YAOUNDE, Cameroun – Les obsèques du sergent William Fouda se sont déroulées ce jour. Quant à l’enquête sur son assassinat, les meurtriers et le commanditaire sont aux arrêts au Secrétariat d’Etat à la Défense (SED). L’enquête n’est pas encore entièrement bouclée mais, selon des sources bien introduites, il ne reste que la responsabilité d’une seule personne à déterminer ou établir. Savait-elle ou pas ? Ambiance.
Tout semblait avoir été réglé comme du papier à musique. Carré, net et limpide. En effet, le père, le Contre Amiral Joseph Fouda, chargé d’une enquête sur des malversations touchant les cimes du pouvoir, son fils, William Fouda, sergent dans l’armée, était la cible idéale pour qu’il mette la pédale douce. Les protagonistes étaient tout trouvés. Pas le temps de se perdre en conjectures, tout était nickel chrome. Hélas, nous sommes allés plus vite que la musique.
Selon les derniers développements de l’affaire, William Fouda, jeune marié pourtant, avait une double vie. Cette dernière l’a perdu. Ce soir-là, il s’était rendu chez sa maîtresse mais, le fiance attitré de cette dernière, actuellement interné au SED, avait promis de se venger. Il se raconte que ce dernier avait déjà payé la dot de la fille, et il ne manquait plus que les alliances soient échangées devant monsieur le maire.
Or, arriva le grain de sable dans la relation des deux tourtereaux : William Fouda. Travaillant pour le redoutable bataillon, d’intervention rapide (BIR) et fils d’un haut gradé, qui plus est, conseiller du président de la République. Il aurait promis à la belle de l’épouser en seconde noce. Le fiancé, de la même ethnie (bassa ?) que sa future ex dulcinée exigea alors que sa dot lui soit intégralement remboursée. La famille de la fille valdingua l’infortuné fiancé, comptant sur la supposée puissance du « nouveau » fiancé.
C’est ainsi que, se sentant désabusé, honteux et confus, il décida de se venger. Mise en place donc d’un complot ourdi avec des complices. La nuit du 14 au 15 avril derniers, William Fouda, sortant tard dans le nuit de chez sa copine au quartier Nkoldongo, voulait retourner chez lui. Il tomba dans un guet-apens. Une bagarre éclata mais, malgré son physique impressionnant, face à au moins 5 personnes, semble-t-il, il ne pu résister longtemps. Après leur forfait, ils allaient ensuite transporter le corps mutilé, jusqu’à l’endroit où il a été retrouvé, sur des rails…
La fiancée est toujours interrogée pour déterminer son rôle exact dans ce meurtre macabre. Pour les enquêteurs, trois interrogations déterminantes: « savait-elle que la tête de son amant était mise à prix ? »; « A-t-elle renseigné les tueurs ? »; « Est-ce une dispute qui a fait que le sergent ne passe pas toute la nuit chez elle ? ». Telles sont les questions auxquelles elle est soumise…Il est regrettable que dans notre pays, le Cameroun, il n’y ait jamais un Procureur de la République dans les médias pour parler des enquêtes en cours, d’où des approximations dans certains articles…
mariotameli
Avr 24, 2015 @ 15:10
enfin qq1 dans ce pays pour subir la loi du + faible ke ca serve de lecon aux autres fils de… ki croient posseder ce pays
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hélène
Avr 22, 2015 @ 23:41
il a eu raison de le sigouller, les filles bassa coutent excessivement chères, les camerounais avec les deuxièmes bureaux; en tout cas comme il est du bir ,bon débarras
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ladeplume
Avr 20, 2015 @ 11:02
Vous avez pourtant annoncé l’article en pointant du doigt les barrons du régime qui se sentiraient menacés par une enquête menée par le père du défunt.
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Allain Jules
Avr 20, 2015 @ 15:07
Hélas, oui !
Cette fois-ci, le journal Le Jour de ce matin dit la même chose que cet article….
AJ
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menelikx
Avr 19, 2015 @ 11:56
Dans notre pays le Cameroun, il y’a 2 choses qui tuent:La femme d’autrui et le terrain. Mais force est de constater que malgre que nous soyons tous informes la plupart des hommes pensent d’abord avec leurs couilles. Excusez mon language, mais quand meme….. Faut au moins respectez les autres , meme s’ils sont de familles pauvres….. D’abord tu chicottes une go qui est deja fiancee a quelqu’un d’autre et en plus de ca tu ne veux pas back les mbourous. je ne cotionne pas le crime, mais le decede a depasse la ligne rouge qu’il ne fallait pas franchir. Paix a son ame quand meme.
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Smiley Dupray
Avr 19, 2015 @ 2:29
Au-delà de l’ignominie derrière la mort d’un homme, ce jeune homme, de loin mon cadet qui qui de part sa filiation pouvait tout se permettre dans les règles, a juste trouver de « prendre » ce qui appartenait à une autre. Il paye simplement le prix de son arrogance et de sa folie des grandeur.. Dans une société où la loi du plus fort prime… les plus petits font tout pour « se faire justice ».
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Ferdi
Avr 18, 2015 @ 22:17
Bsr . A comparer avec votre premier article sur le sujet nous pensons que vous retiendrez encore la leçon : prenez le temps de recouper les informations.
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Estelle
Avr 18, 2015 @ 20:06
Prem’s !
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