De violentes algarades entre dignitaires du pouvoir de Yaoundé auraient actuellement lieu. Entre stupeur et tremblements, l’annonce imminente du remaniement ministériel tant attendu, fait peur. On parle d’un volcan à venir. D’un tremblement de terre. D’un séisme politique. D’un tsunami, après l’assassinat perpétré à Yaoundé, de M. William Fouda, sergent dans l’armée camerounaise. C’est chacun qui est, soit sur le qui-vive, soit apeuré, soit, enfin, dans la certitude d’un désaveu. Ambiance.
Une enquête qui fait peur
Avec l’assassinat macabre de M. William Fouda, 29 ans, sergent et fils aîné du Contre-Amiral Joseph Fouda, conseiller du chef de l’Etat, c’est le grand retour du brigandage de jadis. Maquillée en crime rituel voire crapuleux, avec l’amputation de ses membres, il s’agirait bel et bien d’un crime politique, assortie d’un règlement de compte. Pour fuir l’évidence ? Apparemment, de nombreuses personnalités camerounaises sont impliquées dans des malversations qui ont mis en danger la vie de nos concitoyens et de certains étrangers otages de Boko Haram…
Selon nos informations, il s’agit, ici, d’une crime qui a frappé au cœur le chef de l’Etat camerounais, M. Paul Biya, dont la colère serait terrible. L’incongru dans la prose de certains médias camerounais est de relater l’information de l’assassinat, sans toutefois préciser l’effet de la cause qui sous-tend ce crime. Le Contre-Amiral Fouda aurait été chargé par le chef de l’Etat, d’enquêter sur les détournements, suite aux rançons franco-camerounaises, en vue de libérer les otages de Boko Haram, notamment la famille Moulin-Fournier.
Dans les méandres de la corruption.
C’est un secret de Polichinelle, la France et le Cameroun, main dans la main, ne payent pas de rançon aux ravisseurs…C’est une boutade. Dans le cas d’espèce, le pouvoir de Yaoundé a constaté, par la durée de certaines libérations, qu’il y avait anguille sous roche. Ainsi, l’enquête diligentée par le Chef de l’Etat camerounais aurait porté des fruits. Alors que toutes les coupures des billets avaient été marquées, pour une traçabilité éventuelle, c’est ainsi que des coupures bien répertoriées se seraient retrouvées lors de dépôts, dans les comptes de certains dignitaires. Info ou intox ? Pour l’instant, nous ne pouvons ni confirmer ni infirmer l’information.
Le rapport d’enquête en question devait être rendu -possible que ce soit déjà le cas-, mercredi 15 avril, au lendemain de l’assassinat du fils du Contre-Amiral chargé de ladite enquête. Fichtre. Un avertissement donc, pour qu’il sursoie sa charge contre certains hauts dignitaires. La bestialité du crime, marqué au fer rouge, a touché en plein cœur le système, qui a promis de faire la lumière sur cette tuerie et de sévir avec la dernière énergie. La riposte s’annonce implacable. D’après quelques indiscrétions, sauf surprise, de nombreuses têtes tomberont, juste après l’inauguration du barrage de Lom Pangar, prochaine sortie du président Paul Biya, ce mois d’avril.
Déterminer les motivations de cet assassinat
Plusieurs pistes sont actuellement explorées. Néanmoins, celle qui revient le plus est le refus pour certains, semble-t-il, de perdre leurs privilèges et leur honneur. Ainsi, acheter des supplétifs pour aller faire la sale besogne est évident. D’autres arguent que, ceux qui ont commandité ce meurtre, accusent le Contre-Amiral Fouda de marcher sur leurs plates-bandes. Lesquelles ? Mystère et boule de gomme. Un imbroglio pour l’instant inextricable. Mais, nonobstant ces atermoiements relatifs à un début d’enquête, il est indéniable que la vérité risque d’être un véritable tremblement de terre…
Voilà qui aurait à tout le moins le mérite de montrer la face cachée de certaines personnalités, prêtes à tout pour assouvir leurs envies au détriment des autres. L’enquête doit aller jusqu’au bout, pas simplement parce que le drame touche le fils d’un dignitaire de la République. De là à parler d’un sentiment de fin d’un monde qui irriguerait la pensée camerounaise, il n’y a qu’un pas. Il y a urgence. Par conséquent, nous devons garder notre espérance ainsi que nos valeurs comme viatique pour les temps troublés, qui annoncent, me semble-t-il, un avenir meilleur. Le défunt laisse une épouse éplorée et un enfant…
Babadjo
Avr 17, 2015 @ 10:41
Bon je pense qu’il faut demander la raison profonde d’un crime crapuleux qui fait du boom. Il est vraissemblable qu’il avait les dossiers chauds. Mais était-il seul sur ce dossier? Si oui pourkoi seul? quelle est cette opacité qui continue à règner?
ce qui est fait est fait tirons les leçons pour l’avenir
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Mila Assoute
Avr 17, 2015 @ 9:37
Je présente d’abord mes condoléances attristées à un père éploré devant cet acte macabre , barbare , intolerable dans un etat sûr, un autre parmi les précédents restés sans suites judiciaires connues hélas et sans préoccupations particulières des princes…
Qui avait défenestré en plein hôtel Hilton un jeune homme venu rendre visite a des occupants d’une chambre?? Mystère et boule de gomme? Qui a tué bibi ngota le journaliste?? Mystère et boule de gomme….et ainsi de suite. Qui a enlevé guerandi mbara ??? Voilà dans quel pays on nous dit que nous, » oiseaux de mauvais augures » sans craintes pour nos vies réduites aux vies des chiens par des criminels a col blanc, devrions naif s y retourner porter des critiques à une caste, celle de voleurs et nous faire assassiner sans suites….vivement que l’assassinat du fils d’un général conseiller spécial du roi, accouche d’une suite pour faire au moins exception a la règle cette fois.
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Marie
Avr 16, 2015 @ 20:45
Bonjour. Aucune révélation jusqu’ici.La majorité des Camerounais vivant au Cameroun savent depuis très longtemps que les coupures (billets d’argent ) ayant servis à payer la rançon des otages fourniers étaient « marqués » et retrouvés dans les comptes des gros lards-fonctionnaires de Yaoundé qui refusent de déguerpir le plancher pour laisser la place aux Camerounais qui veulent changer le Kamerun. Donc Jules allain, « nous savions » tout cela. Par conséquent, il vaut mieux se poser d’autres questions : 1°) Pourquoi depuis très longtemps que nous le savons, rien n’a été fait ? 2°) Pourquoi ne pas mettre sur la place publique ces affaires qui salissent le pays tout entier et même ne contribuent pas à avoir une bonne visibilité de la vie politique ? Est-il normal que les gros larrons de Yaoundé nous cachent les infos salent ? 3°) Pourquoi nous cacher quasi tout ? Sommes nous le peuple ou pas ? …. Quelles étaient les missions de Fouda ? Etc… Bref, on attend non ?
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WEIL
Avr 19, 2015 @ 11:40
bonjour Marie, je pourrais faire un copier/coller pour la France.les loups ne se mangent pas entre eux.Ils appellent cela La démocratie .Si il fallait mettre tout les voleurs en prison, nous n’aurions plus de gouvernement.Depuis 40 ans d’ump/ps Il n’y a eu que des affaires de magouilles.La faute à qui? au peuple qui met au pouvoir des incapables, qui n’ont qu’un but,s’enrichir sur le dos du peuple.Quand le peuple réfléchira un peu, c’est pas demain,peut être que notre vie sera autre.Mais les rapace sont sur la branche.
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Estelle
Avr 16, 2015 @ 15:59
Prem’s !
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