancée de leur création à savoir l’état islamique tout en gênant l’action des armées syriennes et irakiennes .
Compter sur les « coalisés » pour faire barrage à l’état islamique c’est entretenir une idée fausse et démobilisatrice !
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Nordin
Juin 1, 2015 @ 19:37
Ile gouvernement sionistes bis en France ont délaisser la population et pour preuve le chômage a atteint 21% de chômeurs pour ce concentré sur ce qui qui ce dit sur les sionistes et censurer tout ce qui n’est pas Charlie
TFOUUUUUUU
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Charles
Juin 1, 2015 @ 19:33
J ai toujours pensé et dit qu un Gouvernement, n importe lequel qui fait des pires saloperies à l extérieur du pays, extra muros, je nomme la France ( pour ce qu elle a fait en Libye et en Syrie) et la Turquie (pour ce qu elle fait contre la Syrie et l irak ), pensez vous que ce Gouvernement a du respect pour sa propre population?
En France aujourd hui: Du moment où les Lobby ont pris le volant de la voiture la France qu en principe il était destiné au Président de la République puis ils ont viré ce Président (Hollande) au siège arrière et aujourd hui ils l ont enfermé dans le coffre où il est content content. Ces Lobby ou le Capitalisme à outrance tue père et mère et fils pour que l argent rentre toujours dans sa caisse et qui ne sortira plus jamais. Si les sans culottes et les sans dents français crèvent tous, on s en tape hollandement.
La Turquie aujourd hui: La ligne d Erdoagn contre la Syrie en tant que Sultan ou Pacha de la CIA dans la région, fait qu Erdogan se prostitue sans préservatif. Essayez une fois après avoir « consommé » et avoir payé une « femme de joie » (mes excuses au métier et à cette femme en l ayant comparé à Erdogan), essayez de la traiter de « sale pute » et vous verrez comment elle/il vous arrache les yeux et les tripes…Voilà ce qui arrive à Erdogan, ni plus ni moins..
Alors si ces deux précités ne sont pas seulement des prostitués mais des voleurs d argent , des amoraux et cerise sur le gâteau des fachos en plus…
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raimanet
Juin 1, 2015 @ 18:33
A reblogué ceci sur Raimanetet a ajouté:
il est « OUF »
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ourika
Juin 1, 2015 @ 15:32
la France fait pareil:
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Le Caïd
Juin 1, 2015 @ 17:23
Bonjour Ourika,
La comparaison entre la Turquie et la France est intéressante parce qu’il y a justement des différences qu’il convient de préciser. Le scandale qui a éclaté au grand jour en Turquie grâce aux révélations du quotidien Cumhuriyet (prononcer Djoumhouriyet) signifie que malgré la répression, les intimidations, les poursuites et les limogeages il existe encore une vraie opposition en Turquie qui fait de la résistance à l’autocrate Erdogan.
Un tel « incident » est inconcevable en France où le système totalitaire a atteint un niveau plus achevé: la collusion entre pouvoirs, médias et entreprises est totale. Les grands médias en sont réduits à répéter de façon implacable la propagande impérialiste officielle. Une fuite « à la Cumhuriyet » est inconcevable en France.
Du coup, face à ce système hermétique, il n’y a plus qu’une résistance individuelle qui s’exprime surtout sur le web, hors des grands circuits. Cette résistance taxée de « complotisme » qui peu à peu devient synonyme d’antisémitisme et donc assimilable à un crime.
Conclusion: en France, la boucle est bouclée ou presque, en Turquie, elle ne l’est pas encore.
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Vanda
Juin 1, 2015 @ 18:00
Complètement d’accord le Caïd !
Personnellement je voudrais souligner une phrase du dernier paragraphe : « Soupçonné par ses alliés occidentaux , de soutenir le mouvement djihadiste , état islamique …… » .
Mais les alliés occidentaux en question soutiennent également l’état islamique tout en faisant mine de le combattre et probablement compte surtout sur la Turquie pour apporter une bonne partie du soutien occidental à leur protégé qu’est l’ Etat islamique .
Nous sommes dans le jeu de dupe le plus total , il serait bon que nous évitions de tomber dedans également !
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Le Caïd
Juin 1, 2015 @ 19:25
Oui Vanda, les impérialistes inoculent de virus et nous racontent ensuite qu’il vont l’éradiquer. Ils nous font le coup à chaque fois: ils fabriquent les rebelles / mercenaires « islamistes » et fabriquent également les rebelles / mercenaires qui vont les tuer. Une aubaine pour les fabricants d’armes…
Ainsi, en Syrie, ils ont donné un nouveau nom à Jabhat Al Nosra qui l’antenne local d’Al Qaida, c’est Jaish Al Fath. C’est une appellation supplémentaire qui ne se substitue pas à l’ancienne. Par ce biais, Al Qaida (officiellement coupable des attentats du 11 septembre) devient par enchantement « l’opposition modérée » tant espérée, censée prendre le pouvoir après Bashar Al Assad.
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Charles
Juin 1, 2015 @ 19:57
Rien à ajouter à ce que ….@Vanda a écrit ci dessus (1/6/15-18h) et Bravo @Le Caïd et Vanda aussi 🙂
Bien à Vous et persévérons nous tous ainsi…C est à nous de changer le monde et nous le ferons coûte que coûte pour, entre autres ou au moins, nos et vos enfants.
Charles
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Le Caïd
Juin 1, 2015 @ 20:33
Oui Charles, il faut persévérer et ne pas se décourager. Il faut dénoncer les injustices, les abus de pouvoir, les crimes abominables commis au nom des principes les plus nobles. Même si nos moyens pris individuellement peuvent paraitre très modestes, chaque contribution compte, n’en déplaise à « l’agent » Caroline Fourest, BHL et Valss…
Bien à toi.
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Vanda
Juin 1, 2015 @ 21:18
Amitiés , Charles .
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Valérie Chaste
Juin 1, 2015 @ 21:35
Tout juste Vanda. C’est tellement évident.
Comment peuvent ils abuser les gens comme ça.
Les tests Charlie et Germanwings auront porté leurs fruits hélas…
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Nordin
Juin 1, 2015 @ 19:13
Caïd 👍
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Le Caïd
Juin 1, 2015 @ 19:26
Merci Nordin 🙂
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Estelle
Juin 1, 2015 @ 15:25
Prem’s !
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