CHUT. PALESTINE: le ministre luxembourgeois des AF critique Israël à Doha

Posted on Mai 24, 2015 @ 23:52

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Jean Asselborn (photo: Editpress)

Jean Asselborn (photo: Editpress)

Le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères Jean Asselborn a poussé une gueulante devant une salle médusée. Les dirigeants du Golfe, ces lâches, l’ont écouté dans un silence de cathédrale, honteux et confus, ainsi que ceux de l’UE. Asselborn, tout comme les personnes éprises de paix de part le monde dénonce la politique israélienne de colonisation. Ne pas le faire aujourd’hui est criminel. D’un côté, on ne peut parler de paix alors qu’on annonce chaque 15 jours la construction de nouveaux logements sur la terre (les terres) d’autrui…

Courageux donc, le ministre des Affaires étrangères a déploré dimanche la construction de logements dans les colonies, lors d’une réunion entre l’UE et des pays du golfe en des termes nets, clairs et précis:

«La colonisation de terres palestiniennes est la raison majeure pour laquelle les négociations (NDLR : entre Israël et la Palestine) sont suspendues», selon Jean Asselborn. Le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères (LSAP) a rappelé dimanche son opposition à la construction de logements par Israël dans les colonies, lors de la réunion ministérielle entre l’UE et le Conseil de coopération du golfe (CCG) à Doha, au Qatar.

Au début du mois, l’État hébreu a donné son feu vert à la construction de nouveaux logements à Jérusalem-Est, ce qui a ravivé les tensions entre Israéliens et Palestiniens. Le processus de paix est au point mort depuis l’échec du plan de John Kerry l’an dernier puis l’intervention «Bordure protectrice» à Gaza en juillet. Pour tenter de débloquer la situation, Jean Asselborn en appelle de nouveau à la communauté internationale. «Bien qu’Israéliens et Palestiniens soient ceux qui portent le poids des négociations, la communauté internationale ne peut pas rester les bras croisés».

Jean Asselborn se montre pessimiste sur l’avenir du Proche-Orient. «La situation sur le terrain est aujourd’hui plus proche d’une situation de pré-conflit que de post-conflit», déplore-t-il. Pour sûr, il a bien raison, tant que personne ne dit rien, surtout les pays arabes riches, qui ont abandonné les Palestiniens à leur sort, par couardise…

(jg/L’essentiel/Allain Jules)

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