« JUSTICE POUR LES SYRIENS ». L’édito le plus loufoque de l’année par Angélique Mounier-Kuhn

Posted on Oct 20, 2014 @ 12:59

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Les thuriféraires de Daesh sont de sortie ! A l’image d’Angélique Mounier-Kuhn, journaliste au journal suisse Le Temps, pour tenter encore une fois, sans preuve, de salir le pouvoir syrien qui a mis en échec leurs mensonges et le seul qui combat véritablement l’EI. Depuis 3 ans, pas un jour ne passe sans qu’elle ne salisse la Syrie et les Syriens. Elle fait semblant de condamner l’Etat islamique, sans toutefois donner une seule solution pour combattre cette bête immonde fabriquée, financée et entraînée par l’Occident. Le seul tort de l’EI à leurs yeux, c’est de s’être rendu coupable et responsable de la mort d’Occidentaux. Rien de plus. Lisez ce torchon: 

Angélique Mounier-Kuhn

Angélique Mounier-Kuhn

Le Temps (Suisse), 20 octobre 2014 – Qui entend-on encore marteler que l’entreprise de mort de Bachar el-Assad, champion dans la catégorie des atrocités de masse, devra rendre des comptes devant les tribunaux ?

On l’a presque oublié. Au début de l’année 2013, à l’instigation de la Suisse, une pétition était déposée au Conseil de sécurité de l’ONU lui enjoignant de saisir la Cour pénale internationale pour qu’elle se penche sur les crimes commis en Syrie. Les blocages n’ont pu être surmontés, elle n’a pas été suivie d’effet. Mais l’initiative suisse avait recueilli le soutien d’une soixantaine d’Etats: à l’époque, la nécessité de justice se hissait haut dans l’ordre des priorités.

Qui entend-on encore marteler que l’entreprise de mort de Bachar el-Assad, champion disputé, mais champion toujours, dans la catégorie des atrocités de masse, devra rendre des comptes devant les tribunaux ?

En Syrie, la guerre s’est enlisée, le pouvoir n’a rien relâché de son étreinte sanglante sur le peuple, et d’autres ennemis sont apparus, en tête desquels le sinistre Etat islamique (EI). Le conflit dure, il est inextricable? Au nom du pragmatisme diplomatique, voilons-nous les yeux et bouchons-nous les oreilles sur les questions de justice.

La montée en puissance de l’organisation extrémiste a d’ailleurs déployé le meilleur paravent dont pouvait rêver Damas.

Pendant qu’on bombarde les positions des djihadistes au nord du pays, le régime perpétue sa basse besogne sans plus faire la une des médias. Tous les jours, son aviation militaire fait feu sur des zones résidentielles et décime leurs habitants. Dans les centres de détention, officiels ou secrets, il continue de torturer, de violer et d’affamer à l’échelle industrielle. En violation de l’accord international sur l’élimination de son arsenal chimique, il a eu plusieurs fois l’audace ces dernières semaines de gazer les banlieues insoumises de la capitale.

Certains, en Syrie, ont décidé que l’impunité ne serait pas une fatalité. Dans le silence, ils risquent leur vie pour emmagasiner autant de preuves écrites que possible de la culpabilité de leurs oppresseurs et les mettre en sécurité à l’étranger. Pour eux, la question n’est pas «si» mais «quand» Bachar el-Assad et ses hommes de main seront traînés en justice.

Ces gens parlent-ils ou parleront-ils un jour du carnage qu’ils organisent depuis des années en République démocratique du Congo (RDC) ? Ce dernier, qui a déjà fait plus de 8 millions de morts. Jamais. Tant qu’ils pillent, tout va bien…

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