Ce n’est pas un poisson d’avril. En effet, mercredi 1er avril, la Palestine rejoint la Cour pénale internationale (CPI). Pour du beurre ? La Palestine devient formellement mercredi membre de la CPI avec l’intention d’y faire juger les dirigeants israéliens pour crimes de guerre.
Cette adhésion est un pas de plus dans la confrontation diplomatique et judiciaire engagée en 2014 par la direction palestinienne.
C’est aussi une démarche aux conséquences incertaines, non seulement parce que le Premier ministre Benjamin Netanyahu et d’autres dirigeants israéliens semblent loin de comparaître un jour à La Haye, siège de la CPI, mais aussi parce qu’on ignore où mènera cette nouvelle dégradation annoncée dans les relations.
Les Palestiniens disent n’en avoir cure. Exaspérés par des décennies de vaines négociations, sans aucune perspective de voir naître prochainement l’Etat auquel ils aspirent depuis longtemps, ils ont fait le choix d’internationaliser leur cause.
Fin 2014, ils ont décidé de rejoindre la CPI, qui a pour vocation de poursuivre les auteurs de génocides, crimes contre l’humanité et crimes de guerre, après avoir vu rejeter par le Conseil de sécurité un projet de résolution mettant fin à l’occupation sous trois ans.
«La Palestine emploie et continuera à employer tous les moyens légitimes à sa disposition pour se défendre contre la colonisation israélienne et les autres violations du droit international», disait alors le dirigeant palestinien Saëb Erakat.
Arme ultime
La CPI était brandie de longue date comme l’une des armes ultimes des Palestiniens. Depuis, ils en ont dégainé une autre sur la voie du non-retour: la fin de la coopération sécuritaire, cruciale, avec les Israéliens.
Les rapports ont continué à se tendre. L’éventualité d’enquêtes de la CPI révulse Israël. M. Netanyahu a accusé le gouvernement palestinien, incluant le Hamas considéré comme terroriste par Israël, de «manipuler» la Cour.
En représailles, Israël a cessé de reverser à l’Autorité palestinienne les plus de 100 millions d’euros de taxes qu’il prélève chaque mois pour son compte.
Les récentes élections israéliennes ont donné lieu à une nouvelle surenchère. M. Netanyahu a enterré l’idée d’un Etat palestinien si – comme ce fut le cas – il restait à son poste.
Depuis, M. Netanyahu a accepté de débloquer les sommes dues à l’Autorité palestinienne, essentielle aux finances d’une institution aux abois qui fait vivre des dizaines de milliers de Palestiniens.
Différents journaux israéliens ont fait état d’un donnant-donnant: en échange de l’argent, les Palestiniens accepteraient de ne pas déposer leurs premières plaintes devant la CPI le 1er avril.
«C’est un énorme mensonge», réagit Xavier Abou Eid, un porte-parole de la direction palestinienne, «ces taxes n’ont rien à voir avec notre démarche à la CPI. Le train de la CPI a déjà quitté le quai».
Dans les faits, le 1er avril risque d’avoir surtout une dimension cérémonielle quand sera remise au ministre palestinien Ryiad al-Malki la copie du Statut de Rome, fondateur de la CPI.
Certains dirigeants palestiniens ont annoncé de premières plaintes dès mercredi. En réalité, les Palestiniens pourraient attendre, ne serait-ce que parce qu’un Etat membre ne peut déposer de telles plaintes, mais porter à l’attention de la cour des situations précises, à charge pour la procureure d’enquêter ou non.
Ensuite, cette même procureure, Fatou Bensouda, qui a participé au tribunal international pour le Rwanda, a déjà décidé le 16 janvier de se pencher sur le conflit israélo-palestinien.
2200 morts
En même temps qu’il demandait l’adhésion à la CPI, le président palestinien Mahmoud Abbas avait envoyé à la cour un document autorisant la procureure à enquêter sur des crimes présumés commis dans les Territoires palestiniens depuis le 13 juin 2014.
Les évènements de juin 2014 avaient déclenché une escalade culminant dans la guerre de Gaza, qui a fait près de 2200 morts côté palestinien et 73 côté israélien. Auparavant, en 2008, l’opération « plomb durci » avait fait plus de 1400 morts. Quand on sait que, sans preuve, le président Laurent Gbagbo est incarcéré à La Haye, accusé d’avoir tué 3000 Ivoiriens, on se dit qu’il y a un deux pids deux mesures insupportables…
Pour l’instant, aucune enquête n’est ouverte et les faits en sont à l’examen préliminaire. Aucun délai n’est fixé. Mais les Palestiniens se veulent confiants que les choses ne devraient pas traîner étant donné «toute l’attention accordée à la Palestine» à la CPI selon eux.
Ils rejettent l’objection selon laquelle les dirigeants israéliens n’auront jamais de compte à rendre puisqu’Israël n’est pas signataire du Statut de Rome. La Cour peut aussi poursuivre des faits commis sur le territoire d’un Etat membre comme la Palestine, disent-ils.
«Dans quels abîmes d’absurdité la CPI a-t-elle sombré», avait demandé M. Netanyahu en commentant l’examen préliminaire. Parmi différentes formes de riposte, Israël soutient les plaintes de victimes d’attentats.
En février, un jury new-yorkais a signalé que de tels procès pouvaient avoir des effets désastreux pour les Palestiniens, en condamnant l’Autorité et l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) à des centaines de millions de dollars d’indemnités aux familles.
Amazigh__
Mar 31, 2015 @ 16:29
à pleurer cette situation dans laquelle se retrouvent engluer les pays musulmans sunnites. S’en remettre à Satan pour les délivrer de Lucifer. En plus ils le savent. Mais que peuvent-t-ils faire devant cette implacable réalité qu’est leur faiblesse, Leurs petitesse devant la réalité. Une réalité que les imams des mosquées complices des despotes incompétents locaux, veulent cacher mais qui n’en demeure pas bien réelle.
Les sociétés sunnites sont faibles très faibles et n’ont plus que la calomnie la vulgarité pour se défendre. « Que allah fasse ceci à Israël » « Que allah fasse cela à l’occident ». Des espoirs de mégères.
Ils ont abandonné la raison pour des mythes et des histoires glorifiant un passé qui est … passé. Un passé qui ne reviendra pas.
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hotchiwawa
Mar 31, 2015 @ 20:40
C’est du pipo ce CPI et ONU.
Ils sont là pour gagner du temps et trainer en longueur.
Rien n’empêchera le massacre de continuer (à part Dieu).
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fredo
Mar 31, 2015 @ 10:54
mardi, 31 mars 2015
106 millions de pertes industrielles, à Gaza, après l’agression sioniste
IRIB- Une étude menée par le ministère de l’économie national, à Gaza, a rapporté que….
la valeur totale des dégâts, qui ont touché l’industrie de la bande de Gaza, suite à la dernière agression sioniste, l’été dernier, s’élève à 106 millions de dollars.
L’étude a montré que les dégâts se divisent comme suit : 55.2% en industrie agroalimentaire, 14.2% en construction, 7.7% en plastique, 6.9% en métal, 5.1% en chimique, 2.8% en bois, 7.2%, pour les autres industries.
L’étude a été menée par l’Union générale des industries, le programme de développement des Nations-unies, ainsi que de nombreuses autres institutions, et finalisée par le Président du comité de la comptabilisation des dégâts, Abdelnasser Awad. L’étude recense les dégâts infligés aux constructions, aux matériels de transport, des lignes de productions, des pièces détachées et des matières premières.
Le 7 juillet dernier, la bande de Gaza a été victime d’une vaste opération militaire sioniste, qui a duré 51 jours, pendant lesquels l’occupation a effectué des milliers de bombardements aérien, terrestre et maritime, faisant 2.311 morts, des milliers de blessés, des milliers de maisons, d’entreprises et d’industries, détruites, ainsi que des crimes ignobles.
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fredo
Mar 31, 2015 @ 10:57
mardi, 31 mars 2015
99 enfants palestiniens, emprisonnés à Ofer
IRIB- Le représentant des garçons prisonniers, dans la prison israélienne d’Ofer, …
le détenu Abdul-Fatah Dawla, a déclaré que le nombre des enfants captifs, dans la prison, a atteint 99 enfants, dont un quart ont été arrêtés, en mars.
Le prisonnier Dawla a déclaré qu’il y a, parmi ces enfants, 33 qui purgent des peines de prison ferme, pour différentes périodes, en plus de 20 autres, qui souffrent de diverses maladies, dont l’enfant Khaled al-Cheikh, qui est détenu par les forces armées occupantes, alors qu’il a besoin de soins de santé, en raison de son anémie.
Le club du captif palestinien a déclaré, dans un communiqué, le lundi 30/3, que les témoignages des enfants recueillis montent que la majorité d’entre eux a été kidnappée, pendant la nuit, et a été interrogée, en l’absence de leurs familles. Ils ont été traités comme des adultes, sans aucune attention à leur âge ou même aux lois pour les enfants.
La prison d’Ofer est la prison israélienne, qui compte le plus grand nombre d’enfants captifs, par rapport à la prison de Majdo et Hasharon, qui détiennent un nombre inférieur d’enfants palestiniens captifs.
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Vénus
Avr 1, 2015 @ 1:15
Y a t-il une organisation qui défend ces enfants ? N’est-il pas possible d’envoyer un courrier à Hollande à des associations de défense de l’enfance pour faire libérer ces enfants ?
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allouche
Mar 31, 2015 @ 9:54
ET SI CETTE FAMEUSE COALITION ARABE SE TOURNAIT VERS LE NORD DU SINAI ?
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Marie-Christine
Mar 31, 2015 @ 18:40
Mais là elle ne serait pas du tout soutenue par les USA !! Mais pourquoi le Nord du Sinaï ? N’y a-t-il pas le Golan en premier !? En plus, cela participerait à la guerre contre le terrorisme : le terrorisme israélien et ses contras !
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hakim
Mar 31, 2015 @ 9:20
« Ne nous cachons pas la vérité…. Politiquement nous sommes les agresseurs et ils se défendent. Ce pays est le leur, parce qu’ils y habitent, alors que nous venons nous y installer et de leur point de vue nous voulons les chasser de leur propre pays. Derrière le terrorisme (des Arabes) il y a un mouvement qui bien que primitif n’est pas dénué d’idéalisme et d’auto-sacrifice. »
David Ben-Gourion : Cité page 91 du Triangle Fatidique de Chomsky qui est paru le livre de Simha Flapan « Le Sionisme et les Palestiniens » – page 141-2, citant un discours de 1938.
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Bernard Cuny
Mar 31, 2015 @ 5:38
Ah oui… »La cour Pénale Internationale », cette juridiction qui, au-delà de la condamnation de l’épouse du président légitime et constitutionnel de Côte d’Ivoire à vingt années d’embastillement par la « Cour de Justice des vainqueurs » Ivoirienne, réclame sa déportation à la Haye à l’instar de son mari, pour y être « jugés coupables » de prétendus « meurtres, viols crimes contre l’humanité » par une même « Justice des vainqueurs » à l’échelle Euro-Américaine, suite au putsch d’un Ouattara et ses sbires, réalisé avec le concours décisif de l’armée néo-coloniale française dont le chef s’appelait alors Sarkozy…
Que voulez-vous ?…Il faut bien tenter de restituer une certaine « aura », une certaine « légitimité » médiatique à un Abbas « président » de « l’autorité palestinienne » et à ses partisans, gardiens temporaires de l’Ordre Israëlien en Cisjordanie dans l’attente de la réalisation des finalités de l’État Juif…N’est-ce pas ?…
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Vénus
Mar 31, 2015 @ 0:52
Bon je ne passe plus.
Netayaou va être jugé. Sur et certain.
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Vénus
Mar 31, 2015 @ 0:53
N’oubliez pas de lire BFulford pas moyen d’y faire référence ce soir.
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Spanish Empire
Mar 31, 2015 @ 0:23
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hakim
Mar 30, 2015 @ 23:46
Faut pas etre naif comme meme !croyez vous que le CPI va poursuivre natanyahou pour crimes?LE CPI est fait pour les africains seulement.
Comme les resolutions 237,242 ,405 qui durent depuis des decennies ,toute plainte au cpi va etre archivee!Faut pas faire d illusions!
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africalibre
Mar 30, 2015 @ 23:14
Andrew Cockburn vient de sortir un ouvrage que chacun devrait lire. Son titre est Kill Chain : The Rise of the High-Tech Assassins [Meurtres en série : l’âge de l’assassinat de haute technologie]. Et son titre pourrait tout aussi bien être : De la métamorphose du gouvernement et de l’armée des USA en Meurtres & Compagnie.
L’armée des USA ne mène plus de guerres. Elle pratique l’assassinat, et généralement des mauvaises personnes. Les principales victimes des meurtres perpétrés par la politique étrangère des Etats-Unis sont des femmes, des enfants, des chefs de village, des participants à des mariages, à des enterrements, et parfois même des soldats américains confondus avec des talibans par les moyens de surveillance US, qui travaillent avec une acuité visuelle comparable à la définition légale de la cécité.
Cockburn nous explique comment l’élément humain a été écarté, pour faire place à des exécutions depuis des milliers de kilomètres, guidées par l’interprétation approximative d’images peu claires collectées par des drones et des senseurs. Cockburn nous montre que le système panoptique de surveillance par drones est un fiasco opérationnel, mais qu’il reste soutenu par les industries de l’armement en raison de sa forte profitabilité, et par les haut gradés militaires qui, à l’exception du Général Paul Van Riper, sont endoctrinés dans la croyance que le progrès dans les affaires militaires passe par le remplacement de l’élément humain par l’électronique. Cockburn démontre que cette croyance résiste à toutes les preuves du contraire. L’armée des USA en est maintenant arrivée au point où le Secrétaire à la Défense Chuck Hagel a désactivé la production des chasseurs de support au sol A-10 et des avions espions U-2 en faveur du système de drones Global Hawk (Faucon Global), bien que celui-ci ait montré son inefficacité opérationnelle. Avec le A-10 et le U-2, ce sont les dernières plateformes permettant à un œil humain d’observer ce qui se passe au sol qui ont disparu.
Les technologies de surveillance par senseurs ne peuvent détecter les empreintes de pas dans la neige. C’est pourquoi des drones ont pu conclure que le sommet d’une montagne n’était pas tenu par l’ennemi, et ont envoyé un détachement de SEALS [des sections d’assauts, NdT] non préparés, qui se sont fait laminer. Comme les gadgets technologiques continuaient à insister sur l’absence d’ennemis, un deuxième groupe de SEALS a été envoyé se faire abattre, puis un détachement de Rangers. Finalement, un pilote de A-10 a volé au-dessus de la scène et a rapporté la présence de forces ennemies.
En 2012, même l’US Air Force, qui fait pourtant une confiance aveugle aux systèmes de drones sans pilotes, avait expérimenté plus de dysfonctionnements qu’elle ne pouvait l’accepter. L’Air Force a fini par admettre que le U-2 vieux de 50 ans, pouvait voler plus haut, durant de mauvaises conditions climatiques, et prendre de meilleures photos que le système Global Hawk au coût exorbitant, et il a déclaré que ce système devait être abandonné.
La décision était soutenue dans un rapport du bureau des essais du Pentagone datant de 2011, attestant que le système par drones n’était pas efficace d’un point de vue opérationnel. Parmi ses nombreux défauts, on trouve l’incapacité à remplir les missions qui lui sont assignées, et ce 75% du temps. Le président du Comité des chefs d’état-major interarmées avait indiqué au Congrès qu’en plus des taux d’échecs inacceptables du système de drones, celui-ci «en est arrivé à présenter un coût dépassant notre capacité à le financer».
Et, comme le rapporte Cockburn, «cela n’a fait aucune différence. Le Congrès, mené par le président du Comité des forces armées de la chambre Buck McKeon, et le membre démocrate du Congrès Jim Moran (dont le district du Nord de la Virginie abrite les sièges de Northrop et Raytheon), a fait la sourde oreille, et a obligé l’Air Force à continuer à acheter le drone non désiré».
Cockburn évoque de nombreux exemples illustrant l’échec complet de la révolution des drones lancée par quelques rêveurs déconnectés de la réalité, comme Andrew Marshall, John Foster, William Perry et David Deptula, et qui a énormément coûté à l’armée et aux contribuables des Etats-Unis. On peut trouver de nombreux exemples de défaillances, à vous briser le cœur. Dans presque tous les cas, les victimes sont des innocents vaquant à leurs occupations.
Le livre commence avec l’histoire de trois véhicules remplis de personnes du même village et se dirigeant vers Kaboul. Certains étaient des étudiants retournant à l’Université, d’autres des vendeurs se rendant à la capitale pour refaire leurs stocks, d’autres encore des hommes sans emploi se dirigeant vers l’Iran pour y chercher du travail, et d’autres enfin étaient des femmes amenant des présents à des amis. Ce groupe de citoyens ordinaires, représentés sur les écrans de contrôle par de vagues images, a été délibérément pris pour un commandant des talibans menant ses troupes pour attaquer une patrouille des forces spéciales états-uniennes, comme le prouvent les conversations enregistrées entre assassins et opérateurs de drones. Les civils innocents ont été réduits en lambeaux.
Le second chapitre nous parle des So Tri, un peuple indigène des régions reculées du Laos sud-oriental. Ils ont été bombardés pendant neuf ans par ces imbéciles de militaires américains, qui avaient parsemé leur territoire de senseurs déclenchant les bombardements lorsqu’une présence humaine était détectée. Les équipements high-tech avaient pris les villageois pour des Viet Cong se déplaçant sur des routes à travers la jungle.
Les histoires déchirantes se suivent et s’accumulent. Si la surveillance suspecte la présence d’une cible importante dans un restaurant, celui-ci est entièrement détruit par un missile Hellfire (Feux de l’Enfer), sans se soucier du nombre d’innocents qui feront partie des dommages collatéraux. Rappelons-nous qu’Israël dénonce les terroristes qui se font exploser dans les restaurants israéliens. Les pratiques militaires états-uniennes sont bien pires.
En d’autres occasions, les USA iront assassiner un descendant d’une cible importante, en partant du principe que la cible ira assister à son enterrement; celui-ci sera anéanti depuis les airs, que la cible soit présente ou non.
Comme les meurtres ne sont pas séparés, les militaires US établissent que tous les hommes tués sont des cibles identifiées. En général, les Etats-Unis n’admettront pas la mort de personnes non visées, et certains officiels sont allés jusqu’à affirmer que de telles morts ne se produisaient pas. Des mensonges flagrants et éhontés, énoncés sans scrupules, afin de protéger la production onéreuse de matériel high-tech opérationnellement inefficace, qui engendre des milliards de dollars payés par les contribuables au complexe militaro-industriel, et de confortables salaires à sept chiffres versés par ce même complexe aux haut-gradés militaires après leur retraite.
En lisant ce livre, vous pleurerez sur votre pays, dirigé par ces monstres inhumains et sans aucune morale. Mais cet ouvrage n’est pas exempt d’humour. Il nous offre l’histoire du lieutenant général des Marines Paul Van Riper, le fléau de la révolution des drones dans les affaires militaires, qui n’a cessé d’exprimer son mépris pour les théories sans aucune base scientifique de la guerre des drones. Pour humilier le général Riper par une défaite, il a été sorti de sa retraite pour participer à une simulation de combat à grande échelle en tant que commandant de la force Rouge contre la force Bleue américaine gavée de joujoux high-tech.
La force Bleue, équipée d’une base de données massive (Operational Net Assessment), et croulant sous les acronymes, a été presque instantanément anéantie par le Général Riper. Il a coulé l’ensemble du groupe de combat protégeant le porte-avion, et toute l’armée Bleue avec lui. La guerre était finie. La force US du vingt-et-unième siècle, avec ses gadgets high-tech, était bloquée dans une vision prédéfinie et a été battue haut la main par un général des Marines non conformiste, avec des forces inférieures.
Le commandement des forces interarmées était vert de rage. Le général Riper a été informé que le résultat de la simulation était inacceptable et serait modifié. La flotte coulée a été remise à flot comme par magie, l’armée décimée ressuscitée, et la guerre a repris, mais cette fois avec des restrictions à n’en plus finir sur la force Rouge. Riper n’a pas été autorisé à abattre les transports de troupes des forces Bleues. Il a été exigé que tous les radars des forces Rouges soient mis en action afin que celles-ci puissent être facilement localisées et détruites. Les arbitres ont décidé, en dépit des faits, que toutes les frappes de missiles de Riper avaient été interceptées. La guerre high-tech a été déclarée victorieuse. Le rapport de Riper sur la défaite totale des forces Bleues, leur résurrection injustifiée, et le résultat truqué qui en découlait a aussitôt été classifié afin que personne ne puisse le lire.
La si profitable révolution des affaires militaires doit être protégée à tout prix, ainsi que la réputation des généraux incompétents qui forment le haut commandement actuel.
Le comportement infantile des militaires US, qui a permis de créer une victoire de toute pièce pour leur guerre high-tech, mais techniquement aveugle, nous montre à quel point ces militaires sont incapables de mener une vraie guerre. Le résultat net des actions armées états-uniennes en Afghanistan et en Irak a été de créer bien plus d’ennemis qu’ils n’en ont tué. A chaque fois qu’un missile détruit un rassemblement de village, un mariage, un enterrement, ou assassine des villageois se rendant à la capitale, ce qui arrive souvent, les USA se créent des centaines de nouveaux ennemis. C’est la raison pour laquelle, après quatorze ans de massacres en Afghanistan, les talibans contrôlent maintenant la plus grande partie du pays.
C’est pourquoi des guerriers islamistes ont créé un nouveau pays à partir de l’Irak et de la Syrie, malgré huit années de sacrifices américains en Irak, dont le coût a été estimé à un minimum de trois mille milliards de dollars par Joseph Stiglitz et Linda Bilmes. La manière américaine de conduire une guerre est évidemment un fiasco total pour tous, mais le système fonctionne en mode automatique.
La révolution dans les affaires militaires a décapité l’armée des USA, qui ne possède plus les connaissances, ni les capacités ou les personnels, pour mener une guerre. Si les généraux US, délirants de russophobie, arrivent à leurs fins et obtiennent une confrontation avec la Russie, les forces américaines seront détruites. L’humiliation de la défaite entrainera la guerre nucléaire, initiée par Washington.
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Paul Craig Roberts :
De la métamorphose du gouvernement et de l’armée US en Meurtres & Compagnie
lesakerfrancophone.
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africalibre
Mar 31, 2015 @ 9:27
(Suite)
Jetez donc un œil à ce qui, d’après Staislav Mishin, attend les imbéciles occidentaux:
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NATO Is Marching Towards Russia, and They Have No Idea What Awaits Them
russia-insider.
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africalibre
Mar 31, 2015 @ 9:51
Trouvé par hasard, janvier 2009.
Mirror, Mirror on the Wall / opinionator.blogs.nytimes.com
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africalibre
Mar 31, 2015 @ 9:52
Mirror, Mirror on the Wall
http://opinionator.blogs.nytimes.com/2009/01/25/mirror-mirror-on-the-wall/?_r=0
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africalibre
Mar 31, 2015 @ 10:05
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U.S. Nerve Gas Hit Our Own Troops in Iraq
newsweek.com
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africalibre
Mar 31, 2015 @ 11:03
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Was Hillary Clinton, While Secretary of State, Running a Secret Spy Network?
allgov.com
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africalibre
Mar 31, 2015 @ 11:05
Source image :
Hillary’s emails: Deleted but not gone / politico.com
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africalibre
Mar 31, 2015 @ 11:39
Conclusion (petite) :
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salimsellami
Mar 30, 2015 @ 22:52
A reblogué ceci sur salimsellami's Blog.
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Vénus
Mar 30, 2015 @ 22:30
2200 Morts = 2200 familles voire un peu moins qui doivent porter plainte.
Tous ceux qui ont perdu leur maison également.
Israel doit payer pour le mal qu’ils ont fait.
Dommages de guerre.
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Marie-Christine
Mar 31, 2015 @ 19:44
Eh oui Vénus et la colonisation dans les autres territoires occupés -Cisjordanie- est aussi un crime de guerre et même si moins spectaculairement massives qu’à Gaza, la destruction des maisons et les assassinats (sans parler des incarcérations massives) y sont monnaie courante, sans parler des vols continuels de terres et de tout ce que subissent quotidiennement les Palestiniens !
Mais jusqu’à présent pour tout ce mal L’Etat israélien n’a jamais payé, au contraire !!
La CPI ? Même si la démarche est « INSUPPORTABLE » pour Israël et en ce sens un « minimum » à entreprendre de la part de l’Autorité Palestinienne (et qui a nécessité un courage inhabituel de la part d’Abbas étant donné le chantage énorme auquel il été soumis) les résultats à espérer par cette voie sont encore bien aléatoires (à suivre en tout cas !). Mais tôt ou tard tout va basculer pour Israël et plus aucune arrogance et certitude de l’impunité ne pourront tenir !
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Estelle
Mar 30, 2015 @ 22:04
Prem’s !
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