VIDEO. Strasbourg, opération antidjihadiste autorisée. Syrie, opération antidjihadiste critiquée

Posted on Mai 13, 2014 @ 9:24

59


Des djihadistes que Florence Aubenas n'a pu voir en Syrie

Des djihadistes que Florence Aubenas n’a pu voir en Syrie/archives

Des membres du RAID et du GIPN ont interpellé, mardi 13 mai, dans le quartier de la Meinau, à Strasbourg, entre cinq et dix jeunes hommes, soupçonnés d’avoir gagné la Syrie en 2013 avec l’intention d’y mener le djihad. Il aurait été préférable qu’ils restent sur place ? Sans doute. Comment peut-on interpeller ces combattants de la liberté ? Mystère et boule de gomme…

Selon Europe 1, l’opération visait des jeunes hommes d’origine maghrébine ou turque, qui ont prétendu partir mi-décembre en vacances à Dubaï via l’Allemagne. En réalité, ils pourraient s’être rendus dans le sud de la Turquie avant de rejoindre un camp d’entraînement au djihad.

Selon les chiffres cités le 30 avril par le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, 285 Français étaient alors engagés sur les théâtres d’opérations en Syrie. En outre, il faisait état de 120 autres « en transit » vers la Syrie, d’une centaine rentrés en France après avoir combattu et de 25 tués sur place.

>>>Rejoignez-nous sur Facebook

>>>Suivez-nous sur Twitter

Ce qui est amusant dans cette affaire c’est que, ceux qui combattent ces gens-là aujourd’hui sont les mêmes qui les encouragent à faire tomber le président syrien Bachar al-Assad. Selon nos informations, ces interpellés de Strasbourg, s’ils ont été naturalisés seront déchus de leur nationalité et expulsés, probablement, après avoir purgé une peine de prison.

C’est en réalité une façon de leur dire de partir faire le djihad et y rester pour toujours. Or, on peut comprendre ces retours-là dans la mesure où l’armée arabe syrienne gagne de plus en plus du terrain. Ces Français ont tué des innocents, des Syriens, et maintenant ils ont peur que les mêmes actes ne soient commis en France ?

Nous avons alerté ces politiques depuis le début de ce conflit, sans succès. Incapables de reconnaître leurs fautes, ils sont maintenant obligés de faire du rétropédalage…On se souvient au début de ce conflit, comment ces djihadistes combattant de la liberté, que des journalistes comme Florence Aubenas, n’avait pu voir en Syrie. Oui, le mensonge peut courir cent ans mais la vérité le rattrape en un jour. Nous y sommes presque. Pour justifier tout ça, ils disent que c’est parce que Bachar al-Assad a réprimé les manifestants. Très facile, n’est-ce pas ?

Posted in: Actualité