Comme une étrange coïncidence. Comme du bluff. Les Américains, rois de la manipulation, font toujours les choses en grand. D’ailleurs, plus c’est gros, plus ça passe. Alors qu’Al-Qaïda au Yemen lutte justement contre les Houthis que combattent l’Arabie saoudite en tête d’une coalition arabe et bien sûr les Occidentaux, cette annonce est surprenante.
Al-Qaïda au Yémen a annoncé mardi dans un communiqué la mort d’un de ses idéologues en chef, Ibrahim al-Rubaish, tué la veille, semble-t-il, dans une attaque de drone américain.
Cheikh Ibrahim al-Rubaish, connu pour ses prêches hostiles à l’Occident, aux Etats-Unis et à la France, a été tué « lundi dans un raid des croisés », indique le communiqué mis en ligne, en faisant référence à une attaque de drone qui a tué six personnes dans le sud-est du Yémen où le réseau extrémiste est bien implanté.
Nasser
Avr 15, 2015 @ 0:12
Hassan Nasrallah : la guerre au Yémen annonce la fin de la dynastie saoudienne
(trad. en fraçais)
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emc2
Avr 14, 2015 @ 20:58
Le président russe Vladimir Poutine a évoqué mardi dans un entretien téléphonique avec le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu sa décision de lever l’interdiction de livrer des missiles sol-air S-300 à l’Iran, annonce le service de presse du Kremlin.
« Les interlocuteurs ont échangé sur la décision du chef de l’Etat russe de lever l’embargo sur les ventes de missiles S-300 à l’Iran », lit-on dans le communiqué.
« Le premier ministre Netanyahu a déclaré au président Poutine que cette démarche ne ferait qu’accentuer l’agression de l’Iran dans la région et compromettrait la sécurité au Proche-Orient », stipule le communiqué.
Selon le Kremlin, M.Poutine a attiré l’attention du premier ministre israélien sur le fait que, d’après ses caractéristiques techniques et tactiques, les S-300 étaient des systèmes strictement défensifs et incapables, par conséquent, de constituer une menace pour la sécurité de l’Etat hébreu ou d’autres pays du Proche-Orient.
Les S-300 sont prévus pour protéger contre les tirs de missiles, de roquettes et d’avions ennemis, ils disposent de versions différentes aux capacités variées.
sputnik
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emc2
Avr 14, 2015 @ 20:51
Épidémie de libanisation!!
De la Libye au Yémen, en passant par l’Égypte, la Syrie ou encore l’Irak, sans compter la sempiternelle question palestinienne, les zones de conflits se propagent, voire se reproduisent dans tout le Moyen-Orient, faisant plus que jamais de cet espace fragile un grand échiquier mondial. Une sorte de Game of Thrones version réelle, moins fantaisiste, mais tout aussi complexe.
« L’attitude consistant à laisser régler les conflits internationaux et régionaux à l’intérieur du Liban crée une situation explosive qui fera éclater les États de la région et leurs sociétés par l’apparition de phénomènes de désespoir, de révolutions ou de guerres civiles ; en détruisant le Liban, en convoitant ses débris et en cherchant à combler le vide qui en résultera, ce ne seront pas uniquement les Libanais qui seront « atomisés », mais toute la région qui aura, en fait, perdu son équilibre. » Prophétique était, en quelque sorte, cet extrait du discours prononcé par Ghassan Tuéni le 5 octobre 1981 devant l’Assemblée générale des Nations unies. 40 ans après le début de la guerre civile libanaise, c’est bien tout le Moyen-Orient qui semble aujourd’hui « atomisé ».
Le virus, encore embryonnaire à l’époque, que les puissances régionales avaient injecté dans le corps libanais, déjà malade, s’est reproduit dans toute la région, par le biais d’une multitude de cellules hôtes. Communautarisme social, délitement de l’État, militarisation de la société, enchevêtrement des conflits, pluralité des acteurs, alliances et contre-alliances entre les forces conservatrices et les forces révolutionnaires sont autant de symptômes propagés par ce virus, qui, pour les pires raisons qui soient, a pris le nom de : libanisation. Un mot qui tend à décrire une situation illisible, presque absurde, explosive, chaotique, interminable, quasi infinie.
En comparaison du Liban, la Syrie et l’Irak semblaient être des États forts, reposant sur des bases solides et dont les projets nationaux, imposés par des régimes autoritaires, avaient réussi à faire taire, en apparence, les velléités sécessionnistes et les instincts sectaires. Pendant une certaine période, la Syrie et l’Irak semblaient, en quelque sorte, à l’abri des processus révolutionnaires, des guerres civiles et des désintégrations territoriales. L’État libanais, malgré toute sa fragilité, existe encore. Peut-on en dire autant aujourd’hui de la Syrie et de l’Irak ?
Soutenue par les États-Unis et l’Iran, l’armée irakienne a réussi, avec l’aide des milices chiites, à reprendre Tikrit, ville natale de Saddam Hussein. Mais les victoires militaires des forces irakiennes, tout comme celles des peshmergas, ne suffiront pas à faire renaître l’Irak. Dans les « zones libérées », les milices chiites se livrent à des exactions en tous points comparables à celles commises par l’organisation de l’État islamique. Les sunnites ne veulent plus entendre parler de Bagdad alors que les Kurdes ne reviendront pas sur les ressources que leur autonomie leur confère. Pour sa part, l’Iran joue au pompier pyromane, un rôle par certains points comparable à celui que la Syrie jouait pendant la guerre du Liban. Si Téhéran a tout intérêt à éviter le démembrement de l’État irakien, ses interventions politiques et militaires ne font qu’accélérer ce processus. À l’instar de ce qu’était Damas pendant la guerre libanaise, Téhéran fait autant partie de la solution que du problème irakien.
Anthony SAMRANI | OLJ14/04/2015
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L'ombre
Avr 14, 2015 @ 19:45
Ça c’est du déjà vu combien de fois…
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LUDOVIK
Avr 14, 2015 @ 19:39
Echec historique de Le Drian/Hollande : L’Inde annule sa commande de 126 avions de chasse Rafale au profit de la Russie L’Inde a virtuellement annulé son gigantesque contrat d’armement avec la France pour l’achat et la construction en commun de 126 avions de combat Rafale, après que le Premier ministre eut convenu d’acheter 36 tels avions lors de sa visite à Paris la semaine dernière, a indiqué lundi un responsable gouvernemental. A la place, l’Inde va acquérir 127 chasseurs russes de 5ème génération.Il s’agit là de la conséquence directe de la politique antirusse du gouvernement socialiste français, aligné sur Washington. Obéissant aux USA, le tandem Le Drian/Hollande avait décidé de ne pas livrer les navires Mistral à la Russie. Ce volte-face de l’Inde constitue un triomphe majeur pour Vladimir Poutine. Une revanche de Moscou contre la France qui coûtera à Paris 20 milliards d’euros.
L’Inde annule virtuellement sa commande
Le ministre de la Défense Manohar Parrikar a indiqué que si l’Inde s’orientait vers l’achat d’avions Rafale supplémentaires, ce serait également via des accords de gouvernement à gouvernement.En janvier 2012, l’Inde avait choisi les Rafale dans le cadre de son plus important achat d’armes depuis des décennies, pour un coût évalué à 20 milliards de dollars. Mais l’accord avait été mis de côté suite à l’arrivée en place de M. Modi.“Une voiture ne peut pas voyager sur deux routes à la fois. L’autre route avait de nombreux problèmes”, a déclaré M. Parrikar, faisant allusion à l’ancien accord avec la France au sujet des Rafale, signé par l’ancien gouvernement mené par le Congrès.Mais le ministre s’est également félicité de l’achat de 36 avions Rafale comme une bouffée d’”oxygène” pour l’Indian Air Force.
Il n’a pas spécifié le nombre de Rafale supplémentaires qui seraient acquis après que les premiers Rafale auront été livrés directement depuis la France au bout de deux ans.
Acheter jusqu’à 126 avions de combat “serait financièrement une côte très raide à gravir”, a-t-il conclu.
Conséquences du chantage lié à la livraison du Mistral
Ce revirement progressif n’est pas une surprise. Le gouvernement socialiste paie là son alignement sur la diplomatie américaine face à la Russie autour de la livraison du navire de guerre Mistral. L’Inde, désormais gouvernée par les nationalistes hindous, a en effet opéré un mouvement de conciliation avec la Chine en s’appuyant sur la Russie. Et a déçu les espérances américaines quant à la constitution d’un axe anti-russe et anti-chinois.Dans cette perspective nouvelle, commander des rafales français, c’est dépendre en partie de la livraison régulière de pièces détachées produites en France. Mais aussi des modernisations périodiques dont les chasseurs ont besoin, tant en armement qu’en matériel de navigation, etc.Suite au refus de la France de livrer le Mistral à la Russie, l’Inde a craint de se retrouver face à une pression des USA sur la France pour ralentir de telles livraisons ou de n’en faire que de moindre qualité, en cas d’opposition géopolitique. En somme, le crédit de la France comme fabricant d’armes est largement entamé et le gouvernement indien ne veut prendre aucun risque quant à son indépendance stratégique.La commande, marginale, de 36 appareils n’est pas de nature à mettre en danger une aviation indienne qui serait par ailleurs majoritairement équipée par un autre fabricant.
Partenariat des nationalistes hindous avec la Russie
Si l’Inde évoque officiellement des “difficultés budgétaires” pour boucler un contrat estimé à 20 milliards d’euros avec la France, un rapide coup d’oeil sur ses discussions avec la Russie dans le domaine de l’armement permet de confirmer l’évidence : la parole de la France est discréditée.Anticipant cette évolution, le premier ministre indien Narendra Modi avait rencontré Vladimir Poutine en décembre 2014, en pleine crise autour de la livraison du Mistral sur fond de conflit ukrainien. Le chef du gouvernement indien, déterminé à intégrer l’Organisation de Coopération de Shanghaï aux côtés de la Chine, de la Russie et de l’Iran afin de libérer l’Eurasie de la tutelle américaine, avait annoncé au président russe vouloir maintenir la Russie comme “premier partenaire en matière de défense” (source).Le gouvernement indien est donc entré rapidement en négociation avec la Russie afin d’acquérir l’avion de 5ème génération russe qui devrait sortir des usines en 2016. Le contrat viserait à doter l’Inde de 127 chasseurs russes dont on sait que l’industrie russe produit parmi les meilleurs du monde. La Russie s’est engagé à accélérer la production pour livrer les premiers chasseurs d’ici à 36 mois.
Coût d’un tel contrat ? 25 milliards d’euros. C’est à dire 5 milliards de plus que le contrat négocié avec la France (source). En somme, les excuses budgétaires ne sont qu’un moyen diplomatique de façade visant à ménager la partie française. Et surtout de mieux se retourner vers le plus ancien et le plus important partenaire militaire de l’Inde : la Russie.Les deux pays ont une longue histoire de coopération dans ce domaine et la volonté de résolument émanciper l’Eurasie de l’emprise américaine, qui prévaut au sein du nouveau gouvernement indien, accélère cette volte-face.
Echec du tandem Le Drian/Hollande
Cet échec de la politique antirusse voulue par Le Drian et Hollande n’a pas fini d’avoir des conséquences pour l’industrie de l’armement française. Le futur candidat aux élections régionales de 2015 et actuel ministre de la Défense fera tout pour éviter d’aborder la question du Mistral, qui a porté un coup décisif aux chantiers navals de Saint-Nazaire.Atlantiste, Le Drian a considérablement porté atteinte aux intérêts industriels bretons comme français. Car le coût de la non-livraison du Mistral s’élève à au moins 20 milliards d’euros. Soit 18 fois le prix des deux Mistral. L’impact de la contre-attaque russe est considérable pour la France qui, au surplus, ruine ses intérêts à moyen et long terme.La presse du régime, soucieuse de ménager le gouvernement, préfère se féliciter depuis plusieurs jours de la livraison de 36 Rafales à l’Inde. Histoire de ne pas évoquer les effets désastreux de la diplomatie française, résolument alignée sur Washington.
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Vanda
Avr 14, 2015 @ 19:31
A force de déclarations contradictoires , les américains ne savent plus s’ils sont ennemis ou amis de tel ou tel . Alors comment voulez vous que les drones ou leurs « pilotes » s’y retrouvent .
Ceci dit nous savons que les américains s’adaptent au cas par cas et les amis d’un jour sont les demi ennemis du lendemain et le surlendemain sont à nouveau ami . Tout dépend des intérêts du moment !
Une vache n’y retrouverait pas son veau !
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fredo
Avr 14, 2015 @ 20:09
du cinéma us ,a part des civils leurs drones ne tue aucun terros!
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ourika
Avr 14, 2015 @ 20:57
c’est c’est vrai
d’un côté les USA sont amis de leurs ennemis
et d’un autre côté ils sont ennemis de leurs amis…faut pas chercher à comprendre,
il suffit simplement de changer la couleur selon l’instant
la culture anglo saxonne n’a t elle pas toujours été le pragmatisme, l’opportunisme, le fameux « wait and see »?
ainsi après s’être installés en terre d’Amérique, ils en ont chassé leur pairs pour ne pas payer les augmentations de taxes
arrivent-ils à s’aimer et avoir confiance en eux?
ils ont un très grand self conscious
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Dcembre
Avr 14, 2015 @ 23:33
Les amérindiens l’avaient dit en premier : l’Homme Blanc parle avec la langue fourchue… mais faut pas oublier que l’Amérique a été pris en charge dès le début par des mafieux qui faisaient le commerce d’esclaves, des Blancs en premier, des centaines milliers. Oui il faut comprendre les américains, descendants de bourreaux, de criminels et de taulards qu’ils appellent leurs « Valeurs originelles » hahaha. Ce sont des mafieux, des menteurs incarnés, des psychopathes qui gouvernent le monde.
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balkhiss
Avr 15, 2015 @ 1:43
Bon sang ne saurait mentir !
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Estelle
Avr 14, 2015 @ 18:16
Prem’s !
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