Toute honte bue, Bruxelles demande à Athènes de se conformer à la politique européenne commune à l’égard de la Russie. Le président du parlement européen Martin Schulz a recommandé au premier ministre grec Alexis Tsipras de ne pas mettre en danger l’unité de l’Union européenne lors de sa visite en Russie. Côté russe, le ministre russe de l’Economie, Alexeï Oulioukaïev, a évoqué mercredi la possibilité d’assouplir pour la Grèce, à l’occasion de la visite d’Alexis Tsipras à Moscou, l’embargo alimentaire imposé à l’Union européenne en raison de la crise ukrainienne. L’amitié gréco-russe irrite l’Union européenne.
« Je ne sais pas si la Russie octroiera ou non une assistance financière à la Grèce (…), mais je recommande à M.Tsipras de ne pas mettre en péril l’unité de l’Union européenne », a déclaré M.Schulz dans une interview accordée au journal allemand Bild.
« Nous évoquerons cette question en profondeur demain (jeudi) lors d’une rencontre du Premier ministre Dmitri Medvedev avec le Premier ministre grec à laquelle je participerai », a déclaré M. Oulioukaïev, cité par les agences russes. « Nous avons préparé une série de propositions en rapport avec l’embargo et les avons soumises à la discussion », a-t-il ajouté.
Embargo
La Russie a imposé en août dernier un embargo sur la plupart des produits alimentaires des pays qui la sanctionnent pour son rôle dans la crise ukrainienne, en particulier l’UE dont les agriculteurs sont fortement affectés. La Grèce s’oppose aux sanctions occidentales imposées contre Moscou.
Alexis Tsapiras et Vladimir Poutine ont discuté sanctions, énergie, coopération militaire, tous sujets sensibles dans le contexte des relations tendues qu’entretiennent aujourd’hui la Russie et l’Union européenne (UE). Du coup, les craintes occidentales sont de voir, contrairement aux autres pays européens, les importations de fruits, légumes, viandes, en Grèce.
Polique commerciale européenne
La Commission européenne a rappelé mardi à Athènes que la politique commerciale était « une compétence exclusive de l’Union européenne ». « Nous attendons des Etats membres (…) qu’ils parlent d’une seule voix à nos partenaires commerciaux, y compris la Russie », a précisé Daniel Rosario, le porte-parole de la Commission en charge des dossiers liés au commerce.
Avec le président tchèque Milos Zeman, qui participera aux commémorations de la fin de la seconde guerre mondiale, le 9 mai, à Moscou, Alexis Tsapiras rend l’UE malade. Entre cet esclavage vis à vis des Américains et assumé, alors que l’économie russe reprend du poil de la bête, c’est l’Occident, surtout l’Europe, qui se trompe…
Kinga
Avr 10, 2015 @ 10:33
Quelle honte? Union europeenne devenue PETIT GARCON de course des americains, la Grece est libre de faire son choix. La sanction contre la Russie a ete influence par Usa
J’aimeJ’aime
thomvix
Avr 9, 2015 @ 5:51
http://reseauinternational.net/point-de-presse-conjoint-de-vladimir-poutine-et-alexis-tsipras-video/
J’aimeJ’aime
sidos
Avr 9, 2015 @ 0:37
Maroc France EasyJet :
Un avion contraint de faire demi-tour au Maroc en raison de la présence nombreux marocains.
J’aimeJ’aime
christ de nice
Avr 9, 2015 @ 1:35
J’aimeJ’aime
hakim
Avr 9, 2015 @ 0:08
La Cour pénale internationale (CPI) a indiqué mercredi qu’elle n’ouvrira pas, « au stade actuel », d’enquête sur des crimes présumés commis par l’Etat Islamique en Irak et en Syrie, dont le génocide.
La CPI n’a en effet pas la compétence d’ouvrir une enquête de son propre chef, puisque ces deux pays n’ont pas ratifié le Statut de Rome, traité fondateur de la cour.
Desole!excuses pour vous avoir derange!rendormez vous Fatou!
J’aimeJ’aime
christ de nice
Avr 9, 2015 @ 1:39
J’aimeJ’aime
hakim
Avr 8, 2015 @ 23:56
Cinq avions russes ont évacué près de 600 personnes du Yémen depuis le 31 mars. Parmi ces personnes il y a des Français, Allemands, Ukrainiens, Ouzbeks, Tadjiks, Biélorusses, Arméniens, Kazakhs, Kirghiz et Irakiens. La plupart des réfugiés sont des femmes et des enfants.
Plusieurs Américains ont demandé à la Russie de les aider à quitter le territoire du Yémen, en proie à de violentes hostilités, rapportent les médias russes
D’après les médias, la Russie a également reçu des demandes de ressortissants de plusieurs pays dont des Syriens et des Ethiopiens de les évacuer du Yémen.
Moscou envisage de poursuivre prochainement son opération d’évacuation.
J’aimeJ’aime
Coccinellebzh
Avr 8, 2015 @ 22:55
Il y a une logique, l’europe a ruiné la grèce qui avait une économie fragile. La Grèce a le droit et même le devoir d’utiliser tous les moyens à sa convenance pour sauver son économie dans l’intêrét de son peuple.
L’union européenne est une union, à la base, de politique économique commune, mais en aucun cas l’europe ne peut atteindre à la souveraineté d’un pays. La Grèce est libre de faire ce qu’elle veut et avec qui elle veut, point.
J’aimeJ’aime
christ de nice
Avr 9, 2015 @ 1:36
J’aimeJ’aime
Coccinellebzh
Avr 9, 2015 @ 3:27
Alors « de par mon âme » et non de part mon âme. C’est nul si même Dieu fait des fôôôtes 😀
J’aimeJ’aime
aras
Avr 8, 2015 @ 22:29
La Grèce un pays africain en Europe.
Les errements et les fuites en avant du premier-ministre Alexis Tsipras ne résoudrons pas les grands problèmes économiques de son pays.
J’aimeJ’aime
Gog
Avr 9, 2015 @ 7:48
C’est a tel aviv quils t’ont dit?
J’aimeJ’aime
Patrick Seignon
Avr 8, 2015 @ 22:00
ALEXIS TSIPRAS A MOSCOU L’ÉTONNANT SILENCE DES LOUPS. Editer
par Patrick Seignon
Publié le 08/04/2015 08h12
0 Commentaires Commentaires
Share/Bookmark
ALEXIS TSIPRAS A MOSCOU
L’ÉTONNANT SILENCE DES LOUPS.
La meute insatiable des loups de la finance européenne lorgne la proie avec voracité. Ils ont décidé de la dépecer. On les a entendus chanter le refrain faux de la fraternité européenne aux lendemains de la victoire électorale de SYRIZA. Puis les jours passants le ton est monté crescendo. Le nouveau gouvernement Grec semblait pris au piège, contraint de se dédire, de s’humilier et de trahir ses promesses à défaut de faire plier les décideurs européens. Ont les tiens « haut et court » pensaient peut-être ceux-ci. Alors les chants sinistres et les glapis de joies ont commencés. Ils se délectaient déjà de la dépouille de la Grèce.
Et puis, tout à coup silence. Un silence pesant, plus sinistre peut-être que les hurlements précédents. Plus de nouvelles, plus de commentaires, plus rien. Que se passe-t-il ?
Rien !
Mais encore ?
Peu de chose !
Seulement entendu avant-hier, sur une chaine de télé, un commentaire décalé sur le bilan des deux premiers mois du gouvernement de la gauche radicale Grecque. Il aurait renié tous ses engagements, trahit toutes ses promesses, il se serait couché devant la dictature de la finance européenne. Le paradoxe de ce commentaire ce n’est pas les rodomontades qu’il exprime, ce sont les silences qu’il consigne. Ils savent bien sûr ils savent, mais ils ne disent pas, cela les inquiète trop et les angoisse même, Alexis Tsipras est attendu aujourd’hui même, mercredi 8 avril, à Moscou pour une visite officielle de quatre jours durant laquelle il rencontrera Vladimir Poutine.
Et de quoi sera-t-il donc question croyez-vous ?
La Grèce, la tête dans la lunette de la guillotine européenne ne pouvait faire que profil bas. Elle ne pouvait pas défier trop tôt son bourreau, craignant qu’il ne lâche le couperet. Elle a fait mine de se plier aux exigences indécentes de ses créanciers, le temps de se sortir de cette situation périlleuse, un temps très court qu’elle entend mettre à profit pour se chercher une alternative. Il ne faut pas dit-on « se lâcher des mains que l’on ne se tienne des pieds ». Le voyage du premier ministre Grec à Moscou pourrait précisément lui offrir les moyens de sa politique.
Alors, quand des annonces concrètes seront faites qui témoigneront d’une coopération Athènes/Moscou, de dispositions financières et commerciales alternatives qui redonneront du souffle à la Grèce et les moyens au gouvernement de faire face au dictat européen, vous entendrez à nouveau la meute hurler a la trahison de SYRIZA qui met l’Europe en péril et à « l’intolérable l’ingérence » de Poutine dans les affaires européennes.
Or leurs hurlements ne seront que de peu d’effets. Et qu’ils y prennent garde leur intransigeance s’il la maintienne, pourrait bien s’avérer «contreproductive.
Si elle ne veut pas assister à termes à des renversements d’alliances géostratégiques qu’elle aurait elle-même provoquées, car l’exemple de la Grèce pourrait-être suivi par d’autres, l’Europe devra bien se résoudre à mettre beaucoup d’eau dans son vin.
Alors c’est la Grèce qui chantera peut-être, et les peuples avec elle.
Patrick Seignon. « lavoiedessansvoix.fr ». Mercredi 8 avril 2015.
J’aimeJ’aime
Dahmane
Avr 8, 2015 @ 21:53
Certains pays de l’UE ont complètement détruit l’économie Grecque et en particulier les Allemands a travers des pots de vin de plusieurs millions. Un exemple troublant concernant les milliards crédités à la Grèce, 80% à 85% n’ont jamais touche le sol Grecque. Ces sommes colossales ont été ré-acheminée sur l’Allemagne bénéficient certains big players comme Deutche Telekom, Siemens, Bosch, producteurs d’armes et beaucoup d’autres.
L’Europe a toujours utilisé la Grèce pour ses propres avantages et l’un des facteurs le plus évident est le point concernant l’origine de la civilisation hellénique qui relie bien sur la Grèce à l’Europe. Alors qu’une autre version de l’histoire nous démontre fortement que l’origine de cette civilisation provenait d’Égypte. Donc en utilisant la Grèce, le mouvement académique occidental raciste (Européen) a pu transformé toute l’histoire en sa faveur pour prouver la supériorité des blancs sur les autres populations noirs ou autres.
si la Grèce se tourne aujourd’hui vers l’URSS ou d’autres partenaires en dehors de l’Europe, ils ne perdent absolument rien. Bien au contraire ils retrouveront leurs origines et valeurs qu’ils avaient appris des anciennes civilisations plus humanistes et démocratiques que tous les pays mensonge d’Europe qui en majorité vivent des taxes coloniales, des guerres qu’ils manipulent et de l’argent volé des pays du tiers monde déposé dans les banques Rothschild, Rockefeller, JP-Morgan, Lehman Brothers etc…
J’aimeJ’aime
Coccinellebzh
Avr 8, 2015 @ 22:51
Je n’ai jamais compris pourquoi on a laissé ainsi les allemands ruiner ce pays, ouvertement et sans même s’en cacher, à croire que l’allemagne à toujours eu une dent contre la grèce et que les soit- disant remords des allemands ont toujours été du pipeau.
J’aimeJ’aime
Dahmane
Avr 9, 2015 @ 15:15
Depuis des centaines d’années, le monde libre et civilisé poursuit l’instinct animal, la loi du plus fort. Les faibles ne peuvent pas se mêler des décisions prises par les plus fort du groupe, ils ne font que prétendre.
J’aimeJ’aime
Coccinellebzh
Avr 9, 2015 @ 21:50
Mais justement Dahmane, la Grèce a tout de même une autre histoire que l’allemagne ! Des deux c’est bien la Grèce, inventeur de la démocratie qui doit avoir le dessus, c’est ça la logique et j’espère bien que cette fois ci les grecs vont tenir bon et la dragée bien haute !
J’aimeJ’aime
africalibre
Avr 8, 2015 @ 21:20
[…]
.
Dans le doute, ne t’abstiens pas de les intimider !
Il faut évidemment du temps pour transformer les mentalités actuellement fixées sur la guerre froide 2.0, mais certains signes laissent croire que les Maîtres de l’Univers prêtent l’oreille, comme dans cet article qui, pourrait-on dire, brise la glace (publiquement).
Admettons que la Russie décide de mobiliser cinq millions de personnes et de passer à la production militaire. L’Occident reviendrait alors aussitôt sur sa politique et proposerait une entente cordiale. Admettons aussi que Moscou décide de confisquer tout ce qui reste des richesses acquises de façon douteuse par les oligarques. Le taux d’approbation de Vladimir Poutine, déjà loin d’être négligeable, grimperait à au moins 98 %. Poutine a fait preuve d’assez de retenue jusqu’à maintenant, ce qui n’a pas empêché sa diabolisation hystérique puérile de se poursuivre.
Nous assistons à une perpétuelle escalade. Les révolutions de couleur; le coup d’État de Maidan ; les sanctions; le méchant Hitler-Poutine; l’entrée de l’Ukraine dans l’Otan; des bases de l’Otan partout. Sauf que dans la réalité, le contre-coup d’État en Crimée et les victoires sur le champ de bataille par les armées des Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk ont fait dérailler les plans les plus détaillés du département d’État des USA et de l’Otan. En plus de cela, Merkel et François Hollande ont été contraints de conclure une entente cordiale avec la Russie (Minsk 2), parce qu’ils savaient que c’était l’unique moyen d’empêcher Washington d’armer davantage Kiev.
Poutine est essentiellement engagé dans un processus très complexe de préservation et d’épanouissement de l’histoire et de la culture de la Russie, teinté de panslavisme et d’eurasisme. Le comparer à Hitler ne tient même pas la route comme blague de jardin d’enfants.
Mais il serait étonnant que les néocons à Washington comprennent quoi que ce soit à l’histoire et à la culture russes. La plupart d’entre eux n’arriveraient même pas à répondre à des questions portant sur Leo Strauss et Carl Schmitt, leurs héros adorés. En outre, leur anti-intellectualisme et leur arrogance exceptionnaliste n’offrent un espace privilégié qu’à une intimidation sans borne.
Une de mes sources, universitaire aux USA, a envoyé une lettre à Nancy Pelosi avec copie conforme à un néocon notoire, l’époux de Victoria, reine du Nulandistan. Voici la réponse du néocon, à partir de son adresse courriel à la Brookings Institution : Va donc te faire f… ! Un autre exemple éloquent de mari et femme faits l’un pour l’autre.
Il semble toutefois y avoir, dans l’entourage du gouvernement, des gens avec un QI décent qui sont prêts à affronter la cellule néoconservatrice au sein du département d’État, les néocons qui infestent les pages éditoriales du Wall Street Journal et du Washington Post, toute une série de groupes de réflexion et bien sûr l’Otan, dont le chef militaire en place, le général Breedlove/Follehaine, fait tout pour se distinguer dans son interprétation postmoderne du docteur Folamour.
L’agression russe est un mythe. La stratégie adoptée jusqu’ici par Moscou est purement défensive. Moscou s’engagerait sans hésiter dans une coopération stratégique avec l’Occident si cette dernière comprenait les intérêts de la Russie en matière de sécurité. Si les intérêts de l’ours sont bafoués, comme lorsqu’on le provoque, l’ours se défendra. Quiconque possède une compréhension minimale de l’histoire sait que l’ours a déjà enduré quelques souffrances. Il ne s’effondra pas et ne disparaîtra pas non plus.
Par ailleurs, un autre mythe a été démoli, celui voulant que les sanctions nuiraient grandement aux exportations et aux surplus commerciaux de la Russie. Elle a bien sûr été blessée, mais le mal était supportable. La Russie possède des matières premières à profusion et une immense capacité de production intérieure, ce qui suffit à répondre à la majeure partie de la demande dans le pays.
Ce qui nous ramène à l’UE, à la Russie, à la Chine et à tout ce qui se trouve autour, qui pourraient se joindre au plus grand marché commercial de l’histoire couvrant l’ensemble de l’Eurasie. C’est ce que Poutine a proposé en Allemagne il y a quelques années. C’est aussi ce à quoi s’affaire déjà la Chine. Que proposent les néocons en retour? Une guerre nucléaire en sol européen.
.
Pepe Escobar :
Grand marché eurasiatique ou guerre nucléaire ?
lesakerfrancophone
J’aimeJ’aime
fredo
Avr 8, 2015 @ 20:51
HS
Les Russes veulent-ils la guerre?
Sputnik. Vladimir Trefilov
08.04.2015
L’objectif politique des USA consiste à forcer la Russie à entrer en guerre avec l’Ukraine, estime Timofeï Sergueïtsev, membre du Club Zinoviev
Cette question avait été posée à plusieurs reprises à Evgueni Evtouchenko, aux USA, en automne 1961. Il avait répondu en composant une chanson, qui a failli être censurée comme pacifiste. Un an plus tard éclatait la crise des missiles de Cuba, à laquelle la Russie avait réagi par l’action: en reculant tactiquement pour éviter le pire. L’Occident pose une nouvelle fois cette question — et approximativement de la même manière. Ne l’ignorons pas.
La plaie ouverte de l’Ukraine a dévoilé toute l’anatomie de nos relations avec l’Occident. Les faits sont flagrants. Pas besoin de spéculer. Défendre l’évidence face au mensonge est important mais secondaire. Le fond de l’affaire réside dans ces relations mêmes. Et leur principale question ne porte pas sur l’économie ou les sanctions, mais la guerre ou la paix.
Cette question ne peut pas être réglée sur des fondements particuliers. Ni la culture, ni l’économie, ni la morale, ni la religion, ni le droit, ni les problèmes humanitaires ne disposent d’un caractère systémique suffisant, d’une globalité assez importante en tant que fondements. On peut le formuler autrement. La question de la guerre ou de la paix ne peut pas être réglée en se fondant sur des « valeurs ». La paix et la guerre n’ont pas de prix.
Pacte germano-soviétique de non-agression – sur les traces des collaborateurs nazis
Voici un exemple. Quand les propagandistes pro-occidentaux ont commencé à chanter en chœur qu’il ne fallait pas défendre Leningrad parce que le prix à payer était trop élevé, on ne pouvait pas contrer cette affirmation en la qualifiant d’amorale ou allant à l’encontre de la foi — si cela est considéré comme des valeurs et non un fondement de la vie. Après tout, les valeurs ne sont que ce qu’elles sont parce en fin de compte elles représentent une acceptation et appréciation individuelles. Mais c’est ainsi que la morale et la foi sont perçues aujourd’hui.
Le caractère systémique et global des fondements qui permettraient de régler la question de guerre et de paix: c’est la politique. Ce n’est pas nouveau. La question de la guerre et de la paix concerne tout le monde — bien que le mythe libéral cherche à prouver qu’il s’agit d’une question tout aussi particulière que les autres dans la société. Les Grecs appellent un individu ne connaissant rien à la politique « idiotikos » — idiot. Ce mot signifie également propriété, propriétaire. Autrement dit, celui qui est obsédé par sa propriété est un… C’est pourquoi la condition technique du règlement de la question de guerre et de paix est la compétence politique.
Carl Schmitt, critique du libéralisme, estimait que le politique était aussi totale car la guerre était le point extrême de la politique. La guerre, selon Schmitt, est une affaire commune, publique et vitale. En omettant pour l’instant le débat des libéraux avec Schmitt et contre Schmitt, notons que dans notre situation suffirait la logique contraire et, par conséquent, plus frontale et dure — nous sommes déjà dans cette question de guerre. C’est pourquoi nous devrons penser politiquement, penser totalement, penser de manière systémique. Les valeurs ne nous seront d’aucune aide, on peut toujours y renoncer via l’attitude envers le prix. Or il est question de notre existence.
Schmitt voyait la distinction ami/ennemi comme l’extrémité du politique. Les amis et les ennemis sont des adversaires, dans l’extrême des belligérants. J’ajouterais: la politique est l’inclusion, dans ses affaires, du plus grand nombre d’adeptes possible. Mais des amis. Et la séparation de nos affaires communes avec les amis de celles des ennemis. Il ne peut y avoir une économie commune avec des ennemis. Prenez l’exemple des sanctions.
Mais quelque chose s’est produit dans le politique quand il s’est avéré que les ennemis allaient faire la guerre. Aujourd’hui, la guerre en tant qu’entier systémique (et par conséquent la politique) est organisée par un tiers qui crée des « amis » et des « ennemis » à sa guise. En soi, ce tiers se soustrait à l’étiquette « ami » ou « ennemi » pour qui que ce soit. Et même si un tel statut était employé, ce serait forcément un mensonge notoire. Les USA ont obtenu une expérience fondamentale d’extraction de superprofit en tant que tiers, en tant que force « neutre », au-dessus de la division entre « amis » et « ennemis », au XXe siècle au cours des deux Guerres mondiales. Cette expérience a formé leur politique. La participation directe des USA dans ces batailles fut minimale par rapport aux belligérants « principaux », « effectifs ». Immédiatement après la défaite de l’Allemagne hitlérienne, les USA sont effectivement « passés » de son côté. Par la suite, ils ont perfectionné cette technique en esquivant effectivement le rôle d’ami de l’URSS, puis de la Russie, mais surtout celui d’ennemi, ce qui est plus important
Il n’est plus possible de forcer d’autres à faire la guerre que dans un monde de super-pouvoir. Sans entrer dans les détails des explications de cette notion de Hobbes à Zinoviev en passant par Nietzsche, disons simplement que le super-pouvoir subordonne plusieurs États à un seul sans les intégrer dans son entier en aucun sens — ni politiquement, ni juridiquement. Le monde des États
(il n’en existe pas d’autres) est perçu par le souverain de cet ordre comme un champ pour appliquer son super-pouvoir, qui n’est pas restreint par le droit de s’y opposer, pour assurer la « sécurité » et faire cesser les « guerres de tous contre tous ». En d’autres termes, le concept de Léviathan n’est plus appliqué aux sujets-individus mais aux sujets-États. Le fameux principe d' »intégrité territoriale » est justement nécessaire pour interpréter un État comme sujet dans le cadre d’un tel ordre. Dans la réalité historique, les Etats restent encore séparables (c’est-à-dire non-in-dividu). Mais dans la réalité de l’histoire il n’y a non plus aucune guerre de « tous » contre « tous », malgré l’abondance des guerres, sachant que la guerre est pratiquement l’essence de l’histoire. Tout est toujours très concret. Étant donné que la guerre est tout de même en cours, et que le détenteur du super-pouvoir y est impliqué, on utilise la formule de guerre contre l' »ennemi de tous », contre le « mal mondial » — le terrorisme et les terroristes, les « criminels de la planète » en général (pays-voyous). C’est le sort connu par les États qui ne reconnaissent pas la « loi » établie par la volonté du souverain mondial, du Super-Léviathan.
Bien évidemment, il ne peut être question du droit international dans un tel ordre mondial. Strictement parlant, le droit international est resté en tant que droit au XIXe siècle et a été complètement enterré par les Guerres mondiales du XXe siècle. A l’époque on l’appelait le Concert européen — une entente entre certains États de la civilisation européenne concernant les règles de guerre. Il n’existe plus de telles règles aujourd’hui, et pas besoin de l’accord de qui que ce soit. Le procès de Nuremberg était le dernier acte de droit international. Rien de tel n’est possible aujourd’hui, du moins pour l’instant. Au lieu de la réalité du droit international, sa place est occupée par les organisations internationales jouant le rôle d’instruments du souverain du super-pouvoir.
L’objectif politique des USA est de forcer la Russie à entrer en guerre avec l’Ukraine. Une invasion russe serait la meilleure des solutions. Tout a déjà été fait pour cela, voire l’impossible. L’attaque de l’Ukraine contre la Crimée est également une solution, mais moins efficace. Les USA eux-mêmes doivent rester au-dessus de tout cela pour éviter le rôle d’ami ou d’ennemi. C’est également ce que doivent faire les pays de l’UE. Le monde de « sécurité » « garanti » par les USA pourrait alors voir son prix grimper en flèche. Les deux parties seraient des criminels, des exclus. Et dans l’ensemble — les Russes. Parce qu’en Europe et, qui plus est, dans le reste du monde (disons en Malaisie) on ne distingue pas les Russes des Ukrainiens en principe. Cela signifierait que les Russes agités se seraient battus entre eux. Par conséquent, il faut les séparer et les installer dans les chambres pour les agités. On a donné naissance aux talibans et maintenant, on va les éliminer. On a donné naissance à Saddam Hussein, puis on l’a pendu. On a donné naissance à l’EIIL, qu’on bombarde aujourd’hui. Cela ne vous plaît pas? Mais vous-mêmes (le Vieux Continent dans l’ensemble, l’Europe occidentale, orientale et la Russie) vous ne savez que provoquer des Guerres mondiales, vous n’en avez pas eu assez d’une. Il vaut donc mieux rester sous notre tutelle. Croyez-nous. Mais en voyant l’Ukraine, on ne vous croit pas. On sera certainement mieux sans vous. Sinon il ne restera plus rien du tout de nous à ce rythme.
Nous ne devons pas faire la guerre à l’Ukraine. Pas parce que ce sont nos « frères » (cela n’a jamais gêné personne), mais parce que cela n’a aucun sens politique. On transforme l’Ukraine en « ennemi » de la Russie, mais c’est un faux ennemi, même si son comportement est plutôt convaincant. Toutefois, pendant les deux décennies qu’a duré cette transformation nous n’avons aucunement cherché à l’empêcher. Une guerre ne peut certainement rien préparer, au contraire — seulement achever et régulariser cette transformation de l’Ukraine par le souverain du super-pouvoir. Par conséquent, il ne faut pas céder. Ce que Poutine fait précisément. Pour l’instant.
Mais s’il fallait tout de même faire la guerre, notre objectif politique pourrait être uniquement d’imposer aux USA et aux pays européens d’adopter la position d’ami ou d’ennemi. C’est leur point faible. Difficile à croire que les USA puissent devenir un ami. C’est peu probable. Mais ils ne veulent pas non plus être un ennemi — ces deux étiquettes autant l’une que l’autre les priveraient du statut de souverain du super-pouvoir. Tout s’effondrerait alors — le dollar, le super-pouvoir sur l’Europe (et sur la Russie). Alors qu’ils deviennent un ennemi. Nous y survivrons. Nous n’en sortirons que plus forts. Les États européens — pas tous — pourraient et même devraient devenir nos amis. Toutefois, il faudra encore les éduquer en ce sens. Mais c’est possible — les USA ne peuvent pas non plus être leur ami. Je pense qu’il est inopportun d’évoquer ici et maintenant les objectifs militaires. Cependant, le risque en soi d’une guerre (parfaitement réel et croissant) fixe déjà cette tâche politique.
Cessons de parler du Monde russe. Tout cela n’existe pas. Il y a la Russie et l’immigration, la diaspora, l’expulsion. Les Russes sont une unité politique, où il n’y a pas d’États de la nation politique russe — il n’y a aucun Monde russe. Il n’y a même aucun Russe — seulement des russophones. Théoriquement, il pourrait y avoir plusieurs États comme celui-là. Par exemple, la Biélorussie
est-elle un État de la nation politique russe? Les USA, le Royaume-Uni, l’Australie, le Canada, la Nouvelle-Zélande — sont-ils des États de la nation politique anglo-saxonne? Ou même la Biélorussie ne l’est-elle pas? Dans quel camp sera-t-elle dans la question de la guerre et de la paix? Sans parler de l’Ukraine actuelle. Novorossia (Nouvelle Russie) deviendra peut-être un État, mais dans la réalité politique elle en est encore très loin. La question de l’expansion de la Russie est clairement une question de guerre et de paix, la « démocratie » et le « droit à l’autodétermination » n’aideront pas.
Cessons de parler de « l’eurasisme » comme d’une nouvelle « idéologie » pour la Russie. Pas seulement parce qu’en principe nous n’avons pas besoin d' »idéologie — nous n’avons fait que nous en débarrasser — mais parce que nous avons besoin d’une politique, d’objectifs politiques justes et que la population les comprenne. Or il n’y a pas d' »Eurasie » en tant qu’État ou entité politique. Il doit y avoir (et existe déjà) une politique de la Russie dans la région Asie-Pacifique. Nous avons besoin d’amis dans cette zone. La Chine pourrait-elle en faire partie? Est-ce réel? Est-ce nécessaire?
Commençons à réfléchir sur des choses réelles dans la question de guerre et de paix.
Timofeï Sergueïtsev, philosophe, méthodologue, membre du Club Zinoviev de Rossiya Segodnya
S sputnik.
J’aimeJ’aime
africalibre
Avr 8, 2015 @ 19:33
J’aimeJ’aime
kamel l algérien
Avr 8, 2015 @ 18:49
la question grèce soumise à l’europe?
J’aimeJ’aime
sowhat
Avr 8, 2015 @ 18:28
très jolie photo et très parlante et c’est pas des loosers qu’on y voit
J’aimeJ’aime
fredo
Avr 8, 2015 @ 18:25
Une délégation parlementaire française se rendra en Russie
08.04.2015
Les représentants de l’Assemblée nationale et du Sénat français auront une série de rencontres à Moscou.
Le président du Sénat français se rend à Moscou
Une délégation de parlementaires française effectuera une visite officielle en Russie du 9 au 12 avril prochains, a annoncé le président du comité de la Douma (chambre basse du parlement russe) pour les affaires de la CEI Léonid Sloutski.
Selon M.Sloutski, les représentants de l’Assemblée nationale et du Sénat français auront une série de rencontres avec les députés à la Douma, les membres du Conseil de la Fédération (chambre haute) et les représentants des milieux d’affaires russes.
Un colloque « Avenir de l’Europe. Réalités et perspectives » aura lieu dans le cadre de la visite. La discussion portera sur l’évolution du dialogue entre les parlements russe et français, ainsi que sur plusieurs dossiers bilatéraux et internationaux.
« Plusieurs députés français assisteront en outre aux services pascaux en la cathédrale du Christ-Sauveur de Moscou », a ajouté M.Sloutski.
S sputnik..
J’aimeJ’aime
raimanet
Avr 8, 2015 @ 18:21
A reblogué ceci sur raimanet.
J’aimeJ’aime
allouche
Avr 8, 2015 @ 18:20
L’UE , A FORCE DE DIRE AMEN A TOUS LES FANTASMES ETATS-UNIENS SIONISTES , SE RETROUVE PRISE AU PIEGE !
J’aimeJ’aime
sahb
Avr 8, 2015 @ 17:12
le sourire de Tsipras est un sourire d’idiot ! celui de Poutine aille aille aille ! il est pas qu’un peu content de lui ! il compte bien leur jouer le plus mauvais tour à ces crevures de l’UE
J’aimeJ’aime
Gog
Avr 8, 2015 @ 19:32
Il parair que c’est toi l’idiot
J’aimeJ’aime
Gog
Avr 8, 2015 @ 19:32
il parait
J’aimeJ’aime
sahb
Avr 9, 2015 @ 14:49
Tsipras est l’idiot utile du moment ! c’est un politicard ORDINAIRE qui fait des promesses et qui ne les tient pas !! (toute ressemblance avec l’hollandouille est la lucidité même !)
mais le « bon peuple » aime bien se bourrer le crâne lui-même il a tellement besoin d’espoir qu’il préfère souvent les illusions à la réalité !
ce qu’il nous faut c’est un peuple désormais féroce et vindicatif !
J’aimeJ’aime
TN75
Avr 8, 2015 @ 16:58
J’aimeJ’aime
TN75
Avr 8, 2015 @ 16:56
J’aimeJ’aime
Civil
Avr 8, 2015 @ 18:31
Quand de vrais intelligents se rencontrent!
C’est bien vrai, ça existe…..
J’aimeJ’aime
Estelle
Avr 8, 2015 @ 16:52
Vive Poutine !
J’aimeJ’aime
hayabusa191
Avr 8, 2015 @ 18:14
avé poutine! dommage qu’il n’ai pas un ou deux fils pour prendre la relève!
J’aimeJ’aime
Dcembre
Avr 8, 2015 @ 16:50
Drôle d’anglicisme ce titre…
Peur? non. Rage et désir d’éliminer la menace? Oui.
Mais ce qui est fascinant c’est cette partie d’échec. Tsipras est élu en promettant de quitter l’euro et de renégocier la dette. Le lendemain il vire capot. Ensuite, n’obtenant pas l’écoute des allemands, il exige l’argent de réparation de la dernière guerre et confirme qu’il rencontrera le russe. Il rencontre le russe qui confirme que Tsipras n’a pas demandé d’argent mais que la Grèce pourra peut-être vendre sa production à la Russie ce qui, évidemment, est totalement défendu par l’UE…. J’ai hâte au prochain move…!
J’aimeJ’aime
croixmorand
Avr 8, 2015 @ 17:24
ces cris affreux sont ceux d’une bête malade qui sent sa mort. Même le pêcheur du coin sait que l’Europe est en train de crever et nous tous avec. Tsipras qui franchit le pas, c’est toute l’europe qui passe dans la chasse d’eau.
J’aimeJ’aime
Vénus
Avr 8, 2015 @ 17:44
Mais non c’est la cabbale qui s’écroule. Vivement qu’on puisse reprendre l’avion sans avoir peur qu’un missile nous trucide.
J’aimeAimé par 1 personne
Dcembre
Avr 9, 2015 @ 0:27
Je pense que Vénus a raison pour la fin du bla-bla-bla avec lequel ils ont enfumé les européens depuis 1945.
L’UE va peut-être tomber ou se réformer car elle n’aura pas le choix mais l’Europe restera, autrement. D’ailleurs, que demain matin, les riches se rendent compte que leur avenir est mieux avec la Russie, ils changeront de plan et tout ira mieux car, ce n’est pas l’Europe vraiment qui va mal mais les USA, eux qui ne sont même pas capable de gérer leur pays se mêlent de gérer le vôtre..!
En plus, Bruxelles sur le dos, des non élus qui commandent les élus du peuple. Pardon mais, passer une idée comme celle-là, faut l’faire car les blancs européens sont supposément intelligents, ce qui nous en fait douter sérieusement.
Vous voyez bien qu’en restant ainsi vous n’avez aucune chance et encore moins les Grecs. La Russie va ouvrir son marché à la Grèce et ça ira mieux pour elle.
Les autres? À eux de prendre les décisions qui s’imposent car il y aura des conséquences a assumer…
J’aimeJ’aime
africalibre
Avr 8, 2015 @ 19:22
@Vénus
.
Russie, un microchip (puce électronique) de 250 millions d’ans !!
.
Researchers find a 250 million year old microchip in Russia
http://www.ancient-code.com/researchers-find-a-250-million-year-old-microchip-in-russia/
J’aimeJ’aime
Dcembre
Avr 11, 2015 @ 19:56
Oui j’ai vu ça…fantastique. Épouvantable de réaliser combien on est ignorant, un abîme d’ignorance mais malgré tout, on a la joie, le bonheur de trouver du neuf à chaque jour. Vive la vie..!
J’aimeJ’aime
Estelle
Avr 8, 2015 @ 16:34
Prem’s !
J’aimeJ’aime