LA PEUR DANS LE VENTRE. François Hollande à Moscou: rencontre avec Poutine

Posted on Déc 6, 2014 @ 10:38

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Poutine et Hollande à l'Elysée (01-05-2012)

Poutine et Hollande à l’Elysée (01-05-2012)/Capture d’écran BFMTV-YouTube

Le président français François Hollande rencontrera samedi après-midi son homologue russe Vladimir Poutine à Moscou pour s’entretenir de la crise ukrainienne, a annoncé l’Elysée en début de matinée. Ça, c’est la version officiel. Mais, la réalité c’est que François Hollande vient pleurnicher chez son homologue en lui demandant d’être indulgent par rapport au vaisseau Mistral non-livré. « C’est Obama qui me met la pression », dira-t-il sans doute, toute honte bue…Les compensations qu’exigera la Russie risque d’être terribles…

Le chef de l’Etat français qui avait appelé la veille à une « désescalade » dans le conflit ukrainien fera ainsi une escale impromptue dans la capitale russe, de retour d’une visite officielle au Kazakhstan et avant de regagner Paris, a-t-on précisé de même source. Il nous prennent vraiment pour des gogols. La suite est tellement amusante que la France est encore plus ridicule que tout.

Cette rencontre bilatérale organisée à la demande de la présidence française qui en a proposé le principe vendredi soir se tiendra « vraisemblablement » à l’aéroport de Moscou. La dernière rencontre en tête-à-tête entre Vladimir Poutine et François Hollande remonte au 15 novembre, en marge du sommet du G20 de Brisbane (Australie).

Le président français François Hollande, en visite au Kazakhstan, avait appelé vendredi à une « désescalade » dans le conflit ukrainien, au lendemain d’un discours du président russe Vladimir Poutine pointant la responsabilité des Occidentaux dans ce conflit. « La tension, la pression ne sont jamais des solutions », avait souligné le chef de l’Etat français lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue kazakh Noursoultan Nazarbaïev, plaidant pour une « désescalade » d’abord « verbale » puis « dans les mouvements » militaires en Ukraine.

« Je n’ai jamais cessé de chercher le dialogue », avait-il fait valoir, la France étant selon lui « dans une position qui lui permet de parler aux uns et aux autres » et d’avoir leur « confiance ».

Évoquant à demi-mot sa décision de reporter la livraison de deux navires de guerre Mistral à la Russie jusqu’au règlement politique de la crise ukrainienne, François Hollande avait parlé de « décisions qui permettent d’être écouté, sans faiblesse » et de « positions fermes ». « Nous allons travailler ensemble pour chercher tous les points qui permettront de clarifier et d’engager une désescalade » dont « nous avons besoin, car il y a des risques, toujours, d’une escalade supplémentaire et des menaces sérieuses sur l’économie de l’ensemble de la région », a-t-il encore insisté.

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