Le rappeur canadien Drake et ex fiancé de Rihanna a créé la surprise en se hissant au sommet du classement des meilleures ventes aux Etats-Unis grâce à son nouvel album, dont il n’avait pourtant pas fait la promotion et qui ne sort qu’en format numérique. Par mimetisme sans doute, il fait du Beyoncé.
« If You’re Reading This, It’s Too Late » est sorti sur iTunes, la boutique en ligne d’Apple jeudi dernier, sans que les fans de Drake, 28 ans, ne soient mis au courant. Et il ne compte pas le sortir en CD.
L’album s’est vendu près d’un demi-million de fois, soit le plus gros démarrage depuis « 1989 », le dernier opus de la jeune Taylor Swift, sorti l’an dernier, selon le classement de la firme spécialisée Nielsen SoundScan.
D’après le hit-parade Billboard 200 des meilleures ventes d’albums, « If You’re Reading This, It’s Too Late » a d’ailleurs ravi la première place à « 1989 » à la fin de la semaine dernière.
Drake, qui a grandi à Toronto, a connu le succès dès l’adolescence grâce à ses apparitions à la télévision canadienne, avant d’enregistrer sa première « mix-tape » en 2006.
khoumini abdelkafi
Fév 20, 2015 @ 15:53
surpris promotion..
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Farid Algérie
Fév 19, 2015 @ 9:49
Le rap est la bande-son du mondialisme…
De nos jours, le rap est warholien, avec le petit quart d’heure de célébrité allant avec. Il touche toutes les couches de la société.
Entretien réalisé par Nicolas Gauthier.
« L’effroyable imposture du rap » est un ouvrage salutaire, qui décortique cette galaxie du rap que Cardet connaît mieux que bien. Et qui nous explique, en près de deux cents pages à l’écriture serrée, au style direct, comment et pourquoi ce qui se voulait une culture de rébellion est devenue celle de l’hyper-consommation mondialisée. Dissidents en trompe-l’œil ? Supplétifs du système ? Crétins utiles ? Nous y sommes. L’auteur du délit, et vilain empêcheur de penser en rond, répond à nos questions.
……
On dit que le rap est rebelle et racialiste. Mais où sont les rebelles, devenus ultra-capitalistes, et intégrés par le système ? Et quid du racialisme, sachant que certains clips de rap sont propres à vous faire saigner les oreilles et à pousser l’auditeur de base à adhérer au KKK ?
Oui, mais attention vous aussi de ne pas tomber dans ce piège ethnique : rap = Noir + Arabe. Surtout que, de nos jours, le rap est warholien, avec le petit quart d’heure de célébrité allant avec. Il touche toutes les couches de la société : du mec de cité dans sa cage d’escalier au petit bourgeois de l’ouest parisien voulant s’encanailler. Et ceci pour une raison simple : le rap est actuellement la bande-son de l’idéologie dominante. C’est la musique de la mondialisation ; pis, celle du mondialisme, dont la vision multiculturaliste consiste à diluer les peuples en une base informe, soumise à une hyper-classe. Laquelle, afin de nous distraire, a tout mis en œuvre pour que, de New York à Bamako, en passant par Paris et Shangaï, l’on soit tous fiers de penser se rebeller tout en se dandinant aux concerts de Jay-Z !
Source : http://www.bvoltaire.fr/mathiascardet/cardet-le-rap-est-la-bande-son-du-mondialisme,25164
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Alain Jabrert
Fév 19, 2015 @ 20:08
Excellent. En plus d’être musicalement nul. Le rap est à l’image de notre époque dégénérée, vite fait, satisfait ou remboursé.
Les vrais purs ne sont pas ceux qui s’affiche comme tel et les vrais souffrants pas ceux qui transforment leur douleur en business.
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Maximus
Fév 21, 2015 @ 0:03
Attention Mr. Jabrert ! Vous généralisez un peu trop en disant que c’est musicalement nul… les années 80-90 ont été véritablement un age d’or pour ce courant musical tant au niveau du contenu lyricale que de l’échantillonnage et des sonorités jazz, soul, funk etc. Le rap commercial d’aujourd’hui n’a rien a avoir avec le hip-hop mainstream d’antan, évitez de faire des amalgames de ce genre surtout si vous vous basez sur la merde qui tournent dans les grosses radio désormais.
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Estelle
Fév 19, 2015 @ 9:17
Prem’s !
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