– La Russie met en garde contre la gravité du soutien des pays occidentaux aux extrémistes
– L’armée syrienne avance à al-Ghouta-est dans la banlieue de Damas
– Irak: L’aviation irakien élimine des dizaines de terroristes EIIL dans plusieurs zones
– François Hollande devient le président le plus impopulaire de la Ve République
– États-Unis: des expéditeurs appelle pour le retrait de la nationalité des terroristes
Posted in: Actualité
Djazaïri.
Sep 9, 2014 @ 0:05
Le vent tourne pour l’EI….
Bashar, résiste! La victoire est proche.
Le Golfe mobilisé contre les djihadistes
Home ACTUALITE International
Par Georges Malbrunot
Mis à jour le 07/09/2014
Les pétromonarchies vont rejoindre la coalition internationale contre l’État islamique montée par Obama.
Face à la menace djihadiste, les riches mais fragiles monarchies du Golfe paraissent désormais décider à «agir sérieusement». Après avoir fermé l’œil sur certains réseaux financiers d’aide aux islamistes en Irak et en Syrie, l’Arabie saoudite, le Koweït et le Qatar sont officiellement prêts à coopérer avec les États-Unis et les Occidentaux dans le cadre d’une large coalition internationale en formation contre l’État islamique (EI), mise sur pied au dernier sommet de l’Otan.
Parce que plus d’un millier de Saoudiens sont enrôlés avec l’EI et que ces derniers ne sont plus qu’à une centaine de kilomètres de son territoire, l’Arabie est en pointe dans ce nouveau combat. Ce sont «les ennemis numéro un de l’islam», a lancé la semaine dernière le grand mufti du royaume, Abdel Aziz al-Cheikh, qui a appelé dimanche les musulmans à «combattre» l’État islamique «agressif et oppressif». «L’affaire est grave», a poursuivi le mufti d’un royaume qui applique un islam ultrarigoriste. Dans le même temps, la police arrêtait huit «recruteurs» dans le nord-ouest du pays, parmi lesquels un imam et un enseignant. Quelques jours plus tôt, 88 autres personnes avaient été appréhendées. Certaines cellules terroristes s’étaient spécialisées dans les assassinats ciblés. De quoi réveiller de très mauvais souvenirs pour les princes saoudiens, qui ont été dans le collimateur d’al-Qaida entre 2003 et 2005.
Isoler les tribus des djihadistes
En mars, Riyad a sonné le tocsin contre les islamistes radicaux. Daech (l’acronyme arabe de l’EI), le Front al-Nosra (la branche syrienne d’al-Qaida) et les Frères musulmans étaient qualifiés d’organisations terroristes par la monarchie. L’annonce signifiait un changement de cap. «Jusque-là, le roi avait donné carte blanche au prince Bandar Ben Sultan, le patron des renseignements, pour faire tomber Bachar el-Assad par tous les moyens», décrypte un spécialiste de l’Arabie. Y compris en laissant des imams appeler les jeunes à aller combattre en Syrie, et d’autres privés à financer la «lutte contre le tyran» à Damas. Face à l’échec de cette stratégie, Bandar a été écarté au profit du prince Mohammed Ben Nayef, l’homme de l’antiterrorisme, proche des Américains. Depuis, le roi Abdallah a envoyé 30 000 soldats de la garde nationale à la frontière avec l’Irak et le mur de séparation depuis longtemps en chantier entre les deux pays vient juste d’être achevé.
Que peuvent apporter les Saoudiens à la coalition que Barack Obama cherche à établir? Une pression sur leurs relais politiques sunnites en Irak pour que ceux-ci soutiennent un gouvernement d’union nationale à Bagdad, maintenant que leur ennemi juré, le premier ministre chiite Nouri al-Maliki, a été remplacé. Grâce à sa très ancienne diplomatie tribale, Riyad peut surtout isoler les puissantes tribus d’al-Anbar des djihadistes. Et, ce qui est vital pour Riyad, s’assurer que les clans qui vivent à cheval entre l’Irak et l’Arabie ne rejoindront pas la rébellion sunnite conduite par l’État islamique. Sans oublier de donner un tour de vis supplémentaire dans la surveillance des circuits financiers privés d’aide aux djihadistes.
Jusqu’à maintenant, ces réseaux transitaient le plus souvent par le Koweït, le minuscule émirat frontalier du sud de l’Irak, qui vient de durcir sa législation bancaire et de renforcer, à son tour, la surveillance sur les collecteurs de fonds au profit des djihadistes. Le 20 août, l’un d’entre eux, cheikh Hadjaj al-Ajmi, a été arrêté à l’aéroport de Koweït de retour du Qatar. Souvent accusé d’aider les islamistes radicaux, le Qatar cherche lui aussi à se démarquer de ses encombrants alliés. Nouri al-Maliki accusait Doha de financer les manifestants qui battaient le pavé contre son pouvoir jusqu’à la prise du pouvoir par l’EI des régions sunnites d’Irak. Là encore, Doha peut sans doute faire plus dans le contrôle de ses réseaux d’aides aux ultraradicaux islamistes.
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fredo
Sep 8, 2014 @ 23:12
lundi, 08 septembre 2014
Syrie : Des centaines de terroristes se sont rendus à l’armée
IRIB- Quelque 300 terroristes se sont rendus aux forces sécuritaires à Rif de Damas.
Selon Al-Alam, depuis Damas, ces terroristes qui vont être passés dans des établissements pénitentiaires, pourront retourner au sein de la société pour mener une vie normale. Un dignitaire religieux syrien a dit aujourd’hui, lundi, dans une interview avec la chaîne Al-Alam que la meilleure façon de sortir de la crise en Syrie est de réaliser la réconciliation nationale.
L’armée syrienne, dans sa dernière opération contre les terroristes, a réussi à tuer un chef d’un groupe terroriste, nommé « Hamza », lié à l’armée libre syrienne (ASL). Selon l’AFP, les terroristes takfiris de Daesh, utilisent des armes made in USA, qui leur a été parvenues par l’Arabie saoudite pour mener la guerre contre le gouvernement syrien.
Et toujours à propos de la Syrie, Ban Ki-moon, le secrétaire général de l’ONU a annoncé que Stephan de Mistoura, le représentant spécial de l’ONU dans les négociations de paix de la Syrie, va commencer ses activités dans ce pays.
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fredo
Sep 8, 2014 @ 21:54
lundi, 08 septembre 2014
Syrie: pourquoi Lattaquié s’embrase?!
IRIB-les unités de l’armée syrienne ont lancé
une très vaste offensive contre les positions de Daech dans différentes localités de rif de Lattaquié en tuant et blessant des dizaines d’entre eux. comme partout en Syrie, le front de rif de Lattaquié est le théâtre de très vastes attaques de l’armée syrienne. l’épicentre de l’attaque était situé dans la cité de Dorin où l’armée syrienne a pris pour cible de son artillerie lourde les positions des takfiris . les avions syriens ont de leur côté violemment bombardé les repaires et les centres de rassemblement terroristes à Rabia . plusieurs vehicules munis de Doshka et de rampe de lancement de missiles ont été détruits. A Salmi , l’un des plus importants bastions des takfiris à rif de Lattaquié, l »artillerie syrienne secondée par les hélicoptères de l’armée ont pris pour cible de leur feu nourri les entrepôts d’armes des terroristes . idem à Jabal al Noba et à Jabal al Turkman où les unités d’artillerie et l’aviation syriennes ont pris d’assaut les terroristes et leurs armements. à Kassba, les soldats de l’armée nationale se sont violemment accrochés avec les takfiris , infligeant de lourdes pertes à ces derniers. leur chef Abou Walid al Libye se trouve également parmi les tués. selon les analystes politiques, Assad se prépare à faire face à d’éventuelles frappes US qui devraient se faire contre la Syrie au nom de la lutte contre Daech. pour Damas, le front turc – celui de Lattaquié devrait être stabilisé dans la mesure où la Turquie, membre actif de l’Otan prendra sans nul doute trop activement part à des frappes à venir
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fredo
Sep 8, 2014 @ 18:53
lundi, 08 septembre 2014
Homs/Idleb: dernier point
IRIB-A Homs et à sa banlieue, une source militaire a déclaré à SANA
que des unités de l’armée avaient tué et blessé des terroristes au village de Khatab à l’est d’Abou Allaliya, près de Wadi Kahef, à Wadi Samarmar et au village de Farhaniyah à Talbissah, et détruit leurs véhicules à Tal Abou Sanassel et au quartier de Hilaliyah.
De même, une autre unité a avorté une tentative d’infiltration menée par des terroristes du village d’Ein Hussein vers la ferme Gharibah au nord de Muchirfah, tuant et blessant nombre d’eux.
A Om Charchouh dans la banlieue du gouvernorat, une unité de l’armée a détruit un pick-up doté de mitrailleuse lourde dans le quartier de Badou, et tué et blessé les terroristes qui étaient à bord.
En outre, des unités de l’armée ont visé un centre de communication de terroristes à Rastan et leur rassemblement dans la zone de Saen, et liquidé et blessé nombre d’eux. Toujours à Rastan, l’armée a détruit un repaire de terroriste et tué et blessé les terroristes qui s’y trouvaient.
A Hama, une unité de l’armée a visé des rassemblements de terroristes dans la localité de Khattab dans la banlieue du gouvernorat, tuant et blessant nombre d’eux.
A Deir Ezzor, des unités de l’armée ont détruit des rassemblements de terroristes de “l’EIIL” dans les quartiers de Rachidiya, Ardi et Houeiqa dans la ville. Parmi les terroristes l’égyptien : Mohammad Adel.
A Idleb, des unités de l’armée ont tué des terroristes à Saraqeb, à Kansafra, à Khan Cheikhoun, à Binnech, à Chaflah et à l’alentour du mont d’Arb’ine dans la banlieue du gouvernorat.
En outre, des unités de l’armée ont visé des rassemblements de terroristes à Wadi Sabil à l’ouest du village de Korine et à Kafrouma dans la banlieue d’Idleb, tué et blessé nombre d’eux, dont certains étaient de nationalités étrangères, et détruit leur véhicule blindé et un autre doté d’une mitrailleuse lourde.
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fredo
Sep 8, 2014 @ 18:04
bravo!!
lundi, 08 septembre 2014
Téhéran ne tolère plus de nouvelles sanctions!! (Araqchi
Téhéran ne tolère plus de nouvelles sanctions!! (Araqchi)
IRIB- « Téhéran a déclaré ouvertement à Washington qu’il ne tolérerait plus de nouvelles sanctions à son encontre », a annoncé le négociateur en chef de l’Iran dans les négociations nucléaires, faisant allusion aux sanctions que viennent d’adopter les États-Unis contre les individus et les compagnies iraniens.
Accordant une interview à John Snow, journaliste de la chaîne 4 de la télévision britannique, Abbas Araqchi, vice-ministre iranien des Affaires étrangères, a fait part d’un respect réel par lequel est marquée l’ambiance des négociations. Conformément à un accord nucléaire, signé à Genève entre l’Iran et le groupe 5+1, les deux parties ont fixé une échéance de six mois pour conclure un accord final. Cependant, les positions de la partie occidentale ont abouti au prolongement de quatre mois de cette échéance. En répondant à la question de savoir si les récentes sanctions des États-Unis contredisent l’accord entre l’Iran et l’Occident, M. Araqchi a affirmé : « Elles contredisent définitivement notre accord. Elles sont aux antipodes de la bonne-foi qui doit régner sur l’ambiance des négociations. Les deux parties s’étaient promis de faire preuve de la bonne-foi. Il y a deux jours, nous avons ouvertement annoncé aux Américains que nous ne tolérerions plus de tels actes. Pour nous, il s’agit de la violation de l’accord de Genève ».
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fredo
Sep 8, 2014 @ 10:25
lundi, 08 septembre 2014
Bassil appelle la Ligue arabe à combattre Daesh
IRIB- Le ministre libanais des Affaires étrangères, Gebran Bassil, qui a pris part dimanche au Caire, à la réunion préliminaire de la 142e session du Conseil des ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe, a appelé les États membres à faire la guerre à Daesh.
Au terme de cette réunion, les ministres devraient prendre une décision concernant le groupe terroriste de Daesh et la lutte contre le terrorisme.
Par ailleurs, à l’issue d’une visite effectuée au Cheikh d’al-Azhar, Ahmad Tayeb, au cours de laquelle le danger des takfiris qui pèse sur la région et la question de la convivialité dans les pays arabes ont été discutés, M. Bassil a estimé que « la région fait face à un danger existentiel ». Il a également souhaité que « les résolutions des ministres arabes des Affaires étrangères définissent les bases d’une nouvelle étape permettant de faire face efficacement à la guerre de Daesh contre le monde arabe. Il faudra donc réagir en menant une véritable bataille contre ces terroristes».
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fredo
Sep 8, 2014 @ 9:22
lundi, 08 septembre 2014
Syrie : terroristes vs terroristes
IRIB- Les groupes terroristes s’entredéchirent en Syrie.
Les évolutions qui se produisent dans la localité de Ghouta-Est, en Syrie, montrent que les groupes terroristes y opérant sont en train de mettre sur pied une coalition contre au autre groupe terroriste, c’est-à-dire « Jaysh Al-Islam », dirigé par Zahran Alloush. Selon l’agence de presse Fars depuis Damas, la victoire de l’armée régulière face aux terroristes dans la localité de Maliha, à Ghouta-Est, constitue un coup sévère porté aux groupes terroristes qui s’accusent mutuellement d’être à l’origine de cette défaite. A l’heure actuelle, le torchon brûle entre « Jaysh Al-Islam » et les autres groupes terroristes ayant combattu les soldats syriens à Maliha. Le groupe terroriste le plus hostile à « Jaysh Al-Islam » s’intitule « Kataëb Abou Abideh Ben Al-Jarah ». Après le retrait des terroristes de « Jaysh Al-Islam » des combats de Maliha, Zahran Alloush, chef du groupe, a perdu beaucoup de son prestige parmi ses acolytes si bien que des groupes armés sont en train de faire une coalition à son encontre.
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fredo
Sep 8, 2014 @ 9:18
lundi, 08 septembre 2014
Qalamoun aux mains du Hezbollah!!
IRIB- Au bout de très violents combats entre les terroristes d’Al Nosra
et les combattants du Hezbollah dans la localité de Wasi al Raïyan à Erssal, ces derniers ont pu reprendre le contrôle de la localité frontalière de Qalamoun. les combats , d’une violence inouïe se sont concentrés sur les hauteurs , les collines et les grottes de cette région. la localité de Wadi Al Raïyan continue à être le théâtre d’intenses affrontement. ces affrontement ont éclaté dans la foulée de l’annonce de la décapitation d’un second soldat libanais par les terroristes takfiris qui a provoqué un tollé au Liban. les combattants du Hezbollah se sont fait seconder par l’aviation syrienne qui a frappé fort les positions d’Al Nosra. Région montagneuse, Qalamoun est constitué de nombreux collines . les positions d’Al Nosra situées sur les hauteurs de Qalamoun sont tombés entre les mains du Hezbollah. le Hezbollah a appelé hier tous les libanais à se mobiliser pour soutenir l’armée.
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fredo
Sep 8, 2014 @ 8:34
bonjour.
lundi, 08 septembre 2014
Syrie : 17 terroristes tués par l’armée
IRIB- En Syrie, nombre de terroristes takfiris ont été tués par l’armée. 17 terroristes takfiris ont péri lors d’une opération de l’armée syrienne dans les hauteurs du Golan.
Des affrontements ont aussi eu lieu dans cette région opposant les militaires de l’armée aux terroristes du Front Al-Nosra. Les hauteurs du Golan sont depuis quelques jours le théâtre d’affrontements entre soldats et takfiris. Par ailleurs, les chasseurs de l’aviation syrienne ont lancé des raids aériens contre les takfiris de Daesh, déployés dans la province de Deir Ez-Zor, à l’Est, et celle de Raqa, au Nord. Un grand nombre de terroristes ont été tués et leurs équipements militaires détruits.
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Marcel
Sep 7, 2014 @ 15:50
Province de Hama :
L’armée syrienne et les forces de défense nationale ont pris le contrôle total de la localité de Arzah au nord de la ville de Hama, de nombreux terroristes ont été tués, prochain objectif la localité de Khattab située près de Arzah au nord de la ville de Hama.
Sources : Manqool news, Média Hussein Mortadah, Hama news, médias des forces de défense nationale, sources militaires, médias de la brigade Al Baaths, médias syriens.
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Marcel
Sep 7, 2014 @ 15:43
Dernière mise à jour :
Province de Damas :
La prise de la ville de Hatitah Al Jarsh à l’est de la ville de Al Malihah par les forces de sécurité, de nombreux terroristes ont été tués.
Sur place le journaliste Hussein Mortadah en direct de la ville de Hatitah Al Jarsh :
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Marcel
Sep 7, 2014 @ 15:42
Dernière mise à jour :
Province de Damas :
L’armée syrienne et les forces de défense nationale ont pris le contrôle total de la ville de Hatitah Al Jarsh à l’est de la ville de Al Malihah ainsi que de la caserne de la brigade « électronique » au nord ouest de cette ville, la route et la communication pour les terroristes entre les villes de Deir Al Assafir et Zabadine sont coupés.
Sur place la télévision Al Mayadeen en directe de la ville de Hatitah Al Jarsh libérée :
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d
Sep 7, 2014 @ 12:35
le role de daesh est de contenir une aide iranienne d’envergure lorsque les sionistes auront ( ce qui va bientot arriver ) decider d’attaquer la syrie via le golan et la dite coalition servira simplement d’appuis aerien pour daesh et neutraliser les avions militaires syrien ! il ne faut pas que la russie ni la chine accepete l’adoption par le conseil de securité de cette manigance sioniste ( resolution terroriste )
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de maistre
Sep 7, 2014 @ 10:21
On n’est pas couchés
Hier soir,j’ai vu l’émission ONPC sur france 2 et comme d’hab ,le pensionnaire bhl était convié pour promouvoir sa pièce « hôtel Europe »qu’il a écrite sur l’Ukraine.
il a parlé de la liberté en Libye , du dictateur poutine de la guerre de gaza . A chaque fois qu’il ouvrait sa bouche, il sortait un mensonge que même un enfant de la maternel pouvait détecter. Salamé lui a demandé de faire un mea culpa et demander pardon en direct au peuple libyen mais lui est fier de l’intervention et la liberté qu’il a apporté au libyens. Caron lui a parlé de la guerre de gaza et ses 500 enfants exécutés par netanyahu ,la réaction de bhl: arrête de jouer avec ça , stop ! sous entendant que parler des crimes de netanyahu relève de l’antisémitisme.
je me suis rappelé d’une belle phrase de romario sur pelé : « pelé est un grand poète quand il ferme sa bouche » ca s’applique à notre philosophe botul plagiaire.
BHL EST UN GRAND POETE QUAND IL FERME SA GUEULE
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de maistre
Sep 7, 2014 @ 10:48
reaction de la presse israelienne: Gaza | On n’est pas couché : contre BHL, Caron crache de nouveau sa haine d’Israël
L’écrivain et philosophe français Bernard-Henri Lévy était samedi soir l’invité d’On N’est Pas Couché. L’occasion pour le chroniqueur Aymeric Caron de cracher une nouvelle fois sa haine d’Israël moins de quatre mois après un clash violent avec le réalisateur Alexandre Arcady sur le conflit israélo-palestinien.
Alors qu’il n’était ni de près, ni de loin, question du conflit israélo-palestinien au cours de leur échange, le journaliste a attaqué sèchement BHL sur la question, d’un « Pourquoi nous ne vous entendons pas dénoncer la politique de Benjamin Netanyahu ? ». Sans même laisser l’écrivain répondre, Caron a accusé BHL de ne pas avoir dénoncé les « assassinats » d’enfants palestiniens.
Ce à quoi lui répond BHL par « M. Caron vous n’allez pas recommencer. », en allusion au clash avec Alexandre Arcady fin avril dernier. « Je ne comprends pas ce que vous voulez dire », feint de répondre le journaliste polémiste. « Vous avez très bien compris », insiste le philosophe, qui a eu déjà à faire à ses attaques violentes l’an passé.
Après ces échanges d’amabilité, BHL se dit « être prêt à pleurer les enfants palestiniens mais pas avec n’importe qui », stigmatisant les tirs de roquettes du Hamas contre les civils israéliens et les 11 violations successives de cessez-le-feu du mouvement islamiste.
Rappelant avoir manifesté pour dénoncer les massacres en Syrie, le philosophe a ensuite fustigé la haine du Juif des manifestants anti-israéliens des dernières manifestations monstres de solidarité au Hamas à travers toute la France, au cours desquelles des slogans antijuifs ont été proférés et des lieux de culte juif ont été attaqués. « Vous ne pouvez pas laisser croire que les gens qui défilent contre les morts en Palestine sont antisémites », lui a objecté Caron.
Plus abjecte, la remplaçante de Natacha Polony, la journaliste franco-libanaise Léa Salamé, s’est attaquée à l’objectivité de BHL sur le conflit en raison de son appartenance religieuse. « Vous avez toujours clamé haut et fort que vous êtes Juif », lui a-t-elle reproché.
Fin avril, le chroniqueur d’ONPC avait déjà créé la polémique au sujet du conflit israélo-palestinien lors d’un clash avec le réalisateur Alexandre Arcady. Lors de l’émission Caron avait établi un lien entre la montée de l’antisémitisme et « les enfants palestiniens tués par des soldats Israéliens ». Arcady avait accusé le chroniqueur d’avoir fait de la « désinformation » et des « raccourcis antisionistes abjects ».
Jeudi, tout en saluant « l’attitude exemplaire » des autorités françaises dans la lutte contre les actes antijuifs, BHL s’est alarmé d’« un début de marée noire de l’antisémitisme » en France lié au conflit israélo-palestinien.
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marco
Sep 7, 2014 @ 11:46
la video On n’est pas couché En replay BHL le diable en personne.
http://pluzz.francetv.fr/videos/on_nest_pas_couche_saison9_,108806049.html
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lafleurs
Sep 7, 2014 @ 23:18
juste un facho mégalo hautain et méprisant ! Détestable mais comment le coincer il a tant d’influence sur ces merdias qui sont bien obligés de lui donner l’antenne quand il le désire !
Mais pourquoi s’aplatissent-ils tous autant devant lui ??? Par quelle barbichette les tient-il tous ?
Bref,
Ce soir en ce moment sur LCP » Guerres et mensonges »
Bush et la Cia s et l’Irak ! mais il ne suffit pas de raconter l’ignoble il faudrait aussi tirer la morale de l’histoire or….ça continue comme avec bush et finalement pire qu’en 14 !
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Djazaïri.
Sep 7, 2014 @ 7:20
Roland Dumas : « La France, chien d’avant-garde de l’OTAN »
Otan-Russie
Entretien réalisé par émilie denètre, l’humanité dimanche
Vendredi, 5 Septembre, 2014
Photo : Éric Piermont/AFP
L’ancien ministre des Affaires étrangères, Roland Dumas.
Photo : Éric Piermont/AFP
Dans l’Humanité Dimanche. Les 4 et 5 septembre, les membres de l’OTAN se sont réunis à Newport, au Royaume-Uni. Au menu des discussions : l’Ukraine. Alors que le pays en appelle à l’Alliance et envisage de relancer son processus d’adhésion, l’OTAN devra trancher sur l’envoi ou non d’une aide matérielle à Kiev. L’ancien ministre des Affaires étrangères, Roland Dumas (1), nous livre son inquiétude sur la dérive de l’OTAN et sur ses conséquences sur la diplomatie française.
Humanité Dimanche. Est-ce que l’OTAN a encore une raison d’être ?
Roland Dumas. Elle peut en avoir une, pour ceux qui la gèrent ! Historiquement, l’Alliance atlantique était une alliance militaire qui avait une compétence géographique très limitée, l’Atlantique Nord, et qui avait un objectif : finir la guerre contre l’Allemagne. Donc, si l’on regarde l’ensemble de ces éléments, on se rend compte qu’elle n’a plus aujourd’hui de raison d’être. On avait décidé, alors que j’étais aux Affaires, du démantèlement des pactes. On ferait disparaître les deux alliances : l’Alliance atlantique et le pacte de Varsovie. Le pacte de Varsovie a bien été dissous mais l’OTAN, non… elle s’est même élargie (avec la Pologne et les États baltes) et renforcée. Il suffit d’écouter M. Rasmussen, son secrétaire général, pour se rendre compte que l’OTAN est devenue un instrument guerrier.
HD. Justement, l’Ukraine appelle l’OTAN à l’aide et envisage d’intégrer l’Alliance…
R. D. L’OTAN intervient à tout propos. En quoi son secrétaire général peut prendre la parole pour dire comme il l’a fait : « Je somme les Russes de ne plus envoyer d’armements aux russophones d’Ukraine ! » Au nom de quoi cette Alliance, qui était faite pour finir la guerre contre l’Allemagne avec une compétence sur l’Atlantique Nord, peut se mêler de choses aussi importantes que l’Ukraine ? Lorsque nous discutions du désarmement (lors de la chute de l’URSS – NDLR), mon homologue russe insistait pour que l’OTAN ne dispose pas d’armements dans les pays qui avaient fait partie du pacte de Varsovie, c’est-à-dire à proximité de sa frontière. C’était l’essence même de la paix. Tout le monde était d’accord. Eh bien, les Américains n’en ont pas tenu compte. Ils ont acheminé des armes dans les pays Baltes et en Pologne. D’où la controverse lorsque Poutine arrive au pouvoir. Il dit : « Vous n’avez pas tenu votre parole. » On n’a vraiment aucun intérêt à agiter le chiffon rouge devant le nez des Russes pour les effrayer ou pour les faire caler. En réalité, en quoi la Russie nous menace-t-elle ? Ce n’est pas une façon de traiter une grande puissance, qui a eu, au même titre que les Américains, sa part dans la victoire de 1945. La situation est devenue explosive et elle va l’être de plus en plus. Il existait un équilibre du monde et c’est cet équilibre qui est rompu.
« SORTIR DE L’OTAN ? IL FAUDRAIT UNE AUTORITÉ MONDIALE INCONTESTABLE. CE N’EST PAS POUR DEMAIN, CAR AUJOURD’HUI, CE SONT DES NAINS. »
HD. Quelles ont été les conséquences, pour la France, de la réintégration du commandement intégré de l’OTAN ?
R. D. Chirac voulait déjà réintégrer le commandement mais avec des compensations. Les Américains lui ont ri au nez. Les choses sont restées en l’état. Puis Sarkozy lui a emboîté le pas, mais cette fois-ci sans demander la moindre compensation ! Quant à Hollande, il n’a pas remis en cause cette décision, et ce à mon grand désespoir. Il l’a dit quasiment au lendemain de son élection… c’était assez caractéristique. Je pensais qu’il n’aurait pas, au moins dans ce domaine, un réflexe de suivisme. Aujourd’hui, la voix de la France est totalement occultée. Nous suivons la diplomatie américaine tout en essayant de donner l’illusion que nous existons sur la scène internationale. Alors nous aboyons plus fort que les autres. La France est devenue le chien d’avant-garde de l’Alliance, au risque d’apparaître comme une nation « va-t-enguerre ». Nous avons complètement tourné le dos à la position « traditionnelle », adoptée dès l’aprèsguerre. À chaque fois que j’allais à l’OTAN, le président Mitterrand me disait : « Surtout Dumas, souvenezvous, nous ne sommes pas dans le commandement intégré. » Comprendre : n’obéissez pas à toutes les décisions qui seront prises ! Avant, la voix de la France comptait et elle était souvent écoutée.
HD. Peut-on encore sortir de l’OTAN ?
R. D. On peut, mais c’est une décision si importante qu’il faudrait le prestige de De Gaulle pour faire cela. Il faudrait quelqu’un avec une autorité mondiale incontestable et des circonstances qui feraient que tout le monde comprendrait cette décision. Ce n’est donc pas pour demain car aujourd’hui, ce sont des « nains ».
(1) Membre fondateur du groupe des 20 qui réunit d’anciens ministres des Affaires étrangères français et des diplomates. Ce groupe analyse la position actuelle de la diplomatie française.
– See more at: http://www.humanite.fr/roland-dumas-la-france-chien-davant-garde-de-lotan-551010#sthash.NXQ2ZpbK.dpuf
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Djazaïri.
Sep 7, 2014 @ 7:10
El-Hamdoullah. Les lecteurs français vont pouvoir avoir la preuve que l’AAS est le seul rempart contre l’EI en Syrie.
Ce type d’action doit être régulier et massif afin que la presse occidentale ne puisse plus le nier.
Un Fabius, face à ces bombardements, ne pourra plus laisser sous entendre, comme dans son interview d’août que le régime de Damas aurait favorisé l’EI. Un tel argument ne pourra plus passer parmis la population.
Fabius sera obligé de choisir autre chose jusqu’à que la vérité éclate et qu’il passe pour un rigolo auprès de la population française (et surtout comme un défenseur des intérêts israéliens).
Résumons nous: avec ces bombardements, les médias français ne peuvent plus cacher que c’est l’AAS qui est le seul rempart contre l’EI en Syrie.
Syrie : raids meurtriers du régime sur un fief djihadiste
Le Monde.fr avec AFP | 06.09.2014 à 22h53
Au moins 53 personnes, en majorité des civils, ont péri dans des raids menés, samedi 6 septembre, par l’aviation du régime sur la province de Raqa contrôlée par le groupe de l’Etat islamique (EI) dans l’est de la Syrie.
« 31 civils, dont cinq femmes et trois enfants, sont morts à Raqa et dans ses environs », a indiqué le directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane. Les huit frappes aériennes menées par le régime de Bachar al-Assad, ont également coûté la vie à 15 djihadistes de l’EI et à sept autres personnes non identifiées, a-t-il ajouté. Les raids ont notamment visé un bâtiment abritant un tribunal islamique créé par l’EI et un camp d’entraînement, ainsi qu’une boulangerie.
Depuis quelques semaines, le régime mène des raids contre les localités tenues par les djihadistes dans le nord et l’est syrien. Selon des militants, ces raids font de nombreuses victimes civiles. Des raids similaires menés mardi dans la province de Deir Ezzor (est), ont tué 16 personnes dont dix enfants.
L’EI, ENTRE REBELLES ET TROUPES DU RÉGIME
L’EI, qui a émergé en 2013 en pleine guerre en Syrie entre rebelles et troupes du régime, a gagné rapidement en puissance s’emparant de vastes régions dans l’est et le nord du pays. Engagé également depuis juin dernier dans une offensive en Irak voisin où il contrôle plusieurs pans du territoire, il a proclamé un « califat » à cheval entre les deux pays.
L’EI a commis des atrocités terrifiantes dont des exécutions sommaires quasi quotidiennes dans les zones qu’il contrôle, mais la population reste silencieuse de crainte de représailles.
Lire : L’ONU dénonce les crimes des djihadistes et du régime de Damas
A l’est de Damas, les troupes du régime, épaulées par les combattants du Hezbollah chiite libanais, ont progressé samedi en prenant aux rebelles la localité de Hteitet Jarash, visée par une offensive du régime depuis plus d’un an, selon l’OSDH.
Selon l’ONU, plus de 191 000 personnes sont mortes depuis le début de la guerre en Syrie, commencée en mars 2011 par une contestation pacifique devenue insurrection armée à la suite de la répression menée par le régime. Elle a pris depuis une tournure encore plus complexe, les rebelles combattant désormais à la fois le régime de Bachar al-Assad et l’EI.
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Djazaïri.
Sep 7, 2014 @ 6:58
Les bombardements sur Raqqah, médiatiquement sont capital.
Assad doit savoir qu’en plus de la situation militaire, il y a une bataille de l’information.
On peut se demander ce que font les fonctionnaires syriens du ministère de l’information (certes, il est difficile de les blâmer vues toutes les missions auxquels ils doivent faire face. Mais le front médiatique occidental est fondamental).
Une action médiatique bien menée a le poids de celle d’une division blindée. Dams ne doit pas négliger cela.
Certains journalistes français pourraient gagner le prix Nobel du cynisme et du « qui tue qui ». Ils n’hésitent pas à écrire que c’est Assad qui a créé l’EI.
Nous avons connu aussi cela en Algérie. Quand certains jourenalistes sous entendaient que le GIA était une création du pouvoir.
L’AAS doit se préoccuper du front médiatique européen. Bombarder l’état major de l’EI à Raqqah et ses bureaux et infrastructures permet de contrer la propagande malsaine d’un Christophe Ayad du Monde.
A l’occasion, si vous lui écrivez, faites lui la remarque: Raqqah est bombardée par l’AAS. Et rappelez lui et aux autres (du Figaro, de la 2, de France-Inter, de LCI, …) la courageuse résistance de l’AAS face à ces égorgeurs saoudiens.
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le moine obscur
Sep 7, 2014 @ 10:43
Le but de l’AAS doit être d’avancer de manière stratégique et frapper des coups durs contre les terroristes pas de se préoccuper de ce que les occidentaux pensent. De toute façon s’il y a encore des occidentaux pour croire la propagande des médias mainstream occidentaux qu’y peuvent les syriens. L’AAS doit protéger le peuple syrien pas s’occuper des pensées de zombies qui avalent sans rechigner les mensonges qu’on leur sert et qui tolèrent des dégénérés comme BHL, Kouchner et autres. Sur le front médiatique il y a des personnes comme Bassam Tahhan qui font un travail remarquable, idem pour Roland Dumas et d’autres.
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Serge Charbonneau
Sep 7, 2014 @ 11:31
La Syrie doit-elle se préoccuper de l’approche médiatique ?
Votre remarque a du sens, pseudonyme obscur, mais je crois que la question est plus complexe qu’il n’y parait.
Je repense à ces premières manifestations en Syrie, des manifestations comme celle-ci:
«Des centaines de milliers de Syriens défilent contre l’ingérence et les mensonges»
http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2011/06/17/2525622_des-centaines-de-milliers-de-syriens-defilent-contre-l-ingerence-et-les-mensonges.html
Cette manifestation et plusieurs autres manifestations massives avaient pour but vraiment de contre attaquer sur le front médiatique.
Bien sûr, avec le recul, on peut dire qu’elles ont toutes été un coup d’épée dans l’eau, mais bon, doit-on abandonner ou ne pas du tout se préoccuper du front médiatique ?
Doit-on dénoncer ou ne pas se préoccuper de l’hypocrisie et du mensonge ?
Pas évident.
Ce qui est clair, c’est que lorsque les armes ouvrent la bouche, peu importe ce que les grandes gueules peuvent vomir sur le front médiatique, elles ne changeront rien à la réalité du terrain.
Présentement, en Syrie, il est clair que l’élimination de ces rapaces terroristes doit être une priorité, mais ensuite, le front médiatique doit être considéré pour replacer la dignité de la Syrie sur l’échiquier mondial.
Si on observe le front OTAN contre Russie via Ukraine, on remarque que Poutine sagement pour limiter les dégâts humain, se limite au front médiatique via le « diplomatique » et, à mon sens, il a raison d’utiliser cette stratégie, il préserve des vies et en sort plutôt gagnant.
Le pire ennemi des mensonges et des hypocrites est le temps parce qu’avec le recul, les événements qui passent mettent les mensonges et l’hypocrisie sous les projecteurs.
(couveuses Koweït, ADM de Saddam, attaque contre MH17, etc.)
Serge Charbonneau
Québec
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le moine obscur
Sep 7, 2014 @ 12:26
La situation en Syrie est déjà très dégradée. Le gouvernement syrien s’active pour la réconciliation nationale avec le travail remarquable et remarqué du ministre Ali Haidar. Des milliers de rebelles ont déjà déposé les armes, de même d’anciens déserteurs ont réintégré l’armée. Les élections présidentielles ont permis aux personnes sensées de remarquer que le président Al Assad dispose d’un très fort soutien populaire, même chez les syriens qui ont quitté la Syrie pour fuir la violence. Des personnes comme Michel Collon et d’autres ont fait un travail très intéressant qui ne peut qu’interpeller les personnes sensées. Donc pour moi il n’y a plus que les insensés qui croient les innombrables racontars Que demande-t-on au gouvernement syrien, de lutter contre la bêtise humaine ? Il n’en a ni le temps, ni les moyens actuellement. Ce travail ne peut être fait que par les syriens à l’étranger comme Ayssar Midani et Bassam Tahhan, les personnes sensées qui ont encore une possibilité de passer dans les médias comme Roland Dumas, Michel Collon et d’autres ou des militants associatifs pour un « travail de terrain ». Car de toute façon peu importe les démarches du président Al Assad il est systématiquement diabolisé même quand il bombarde l’EI ont dit qu’il tue des civils ! Que peut la Syrie face à tant de mensonges ! Les syriens doivent se serrer les coudes et avancer. Les personnes sensées ont déjà compris ce qui se passe en Syrie et voit ce qu’il est advenu de l’Irak et de la Libye !
Concernant Poutine il a une marge de manœuvre que n’a pas le président Al Assad.
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Djazaïri.
Sep 8, 2014 @ 23:59
Le front médiatique est capital.
L’AAS doit s’en préoccuper.
Les bombardements contre raqqah doivent continuer car Le Monde est obligé d’en parler.
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Djazaïri.
Sep 8, 2014 @ 23:57
Grave erreur.
L’AAS doit bombarder les sites de l’EI.
Sur le front médiatique occidental cela est d’une grande importance.
Désolé mais votre Bassam T. je ne l’ais jamais vu sur TF1 ou la 2.
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Driss
Sep 7, 2014 @ 5:41
L’Otan , une menace pour la paix.
Pour les maîtres de la guerre occidentaux, c’est un bon moment pour être au Pays de Galles. Une alliance militaire qui se démène depuis des années pour expliquer pourquoi elle existe encore à un ordre du jour chargé pour son sommet de Newport.
L’OTAN n’est peut-être pas au centre des plans de Barack Obama et de David Cameron pour lancer une intervention au Moyen-Orient pour rayer de la carte le dit Etat islamique. Mais après 13 ans d’une occupation sanglante de l’Afghanistan et une intervention désastreuse en Libye, l’alliance occidentale a maintenant un ennemi qui semble enfin faire son affaire. Au cours de sa visite éclair dans l’ancienne république soviétique de l’Estonie aujourd’hui, le président américain a déclaré que l’OTAN était prêt à défendre l’Europe contre « l’agression russe ».
Le secrétaire général de l’OTAN, Anders Fogh Rasmussen – qui en tant que premier ministre danois en 2003 affirmait catégoriquement que «l’Irak possèdait des armes de destruction massive … nous le savons » – a fait publier des images satellites censées démontrer que la Russie a envahi l’Ukraine. Pour ne pas être en reste, le Premier ministre britannique a comparé Vladimir Poutine à Hitler.
Le sommet prévoit le déploiement d’une force de réaction rapide à travers l’Europe de l’Est pour dissuader Moscou. La Grande-Bretagne envoie des troupes en Ukraine pour des entraînements. A Washington, les faucons du Congrès poussent des cris d’apaisement tout en exigeant des mesures pour donner à l’Ukraine « une force de combat plus capable de résister » à la Russie.
Tout espoir que l’annonce aujourd’hui d’un accord de cessez- le-feu par le président ukrainien puisse signifier la fin du conflit fut anéanti lorsque son Premier ministre, Arseny Yatseniuk – favori américain à Kiev – qualifia la Russie « d’état terroriste », et encouragé par Rasmussen, exigea que l’Ukraine soit autorisée à adhérer à l’Otan.
C’est précisément la menace que l’Ukraine soit entraînée dans une alliance militaire hostile à la Russie, malgré l’opposition de la plupart des Ukrainiens et de son gouvernement élu de l’époque, qui fut à l’origine de cette crise.
Au lieu de maintenir la paix, l’Otan est la cause de l’escalade des tensions et de la guerre.
C’est ainsi depuis la création de l’Otan en 1949, à l’apogée de la Guerre Froide, six ans avant le Pacte de Varsovie, traité prétendument défensif contre toute menace soviétique. Il est souvent affirmé que l’alliance a maintenu la paix pendant quarante ans, alors qu’en fait il n’existe pas la moindre preuve que l’Union Soviétique a jamais eu l’intention d’attaquer.
Après l’effondrement de l’Union Soviétique, le Pacte de Varsovie fut comme dûment dissout. Mais pas l’Otan, bien que la raison apparente de son existence ait disparu. Si la paix avait véritablement été son objectif, elle aurait pu être utilement transformée en un dispositif de sécurité collective incluant la Russie, sous les auspices des Nations Unies.
Au lieu de cela, elle s’est accordé un nouveau mandat « hors-zone » pour faire la guerre unilatéralement, de la Yougoslavie à l’Afghanistan et la Lybie, comme la garde avancée d’un nouvel ordre mondial dominé par les Etats-Unis. En Europe, elle a jeté les bases de la guerre en Ukraine en rompant un engagement pris par les Etats-Unis envers Moscou et en accroissant inexorablement son influence vers l’est : d’abord dans les états de l’ex-Pacte de Varsovie, puis au sein de l’ancienne Union Soviétique elle-même.
Mais le « plus gros lot », comme l’a dit l’an dernier le chef du National Endowment for Democracy (Fondation nationale pour la démocratie) financé par les Etats-Unis, c’était l’Ukraine ethniquement divisée. Après que l’Union Européenne a conclu son accord d’association aux implications militaires avec l’Ukraine, excluant tout accord avec la Russie – et que le président ukrainien corrompu mais élu, qui refusa de le signer, fut renversé par un coup d’état soutenu par les Etats-Unis, on ne peut appeler cela autrement – la Russie ne peut guère être accusée de paranoïa de considérer la main mise sur l’état voisin comme une menace pour ses intérêts fondamentaux.
Six mois plus tard, soutenue par Moscou la résistance de l’Ukraine orientale aux nationalistes de Kiev soutenus par l’Otan s’est développée en guerre à part entière. Des milliers de personnes sont mortes, et des violations des droits de l’homme se sont multipliées des deux côtés, tandis que des troupes gouvernementales et leurs auxiliaires irréguliers bombardent des zones civiles et enlèvent, détiennent et torturent de présumés séparatistes sur une échelle gigantesque.
Les forces ukrainiennes soutenues par les gouvernements occidentaux incluent des groupes comme le bataillon néo-nazi Azov, dont l’insigne est le crochet de loup des troupes d’assaut nazies pendant la guerre. Le régime de Kiev de plus en plus répressif tente maintenant d’interdire le parti communiste, qui a remporté 13% des suffrages aux dernières élections législatives.
Mais l’Otan, dont les membres ont souvent compté des gouvernements fascistes dans le passé, n’a jamais été très pointilleuse en matière de démocratie. Les preuves de ses allégations selon lesquelles des troupes russes ont envahi l’est de l’Ukraine sont également très minces sur le terrain. La fourniture d’armes et une intervention secrète en soutien aux rebelles du Donbass – comprenant des forces spéciales et des irréguliers soutenus par l’état – sont une autre affaire.
Mais c’est exactement ce que les puissances de l’Otan, telles que les Etats-Unis, la Grande Bretagne et la France font depuis des années partout dans le monde, du Nicaragua à la Syrie et la Somalie. L’idée que la Russie a inventé une nouvelle forme de « guerre hybride » en Ukraine est étrange.
Ce qui ne veut pas dire que la guerre par procuration entre l’Otan et la Russie en Ukraine ne soit pas horrible et dangereuse. Mais il n’est pas nécessaire d’éprouver une quelconque sympathie pour l’autoritarisme oligarchique de Poutine pour reconnaître que ce sont l’Otan et l’Union Européenne, et non la Russie, qui ont déclenché cette crise – et que ce sont les puissances occidentales qui opposent une résistance à un règlement négocié de peur d’apparaître faibles.
Ce règlement devra inclure au minimum l’autonomie fédérale, des droits égaux pour les minorités et la neutralité militaire – en d’autres termes, pas d’Otan. Etant donné l’ampleur de l’effusion de sang et le fait que le centre de gravité politique à Kiev se déplace vers la droite, tandis que l’économie ukrainienne implose, seuls ses sponsors occidentaux peuvent faire qu’un tel accord puisse être appliqué. L’autre choix, après la Crimée, c’est l’escalade et la désintégration.
L’Otan aime à se voir comme l’incarnation de la communauté internationale. En réalité c’est un club interventionniste et expansionniste d’états du monde riche et de leurs satellites, utilisé pour mettre en œuvre leurs intérêts économiques et stratégiques.
Comme l’Ukraine le démontre, loin de la préserver, l’Otan constitue une menace pour la paix.
Seumas Milne
The Guardian, mercredi 3 septembre 2014
Traduction : Micheline Borceux
Le Grand soir
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Driss
Sep 7, 2014 @ 5:38
Syrie : l’armée syrienne avance dans la Ghouta orientale
L’armée syrienne a réalisé une avancée importante ces derniers jours dans la Ghouta orientale.
Elle est parvenue à prendre la localité de Hattitet-alJerch, située au sud-est de la localité de Mliha. Ce qui devrait lui ouvrir la voie les villages internes de la Ghouta, fief des milices.
Selon les sites de coordination de l’opposition syrienne, l’armée syrienne est entrée dans cette localité dans la soirée de vendredi, à partir de Mliha, sous une intense couverture de feu. Elle s’est avancée de l’usine de carton au fur et à mesure que les miliciens s’évadaient.
Ce samedi, elle a conquis la caserne du bataillon électronique, au nord de Hattitet-alJerch. Ce qui lui permet de couper la route qui relie Der al-Assafir à la région de Zibdine.
Selon la correspondante du site d’information al-Hadath News, l’armée syrienne opérait en parallèle à son avancée vers Hattitet al-Jerch une autre avancée en direction de Zibdine.
Cette dernière ne devrait pas non plus tarder à tomber entre les mains des forces régulières ainsi que deux autres localités, Jisrine et Eïn-Terma, lesquelles constituent une ligne démarcation vers l’intérieur de la Ghouta et ses villages transformés en forts pour les milices, et à partir desquels aussi les quartiers résidentiels de Jaramana et dans son entourage restent à leur merci
Vendredi, c’est à partir de Eïn Terma que les miliciens de la branche syrienne d’Al-Qaïda, le front al-Nosra ont lancé un assaut contre les deux quartiers Dakhaniyé et al-kabbas, avoisinants Jaramana. Ils se sont emparés de quelques-uns de leurs bâtiments résidentiels et kidnappé leurs habitants et les ont emmenés vers une destination inconnue.
Cette région est également contrôlée par la milice de Jaïch al-Islam dirigée par le pro saoudien Zahrane Allouche. C’est à ce dernier que les coordinations de l’opposition ont imputé la responsabilité de la perte de cette localité à la position stratégique et de toutes les autres qui avaient précédé. Il est question que certaines milices en coalition avec Allouche dans le cadre du Front Islamique ont demandé de la quitter pour en former une nouvelle.
Raids contre Raqqa
Les sièges de Daesh dans le gouvernorat de Raqqa continuent d’être la cible de raids incessants des avions de chasses syriens. 8 raids ont été perpétrés ces 24dernieres heures dans la ville de Raqqa et son entourage.
Parmi les cibles frappées figurent le siège du Tribunal religieux de l’EI installé dans le bâtiment de la finance, ainsi qu’un camp d’entrainement, l’entourage de la station électrique
Des drones de reconnaissance avaient auparavant exploré toute la région.
Un daeshiste américain tué
Vendredi, 18 miliciens de l’EI avait été tués, dont entre autre un membre de nationalité américaine. Il était connu sous le pseudonyme d’Abou Mohammad l’Américain, selon l’OSDH. Il travaillait pour la compagnie aérienne Delta avant de rejoindre les rangs de l’EI en Syrie.
A Deir Ezzor, une embuscade a visé un groupe de miliciens Daesh dans la région de Mayadeene et leur chef militaire pourrait faire partie des tués. Alors qu’à Boukamal, des inconnus ont jeté des bombes sur le siège de la police de Daesh et il y est question de victimes.
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Driss
Sep 7, 2014 @ 5:37
ISIS/ISIL : la clé du repositionnement stratégique d’Israël ?
Il existe une théorie selon laquelle le but réel de la soi-disant ’Guerre Froide’ pouvait avoir été de favoriser la prise en charge de la sécurité, du financement et de l’armement du jeune état israélien par l’Occident.
Depuis la fin de la Guerre Froide en 1989, le poids stratégique et financier d’Israël versus son utilité pour les États-Unis a été de plus en plus remis en question, notamment par le fameux livre des professeurs John Mearsheimer et Stephen Walti (1) : Le lobby israélien et la politique étrangère étasunienne’.
Le livre, un best-seller figurant sur la Liste du N.Y. Times en 2007, était basé sur un article écrit par les deux mêmes auteurs et qui aurait été précédemment refusé par le magasine Atlantic Monthly.
Même l’infâme document ’Rupture radicale’ écrit en 1996 par Richard Perle et d’autres néoconservateurs à la double appartenance*— montre qu’il est conscient de ce problème par le fait même qu’il appelle Israël à devenir financièrement indépendant des Etats-Unis pour pouvoir mener une politique étrangère ’indépendante’ (2).
Sous le sous-titre ’Forger une nouvelle relation étasuno-israélienne’, nous lisons :
“Israël peut rompre radicalement avec le passé en adoptant une nouvelle approche des relations étasuno-israéliennes … La nouvelle stratégie d’Israël — basée sur un idéal commun de paix fondé sur la force … serait de montrer qu’Israël est autosuffisant, n’a pas besoin de l’armée étasunienne pour le défendre … et peut gérer ses propres affaires. Pour renforcer cette démarche, le premier ministre peut utiliser sa prochaine visite [aux Etats-Unis, ndt] pour annoncer qu’Israël est à même de se libérer immédiatement de … l’aide économique étasunienne et au moins des garanties de prêts …”
A mon sens, la création, le financement et l’entraînement de ISIS/ISIL (et la création de IS ou Etat Islamique) — au moment où la valeur stratégique d’Israël pour les Etats-Unis diminue rapidement et où l’Iran et la Turquie s’imposent comme puissances régionales — doivent être considérés comme une stratégie délibérée et non comme un simple accident.
Avec un puissant ISIS/ISIL/IS menaçant l’approvisionnement en énergie de l’Europe et les intérêts étasuniens — l’OTAN, à défaut d’un meilleur mot — Israël regagne sa valeur stratégique. Ce n’est donc pas une surprise si Israël bombarde régulièrement (avec ce qui semble souvent être des mini-nukes**) les positions de l’armée syrienne pendant les batailles contre ISIS (Daesh) à ses frontières et même soigne les combattants takfiris d’ISIS blessés dans ses hôpitaux. Et ISIS n’attaque ni ne menace jamais Israël — et Israël l’aide sur le plateau du Golan !
On dit même qu’Abu Bakr al-Baghdadi, le “Calife” ou leader de ISIS/ISIL Etat Islamique (IS) est juif et le fils d’un couple d’acteurs israéliens (3).
Selon Edward Snowden, le Mossad israélien a travaillé avec les services secrets étasuniens et britanniques pour créer ISIS et entraîner al-Baghdadi à mettre en œuvre une stratégie appelée ’nid de guêpes’ pour attirer les terroristes islamiques dans le même secteur (4).
Deuxièmement, les attaques d’ISIS sur la région kurde d’Irak fournissent le prétexte d’une assistance militaire qui pourrait bien aboutir à la création d’un état kurde (à cheval sur l’Irak et la Turquie) qui offrirait à Israël un abondant approvisionnement en énergie ainsi que tout un arsenal de précieux pipelines. Cela assurerait certainement l’indépendance financière dont parlait le document ’Rupture radicale’, surtout qu’une importante demande européenne pour cette énergie pourrait être provoquée par la déstabilisation de l’Ukraine par les Etats-Unis et l’OTAN.
Si ISIS peut renverser la Syrie tant mieux. Car la Syrie occupe une position de pivot dans le réseau de pipelines tout en fournissant à la flotte russe un port maritime qui lui est absolument nécessaire pour pouvoir exercer une influence au Moyen-Orient.
Le pedigree de la Guerre Froide
Lee Smith, qui collabore à la rédaction de Weekly Standard a résumé sans le vouloir les résultats miraculeux de la stratégie de la Guerre Froide pour Israël dans un texte du 9 novembre 2011 :
’Avec la guerre de 1973, Kissinger s’est rendu compte qu’on ne pouvait pas laisser les armes soviétiques que la Syrie et l’Egypte détenaient, écraser Israël, le client de Washington. Pendant cette guerre, Kissinger a compris que le Caire ne pouvait plus se permettre le luxe d’être l’allié de Moscou … Un traité de paix entre Israël et les plus gros pays arabes neutraliserait le rôle de Moscou au Moyen Orient et consacrerait celui de Washington comme négociateur en chef dans la région. Il pensait que si les Etats-Unis soutenaient inconditionnellement Israël, les Arabes n’oseraient plus attaquer l’état hébreu.
La stratégie de Kissinger a donc gravé dans la pierre la fonction d’Israël de ’porte avion du monde libre’ au Moyen Orient, selon la fameuse expression de Al Haig pendant l’Administration Reagan.
Cette réalité est attestée par le lobby pro-israélien FLAME (Faits et Logique sur le Moyen Orient) :
“Israël est le principal atout stratégique des Etats-Unis dans un endroit du monde qui est le berceau du fascisme islamique, qui est dominé par des tyrans et imprégné d’obscurantisme religieux et où règne un mépris complet des droits humains. Pendant les dix années de la Guerre Froide, Israël était le rempart indispensable contre les incursions de l’Union Soviétique … Israël est en effet le porte avion insubmersible des Etats-Unis au Moyen Orient et l’indispensable défenseur des intérêts étasuniens dans cet endroit du monde.’
Pour lui permettre de tenir ce rôle, d’énormes stocks d’armes américaines ont été créés en Israël pour servir, en cas d’urgence, dans une guerre contre l’URSS et ses états-clients arabes. Israël a aussi reçu d’énormes quantités d’argent, sous forme d’aide militaire ou de garanties de prêts conséquents. Israël a aussi bénéficié de vastes transferts technologiques — légalement et illégalement — et on sait que ce pays a reçu des matières fissiles pour fabriquer des bombes atomiques — et même des obus d’artillerie nucléaire. La coopération était totale au plan militaire comme à celui du renseignement. Les parachutistes étasuniens rêvaient d’aller s’entraîner en Israël et de porter l’insigne ailé si ’convoité’ des parachutistes israéliens. Et ainsi de suite.
Le passage à la menace ISIS
Avec la chute de l’Union Soviétique, Israël est devenu un poids diplomatique, militaire et financier pour les Etats-Unis. Les lobbyistes et les supporters israéliens se sont décarcassés pour multiplier les ’preuves’ que les minuscules trois milliards de dollars d’aide annuelle consentis à Israël pour sa défense (dont 70% doivent être réservés à des entreprises d’armes étasuniennes) étaient une affaire formidable qui rapportait mille fois que ce qu’elle coûtait et qui valait bien les ’ légers tracas diplomatiques’ qu’elle engendrait avec d’autres états de la région. Mais ces propagandistes néo-hasbara*** oubliaient de parler :
* des énormes garanties de prêts à l’état d’Israël ;
*de l’augmentation du prix des produits pétroliers pour les entreprises et les particuliers étasuniens et européens à cause de l’instabilité régionale engendrée par les exigences sécuritaires israéliennes ;
*des pertes massives des entreprises et des institutions financières étasuniennes et européennes résultant des embargos sur l’Iran, la Syrie et d’autres états ;
*et des trois mille milliards dépensés dans les guerres d’Irak et d’Afghanistan, menées largement pour assurer la sécurité d’Israël et qui se combinent harmonieusement à la montée d’ISIS. (Il est absurde de prétendre que ces guerres ont le moins du monde servi les intérêts des Etats-Unis. Comme le dit le document ’Rupture radicale’, des années avant le 11 septembre : “Israël peut modeler son environnement stratégique … en affaiblissant, en contenant et même en réduisant la Syrie. Le renversement de Saddam Hussein en Irak — un important objectif stratégique israélien à part entière — serait le meilleur moyen de contrecarrer les ambitions régionales de la Syrie … L’avenir de l’Irak pourrait profondément affecter l’équilibre stratégique du Moyen Orient.’)
Bien que le coût d’Israël soit véritablement en mesure de provoquer un jour la faillite des Etats-Unis, ainsi que de majeurs revers diplomatiques et militaires, les groupes étasuniens qui défendent des intérêts particuliers réussissent encore à faire croire qu’Israël est l’indispensable ’bastion du monde libre’ au Moyen orient. Comme l’explique succintement FLAME :
“Israël et les Etats-Unis sont unis dans le combat contre le terrorisme islamo-fasciste. Ces valeurs communes et cet idéal partagé lient Israël et les Etats-Unis à jamais … Israël sécurise effectivement le flanc sud-est de l’OTAN. Israël a tout ce qu’il faut : des ports superbes, des installations militaires exceptionnelles, des capacités navales et aériennes hors du commun et des soldats capables de faire fonctionner un matériel de haute technicité. C’est le seul pays qui se met au service des Etats-Unis en toutes circonstances. Non, Israël n’est pas un fardeau mais un atout formidable pour les Etats-Unis.’
Mais si vivait en paix avec l’Iran et la Syrie et qu’il n’y avait pas de ISIS/ISIL/IS, quelle serait la valeur de la “contribution” israélienne ?
Si on traduit le texte ci-dessus pour les non israéliens, voilà ce que ça donne : Si l’Europe ne veut pas retourner à l’âge de pierre et si les Etats-Unis veulent garder leur pétrole bon marché, ils doivent tous les deux rejoindre la lutte contre ISIS et soutenir le nettoyage ethnique de Gaza pour qu’Israël puisse s’approprier ses réserves de gaz naturel et ils doivent créer un Kurdistan puissant à partir de l’Irak et d’une partie de la Turquie pour donner à Israël l’accès et le contrôle de réserves d’énergie supplémentaires.
L’hystérie croissante des soutiens d’Israël aux Etats-Unis — qui accusent les leaders militaires et universitaires de toutes sortes de sottises allant même jusqu’aux accusations de meurtres rituels de Juifs, tout en empoisonnant le puits iranien en agitant des sanctions et des actions militaires — coïncide exactement avec le financement, l’entraînement et la montée de l’ISIS et sa campagne pour renverser Assad, le président syrien.
L’article “Laisser tomber Israël” de Ralph Peters dans le New York Post du 17 mai 2010 est typique de ce genre de propagande :
“Je divise les leaders et les membres du mouvement ’laisser tomber Israël’ en … groupes : Les antisémites à l’ancienne mode : Ce n’est plus acceptable d’accuser les Juifs de sacrifier des bébés chrétiens. Mais c’est très à la mode de blâmer les Israéliens pour les souffrances des enfants palestiniens. On ne prononce plus le mot ’Juifs.’ Mais les calomnies contre les ’Israéliens’ sont la nouvelle version politiquement correct du blood libel****… Des officiers de l’armée : … Même si très peu d’officiers se plaignent du soi-disant effet négatif d’Israël sur notre politique régionale, cela constitue malgré tout un précédent inquiétant. Pour moi, ce délire en uniforme est une réaction schizophrène aux dix ans de guerre étasunienne en Irak.”
Israël, pour rester viable dans un monde où les économies étasuniennes et européennes sont écrasées par les politiques d’austérité imposées par la finance internationale, a besoin de nouvelles sources d’énergie pour son industrie et ses exportations. Et la “menace existentielle” posée par ISIS pourrait lui fournir juste ce dont il a besoin. Déjà, le 25ième plus important PIB mondial selon les chiffres de 2013 du FMI, une réorientation stratégique rendue possible par ISIS pourrait propulser Israël au rang de puissance économique majeure.
Cela pourrait donner à Israël plus de moyens de pressions sur des puissances étrangères à l’économie fragilisée que son mépris croissant pour la vie humaine, comme dans sa dernière agression de la population civile de Gaza, met un peu mal à l’aise.
Et là aussi, ISIS/ISIL — que le président Obama vient juste de qualifier de “cancer” — est, pour Israël, la clé de la réussite.
Tom Mysiewicz- The Rebel
Info Palestine
Traduction : Dominique Muselet
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marco All
Sep 7, 2014 @ 0:23
alors estelle ,,,tu fais quoi????
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Estelle
Sep 7, 2014 @ 0:21
Prem’s !
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