Par Gabriel Makang, Le Sphinx Hebdo.
La conférence organisée par le président français François Hollande sur le thème Paix et Sécurité en Afrique qui s’est tenue à Paris les 6 et 7 Décembre dernier était destinée à paraître être un acte de bienveillance de plus de la France pour la malheureuse Afrique. Ce thème portait déjà dans son contenu beaucoup d’ironie. Comment la France, actrice et responsable de nombreux troubles en Afrique peut-elle organiser une conférence sur la paix en Afrique…..à Paris ? Ce serait comme si un chef de gang invitait les habitants du quartier à se réunir pour organiser la sécurité de ce quartier à sa convenance. Cette analogie n’est pas exagérée, ni même extrême. La France est en guerre contre l’Afrique et ce, bien avant les indépendances, et l’un de ses outils est justement les accords de défense qui la lient aux pays africains francophones.
DE LA COLONISATION AUX ACCORDS DE DEFENSE
Cette guerre que la France livre contre les pays francophones a commencé au temps de la colonisation qui, contrairement à ce que prétendent les livres d’histoire officiels n’avait aucune mission civilisatrice, ni évangélisatrice. La colonisation était une simple opération d’accaparement et de pillage des ressources naturelles ainsi que de positionnement stratégique ayant utilisé des missionnaires comme une arme psychologique et culturelle de leurs conquêtes.
Au lendemain de la deuxième guerre mondiale, le General De Gaulle ramené au pouvoir en 1958 pour gérer la crise algérienne comprend que le vent a tourné et qu’il n’est plus possible de maintenir les colonies africaines sous la domination totale et visible de la France. Il a alors la géniale idée (inspirée du nazisme?) de rendre la domination indirecte et cachée en proposant alors de réunir les colonies dans la communauté française, une sorte de fédération dans laquelle elles n’auraient en réalité pas plus de pouvoir qu’avant.
Ainsi, sous la pression des partis de Gauche, des nouvelles grandes puissances, l’URSS et les Etats-Unis et des syndicats africains, De Gaulle permet aux africains de décider au cours de leur participation au Référendum sur la constitution de 1958, si elles souhaitaient intégrer la communauté française ou accéder à l’indépendance. Mais il menace de couper tout lien et toute aide économique à tous les pays qui se détacheront de la France. Tous les pays africains vont accepter cette proposition en dehors de la Guinée de Sékou Toure qui dit NON. En guise de punition la France va pratiquement étrangler ce pays et tenter plusieurs fois de renverser son régime.
Selon François-Xavier Vershave, auteur du livre La Francafrique, alors qu’il exposait aux années 60, l’apparente bonne intention à accorder l’indépendance aux pays africains, le General De Gaulle en sous-main ordonnait à Jacques Foccart, de triste mémoire d’éliminer tous les nationalistes africains, jugés dangereux pour les intérêts de la France, parce qu’ils désiraient une véritable indépendance. C’est ainsi que Um Nyobe, Ernest Ouandié, Félix Moumié au Cameroun, Sylvanus Olympio au Togo, Barthélémy Boganda en Centrafrique, le Dr. Outel Bono au Tchad, Germain Mba au Gabon ont été éliminés pour favoriser l’accession au pouvoir des hommes de main dont certains tels qu’Omar Bongo étaient agents de la DGSE, le service de renseignement français.
Et ces hommes politiques ont eu le droit, tant qu’ils protégeaient les intérêts français de rester au pouvoir, au besoin par la fraude électorale, pendant des décennies et même de le passer comme on l’a constaté au Gabon et au Togo à leur progéniture. Ne nous laissons donc plus distraire par ces beaux discours sur la démocratie, la bonne gouvernance, les droits de l’homme ou l’aide au développement. Ce sont simplement des artifices qui aident à maintenir la façade de bienveillance utile à la rapine. Cette guerre contre l’Afrique s’est poursuivie après les indépendances sous la forme perverse des accords de coopération économiques, financiers, militaires et culturels que la France a imposés à ses relais africains, nouveaux chefs d’Etat de ce qui est devenu son pré-carré, l’Afrique Subsaharienne francophone. De tous ces accords, un mérite que l’on fasse une pause.
L’ENNEMI EST DANS NOS CASERNES
Les accords de Partenariat de défense qui ont été renouvelés en 2010 avec 8 pays africains dont le Cameroun et qui présentent comme appât la promesse que la France viendrait au secours de tout pays africain attaqué de l’extérieur n’ont aucun fondement logique. Bien que cet article soit destiné à tous les pays africains, nous allons approfondir le cas du Cameroun qui parait mieux loti en la matière que certains pays pour démontrer la profondeur du mal. Aucun pays voisin du Cameroun à puissance économique et militaire, égale ou inférieure n’a aucune raison de l’attaquer, à moins d’accepter d’être utilisé par la France comme le Burkina Faso, pour déstabiliser la Côte d’Ivoire. Même dans le cas improbable où le Cameroun entrait dans un conflit armé avec le Nigeria, il ne peut compter sur la France comme nous l’avons constaté pendant l’affaire Bakassi. Les intérêts économiques de la France au Nigeria qui a désormais le premier PIB d’Afrique sont plus importants que ceux de tous les pays de la CEMAC réunis. Non seulement ces accords n’ont pas d’utilité, ils représentent un sérieux danger pour les pays africains.
En effet, ces accords qui donnent à la France le droit d’implanter des bases militaires dans certains pays lui permettent en réalité de garder un contrôle étroit sur ce qu’elle considère encore comme sa basse-cour. Elle fait pencher l’équilibre militaire au gré de ses intérêts en intervenant directement ou pas. Très souvent, elle utilise des forces rebelles (qu’elle finance et arme) pour faire le sale boulot, se plaçant ainsi dans la très avantageuse position d’arbitre qui en réalité soutient un camp. Au Tchad et en Centrafrique où les troupes françaises sont stationnées, La France a pratiquement décidé du cours des évènements politiques même si elle fait des efforts pour y garder une apparente neutralité, permettant à des forces rebelles de renverser les régimes « désobéissants ». Tous les régimes de ces pays ont été renversés avec le soutien de Paris.
Au Congo Brazzaville, Pascal Lissouba qui est arrivé au pouvoir en 1992 au terme d’une élection présidentielle libre et démocratique, en a été éjecté en 1997 à l’issue d’un conflit armé qui opposa les forces gouvernementales aux milices de Denis Sassou Nguesso qui avait la faveur et le soutien de Paris. Bien que la compagnie de pétrole française ELF ne sachant pas d’emblée de quel coté allait pencher la balance ait choisi d’armer les 2 camps, elle a néanmoins favorisé ce dernier jugé, plus généreux dans sa gestion du pétrole. La France qui a des troupes basées dans le pays a fini par intervenir ouvertement en faveur de Sassou Nguesso pour « protéger les populations civiles et les intérêts français ».
Au Tchad, en octobre 2007, l’affaire des enfants de l’Arche de Zoe, dénoncée par le président Deby a exposé la vulnérabilité des pays ayant des troupes françaises sur leur territoire. Le président tchadien avait au début de cette affaire d’enlèvements d’enfants adopté un ton ferme et voulu faire appliquer la loi de son pays. Il se réveilla un matin de Février 2008 avec des forces rebelles à Ndjamena aux enclosures du palais. Lorsqu’il adoucit son attitude et accepta le transfert en France des six français condamnés, les rebelles furent repoussés et la paix revint dans la capitale. Idriss Deby, leur accordera la grâce présidentielle en Mars 2008 (Sur pression du gouvernement Français?).
En Côte d’Ivoire, en 2011 pendant la crise politique et militaire en Côte d’Ivoire, les troupes françaises présentes sur ce territoire sont carrément intervenues de façon directe sous l’égide de l’ONUCI pour faire partir de force le président Gbagbo, qui ne demandait que le recompte du vote, au profit d’Alassane Ouattara, jugé plus accommodant. Ce sont d’ailleurs les forces françaises qui forcèrent le bunker où était réfugié le président Gbagbo jugé dangereux pour les intérêts français, pour le remettre aux forces rebelles.
En Centrafrique, une fois de plus, en 2013 François Bozizé, arrivé au pouvoir par coup d’Etat comme ses prédécesseurs avec l’aide de la France bien entendu, est chassé du pouvoir par la Seleka soutenue par le Tchad avec l’accord tacite, pour ne pas dire sur recommandation de la cette même France qui y avait des troupes. On lui reprochait (pas de façon officielle évidemment) le rapprochement de son pays riche en or, diamant, bois, uranium et dans lequel France a des intérêts dans les transports, les télécommunications, le pétrole, les infrastructures, avec la Chine. Lorsque le président centrafricain à l’époque a demandé de l’aide au président Hollande, il s’est entendu dire que la France n’interviendrait pas pour protéger le gouvernement centrafricain qui était pourtant le représentant légitime du peuple. Pourtant elle est en train d’intervenir pour protéger le nouveau gouvernement arrivé au pouvoir avec sa bénédiction.
En plus des troupes, la France affecte régulièrement des conseillers militaires et à la sécurité aux chefs d’Etats et armées africains dont la mission est double : protéger le régime obéissant contre les tentatives internes ou externes de renversement et le renverser lorsqu’il présente des velléités d’indépendance.
Ces conseillers militaires sont de véritables espions infiltrés dans la structure de l’armée camerounaise. Nous n’avons pas besoin d’eux pour un conflit improbable avec un pays voisin. Evidemment on ne devra pas compter sur eux si une autre puissance étrangère sous l’égide de l’ONU décidait d’intervenir au Cameroun. Ils sont là pour maintenir un état de paternalisme et entretenir l’ascendant psychologique sur nous.
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A LA BASE EST LE CONTRÔLE DE NOTRE DOCTRINE MILITAIRE
Bien que le Cameroun n’ait pas de bases militaires françaises proprement dites sur son territoire, il est néanmoins quasiment encerclé par les bases françaises du Gabon, du Congo, du Tchad et de la Centrafrique. Les unités d’intendance françaises placées dans les bases militaires camerounaises constituent déjà un problème de sécurité nationale. Elles jouent un rôle important d’écoutes de télécommunications, d’espionnage, d’évaluation du moral des troupes, de leur niveau de préparation et de recrutement de militaires camerounais pour le renseignement français.
Ce n’est donc pas par amitié que la France fait former les officiers africains dans ses académies militaires. Cette décision a été prise sur la base d’un calcul stratégique. La France voulait veut mouler les armées africaines à son modèle et les confiner à une stratégie militaire dans laquelle elle est la plus forte. C’est parce que l’armée ivoirienne a été moulée sur le modèle français qu’elle n’a pas pu tenir contre les troupes de l’ONU opérant avec la stratégie occidentale. Les choses n’auraient pas été aussi faciles si les troupes françaises avaient eu face à elles, des forces ivoiriennes formées sur un modèle qui leur soit propre, à l’instar des troupes vietnamiennes qui ont battu les troupes occidentales à Dien Bien Phu ou des troupes iraniennes aguerries à la guerre asymétrique.
Les officiers formés en France ont leur profil psychologique établis par leurs enseignants, des officiers français. Leurs habitudes, forces et faiblesses, leur penchant idéologique sont soigneusement étudiés et gardés. Ce profil permet aux services de renseignement militaires français d’anticiper sur leur raisonnement, de les recruter en tant qu’informateurs et les manipuler pour créer des crises et renverser les régimes jugés inamicaux.
Comme illustration, il est facile de remarquer que la quasi-totalité des présidents de l’Afrique francophone ayant accédé au pouvoir par Coup d’Etat sont d’anciens officiers formés dans les écoles militaires françaises ou assimilées. Ils recherchent en général 3 faiblesses chez ces officiers qu’ils sélectionnent pour prendre le pouvoir : L’amour pour l’argent et les biens matériels, un ego démesuré et le manque de vision réelle pour le peuple. Ils savent que sans plan de développement réel ils ne pourront garder le pouvoir que par la corruption, la violence et la fraude électorale, ce qui les rend vulnérables et malléables par les agents de la France.
Le fait que nos officiers soient formés en France a aussi un effet psychologique potentiellement dévastateur. Les officiers sortis de ces écoles courent le risque de garder un complexe d’infériorité vis-à-vis de leurs « maitres » français. Apres tout ce sont eux qui leur apprennent l’art de la guerre. Et pourtant, la guerre est d’abord gagnée dans la tète.
Les bourses et autres stages octroyés apparemment gratuitement et les séminaires communs de haut niveau sur la sécurité font partie de cette stratégie de domination. Ils ont pour but d’entretenir chez nos soldats, par la création d’un capital sympathie, l’illusion d’une puissance amicale. L’école de Guerre de Yaoundé financée par la France entre dans la même logique. A travers elle, les stratèges français veulent simplement que les meilleurs officiers camerounais soient moulés dans la pensée militaire française et continuent à voir la France comme un pays « ami et frère et très supérieur militairement».
Pourtant la France qui n’a vraiment jamais gagné une guerre ne doit pas être si difficile à battre sur le terrain africain. Il suffit simplement que le conflit soit suffisamment long et meurtrier pour qu’elle démissionne comme elle l’a souvent fait. Peut-on seulement l’imaginer en train d’envoyer seule des troupes au Liban, en Syrie ou en Afghanistan ? Elle ne prendrait pas ce risque sur ces terrains où elle ferait face à des troupes psychologiquement fortes et capables de lui infliger de lourdes pertes.
L’adversaire le plus probable du Cameroun n’est donc pas le Nigeria avec lequel nous avons non seulement plus de chances de trouver un terrain d’entente mais aussi un intérêt réciproque urgent à renforcer une coopération militaire, pour justement affronter et défaire notre principal adversaire actuel qui est la France, pays de race, culture et de mentalité différentes, avec des velléités très affirmées de prédation, et dont la situation économique catastrophique actuelle nous impose d’observer la plus grande vigilance possible.
QUELLES LECONS POUR LE CAMEROUN ?
La crise financière que traversent en ce moment les pays européens rend la France encore plus nerveuse et par conséquent plus déterminée à maintenir son hégémonie sur l’Afrique. Les rapports de la commission Védrine, et les conclusions du sommet Paris qui s’en est suivi ne font que confirmer le désarroi dans lequel se trouvent les dirigeants français.
Ils font face à la compétition d’autres acteurs sur le sol africains dont la Chine, le Brésil, L’inde, qui ont supplanté la France dans de nombreux domaines. Et contrairement au rapport Védrine qui prétend qu’il n’est pas trop tard, La France va probablement perdre l’Afrique. Elle n’est pas compétitive en termes de coût, n’a pas de moyens de mettre réellement en place un véritable partenariat économique et son avantage technologique a été invalidé par des pays tels que la Turquie ou le Brésil.
Le rapprochement stratégique de Yaoundé avec la Chine rend donc nerveux les politiciens à Paris. C’est pour cette perte progressive de leur influence au Cameroun que le gouvernement français en veut au président Biya et le traite avec froideur, malgré les apparences joviales. Evidemment elle ne le dit pas comme cela. Elle se cache habilement derrière le fait que celui-ci aurait mis longtemps au pouvoir, elle qui garde des rapports cordiaux avec d’autres chefs d’Etat ayant passé autant de temps.
Ces manoeuvres de la France ne disculpent absolument pas nos dirigeants. Ils ont une grande responsabilité dans l’état de déliquescence morale, économique, structurelle et émotionnelle que nos pays connaissent. Et nous avons de bonnes raisons d’être en colère. Mais il faut faire un choix intelligent de nos combats étant donné que l’on ne peut les mener tous à la fois. Mettre toute notre énergie à combattre nos dirigeants nous distrait du vrai problème et place l’ennemi en position de force car tant que le système qui les manipule reste en place, un nouveau président ne fera que des changements cosmétiques mais ne changera pas fondamentalement les conditions de nos populations. C’est d’abord ce système qu’il faut démanteler.
La France cela va sans dire ne fait pas partir nos « dictateurs » parce qu’elle veut le bien des peuples africains. Elle les remplace simplement par des équipes « neuves » tout aussi serviles. Et personne nous en sommes sûrs, ne veut un changement de pouvoir comme celui qui a eu lieu en Cote d’Ivoire où les français ont reconquis les faibles marges d’indépendance que ce pays avait acquises sous Laurent Gbagbo. Qu’il soit laissé aux africains le soin de chasser leurs dirigeants. Les affaires de familles ne doivent pas être réglées par des étrangers.
Déjà, il est connu dans certains milieux qu’elle travaille activement pour s’assurer que le pouvoir à Yaoundé passe entre des mains plus francophiles après le départ du président Biya. La France ne va pas faire sauter des parachutistes sur Yaoundé comme elle le faisait auparavant dans d’autres pays. Ces temps sont révolus. Actuellement elle se cache derrière les organisations internationales telles que l’ONU où elle jouit du support des autres nations occidentales pour décapiter des régimes rebelles à ses yeux.
Face à la situation sans issue à laquelle Paris fait face, il n’est pas exagéré de penser que la France n’a pas de choix que d’utiliser la théorie du chaos qu’on peut encore appeler celle du pyromane et du sapeur-pompier comme cela s’est fait en Cote d’Ivoire, en Libye et en Syrie : Financer et encourager des rebelles à attaquer le gouvernement et venir sous l’égide des Nations Unies pour rétablir la paix ou « protéger » les populations civiles selon les cas, mais en réalité pour mettre au pouvoir des personnes qui leur seront redevables, donc favorables.
Le scénario le plus probable de l’intervention française au Cameroun sera d’y provoquer une crise qui lui donnera l’occasion de faire intervenir ses troupes sous le couvert des Nations Unies pour imposer un leadership selon ses intérêts. La présence des troupes françaises sur le sol camerounais soit disant pour sécuriser la région n’est pas des plus rassurantes à la lumière de son passé.
Et si l’instabilité qui règne dans les frontières du Cameroun n’avait pour but que d’y entrainer la présence de forces occidentales ? La technique a toujours consisté à créer le chaos en utilisant au besoin des extrémistes musulmans pour amener un nouvel ordre. On commence en général par choquer émotionnellement le public occidental par des actes odieux tels que les enlèvements répétés des religieux occidentaux au Nord du Cameroun ou l’enlèvement d’environ 300 lycéennes nigérianes par Boko Haram. Une fois que le public est bien préparé, il accepte facilement l’implication des forces de son pays dans la zone cible.
Le scénario est le même en Côte d’Ivoire, Mali et Centrafrique : mettre les musulmans contre les chrétiens pour diviser le pays en deux. Une fois le pays divisé, on impose des négociations qui amènent le changement de régime à leur profit qui est le but visé.
Notre guerre d’indépendance n’a pas terminée car il n’est pas dans la nature d’un prédateur de lâcher volontairement sa proie. La tâche revient à la victime de créer des circonstances qui obligeront le prédateur à lâcher prise. Nous avons perdu la première tranche mais pouvons gagner la 2eme qui s’annonce. D’autres pays l’ont fait avec cet ennemi aux élans génocidaires. Mais nous ne pouvons gagner une guerre contre un ennemi qui a façonné notre pensée militaire. On ne peut même pas déjà combattre un adversaire que l’on croit être un ami.
Gabriel Makang
Le Sphinx Hebdo
salim
Mai 15, 2014 @ 21:17
C’est le voleur qui devient gardien d’un immeuble.
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Marie Jeanne
Mai 15, 2014 @ 10:50
Django,
Nous sommes aussi responsables de subir et laisser faire.
Explique comment ça ce fait que du jour au lendemain ton voisin viens te (machetter)?
Le DRIAN a décidé sans l’avis des Ivoiriens d’augmenter le nombre de militaires.. Silence de l’UA et consort pourquoi? Silence du peuple concerné.
L’Afrique est leur terrain de jeux.
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Django
Mai 15, 2014 @ 21:08
Marie vous avez dit machette ? Les machettes comme les entraves durant la traite négrière européenne ne sont pas issus des manufactures des forgerons africains. Sous d’autres cieux comme la Syrie c’est du gaz à insecte qui est utilisé, en Irak c’est de l’uranium appauvri qui fut utilisé allés savoir qui a livré des centenaires de machette au Rwanda par le port de Djibouti. Les africains qui sont allés à l’école des colons français sont les responsables. C’est un préfet du club satanique ordo ab chaos qui est en place en Côte d’ivoire.
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Django
Mai 15, 2014 @ 21:13
(Les conteneurs de machettes pour le Rwanda)
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Marie Jeanne
Mai 15, 2014 @ 10:42
Les kanaks s’émancipent du colon.
http://m.pluzz.francetv.fr/videos/nickel_le_tresor_des_kanak_fo_,101641067.html#xtref=https://www.google.fr/
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Django
Mai 15, 2014 @ 21:52
A guerra na Guiné Bissau – 1969 – La guerre en Guinée …
► 14:01► 14:01
http://www.youtube.com/watch?v=8kl-KK5PEZg
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révolutionnaire
Mai 15, 2014 @ 7:09
mes frères d’après moi,,l’afrique doit faire comme pour la crimée,,devenir russe ou chinois,,et tout ceci sera réglé,,,les français ne viendront plus faire la pluie et le beau temps en afrique,,
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révolutionnaire
Mai 15, 2014 @ 6:52
alains jules,,j’aime ça,,c’est de ces choses qu’ils faut parler,,nous devrons trouver le moyen de faire prendre connaissance aux peuples d’afrique qu’il est l’heure et temps de gouverner le monde,,et faire comprendre aux dirigeants que ça ne sert plus à rien de collaborer avec le blanc car ls ne nous aime pas,ne nous ont jamais aimé,,et ne nous aimeront jamais,,,,réclame la dette des pays qui fut mis en esclavage par la france,,ils rembourseisrael mais pas nous,,,surtout haiti,,merci mon frère,,que dieu te bénisse,,,je t’aime comme un frère,,,
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révolutionnaire
Mai 15, 2014 @ 6:47
Mais comment peut t-on considérer un peuple,un pays,une nation qui nous ont colonisés comme amie,,,on doit les combattre sans pitiés,,,la seule solution est de les chasser d’afrique,de couper tous lien avec la france,,ne jamais leur faire confiance,,,et si nous faisons cela,,,ils retourneront dans leur grotte et vivront comme des bêtes autant jadis
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Eleuthere Freeman
Mai 15, 2014 @ 0:30
Un oubli : l’assassinat, en octobre 1987, de Thomas Sankara, homme intègre et incorruptible, véritable patriote, par le corrompu Blaise Campaoré, soumis, à la France colonialiste de Mtiterrand Président et Chirac 1er ministre.
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Django
Mai 14, 2014 @ 22:20
MERCI JULIUS ! Tel l’archange, GABRIEL MAKANG à frappé TRÈS TRÈS FORT.
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Champany
Mai 14, 2014 @ 21:59
La France c’est le cancer de l’Afrique. La France, la mère de tous les maux dans le monde. De quoi parle la madame dira-t-on en Afrique? Cette intello, madame coccinelle bzh. Vous savez madame vous pouvez ouvrir un débat à votre guise. Ce qui s’est passé en COTE D’IVOIRE est inimaginable. Tout simplement la France est un état voyou. Vous, à votre niveau, vous souhaitez débattre de certains sujets mais que pensent vos hommes d’état. Impossibles de discuter avec les hommes politiques africains. Ils cherchent toujours à brandir le « fouet ». Comme si en face il y avait des incultes, des illettrés etc…. Le cas de GBAGBO Laurent imminent professeur d’histoire qui se retrouve aujourd’hui en prison. En Hollande.Décision française. Madame je ne cherche meme pas la polémique. Libérez le président GBAGBO et son ministre BLE GOUDE. Le débat ne sera équilibré que lorsque vous aurez beaucoup plus de respect pour l’espèce humaine. MERCI
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Django
Mai 14, 2014 @ 21:17
La C.E.D.E.A.O. est une balkanisation formatée et patinée par la France. La France a juste fait de remplacer l’A.O.F. (l’Afrique Occidentale française) sa capitale Dakar. Avec l’aide des pays francophones toujours sous perfusions la France cherche à réussir sa globalisation ratée durant la colonisation l’adhésion des pays non francophones dans son club. Par relais influences et corruptions fines doigtées en Afrique de l’ouest, la Guinée-Bissau a rejoint aveuglément le club du Franc CFA. De même la Guinée-Equatoriale dans le centre de l’Afrique cela n’a pas empêché la France de tapé sur le fils du président Equato-guinéen cette France qui n’a jamais tapé sur le fils de Bongo. Au total, La France se targue d’être la déesse de la raison, elle se glorifie pays des droits de l’homme (blanc) et pire La France s’auto proclame fille aînée de l’église chose contre nature christianisme et franc-maçonnerie ne vont pas ensemble. Économiquement au total, malgré la crise la France dispose de 100% des avoirs extérieurs des quinze pays africains à son gré, sans que cela ne soit comptabilisé parmi les engagements du trésor français. Sans aucun impact sur la dette de la France. Mieux ces réserves financent via la caisse française de développement toutes les interventions économiques de la France dans les départements et territoires autre mer et dans les pays africains. A TRAVERS LE FRANC CFA, LA FRANCE RÉUSSIT A PRÊTER AUX AFRICAINS LEUR PROPRE ARGENT. INGENIEUX N’EST-CE PAS ?
Livre de Désiré Mandilou : FINANCE MONDIALE LA FORCE DU CAÏMAN; Kamboo Editions.
Nicolas Agbohou ; LE FRANC CFA ET L’EURO CONTRE L’AFRIQUE
par Pr Nicolas AGBOHOU – YouTube
► 16:48► 16:48
http://www.youtube.com/watch?v=_jQnZ038ll0
L’INVITE DU JOUR -Désiré MANDILOU – Congo – Dailymotion
► 8:54► 8:54
http://www.dailymotion.com/…/xwn17e_l-invite-du-jour-des...
10 janv. 2013
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Django
Mai 14, 2014 @ 22:10
L INVITE DU JOUR D sir MANDILOU Congo – Frequency
http://www.frequency.com/video/linvite-du-jour-dsir-mandilou…/-/5-23785
Top New. Add. L’INVITE DU JOUR -Désiré MANDILOU – Congo. congo 1y ago … L’INVITE DU JOUR -Désiré MANDILOU – Congo. 1y ago. SOURCE. congo …
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Marie Jeanne
Mai 14, 2014 @ 21:14
Le Laos, le Vietnam, le Cambodge, le Liban, La Syrie et une partie de l’Inde sont des anciennes colonies française la différence avec nous africains francophone dés leurs indépendances, ils ont bannies le français et créés leurs propres monnaies et garder leurs user coutumes.
Eux ne se feront jamais convoqués où imposés quoi que ce soit.
Les espagnols et les anglais ont aussi colonisés. En Amérique latine, ils se sont émancipés MORALES, feu CHAVEZ et consort.
Avant c’était des interventions humanitaires maintenant c’est les terroristes créés et armés par eux.
Il ne faut pas oublier que nous mêmes africains sommes des sanguinaires toujours prêt à se tuer entre nous et c’est ce que la France attends.
Nous n’en voulons plus de cette occupation militaire.
Excuser les fautes, je ne me relis pas.
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Django
Mai 14, 2014 @ 21:35
@ Marie Jeanne a bon ! Les européens ne s’entre déchire pas et leurs deux grandes guerres tribales vous les avez fait vaporiser des mémoires. Tellement barbares, cruels et sanguinaires qu’ils ont quitté leur continent pour déverser la FÉROCITÉ BLANCHE partout dans le monde.
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roger
Mai 14, 2014 @ 19:45
1 Éradiquer le Franc CFA du continent. 2 Éradiquer la langue Française, l’anglaise, portugaise, l’espagnole comme langue national du continent. 3 réinstaurer les langue locaux, comme langue national. 4 Fermer définitivement toute les base militaire Française du continent.5 Réinstaurer l’histoire des Africains. Après ça les Africain auront retrouver au moins 50% de leur dignité.
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révolutionnaire
Mai 15, 2014 @ 6:58
très bien,,,et d’accord,,on doit leur couper les vivres à ces gens;;;
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roger
Mai 14, 2014 @ 19:13
Appel urgent à tout les Africains du Nord au Sud. LE MALHEUR DE LA FRANCE FERA LE BONHEUR DE L’AFRIQUE.
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roger
Mai 14, 2014 @ 19:10
La France est le pire ennemi de l’Afrique, à travers le monde. Depuis les indépendances des pays francophone Africain, la France à fait assassiné plus de 200 grand leader ou dirigeant Africains. Le dernier en date est Kadhafi. Et tout le monde ne dit rien et ne fait rien. Les Africains continue à venir en France pour s’installer, faire leur étude. Alors que tout les malheurs qu’ils sont vécu chez eux, la France est responsable au moins à 85%. Comment aimer quelqu’un qui vous déteste?
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MADO07
Mai 14, 2014 @ 18:17
Mettre toute notre énergie à combattre nos dirigeants nous distrait du vrai problème et place l’ennemi en position de force car tant que le système qui les manipule reste en place,
un nouveau président ne fera que des changements cosmétiques mais ne changera pas fondamentalement les conditions de nos populations.
C’est d’abord ce système qu’il faut démanteler.
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ohmama
Mai 14, 2014 @ 17:01
Les Africains doivent saisir chaque opportunité de briser les intérêt de la France sur le continent, il faut combattre l’hégémonie des institutions occidentales et leur indifférence pour le facteur humain. Les intentions de la Chine ne peuvent pas être plus viles, dans ce contexte c’est une force anti-système qui observe sagement.
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Django
Mai 14, 2014 @ 14:10
Sawubona Julius ! Les alliances basées sur un système mafieux ne doivent pas être des alliances éternel dans la tête des africains. Les pays africains reliés à la France par le cordon ombilicale maçonnique sataniquement coloniale doivent rompre avec la France, en commençant par l’économie par le vole grâce au système du franc C.F.A. et les accords militaires.
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Vanda
Mai 14, 2014 @ 12:01
Un trés bel article que vous nous proposez là , Allain Jules . J’ai beaucoup appris en le lisant .
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naciri
Mai 14, 2014 @ 12:01
on voit bien l Afrique comment elle est :pauvreté,famine,guerre, exode ,coups d état ,c est la le résultat des accords ,colonisation et domination de la France sur l Afrique et ça continue .la devise de tout colon est la suivante :je ne donnerai jamais a aucun pays le meilleur de moi pour que ce pays soit meilleur que le mien .
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veloceexpress
Mai 14, 2014 @ 10:54
A reblogué ceci sur Veloce Express Transport.
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Coccinellebzh
Mai 14, 2014 @ 10:45
L’histoire qui se répète encore et encore…
La chose la plus importante, à mon sens, est de cesser de parler de l’Afrique comme d’une entité unique. L’Afrique est un continent immense composée de peuples aux histoires différente dont les objectifs peuvent être communs ou pas.
Le plus grand tort de la France coloniale n’a pas été de piller les richesses, ok raconter que la France a crée les chemins de fer les ponts les routes, c’est pas du tout à son honneur puisque, oui, elle l’a fait pour permettre l’exploitation, non, son plus grand tort à été de vouloir exporter la culture et l’histoire française en Afrique au lieu d’enrichir sa propre culture de l’histoire du continent. C’est ce rideau posé sur le passé qui aujourd’hui crée un sentiment de frustration, de vol.
Pour remettre le fléau de la balance en place, il faut aussi préciser que certains pays d’Afrique on eu du mal à mettre en place l’enseignement de leur propre histoire, c’est une histoire passionante mais ce n’est ni une histoire simple, ni l’histoire linéaire d’un peuple qui attendait passivement la (les) pillages et colonisations. Aujourd’hui les enfants ont, dans beaucoup de pays d’Afrique, accés à l’enseignement d’une histoire réelle, avec le bon comme le mauvais, ce ne fut pas toujours le cas dans tous les pays. Cette faiblesse a donné la part belle à l’Europe toute entière, la France ne fut pas la seule colonisatrice, l »Allemagne a vu ses colonies confisquées, la Hollande et la Belgique sont depuis qu’ils utilisaient les bateaux des armateurs Français pour naviguer sous pavillon non interdits au commerce par l’Edit de Nantes.
Bref dans les deux sens, ici comme là bas, si nous voulons sortir des culpabilités, accusations, racismes, contentieux divers et variés, c’est notre histoire, nous la balancer dans le nez ne pourra jamais rien faire avancer et nul ne peut être tenu responsable des horreurs des siens si il ne les soutient pas. La vrai force c’est l’avenir, il faut tout d’abord partir de la situation actuelle et batir de vrais projets de collaboration justes équilibrés et modernes.
L’histoire a tristement crée des liens, à nous de les utiliser dans une vraie fraternité, la France est un peuple d’immigrés, l’histoire commune avec l’Afrique a aussi, et on l’oublie souvent crée assez de métissages pour que plus d’un tiers des Français aujourd’hui aient dans leurs veines, à des pourcentages différents, tant le sang de l’oppressé que celui de l’oppresseur, l’idée du blanc et du noir ne peut plus exister, on ne peut non plus parler de nuances de gris comme un ciel d’automne mais de couleurs chatoyantes ou dorées, en dégradés harmoniques qui doivent ensoleiller la route !
« Une Nation. c’est un vouloir vivre ensemble », Ernest Renan. C’est pareil pour un continent, une association de pays et même pour une famille ou un couple, suffit de.. encore faut il que tout le monde le veuille allez vous me dire, et là bah oui, soeurs et frères, ne reste que la lutte, mais pas avec les armes, nos cerveaux peuvent amplement suffir !
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Vanda
Mai 14, 2014 @ 12:00
Pour aller dans votre sens ,Coccinelle, la France a construit au Congo dans les années 1930 un chemin de fer . L’ingénierie et la logistique étaient française , la main d’ oeuvre congolaise.
600.000 congolais y laissèrent leur vie ! .
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Coccinellebzh
Mai 14, 2014 @ 14:29
Bonjour Vanda, relisez mon paragraphe, je dis justement que c’est un mauvais argument, et j’ai volontairement repris cet exemple car c’est justement LE premier argument que l’on m’oppose lorque je parle de pillage.
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Vanda
Mai 14, 2014 @ 14:59
J’ai relu votre texte et du coup je suis complètement largué !
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Coccinellebzh
Mai 14, 2014 @ 15:22
En résumé, je vais dans le sens d’Allain Jules et je reprends et souligne justement que le système éducatif des pays Africains doit être afro Africain et non pas celui imposé, imposé parce qu’il y avait carence et laissé, malgré tout en place, puisque oui, on forme encore des Africains au intérêts de pas étrangers au travers de budgets et bourses pour l’éducation.
C’est par le système d’éducation, par les subventions distribuées par les ambassades que l’on débute chez les très jeunes le formatage des populations aux principes occidentaux, en Afrique comme ailleurs !
C’est par ce biais, plus l’apport technologique, la capacité à valoriser les richesses (bien entendu, pas au bénéfice de l’Afrique) que s’est installé le colonialisme. Dire c’est mal, oui, mais peut-on changer quelque chose à l’histoire ? C’est fait et il faut vivre avec et comprendre, oui, que le post colonialisme ne cessera jamais si l’Afrique, la première, ne récupère pas le contrôle, et n’exige pas une collaboration d’égal à,égal, justement,, dans ces systèmes de subvention pour les études ou l’edition de bouquins.
Alrs oui, je le dis peut-être plus séchement mais je n’utilise que rarement l’option du pathos partant justement du principe d’égalité humaine qui m’interdit de considérer comme « pauvre » ou « incapable » l’ensemble d’un peuple par la simple considération de son histoire ou de sa situation géopolitique. Je supporte encore plus mal les pseudos compassions ou culpabilités qui ne servent pas à grand chose, se souvenir et oeuvrer pour que, là ou ailleurs, ni les horreurs ni les oppressions n’exitent plus jamais dans notre histoire m’interesse bien plus, mais pour ça, oui, il faut plonger pour aller regarder sous la pointe visible de l’iceberg.
E, gros oui, Estelle le dit plus bas, Afrique lêve toi !
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Dahmane
Mai 14, 2014 @ 13:42
Je ne sais vraiment pas d’où vous sortez cette version de l’histoire mais j’en suis sure l’école Française vous a bien implante cela dans le crane pour toujours.
La France a colonise l’Afrique en utilisant en majorité des bagnards sortis des prisons Françaises. L’Algérie est bien un exemple bien connu par ceux qui connaissent la vrais version de l’histoire. La seule raison de cette invasion c’était de piller et de s’approvisionner des richesses de ce pays. La France en ce temps la s’est retrouvée dans une impasse économique étranglant le pays en épuisant aussi toutes ses réserves. Donc la seule issue c’était de coloniser ce pays riche en agriculture et en matières premières (Fer, Phosphate etc…).
Le jour ou l’armée Française a mis ses pieds sur la terre Algérienne, dans le palais du Bey d’Alger se trouvait une quantité d’or à une valeur de 7milliards d’Euros selon le change d’aujourd’hui. Les bagnards Français ont bien sure saute sur l’occasion en volant une grande partie de cet or et puis ensuite trouves la fuite vers l’Espagne et d’autres pays a travers le monde. Toute les grandes villes d’Algérie en ce moment sous mandat Turque (aussi colonisateur sous la fausse image de l’empire Ottoman Islamique) possédaient une forte somme d’or par la suite confisquée par les forces de civilisation Française.
Comment osez vous répéter ce mythe que le tort de la France « à été de vouloir exporter la culture et l’histoire française en Afrique »? Et vous pensez que cela peut se faire avec des bagnards, des pilleurs et d’égorgeurs qui n’ont jamais eu la chance de fréquenter une école?
Ce que cet article a oublié de mentionner c’est que 14 à 16 pays francophones Africains paient la taxe de colonisation jusqu’à présent et déposent annuellement 85% (€5milliards appx.) de leur réserves dans la banque Centrale Française qui appartient à Rothschild et non pas à la France. Ces pauvres pays d’Afrique ne peuvent retirer que 15% de leur argent chaque année. Ces pays ne peuvent pas vendre les matières premières à aucun pays autre que la France. Toutes les transactions financières de chaque pays sont sous contrôle des services fiscaux Français. Toute la logistique militaire doit être importée de France et d’aucun autre pays. Tous les militaires doivent se faire former dans les écoles militaires Françaises et la liste n’en finit jamais.
Avec tous vos accomplissements technologiques et scientifiques, vous n’arrivez pas à pouvoir penser en dehors du cadre intellectuel bien défini et limité par vos écoles, universités et merdias.
Wake up man…
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Coccinellebzh
Mai 14, 2014 @ 14:44
A croire que vous n’avez pas, ou mal lu ce que j’écris.
Ceci dit je m’attendais aussi à ce type de réaction.
Ce que je dis est non polémique et justement appelle à un débat hors des mythes martelés, un débat de bonne foi aussi.
Pourquoi donc jugez vous que je ne peux être qu’une idiote ayant bêtement avalé ses livres d’histoire ?
L’Algèrie, justement, j’y suis née sans être fille de bagnard ni de protituée 🙂 pas plus que de colons, là, c’est vous qui balancez des standarts, des images qui ferment toute forme de débat constructif.
Les livres d’histoire ? J’en ai de l’époque et pas uniquement ceux d’Algèrie, ceux là sont des années 50/60, j’en ai des plus récents, du Cameroun et c’est de l’histoire Française dont on y parle.
Il y a eu des efforts considérables qui ont été fait, par des intellectuels justement, Ces travaux ont aboutis à l’édition de vrais livres d’histoire des pays et c’est une victoire.
Relisez donc et sans lunettes noires, ce que j’ai écris 🙂
Quant à « Avec tous vos accomplissements technologiques et scientifiques, vous n’arrivez pas à pouvoir penser en dehors du cadre intellectuel bien défini et limité par vos écoles, universités et merdias. » c’est bien, c’est une bonne phrase mais mal à propos, on peut justement avoir été à l’ecole pour faire du terrain « utilement » le reste de sa vie 🙂 mais ça vous ne pouvez le savoir, vous préferez vous emballez, c’est mieux que d’argumenter sur un vrai débat sans doute, plus constructif 🙂
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Gobel
Mai 14, 2014 @ 17:24
Sincèrement, j’allais imiter Vanda et Dahmane, puis j’ai renoncé. maintenant c’est clair.
Coccinelle, belle robe à fleurs, attention à la drague, surtout à Alger.
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Coccinellebzh
Mai 14, 2014 @ 17:27
Oui, j’ai pas du le dire assez clairement, mais aussi l y a tant à dire qu’en concentrant tout en essayant d’être complête… 🙂
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Dahmane
Mai 14, 2014 @ 20:21
Chère Coccinelle, je ne vous ai pas traitè d’idiote, ni fille de je ne sais quoi. Je ne sais pas encore une fois d’où vous me sortez ces insultes. Ce que je viens d’écrire est la réalité et si vous voulez débattre un sujet il vous faut connaitre et comprendre toutes ses perspectives.
Mais la déclaration suivante révèle votre façon de penser « La vrai force c’est l’avenir, il faut tout d’abord partir de la situation actuelle et batir de vrais projets de collaboration justes équilibrés et modernes ». Vous voulez ignorez le passe et partir de la situation actuelle. Eh bien ma chère vous avez beaucoup à apprendre avant de commencer à donner des leçons aux autres.
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Coccinellebzh
Mai 15, 2014 @ 1:05
Cher Dahmane 🙂
Certes, quand le sage montre la lune l’idiot regarde le doigt et c’est sans doute pour cette raison que je n’avais pas remarqué d’insulte, mais maintenant que vous me l’expliquez bien, je le comprends mieux 🙂
Certes vous avez raison en disant que l’avenir du continent passe par l’éducation afro Africaine et par le soutien à la création de programmes éducatifs non contrôlés par des puissances étrangères, en soutenant que les jeunes africains doivent apprendre l’histoire de leur continent qui a vu naître le premier des hommes, je dois avoir tort 🙂
Je retourne me faire les ongles et coiffer langoureusement ma blonditude que je découvre avec, croyez le bien, un étonnement particulièrement hilare, grace à vous, ce soir, j’en avais rêvé, vous l’avez fait, merci 😀
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Dahmane
Mai 16, 2014 @ 13:28
Je n’aime pas trop votre façon de parler que je trouve très impoli mais je vous invite quand même à lire cet article sur l’Afrique:
http://nsnbc.me/2014/05/12/how-colonialism-benefits-from-boko-harams-mass-kidnapping-of-girls/
et bonne journée…
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Vanda
Mai 14, 2014 @ 22:51
Et si on parlait de la Nouvelle Calédonie :
Les communards que Thiers n’avait pas fusillés en 1871 (il en avait fait fusiller 30000) furent déportés là bas et parmi eux Louise Michel . On leur demanda ( ou on leur imposa ) de participer au massacre de la moitié de la population kanak en 1876 et on recommença 2 fois au début du 20ème siècle de manière à ce que les caldoches dont les descendants des communards restent plus nombreux que les kanaks .
Nous avons voté en 1988 un référendum préparant l’autodétermination pour 1998 de la Nouvelle Calédonie .Et cette question ( bien que le vote de 1988 avait été le oui à lautodétermination ) n’a jamais été abordée .
Les caldoches sont plus nombreux que les kanaks et de cela il ne faudrait pas discuter parce qu’étant un fait passé (bigre !!) et puis quelles sont les chances de voir la France abandonner -pour les beaux yeux de la démocratie – les premières réserves de nickel , ce bien si précieux qui permet de rendre les métaux inoxydables .
La colonisation n’est ni plus ni moins qu’une ignominie .
Que celui qui s’apprête à s’emparer de ma maison et du terrain qui va avec au prétexte que ma maison a des volets rouillés et qu’une porte ferme mal , que mon terrain est mal entretenu et que j’ai une gueule qui lui revient pas s’attende à avoir une vie impossible et si ce n’est pas moi qui la lui rendrait impossible sa vie ,ce seront mes fils et mes petits fils .
Je n’arrive pas à comprendre comment on peut défendre la souveraineté nationale de la Lybie , de la Syrie si on n’a pas ce principe chevillé au corps . Je pense que c’est ce principe qui a amené mon père et ma mère à entrer dans la résistance entre 40 et 45 et de l’héritage qu’ils m’ont laissé , c’est bien cet état d’esprit que j’ai de plus précieux .
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Coccinellebzh
Mai 15, 2014 @ 1:35
Et la Nouvelle Calédonie est encore occupée sans que ne soient donné, la plupart du temps, à son peuple natif, ses droits élèmentaires.
Certes sur le papier il en existe, dans la réalité c’est autre chose…
Si je parle d’éducation et de pédagogie je vais encore me faire engueuler, et pourtant c’est bien en éduquant les jeunes générations de Kanak qu’ils pourraient, conscients et fiers de leurs valeurs culturelles, s’épanouir pour reprendre leur vraie place sur leurs terres ancestrales.
Vous expliquez d’ailleurs très bien ceci en nous parlant de vos parents et de cette transmission des valeurs, crées par l’histoire, aux générations suivantes. Non pas dans la haine figée sur un évènement, mais en application d’un principe de vie.
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révolutionnaire
Mai 15, 2014 @ 7:05
bravo,,pas si mal
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Parallax
Mai 14, 2014 @ 10:44
A reblogué ceci sur KAMERUN SCOOPet a ajouté:
ET TOC !
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Hamid
Mai 14, 2014 @ 10:31
Bonjour,
En vérité, la France coloniale d’hier demeure hantée à ce jour par ses vieux démons, la poursuite d’une colonisation qui n’a pas cessé et qui ne dit son nom qu’au vu des pressions économiques, militaires et diplomatiques exercées à l’encontre de l’Afrique.
Avant de procéder à la décolonisation, elle avair pris le soin de laisser derrière elle, dans chaque pays, une cinquième colonne qui servirait plus tard ses interêts.
Les dirigeants de ces Etats dits « indépendants » ont toujours bénéficié de la caution et de la protection de l’ancienne puissance coloniale pour mieux la servir, on ne doit rien attendre d’eux.
Ces accords de défense sont de la poudre aux yeux, la France se considérant comme tuteur légal de ses ex-colonies africaines, elle agit à sa guise, sans y être sollicitée, comme ce fut le cas en Côte d’Ivoire, en Centrafrique, au Mali, etc…
Bonne journée.
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francktalk2
Mai 14, 2014 @ 10:13
Invité à Berlin pour une conférence, sur 10 ans de démocratie en Afrique de l’Ouest, organisée par la fondation Friedrich Ebert, think tank du parti social démocrate allemand, le Prof. Ki-zerbo avait dénoncé l’envoi et la formation des militaires africains dans les académies militaires occidentales. Son argument était simple: l’Occident forme les putchistes
et les ennemis du panafricanisme. Cet argument est confirmé par celui-ci, les Etats africains dont les armées sont issues de mouvements de libération sont plus stables, que les Etats dont les armées sont les prolongations des armées coloniales. Soit disant en passant, depuis cette conférene, les Allemands n’invitent que les Africain-es, qui disent et lisent, ce qu’ils leur disent ou écrivent.
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Estelle
Mai 14, 2014 @ 9:25
Il faut que les Africains se réveillent….
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allouche
Mai 14, 2014 @ 9:14
NEO-COLONIALISME QUAND TU NOUS TIENT . LA CRISE QUI SEVIT OBLIGE LES GRANDS A MANGER LES PETITS. MADOFF A DETOURNER 50 MD$ , ALORS POURQUOI PAS VALLS ?
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Estelle
Mai 14, 2014 @ 8:57
Prem’s !
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