Kemi Seba est sorti de prison. Après avoir purgé sa peine sortie de derrière les fagots, l’homme a repris son bâton de pèlerin pour distiller SA parole. A quand ? Question simple pour savoir à quel moment les autorités vont encore lui chercher les poux dans la tête avec des faux-fuyants ? Dans un communiqué publié à l’instant juste après sa sortie de prison, il écrit:
« Les autorités voulaient me détruire, elles m’ont donné naissance. Leurs persécutions, à l’égard de notre combat, m’ont servi d’essence. L’amour ILLIMITé que vous autres mes partisans,(en OCCIDENT, ou sur l’AFRICAIN CONTINENT) m’avez témoigné durant cette épreuve, a donné encore plus de sens au travail qui est le nôtre, à savoir celui de la RÉSISTANCE.
Une pensée profonde, pour mes frères détenus derrière les barreaux, plus particulièrement ceux avec qui j’ai pu fraterniser après avoir quitté l’isolement (les 10 DERNIERS JOURS). Jimmy, Foued, Deyas et tous les autres (notamment .Abdelhakim Dekhar avec qui j’ai pu échanger peu de temps avant mon départ) Ma fraternité, pour la vie vous l’aurez.Une pensée pour les surveillants (parmi lesquels, par la grâce de DIEU, nous comptons énormément de sympathisants afro-descendants mais pas seulement), je vous livre ma gratitude, car vous avez tout fait (même si pour cela, il fallait parfois enfreindre le règlement légèrement) pour que je ne manque de rien.Le système tente de faire du milieu carcéral un camp dans lequel l’Humanité est décédée, mais vous m’avez rappelé que demain était possible.Au surveillants du D3, à ceux du dépôt, à Monsieur Berquier (un grand frère, un grand monsieur) je dis merci.
A la dissidence, peu importe nos nombreux différends, merci pour le soutien.
A ma famille mon staff, mon clan (mes proches, et vous autres mes partisans) je vous le dis, je n’ai jamais été aussi fier de vous. Je vous aime tellement, le mot est même faible…Vous tous qui constituez ma grande famille »Soutenons Kemi Seba« , vous êtes une partie de moi, et mon coeur bat en chacun d’entre vous.
Là où nous sommes , plus personne ne nous arrêtera. Et même mort, le combat continuera, celui de l’auto-détermination, de l’anti-victimisation, et de la virilité du peuple.
LE COMBAT S’ACCENTUE; Je reprends la tournée d’ici peu.
FORCE, HONNEUR, DIGNITE, et aux ennemis, merci. Car au final, cette épreuve nous solidifie.
Kemi Seba
sirex
Oct 30, 2014 @ 5:56
Conscience des peuples ?
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Rose
Oct 30, 2014 @ 1:00
Kémi Séba, responsable du MDI et Yahia Gouasmi, Président du Parti Anti Sioniste au théâtre de la main d’or suite à l’annulation arbitraire de la manifestation du 27 septembre, la journée internationale anti-sioniste Al-Quds (Jérusalem).
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ben
Oct 30, 2014 @ 0:14
jacquart et jacaton tous pour la lutte de keny seba…
Je m’adresse aux deux grosses merdes qui passent leur temps ici et ailleurs à foutre leurs bordelles en utilisant des dizaines pseudos et en volant l’identités de personnes dont certaine sont morts (comme bernard cuny) et en surfant a l’aide de Logiciel de surf anonyme pour contourer les limites de restriction qu’impose la moderation de ce blog…
Je m’adresse ici, à Jean marie jacquart et Charlotte jacaton qui ont cru en leurs anonymat total pour creer des clans, ce foutre de la gueules des intervenants ou faire en sorte de faire re-sortir des fausses amitiers ou l’inverse entre commentateurs a l’aide de dialoques totalement bidonnés,le vers est dans le fruit , des trolleurs professinnels …
Donc jacquart et jacaton tous ensembles contre c’est deux grosses merdes !!!
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Hezbollah
Oct 29, 2014 @ 23:52
Les policiers ne veulent plus être au service de Meyer Habib !
Meyer Habib se sert des policiers chargés de sa prétendue protection pour leur faire convoyer des diamants, le fourbe !
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Hezbollah
Oct 29, 2014 @ 23:49
François Hollande VS deux Femen échappées de l’asile.
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Hezbollah
Oct 29, 2014 @ 23:43
Le vrai Hollande.
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Hezbollah
Oct 29, 2014 @ 23:45
Le patrimoine caché du millionnaire Manuel Valls.
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Hezbollah
Oct 29, 2014 @ 23:38
L’UNESCO traite Israël d’occupant!!
IRIB- La situation, à Gaza, a suscité les inquiétudes internationales, tandis que le monde entier exprime son indignation envers les actes inhumains du régime sioniste, à Gaza.
Dans ce droit fil, le Conseil exécutif de l’Organisation des Nations Unies, pour l’éducation, la science et la culture, (UNESCO), a demandé, dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord de cessez-le-feu, au régime sioniste, de mettre fin au blocus de Gaza.
Lors de sa session de mardi, le Conseil exécutif de l’UNESCO a condamné l’embargo impitoyable imposé à Gaza, le massacre des civils, dont des enfants, la destruction des écoles et établissements d’enseignement, dans cette région. Ce Conseil a condamné, dans un communiqué, la destruction, par Israël, de la mosquée d’Al-Aqsa. Ce communiqué exige d’Israël, en tant qu’occupant, de mettre fin à ses actes, à Gaza.
Et ce, alors que 50 établissements européens sont en train d’examiner les différents moyens susceptibles de se porter au secours, à Gaza, des familles, qui ont subi des dommages, lors de l’offensive du régime sioniste contre la bande de Gaza.
Les différents rapports parvenus de Gaza témoignent de la situation déplorable, qui prévaut, dans cette région, d’autant plus que, mardi dernier, la seule centrale d’électricité de Gaza est tombée en panne, en raison du manque de combustible.
Les stocks de combustible de cette centrale sont limités, car, lors de la récente offensive de 50 jours, une grande partie de ces stocks a été détruite.
Lors de l’offensive de 50 jours, du 8 juin au 26 août 2014, de l’armée du régime sioniste contre la bande de Gaza, plus de 2.100 Palestiniens sont tombés en martyrs, tandis que plus de 11.000 autres étaient blessés.
Ces dernières années, en outre du blocus de Gaza, le régime sioniste a imposé 3 guerres au peuple de cette région.
Lors de l’offensive de 50 jours du régime sioniste contre la bande de Gaza, des milliers d’habitations, en plus de 140 écoles et 350 centre industriels, ont été détruites, aggravant la situation qui prévaut, à Gaza, qui subit, déjà, un blocus.
Le blocus de Gaza se poursuit, alors qu’un certain temps s’est écoulé, depuis l’instauration du cessez-le-feu, qui a eu lieu, à la fin de la récente guerre du régime sioniste contre Gaza, et ce, alors que ce régime, non seulement, n’a pas respecté ses engagements, pour ce qui est du cessez-le-feu, dont l’arrêt de toute hostilité et acte provocateur, à l’encontre des Palestiniens, et la levée du blocus de Gaza, mais encore, il poursuit ses politiques anti-palestiniennes.
Depuis 2007, le régime sioniste a intensifié le blocus de la bande de Gaza, tandis que, pendant ce temps, non seulement, il n’a pas réduit le blocus contre cette région, mais encore, il le poursuit à plus ou moins grande échelle.
Ce régime a appliqué toutes sortes de politiques inhumaines, à l’encontre des Palestiniens, dont celle consistant à encercler les régions palestiniennes.
Suite à l’accentuation, ces dernières années, de l’embargo sur Gaza, des centaines de Palestiniens ont perdu la vie, et ce, alors que nombre d’autres, dont les malades, sont en danger de mort, ce qui a suscité l’inquiétude de la communauté mondiale et la réaction de l’UNESCO et des formations civiques, aux 4 coins du monde.
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venus
Oct 29, 2014 @ 23:21
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fredo
Oct 29, 2014 @ 22:19
un message!?
mercredi, 29 octobre 2014
La Russie teste un missile balistique
IRIB-la Russie a testé avec succès un missile balistique de type Boulava ,
tiré depuis un sous mariin déployé dans la mer Brents au nord ouest de la Russie. le missile a atteint sa cible située à l’ewtrême orient russe . Boulava a une portée de 10000 km . depuis septembre, la Russie dote ses sous marins nucléaire de missiles Boulava
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Vanda
Oct 29, 2014 @ 22:05
J’avoue ne pas bien connaître Kemi Seba que j’ai découvert au hasard d’un article sur ce site ( merci Allain Jules) : Ses déclarations sont remplies d’humanité et on sent chez lui beaucoup d’empathie pour les autres . Certainement quelqu’un à connaître , à mieux connaître !
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kabouli
Oct 29, 2014 @ 23:08
C’est tout a fait ça. Plus que ses idées c’est un homme extrêmement fier et sympathique et il semble que plus que les idées c’est ce qu’il y de plus important dans la vie.-
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Jacqueline DUBOIS
Oct 29, 2014 @ 23:25
Beaucoup de videos sur YT et des émissions qu’il anime au Sénégal :
court extrait de sa page wikipédia ; https://fr.wikipedia.org/wiki/K%C3%A9mi_S%C3%A9ba#Activit.C3.A9s_politiques_et_m.C3.A9diatiques
« Il travaille à la télévision sénégalaise 2sTV où il officie en tant que chroniqueur politique au sein du talk-show le Grand Rendez-vous depuis 201357.
Il produit et anime depuis septembre 2011 à Dakar une émission radio sur le web nommée Afro-Insolent qui accueille comme invités des personnalités françaises d’origines africaines telles que Blacko, ancien membre du groupe de rap Sniper71,72,73, Mokobé du groupe de rap 11374, ou encore Eunice Barber, athlète française pratiquant l’heptathlon et le saut en longueur75.
Il est à l’origine de l’idée d’un magazine féminin en ligne publié en octobre 2011 et intitulé RHA-Magazine76, qui traite des femmes noires illustres du passé à nos jours.
Publications
Supra-négritude, essai, éditions Fiat Lux, 2013, préface de Grégoire Biyogo.
Black Nihilism, essai, éditions New African Cultures Éditions, 2014 »
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Hezbollah
Oct 29, 2014 @ 21:51
Discours de Poutine, Un discours programme, par Jacques Sapir.
IRIB-Le discours prononcé par la Président de la Fédération de Russie,
Vladimir Poutine[1], à l’occasion de la tenue du XIème « Club Valdaï »qui s’est déroulé à Sotchi, est appelé à prendre une place importante dans la définition de la politique étrangère de la Russie. Ce n’est pas la première fois que Vladimir Poutine se livre à pareil exercice. Il l’avait déjà fait en février 2007 à Munich[2]. Quoi que l’on puisse penser de la politique internationale russe, Il faut s’arrêter et chercher à comprendre ce qu’un tel discours signifie. Ce n’est pas tous les jours, en effet, qu’un dirigeant de l’importance de Poutine s’exprime sur le fond de la nature des relations internationales. La comparaison entre le discours prononcé à Sotchi le 24 octobre 2014 et celui de 2007 n’en devient alors que plus importante. Le discours de Munich, venant après la période de tension internationale provoquée par l’intervention américaine en Irak en tirait en quelque sorte un bilan. Ce discours indiquait la conscience au moins diffuse d’une crise dangereuse des représentations des relations internationales par rapport à laquelle il importait de prendre date. Il est très regrettable que ce discours, certes discuté et largement commenté parmi les spécialistes, n’ait pas au plus de retentissement. Il anticipait de manière étonnante les diverses crises que le monde allait traverser dans les années suivantes. Le discours de 2014 survient alors que les relations internationales se sont à nouveau largement dégradées. La crise ukrainienne à mis face à face la Russie, appuyée par une large partie des pays considérés comme « émergents » et les Etats-Unis et leurs alliés. Ce discours est peut-être moins riche sur le plan des principes, mais certainement plus précis quant à la définition des risques et des menaces, constitue lui aussi un moment fort dans les relations internationales.
Un constat pessimiste.
Dans le discours prononcé le 24 octobre 2014, Vladimir Poutine exprime un fort pessimisme quant à l’évolution des relations internationales. Alors que le discours de Munich en 2007 était largement un discours proposant une nouvelle logique à ces relations, il exprime au contraire aujourd’hui le constat que rien n’ayant été changé, la dégradation est inévitable. Reprenons ses expressions ; le premier constat porte sur la nature de la situation internationale : « Tout d’abord, les changements dans l’ordre mondial – et tout ce que nous voyons aujourd’hui constitue des événements de cette ampleur – ont généralement été accompagnés sinon par une guerre et des conflits à l’échelle mondiale, du moins par des chaînes de conflits locaux intenses. Deuxièmement, la politique mondiale est avant tout une question de leadership économique, de guerre et de paix, avec une dimension humanitaire, incluant les droits de l’homme. »
On voit que, dans les mots prononcés, et il faut ici rappeler que chez un dirigeant politique les mots sont en quelque sorte des actes, il n’est plus question d’une organisation multipolaire du monde mais bien de ce qu’il appelle le leadership économique, c’est à dire la question en réalité de l’hégémonie. Cette question pose immédiatement le problème de guerre et de paix. La dramatisation des enjeux correspond à la période. Nous avons connu, depuis 2011, la guerre de Libye dont les conséquences se sont faites sentir sur l’ensemble de la bande sahélienne et e particulier au Mali, au Niger et au Nigéria, la guerre de Syrie qui déborde sur une large part du Moyen-Orient et aujourd’hui une guerre larvée, qui ne dit pas son nom mais qui est bien réelle, à l’est de l’Ukraine.
Le constat tiré est empreint d’un profond pessimisme, comme si Poutine, et avec lui une grande part de l’élite politique russe avait cru réellement dans la possibilité pour les puissances internationales de dépasser le conflit et d’en arriver à une époque de coopération, et avait été cruellement déçu par la réalité du comportement de certains pays, et au premier chef des Etats-Unis. On sent bien que l’incompétence mais aussi l’agressivité dont ont fait preuves les dirigeants de Washington, que ce soit sous Georges W. Bush ou son successeur, ont laissé des traces profondes chez les dirigeants russes. Mais, ce pessimisme est aussi le produit du constat de l’alignement de l’Union européenne sur les Etats-Unis et de l’absence de forces de rappel contrebalançant la politique américaine. Ce faisant, il prononce des mots qui sonnent comme un requiem de ce rêve de coopération. Le fait qu’il réduise l’enjeu des événements en cours à la question du leadership économique donne la mesure du pessimisme de son discours.
La question du droit.
Vladimir Poutine renvoie alors son auditoire sur les conséquences de cette situation et déroule un parallèle extrêmement important entre la situation actuelle et celle qui était issue de la seconde guerre mondiale. Ce passage reprend un des thèmes constamment mis en avant par le Président russe depuis 2007, celui du droit international. Il commence à nouveau par un constat : « Malheureusement, il n’y a aucune garantie et aucune certitude que le système actuel de sécurité mondiale et régionale soit en mesure de nous protéger des bouleversements. Ce système a été sérieusement affaibli, fragmenté et déformé. Les organisations internationales et régionales de coopération politique, économique, et culturelle traversent également des temps difficile. » Ce constat pouvait d’ailleurs être tiré dès 2003, quand les Etats-Unis sont passés outre la décision du Conseil de Sécurité pour envahir l’Irak. Comparant alors la situation actuelle avec celle qui prévalait en 1945, il énonce la nécessité de se doter d’un système des relations internationales qui permettent une forme de régulation des intérêts des puissances. On revient donc à un monde « Westphalien », c’est à dire régit par des règles mais dont l’origine même est l’existence d’Etats-Nations : « L’essentiel est que ce système doit se développer, et malgré ses diverses lacunes, il doit au moins être capable de maintenir les problèmes mondiaux actuels dans certaines limites et de réguler l’intensité de la concurrence naturelle entre les nations. Je suis convaincu que nous ne pouvions pas prendre ce mécanisme de freins et contrepoids que nous avons construit au cours des dernières décennies, parfois avec les plus grands efforts et difficultés, et tout simplement le détruire sans rien reconstruire à sa place. Sinon, nous serions laissés sans instruments autres que la force brute ». On voit alors s’exprimer la peur d’un monde sans règles, ouvert justement à ce que Vladimir appelle la « force brute ».
Cette situation découle bien entendu des conditions de la fin de la Guerre Froide. Au lieu d’aboutir à un cadre stable et reconnu par tous, la fin de la Guerre Froide a donné l’illusion à un pays, les Etats-Unis, qu’il était dans la toute puissance. J’ai décrit, dans un ouvrage publié en 2008, les conséquences de cette illusion[3]. J’en tirais aussi le constat de la nécessité impérative de reconstruire un cadre de droit international, constat qui s’appuyait sur un autre : celui qu’une telle reconstruction ne pourrait procéder que des Etats et de la sanctuarisation de ces derniers. Pourtant, c’est tout le contraire qui est survenu. On a continué sur la pente de la destruction des règles et du Droit international, en particulier quand en 2011 les pays occidentaux ont « interprété » de manière unilatérale leur mandat des Nations Unies pour se livrer à une véritable guerre d’agression contre la Libye. Vladimir Poutine, poursuit alors : « Pardonnez l’analogie, mais c’est la façon dont les nouveaux riches se comportent quand ils se retrouvent tout à coup avec une grande fortune, dans ce cas sous la forme d’un leadership et d’une domination mondiale. Au lieu de gérer leur patrimoine intelligemment, pour leur propre bénéfice aussi bien sûr, je pense qu’ils ont commis beaucoup de folies. Nous sommes entrés dans une période de différentes interprétations et de silences délibérés dans la politique mondiale. Le droit international a maintes fois été forcé de battre en retraite, encore et encore, par l’assaut impitoyable du nihilisme légal. L’objectivité et la justice ont été sacrifiées sur l’autel de l’opportunisme politique. Des interprétations arbitraires et des évaluations biaisées ont remplacé les normes juridiques ».
Mais, et cela le Président russe le sait bien, la reconstruction d’un cadre de droit international est une œuvre de longue haleine, qui impliquera des conflits importants, et dont certains seront nécessairement des conflits militaires. Si, dans le cadre du droit “Westphalien” la souveraineté des Etats doit être impérativement respectée, une addition importante fut faite en 1945, dans la Charte des Nations Unies, concernant la liberté des peuples à décider pour eux-mêmes, et donc sur les processus référendaires décidant de l’auto-détermination. Dans ce discours, il est clair que c’est aussi à ce principe que se réfère Vladimir Poutine, en raison de sa mise en oeuvre sur la Crimée et dans l’est de l’Ukraine.
Mettre la Russie en mesure de faire face à cette nouvelle situation internationale.
On n’a pas assez remarqué que de cette analyse de la situation internationale découlait alors un programme pour la Russie elle-même.
La puissance américaine a donc été directement perçue à partir de 2003-2004 comme une menace directe quant à la sécurité de la Russie, mais aussi à celle de ses alliés stratégiques. Cette perception s’est brutalement amplifiée à partir de 2011, mais elle s’est aussi transformée. Si, jusque là, les dirigeants russes maintenaient l’espoir d’une coopération équilibrée, à laquelle les pays auraient pu finir par arriver, il semble aujourd’hui qu’ils tirent le constat d’une action américaine visant ce qu’ils appellent le « leadership mondial ». Vladimir Poutine a ainsi été conduit à aller sans doute plus loin qu’il ne l’avait imaginé en 2000-2001 et même en 2007. Mais, son action, même si elle fut autant réactive qu’active a contribué à l’échec du projet américain et à redistribuer les cartes. De ce point de vue, le retour de la Russie a été un événement marquant. La Russie à quelques arguments à faire valoir pour la constitution d’un grand « front » des pays refusant l’hégémonie américaine.
La vision politique de l’environnement international de Vladimir Poutine et de ses conseillers est aujourd’hui nettement plus pessimiste que celle qu’ils pouvaient formuler quand ils sont arrivés au pouvoir en 2000 et cela aura des retombées en Russie même, quant à l’organisation du « modèle » de capitalisme qui est appelé à se développer dans les prochaines années. Ce pessimisme incite donc le pouvoir russe à souhaiter une réhabilitation rapide des capacités technologiques et industrielles du secteur des industries à fort contenu technologique et de l’armement. La politique économique devient alors pour une part déterminée par l’analyse de la situation internationale. Ceci justifie un renforcement de la démarche interventionniste en économie à travers la constitution de grandes sociétés publiques dans le secteur de l’énergie (Gazprom, Rosneft, Transneft), mais aussi de groupes à capitaux publics dans l’aviation, la construction navale et les métaux non-ferreux. Le retour à des formes souples de protectionnisme est inévitable. La question d’un possible régime de contrôle des capitaux, en dépit des déclarations du gouvernement et de la Banque Centrale, est posé. On imagine mal que la Russie puisse être dans une confrontation de longue haleine avec les Etats-Unis et rester ouverte à la totalité des flux financiers, en particulier ceux à court et très court terme. La coopération internationale est une nécessité, perçue comme telle. Elle se situe au carrefour entre les alliances géopolitiques et les complémentarités technologiques et industrielles. Si la Russie souhaite la constitution de contrepoids à l’influence américaine qu’elle analyse désormais comme hostile, l’impact de ces contrepoids n’est pas la même suivant les pays considérés.
Il est donc clair que les événements de ces derniers mois vont provoquer un changement radical du modèle de développement que la Russie avait adopté dans les années 200 à 2004, modèle qui faisait malgré tout la part belle à la coopération internationale et aux échanges internationaux. Assurément, la Russie ne va pas se fermer hermétiquement. Ce ne fut d’ailleurs jamais le cas dans son histoire, même lors de la période stalinienne de l’URSS. Mais, cela va impliquer des réajustements importants dans la nature de ses relations économiques avec ses partenaires occidentaux, comme on a déjà eu l’occasion de l’évoquer dans ce carnet, mais aussi des réajustements importants dans le domaine de la politique économique intérieure.
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LUDOCIK
Oct 29, 2014 @ 21:50
La Russie classifie comme assasinat par la CIA la mort PDG de Total Un inquiétant bulletin du Federal Security Service (FSB) délivré à tous les ministres durant l’heure précédente y a classé toutes les informations relatives à l’accident de l’avion d’affaires Dassault Falcon 50 à l’aéroport international de Vnukovo (VKO) qui a tué Christophe de Margerie, PDG du géant du pétrole français Total ( le 13è plus grand producteur du monde et 2e plus grand d’Europe), plus tôt aujourd’hui a été classé comme ayant une importance particulière , qui correspond au haut niveau de classification et se réfère à l’information qui, si elle est libérée, pourrait causer des dommages à l’ensemble de la Fédération de Russie.
Selon ce bulletin, l’enquête préliminaire du FSB dans cet accident [2nde photo] a montré qu’au moment du décollage à 00h10, heure de Moscou, le nez du train d’atterrissage de l’avion est entré en collision avec un chasse-neige et a basculé, provoquant un incendie qui a éclaté après la collision, mais il n’y avait pas eu d’explosion, et qui a été rapidement maîtrisé par les services de l’aéroport .Le FSB a également confirmé que Christophe de Margerie était le seul passager de l’avion et est mort avec l’équipage de l’avion dans la collision. Sa mort a été confirmée par Total et le directeur du service de presse de l’aéroport international de Vnukovo.Parmi les différentes versions de l’accident en cours d’enquête publique, le FSB dit, qu’il y a une culpabilité des pilotes, la culpabilité des dispatchers, la culpabilité du conducteur du chasse-neige et de la mauvaise visibilité .Cependant, ce qui est inquiétant est que le FSB affirme en outre qu’ils ont découvert ” des contradictions inexplicables “entre les informations récupérées à partir des boites noires de l’avion et les informations de la tour de contrôle publiées qui ont montré que cet avion a été ” subrepticement dirigé “dans la trajectoire du chasse-neige qui roulait sur une autre piste, dont il a été rapporté que le conducteur était sobre et l’avocat a déclaré que son client « “souffre d’une maladie cardiaque aiguë; il ne boit pas du tout et il y a des amis et les parents qui peuvent témoigner de cela.”Concernant les ” actions et les motivations “ des « acteurs étatiques » [euphémisme du FSB pour désigner la Central Intelligence Agency ( CIA )] en cherchant à assassiner Christophe de Margerie, ce bulletin dit, que s’était dû à la réunion qu’il venait de conclure avec le Premier ministre Dmitri Medvedev , dans lequel Total et son partenaire, le plus grand producteur de pétrole et de gaz indépendant de Russie Novatek , commenceraient la vente de pétrole et de gaz naturel liquide (GNL) en euros ou en roubles, et non en Dollars US (aka: pétrodollars).Le FSB note que Total et Novatek ont ensemble un projet de 21000000000 € (27 milliards de dollars) pour développer un projet de GNL Yamal dans l’Arctique russe, qui devrait commencer à produire en 2017. Les réserves du champ sont estimées à environ l’équivalent de 800 millions de barils de pétrole, à partir de laquelle les deux sociétés pourraient un jour produire autour de 15 millions de tonnes par an de GNL (gaz naturel liquide). suite http://stopmensonges.com/la-russie-classifie-comme-assasinat-par-la-cia-la-mort-pdg-de-total/
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régis
Oct 29, 2014 @ 21:36
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thomas
Oct 29, 2014 @ 22:08
Dieudo et Séba sont très proches l’un de l’autre.
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sowhat
Oct 29, 2014 @ 21:16
Sarkozy à Marseille :
« sans violence sans drame j’étais 4 ans ministre de l’intérieur et 5 ans président de la République (*) , tous les matins je me disais la France est un pays iruptif (sic) ATTENTION SOYONS REPUBLICAINS »
le bonimenteur de foire Sarko veut rivaliser en bouffonnerie avec Patapon. Il entend ne pas être en reste sur ce plan. Le virus de la bouffonnerie se répand … Quelle bande de clowns
(*) des fripouilles
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fredo
Oct 29, 2014 @ 20:29
mercredi, 29 octobre 2014
isra heu! La France refuse le visa à Jamila, jeune handicapée de Gaza
IRIB-Le gouvernement français vient de refuser, avec des motivations sordides,
le visa de sortie à 3 Palestiniens de Gaza, dont Jamila, 21 ans, amputée des deux jambes à la suite des bombardements israéliens de «Plomb Durci »
Jamila, Hana et Nabil étaient invités en France par plusieurs associations et devaient faire une tournée dans plusieurs villes de France, à commencer par Paris où ils étaient attendus ce samedi 1er novembre, pour témoigner de la situation à Gaza.
À une demande de visa datant de plus d’un mois et pour une durée de moins de 3 semaines en France, ils ont reçu tous les trois du Consul général de France à Jérusalem, un refus insultant : ils seraient « dans l’incapacité de prouver leurs moyens de subsistance pendant leur séjour en France » et il serait à « craindre qu’ils ne retournent pas à Gaza » et restent ici !
Pour les consoler, les représentants des autorités françaises à Gaza leur ont fait savoir que la France refuse 90 % des demandes de visa de visite dans notre pays exprimées par les Palestiniens de Gaza !
Nous vous prions d’exprimer votre honte d’être représentés par des dirigeants qui participent au maintien du blocus de Gaza, en écrivant au Consul de France à Jérusalem : Herve.MAGRO@diplomatie.gouv.fr
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fredo
Oct 29, 2014 @ 20:45
le gouvernement bien entendu!
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Hezbollah
Oct 29, 2014 @ 20:22
L’assemblée Générale de l’ONU a approuvé ce mardi 28 octobre 2014 presque unanimement , une résolution qui demande la fin du blocus étasunien contre cuba, une mesure unilatérale imposée par Washington depuis 1962.
188 voix pour, 2 contre (Etats-Unis et Israël) et 3 abstentions (Palau, la Micronésie et les Iles Marshall) le projet intitulé « Nécessité de mettre fin au blocus économique, commercial et financier imposé par les Etats-Unis à Cuba »
http://reseauinternational.net/vote-lonu-188-pays-fin-du-blocus-contre-cuba-2-pays-contre-etats-unis-israel/
On voit tout de suite qui sont les ennemis de l’ humanité. Les US-SION
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Jacques de Fort
Oct 29, 2014 @ 20:04
Et très bientôt, vous parlerez vraiment d’argent !
Tandis que la situation militaire de l’Ukraine s’enlise dans une impasse, c’est sa situation économique, encore plus désespérée, qui vient à l’esprit, alors qu’elle dévoile la folie coupable de la diplomatie européenne.
Dans une publication précédente, nous avions suggéré que le coût de l’unification de l’Allemagne devrait servir de référence pour estimer approximativement ce que coûterait l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne, si l’on veut respecter la promesse implicite qui lui a été faite d’environ un demi-milliard d’euros. Au vu du contexte actuel de l’Europe, glissant à nouveau vers une récession, il s’agit là d’une somme impossible.
Dans un article récent, le très incisif Dimitri Trenin, directeur du Carnegie, suggérait que le coût réel de la réunification de l’Allemagne était plus proche de 1500 milliards, même si ce chiffre s’étale sur une période de 23 années. Bien que ce dernier chiffre soit certainement plus proche du mark, et compte tenu de la réalité, ce n’est rien de plus qu’une erreur d’arrondi substantielle. Le voyage de Mr Porochenko à Washington, dont il est revenu avec une généreuse donation de 52 millions de dollars, suggère que les probabilités que l’Ukraine reçoive quoi que ce soit d’identique sont précisément nulles.
Depuis son indépendance, l’Ukraine moderne a été, au mieux, un état semi-fonctionnel, trébuchant sur des casseroles laissées en héritage, alors qu’aucun gouvernement, qu’il soit prorusse (Yanukovich) ou pro-Occident (Timoshenko/ Yushchenko ) ne tentait, de manière significative, de mettre en place une véritable réforme.
Ceci n’a rien de surprenant en soi. Les divers gouvernements ne représentent rien de plus que les intérêts imbriqués de l’une ou l’autre faction oligarchique, les ultimes bénéficiaires d’une corruption systématisée et de l’inefficacité qu’ils n’ont évidemment aucun intérêt à combattre.
Ni la Russie ni l’Occident n’ont choisi ou n’ont pu imposer une réforme de l’extérieur. Le revirement des différents gestionnaires venant de l’Ouest a certainement préparé le terrain avec les gaffes politiques qui ont suivi : le chouchou des médias occidentaux (heureusement oublié aujourd’hui), Yulia Timoshenko, a bâti sa fortune de multimillionnaire en volant du gaz, et en consolidant les contrôles avec la même méthode brutale employée en Russie par Mikhail Khodorkovsky au milieu des années 90.
Garçon ! L’addition s’il vous plaît !
Alors que l’hiver approche, l’Union européenne se trouve embarrassée. Elle dépend de la Russie pour 30 % de son gaz, dont la moitié transite toujours par l’Ukraine. L’Ukraine doit-elle voler du gaz destiné à l’Union européenne, et la Russie doit-elle, en réponse, couper l’alimentation ? L’Europe n’aura surement pas froid, mais une partie importante de ses industries pourrait fermer, et cela l’enverrait glisser un peu plus vers une récession et un effondrement économique pur et simple. En conséquence, les récentes discussions qui ont eu lieu à Milan étaient centrées autour d’une seule question intéressante : comment l’Europe va-t-elle payer la facture de gaz de l’Ukraine ? Un prêt relais est préparé, avec la probabilité, infime, d’être remboursé.
La suite .
http://russia-insider.com/en/politics_ukraine_opinion/2014/10/27/08-44-18am/ukraine_trillion_here_-_trillion_there
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Hezbollah
Oct 29, 2014 @ 19:57
Quand un groupe suédois d’énergie réclame 4,7 milliards d’€ à l’Allemagne pour l’abandon du nucléaire.
http://www.agenceinfolibre.fr/info/ttip-tafta-groupe-suedois-denergie-reclame-47-milliards-lallemagne-labandon-du-nucleaire/
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zip zippo
Oct 29, 2014 @ 19:43
extrait du film Rampage. beaucoup de vérité, s’ils se permettent ce genre de discours, c’est qu’ils savent que les gens ne bougeront plus et ils peuvent se permettre toutes les manipulations sur la population sans que la grande majorité de cette population ne bouge.
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Hezbollah
Oct 29, 2014 @ 20:02
La même, mais en plus longue.
Quand un « psychopathe » nous dit la vérité…
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Hezbollah
Oct 29, 2014 @ 19:31
Ebola/Daech…2 facettes d’une seule médaille!!
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Jacques de Fort
Oct 29, 2014 @ 19:40
Pas mal du tout, cette affirmation .
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Saida
Oct 31, 2014 @ 5:14
Il manque le drapeau des sioniste, les USA ce n’est qu’un objet des sionistes….comme la Russie d’ailleurs.
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Jacques de Fort
Oct 29, 2014 @ 19:30
Du 9 au 16 avril 2014, l’auteur du livre à succès Le franc CFA et l’Euro contre l’Afrique a donné, au Cameroun, une série de conférences sur les méfaits du franc des Colonies françaises d’Afrique (CFA). Le Pr. Agbohou s’est rendu au Cameroun à l’invitation de l’association Action Sociale Africaine (ASA) qui œuvre depuis 2007 sur le continent pour l’amélioration des conditions de vie des Africains à travers trois axes prioritaires : la Santé, l’Agriculture/Alimentation et l’Education. Grâce à ASA qui a déjà installé trois bibliothèques au Cameroun, l’économiste ivoirien a donné trois conférences très courues dans toutes les principales universités de ce pays d’Afrique centrale (Douala, Dschang, Yaoundé). Cette interview a été réalisée à l’issue de ce périple. Le professeur Nicolas Agbohou y affirme sans ambages que le franc CFA plombe irrémédiablement l’économie des 15 pays africains qui utilisent cette monnaie de singe. Il explique le mécanisme du compte d’opérations et propose les solutions réalistes pour parvenir à la souveraineté monétaire de l’Afrique.
Journal de l’Afrique (JDA) : Qu’est-ce qui vous motive à parcourir le monde pour dénoncer les méfaits du franc CFA dans les économies africaines ?
Nicolas Agbohou : Plusieurs raisons : D’abord, je suis un Africain et en tant que tel je me sens interpellé par les problèmes de l’Afrique. Ensuite, je vois objectivement le danger qui arrive. Dans 36 ans, en 2050, l’Afrique aura 2 milliards d’habitants à nourrir. Il faut préparer la vie de ces 2 milliards de personnes. En d’autres termes, il faut changer de politique économique.
Or nous ne pouvons pas faire une politique économique sans la maîtrise de la monnaie. Donc, conscient de ce problème, je me suis appesanti sur le Franc CFA et après étude je me suis rendu compte que « franc CFA » voulait tout simplement dire « franc des Colonies françaises d’Afrique (CFA) ».
Pour continuer à piller l’Afrique après les indépendances formelles de 1960, le colon français a redéfini le franc CFA comme : le « franc de la Communauté Française d’Afrique). Mais c’est un simple maquillage !
Pourquoi estimez-vous dans votre livre que Le Franc CFA et l’Euro [sont] contre l’Afrique ?
Tout simplement parce que le franc CFA est d’origine nazie. Il s’agit d’un mécanisme mis sur pied pour permettre à la France de tirer profit non seulement des richesses naturelles, mais aussi du travail des Africains. Le franc CFA a été crée le 25 décembre 1945, conformément à l’article 3 du décret 45/0136 par le général De Gaulle. Et le franc CFA qui veut dire le franc des Colonies françaises d’Afrique est une monnaie purement coloniale inventée par et pour les intérêts des colons pour dévaster l’Afrique. La survivance du franc CFA n’est que la perpétuation de cet appauvrissement.
Il y a 30 ans, l’économiste camerounais Joseph Tchuidjang Pouemi dans son livre intitulé Monnaie, servitude et liberté, affirmait déjà que le franc CFA n’est qu’un instrument de « répression monétaire de l’Afrique ». A votre avis cette répression monétaire a-t-elle toujours cours ?
Elle a toujours cours ; car lorsqu’on regarde les institutions de la zone franc CFA, notamment le conseil d’administration des trois banques centrales, on voit que les Français y sont présents et disposent du droit de véto. Autrement dit ce n’est pas son utilisation qui fait problème, mais le franc CFA lui-même.
Son fonctionnement appartient à la France qui l’utilise pour ses propres intérêts et donc contre les intérêts des Africains. Aussi bien à la Banque des Etats d’Afrique centrale (BEAC) qu’à la Banque des Etats d’Afrique de l’Ouest (BCEAO) qu’à la Banque centrale des Comores (BCC), la France nomme des représentants qui disposent d’un droit de véto.
Autrement dit, si les Africains présents aux conseils d’administration de ces différentes banques décident de prendre des décisions qui défendent les intérêts de l’Afrique en touchant aux intérêts de la France, ces décisions ne pourront pas être validées puisque les Français voteront « contre ». Ce d’autant plus qu’il est clairement mentionné dans les textes régissant ces trois banques centrales que « les décisions se prennent à l’unanimité ».
Lorsqu’on parle du franc CFA, on évoque toujours le mécanisme du « compte d’opérations ». De quoi s’agit-il exactement ?
La zone franc CFA a quatre principes de fonctionnement :
1-La centralisation des réserves de changes qu’on appelle le compte d’opérations. 2-Le principe de la libre convertibilité des francs CFA en francs français hier et aujourd’hui en Euros. 3- Le principe de la fixité des parités. 4- Le principe de la libre transférabilité des capitaux de la zone franc CFA vers la France.
En ce qui concerne le compte d’opérations, disons qu’il est d’inspiration nazi. Il a été appliqué à la France par les nazis et après la Libération, le général De Gaulle a décidé de l’appliquer aux Africains depuis 1945. Conformément aux accords monétaires entre la France et l’Afrique, le principe de la centralité des réserves des changes fonctionne de la manière suivante: les Africains doivent déposer, et ils le déposent effectivement, l’intégralité de leurs recettes d’exportation dans des comptes ouverts à la banque centrale de France.
De 1945 à 1973, quand les Africains exportaient par exemple les matières premières pour 100 milliards de dollars, ils déposaient tous les 100 milliards de dollars dans le Trésor français. De 1973 jusqu’en 2005, s’ils exportaient pour 100 milliards de dollars, les Africains étaient obligés de déposer 65 milliards au Trésor français dans le fameux compte d’opérations.
Depuis le 20 septembre 2005 jusqu’à la seconde où nous parlons (2014), on est passé à 50%. Ce qui veut dire que si les Africains exportent à hauteur de 100 milliards de dollars ou d’Euros, de Yuans, etc. ils sont tenus de déposer 50 milliards en France. S’en suivent plusieurs conséquences majeures :
Première conséquence majeure. Puisque le compte d’opérations est d’origine nazie, la France s’en est servie et s’en sert encore pour s’approvisionner gratuitement en matières premières africaines.
C’est-à-dire que la France dit aux Africains d’exporter les matières premières dont elle a besoin pour 100 millions d’euros par exemple. Lorsque les Africains ont exporté, au lieu de les payer, la France prend son stylo et écrit un signe PLUS dans le compte. Elle ne débourse aucune devise. Or si ce sont les Nigérians ou les Ghanéens qui exportent, la France est obligée de sortir 100 millions d’euros des coffres forts pour les payer.
Ce qui revient à dire que le jour où les Africains vont se débarrasser du franc CFA, la France sera obligée de débourser de l’argent pour payer directement et immédiatement l’intégralité de la facture des exportations.
Deuxième conséquence majeure. Puisque les Africains déposent des devises en France, celle-ci s’en sert pour combler son déficit budgétaire ou pour amortir, c’est-à-dire payer sa dette.
Troisième conséquence majeure. En contrôlant leurs devises, la France met les dirigeants africains au pas. Si un dirigeant de la zone CFA n’obéit plus aux ordres de la France, Paris bloque ses réserves de devises et mieux, il ferme les banques dans ce pays devenu « rebelle ». C’est ce que nous avons vu tout récemment en Côte-d’Ivoire avec Laurent Gbagbo. Et quand les banques sont fermées, aucun ménage, aucun chef d’entreprise ne peut sortir de l’argent pour nourrir sa famille ou payer les employés. En un mot, en fermant les banques, la France organise le chaos socio-économique. Et toute la population se rebelle contre le dirigeant.
C’est ce qui s’est passé avec Gbagbo. Ne pouvant plus prendre des devises à la France, il a décidé de créer la monnaie ivoirienne et à partir de là la décision a été prise pour le bombarder. Gbagbo n’est pas le premier et ne sera malheureusement pas le dernier. Avant lui, il y a eu Sylvanus Olympio du Togo dont la monnaie devrait être mise en circulation le 15 décembre 1963. Deux jours avant, exactement le 13 janvier 1963, il a été froidement assassiné.
Donc ces trois conséquences majeures ou plutôt ces trois avantages pour la France à savoir l’approvisionnement gratuit en matières premières africaines, l’utilisation des devises africaines pour son propre développement, une arme de mise au pas des dirigeants africains, constituent un puissant instrument utilisé par la France pour bloquer l’industrialisation de l’Afrique.
Au regard de tout ce que vous venez de dire on peut conclure que l’Emergence annoncée par les présidents africains relève d’une simple propagande politicienne…
Il s’agit d’une simple chimère. Aucun pays ne peut être émergent avec le franc CFA.
Quand vous quittez votre quartier pour aller en zone périphérique parce que vous touchez 100 000 F CFA et que vous êtes entrés dans une association qui vous prend 50 000 F CFA chaque fin du mois vous pensez raisonnablement que vous quitterez subitement ce quartier de pauvres pour entrer dans le quartier des riches ? Non. Tant que les pays africains continueront à payer un« impôt » de 50% de leurs revenus extérieurs à la France, l’émergence socio-économique ne sera jamais possible.
En 2013, dans un rapport commandé par le gouvernement de son pays, l’ancien ministre français des Affaires étrangères, Hubert Vedrine a proposé l’élargissement de la zone franc CFA à d’autres pays africains. Comment percevez-vous un tel projet et quelles en sont les chances de réussite ?
Disons qu’Hubert Védrine est dans son rôle puisque c’est celui qui contrôle la monnaie qui contrôle le pays. Ainsi, s’il y a 15 pays africains qui utilisent le franc CFA, ces pays sont tous sous le contrôle de la France. Et s’il y a d’autres pays qui, parce que mal informés entrent dans la zone CFA, ce sera une très bonne chose pour la France. C’est pourquoi M. Vedrine invite les Nigérians, les Ghanéens et d’autres pays à entrer dans la zone CFA pour justement mieux les contrôler et prendre leurs énormes richesses. N’oubliez-pas que lorsque ces pays vont entrer dans la zone CFA, ils seront obligés de donner 50% de leurs énormes richesses à la France. On voit bien que le Nigeria n’est pas dans la zone CFA mais se porte mieux. Ce n’est pas au Nigeria que l’on meurt de faim ! Une fois de plus, Hubert Vedrine est dans son rôle. Et il revient aux Africains de ne plus se laisser tromper.
Les pays africains qui n’ont pas le même niveau économique peuvent-ils avoir une monnaie commune ? Effectivement ils le peuvent parce que c’est la monnaie qui fait créer la richesse. Ce qui fait rouler la voiture c’est le carburant. Le carburant lui-même n’est pas la voiture. Mais c’est un produit indispensable qui fait rouler la voiture. Donc les pays africains, développés ou non développés peuvent avoir une monnaie commune. La monnaie est une pièce centrale dans le triangle de souveraineté. Vous avez la monnaie/économie, la défense et le droit positif qui constituent les angles de ce triangle de souveraineté.
Comment expliquez-vous la relative avancée économique des anciennes colonies anglaises sur le continent africain ?
Justement, ces pays travaillent pour eux-mêmes. Contrairement aux pays de la zone franc CFA, les pays anglophones ne travaillent pas pour l’Angleterre. C’est aussi simple que ça ! Les pays anglophones sont véritablement libres de l’Angleterre qui est partie après la décolonisation.
Comme vous le constatez très bien à l’échelle planétaire, tous les pays anciennement colonisés par l’Angleterre se portent nettement mieux que ceux de la zone franc CFA. La France n’est jamais partie. Au contraire, au fur et à mesure que le temps passe, la France est omniprésente dans les économies africaines ; toujours avec le même prétexte : « nous sommes là pour aider les Africains ». Et les Africains au lieu de se réveiller ne font que s’endormir…
Le franc CFA est-il la cause de la déliquescence du système éducatif africain qui se caractérise par des effectifs pléthoriques ?
Très bien. L’exemple d’un ménage qui gagne 100 000 F CFA que nous avons pris plus haut est assez illustratif ici. Quand l’Etat se voit privé de 50 % de sa richesse à travers le compte d’opérations, les dépenses sur l’éducation nationale et les hôpitaux diminuent. C’est ce compte d’opérations qui explique les budgets squelettiques de l’éducation nationale dont vous parlez. Au lieu de construire beaucoup d’écoles, l’Etat en construit moins !
Vous comprenez maintenant pourquoi les hôpitaux deviennent des mouroirs en Afrique francophone. Lorsque vous regardez les moyens de transport collectif, les gens sont entassés les uns sur les autres comme des sardines dans une boite de conserve. Ce n’est pas un hasard parce que les moyens importants qui devraient être utilisés pour le transport sont donnés à la France.
Est-ce qu’il vous arrive de parler de ces méfaits du franc CFA avec des hommes d’Etat africains et qu’est-ce qu’ils vous en disent ?
J’ai rencontré quelques dirigeants africains dont Mathieu Kerekou à l’époque président du Benin. Il m’a dit qu’il ne connaissait pas ce système. Il en était totalement ignorant. J’en ai parlé avec le gouverneur de la BCEAO, Konan Banny qui m’a dit qu’il m’invitera pour que je puisse en discuter avec ses collaborateurs. J’ai rencontré Mamadou Koulibaly à l’époque président de l’Assemble nationale de Côte-d’Ivoire. Sans oublier les présidents Laurent Gbagbo et Jacob Zuma. Lorsque j’ai expliqué le fonctionnement du franc CFA au président sud-africain, Jacob Zuma, il n’en revenait pas. Et il a déclaré ceci : « c’est exactement de la colonisation. Car c’est lorsque vous êtes une colonie que vous payez des impôts au pays colonisateur ! ».
La plupart de pouvoir d’Etat obtenu dans la zone franc CFA, vient directement de Paris. Les dirigeants qui sont portés au pouvoir par cette voie là ne peuvent pas se révolter contre leur employeur. On va vous dire démocratie par-ci ; mais vous savez que ne vient pas au pouvoir qui veut. C’est Gbagbo qui a fait l’exception qui confirme la règle. Et on sait comment il a fini !
Comment sortir de cette situation qui a tout l’air d’une impasse monétaire pour les pays de la zone franc CFA ?
En prenant conscience que cette monnaie nuit gravement à leur bien être socio-économique, les Etats africains doivent tout simplement se retirer de la zone CFA. Et en lieu et place, battre une monnaie typiquement africaine, gérée par et pour les intérêts des Africains. Ainsi, les pays africains vont éliminer la France dans leur gestion et toutes les devises qu’ils vont gagner vont rester en Afrique. Elles seront utilisées pour pouvoir importer des équipements dont les Etats africains ont besoin pour s’industrialiser. Ainsi, ils transformeront eux-mêmes les matières premières africaines en Afrique.
Je dois absolument préciser que pour créer une monnaie on a besoin de trois jours. Pas plus. Le premier jour, le gouvernement prend la décision de créer la monnaie et fait un projet de loi qu’il envoie au parlement. Le lendemain, c’est-à-dire de deuxième jour, les parlementaires approuvent. Le troisième jour, on déclenche les machines à l’imprimerie et la monnaie est créée.
Il faut que les Africains se réveillent. Qu’ils comprennent que c’est celui qui domine la monnaie qui domine tout le pays. Il est temps que chaque jeune, où qu’il se trouve s’engage dans ce débat en intégrant le Mouvement pour la Souveraineté économique et Monétaire Africaine (Mosema). Créé en Côte-d’Ivoire, le Mosema installe ses sections partout en Afrique.Nous sommes persuadés que si les jeunes comprennent cela, un moment viendra où ils vont déclencher un mouvement de contestation des institutions de la zone franc CFA simultanément pendant une semaine dans tous les 15 pays de la zone CFA. Ce qui va aider ou contraindre les dirigeants à prendre la bonne décision. Ils vont constater que partout on conteste le franc CFA et ils n’auront plus d’autre choix que de créer une monnaie africaine.
Voulez-vous nous dire que le franc CFA n’est pas une fatalité pour les 15 pays qui l’utilisent depuis tant d’années malgré sa nocivité ?
La force du franc CFA provient de l’ignorance des Africains. Je les comprends. Le franc CFA n’est pas inscrit dans les programmes scolaires et même universitaires.
Mais, dans la vie il faut retenir une chose : c’est l’esclave qui se libère lui-même de son esclavagisme. C’est l’opprimé qui se libère de son oppresseur. La liberté, peu importe qu’elle soit économique ou politique, s’arrache. Elle ne se donne pas. Donc il appartient aux Africains de prendre conscience des méfaits du franc CFA et de se révolter pour liquider cette monnaie de singe.
Il n’y a pas de fatalité. Chaque génération a sa lutte. Celle de la génération actuelle est de liquider le franc CFA et de mettre en place une monnaie africaine contrôlée par les Africains et pour les intérêts des Africains. Pour finir, je tiens à préciser que pour créer une monnaie, je le répète, il faut trois jours. Pas plus. Le premier jour, le gouvernement prend la décision de créer la monnaie et saisit l’Assemblée nationale à travers un projet de loi. Le deuxième jour, les députés examinent et approuvent le projet de loi. Le troisième jour, la loi est promulguée et on actionne les machines à l’imprimerie. La monnaie est disponible. Le pays a sa monnaie et en use pour son développement.
Nous connaissons des pays africains qui ne sont pas dans la zone CFA, mais ne se portent pas mieux économiquement…
Vous avez raison. On vous dira d’ailleurs qu’un pays comme la Guinée Conakry par exemple a décidé de sortir de la zone CFA avec Sekou Touré mais n’a pas réussi à construire une économie forte. C’est un fait. Mais, pour le cas de la Guinée, on oublie toujours de dire que la France a inventé la fausse monnaie qu’elle a déversée au pays de Sekou Touré, l’homme qui a osé s’opposer au général De Gaulle en disant NON à la communauté française en 1958. Il avait dit que les Guinéens préféraient la liberté dans la pauvreté à la richesse dans l’esclavage. Depuis lors la France a décidé de saboter ses actions.
Parlant des pays africains qui utilisent leur propre monnaie mais ne sont pas développés, il faut dire qu’ils n’appliquent pas le deuxième principe qui est la transformation locale des matières premières. Après la création de la monnaie, les Etats africains doivent obligatoirement créer de la valeur ajoutée en transformant les matières premières agricoles, minières et énergétiques sur le continent. Cette transformation conduira à l’industrialisation de l’Afrique et à la création des emplois pour les Africains.
http://michelcollon.info/Aucun-pays-africain-ne-peut-etre.html
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sowhat
Oct 29, 2014 @ 20:43
y a-t-il un seul responsable politique français, un seul économiste ou un seul journaliste qui aient dénoncé le système du franc CFA ?
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Gabriel
Oct 30, 2014 @ 19:11
Trop long.faire un résumé au lieu d’un copier/coller serait intéressant c’est un coup à choper des escarres de lire un article aussi long.
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Saida
Oct 29, 2014 @ 19:26
A quant fofana?
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Saida
Oct 29, 2014 @ 19:27
Quand pardon.
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Hezbollah
Oct 29, 2014 @ 19:21
Traverser l’Iran à moto.
Le texte de la vidéo
Un docu-récit de voyage d’un certain Ed March. J’ai beaucoup aimé alors j’ai traduit. Visiblement c’est un type qui passe son temps sur la route avec sa moto pour découvrir d’autres cultures.
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Rose
Oct 29, 2014 @ 20:34
Salam Hezbollah,
Pour reprendre les termes de ce voyageur, c’était vraiment » cool » cette vidéo.
C’est une autre version de j’irais dormir chez vous » j ‘irais rouler chez vous » !
pour ce qui est de se faire offrir de la nourriture et de se mettre à son service…, c’est tout un symbole en islam et qui plus est, à un voyageur…
Merci
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Hezbollah
Oct 29, 2014 @ 21:33
Exact Rose. L’ hospitalité Arabo-Musulmane n’est pas un vain mot.
L ‘hospitalité Arabe est légendaire. Dans les pays Arabe, il y a encore cette hospitalité.
Les Européens ( pas tous ) ont perdu cette hospitalité. C’ est des sociétés où l’ individualisme règne en maître. Les sionistes qui contrôlent l’ Europe, ont enlevés tout sens du partage en Europe. Le fameux diviser pour mieux régner.
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balibalo
Oct 29, 2014 @ 19:08
j’ai même pas pigé le pretexte pour lequel il avait été incarcéré…?? SQuelqu’un peut me le dire?
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Hezbollah
Oct 29, 2014 @ 19:08
Les Etats-Unis: le pays des sans-dents.
Texte de la vidéo
Derrière les discours guerriers de l’arrogant jouet humain pour riches psychopathes, Obama, se cache un pays du quart-monde. 126 millions de personnes n’ont pas les moyens d’aller chez le dentiste ! Les gens sont obligés d’aller aux urgences, ou en prison, pour se faire soigner les dents.
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vénus
Oct 29, 2014 @ 19:21
HOLLANDE qui se croit déjà à la place de Obama s’est trompé, les français ont encore des dents même fausses.
Il se croit Américain Benêt 1er
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Jacques de Fort
Oct 29, 2014 @ 19:33
Il y a aussi les sans âmes ( des deux cotés )
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marielionne
Oct 29, 2014 @ 22:10
vous oubliez les deux sans c……. à Matignon et à l’Elysée
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Jacques de Fort
Oct 29, 2014 @ 22:28
Ils en ont !!! 😦
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Hezbollah
Oct 29, 2014 @ 19:01
Les images ci-dessous en provenance d’Israël montrent comment deux photographes de presse ont été blessés par la police israélienne. Les journalistes ont été blessés par des balles en caoutchouc tirées à très courte distance.
http://croah.fr/revue-de-presse/la-police-israelienne-tire-sur-des-journalistes/
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Saida
Oct 29, 2014 @ 19:08
Merçi myriam la sioniste, et bizzarment ont ne va rien dire contre ce crime sioniste.
Notons au passage même si ça peut coincé pour certain la similitude avec la Russie sioniste ou l’Arabie Saoudosioniste.
Nous voyons comme le monde entier est au genout des sionistes, y a t’il un seul voisin qui hausse de le ton, non (et la Syrie pas plus que la Jordanie avec sa monarchie juive, l’Egypte du judeo copte de père et mère al Sisi, ou le Liban) plus encore avec Gaza, de loin plus grave encore, y a t’il un seul pays frontalier qui a dit quoi que ce soit?
Evidement non.
Parce que tout les voisins sont en fait des satélites avec des chefs aux ordres du Mossad.
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belougha
Oct 29, 2014 @ 18:51
bon article qui reprend les discours de ce Monsieur. J’aurai aimé que soit mentionné le nom du centre pénitentiaire où il a purgé sa peine ? Car sanction il y a eut puisqu’il sort de prison lol et aussi un rapide rappel des crimes ou délits dont il a été reconnu coupable juste pour info ou mémoire. voila bonne soirée tout de même
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sahb
Oct 29, 2014 @ 22:24
oui mais on est sur Internet et dans l’info alternative faut suivre …
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Hezbollah
Oct 29, 2014 @ 18:47
La police britannique a ouvert une enquête sur un « incident » impliquant le Premier ministre britannique, David Cameron, qui a failli se faire renverser lundi par un homme à la coiffure rasta se rendant au pas de course « vers sa salle de gym », informe l’AFP.
L’incident s’est produit lundi à Leeds, au nord de l’Angleterre, où le Premier ministre venait de terminer un discours. En route vers sa voiture, il a alors failli se faire percuter sur le trottoir par un homme, aussitôt ceinturé et plaqué au sol par les gardes du corps du Premier ministre.
La vidéo a rapidement fait le tour du Royaume-Uni et soulevé des interrogations sur à la fois les motivations du jeune homme de 28 ans et la facilité avec laquelle il a pu s’approcher le chef du gouvernement.
La police, qui a brièvement arrêté Dean Farley, a rapidement assuré que celui-ci n’était animé d’aucune intention malveillante et qu’il s’était seulement dépêché pour rejoindre son club de gym.
https://mtc.cdn.vine.co/r/videos/4A582FB74E1138511432561184768_141441644647c17ea29c.7587.mp4?versionId=2ZWhUpJzOP0KUG9B5v1tVYnP6U6jOH10
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Hezbollah
Oct 29, 2014 @ 18:45
Le panafricaniste a été libéré de son embastillement !
Bonne nouvelle. L’ Afrique à besoin de personne comme Kemi Seba.
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sowhat
Oct 29, 2014 @ 18:13
Mali
Un « violent accrochage » a opposé dans la nuit la force française Barkhane à un « important groupe armé terroriste » dans le nord du Mali, a annoncé mercredi le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian.
AFP
c’est Le Drian qui le dit et nul autre que le ministre de la défense Le Drian. Après tout c’est dans ses compétences, mais s’agissant d’un événement relativement mineur et qui n’a pas entraîné de morts ou de blessés dans les rangs de la force d’intervention française, on peut s’étonner que ce soit le ministre lui-même qui fait cette déclaration alors que d’ordinaire c’est un officier de l’état-major (éventuellement) qui remplit cette fonction …
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Jacques de Fort
Oct 29, 2014 @ 19:41
C’est pour le Fun .
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le brebis galleux blog
Oct 29, 2014 @ 17:53
Je trouve ça bien, mais soutiendrez-vous d’autres dissident, AJ ?
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le brebis galleux blog
Oct 29, 2014 @ 17:54
dissidentS…
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Jacques de Fort
Oct 29, 2014 @ 20:08
Omar par exemple !!!
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régis
Oct 29, 2014 @ 17:43
La Bastille, c’est maintenant le Crif!
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le brebis galleux blog
Oct 29, 2014 @ 17:55
Je peux vous assurer que le CRIF hait ce qui n’est pas le CRIF ! Et c’est un breton qui parle !
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vénus
Oct 29, 2014 @ 19:19
Un breton armor ou arvor ?
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Jacques de Fort
Oct 29, 2014 @ 22:31
Un royaliste paganiste ! 😉
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Saida
Oct 29, 2014 @ 17:24
La bastille a fait tombé la monarchie et a coûté la tête au couple royal.
La nouvelle bastille s’effondre, la suite….
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Estelle
Oct 29, 2014 @ 17:12
Prem’s !
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