A l’évidence, il s’agissait d’une anomalie. Comme nous l’avions rapporté l’année dernière, Le Monde diplomatique figurait à la 178e place des 200 titres de presse les plus aidés par les pouvoirs publics en 2012, très loin derrière Le Monde (1er), Le Figaro (2e), mais aussi Le Nouvel Observateur (8e), L’Express (9e), Télé 7 jours (10e), Paris Match(12e),Valeurs Actuelles (66e), Télécâble Satellite Hebdo (27e), Point de Vue(86e), Closer (91e), Le Journal de Mickey (93e), Gala (95e), Voici(113e), Prions en église (121e), Auto Moto (124e), Mieux vivre votre argent (131e), Détente Jardin (167e), Spirou (172e)…
Entre les deux premiers titres, dotés de plus de 18 millions d’euros chacun, et Le Monde diplomatique avec 188 339 euros, l’écart allait de 1 à 100. De 1 à 36 entre Le Monde diplomatique et Télé 7 jours. Dès lors que l’argent des contribuables doit servir, selon la volonté du législateur, à aider les publications qui concourent au débat public, une telle discordance entre les sommes rondelettes offertes à un titre du groupe Lagardère lardé de publicité et destiné à annoncer les programmes de télévision, et celles, fluettes, dévolues à un journal comme le nôtre, ne pouvaient que résulter d’une erreur…
Il n’en est rien. En 2013, Le Monde diplomatique a purement et simplement disparu de la liste des deux cents titres les plus aidés, rendue publique le 5 mai par le ministère de la culture et de la communication.
L’an dernier, Le Figaro a battu Le Monde d’une courte tête pour devenir médaille d’or des publications aidées par l’Etat (un peu plus de 16 millions d’euros chacun). Et Télé 7 jours… a gagné une place (9e en 2013, avec 6 947 000 euros, soit 27 000 euros de plus qu’en 2012).
- Quelques « unes » de journaux subventionnés
Il faut féliciter l’Etat pour sa scrupuleuse impartialité : les publications les plus scandalisées par le montant des dépenses publiques, celles qui matraquent le thème du « ras-le-bol fiscal » et se montrent les plus enthousiastes quand les retraites sont gelées, n’ont pas pour autant été négligées par la « mama étatique » — une formule de l’hebdomadaireLe Point — lorsqu’elles ont tendu leurs sébiles en direction des ministères.
Le Point, justement, a continué à toucher plus de 4,5 millions d’euros, soit 22 centimes d’aide du contribuable pour chaque hebdomadaire diffusé, bien que le titre appartienne à la famille Pinault, sixième fortune de France (11 milliards d’euros). M. Serge Dassault, cinquième fortune de France (12,8 milliards d’euros), sénateur UMP et propriétaire du Figaro, a reçu, lui, 16 centimes de l’Etat pour chaque exemplaire vendu d’un journal qui exalte les vertus de l’austérité budgétaire. Et c’est sans doute parce que le quotidien Les Echosappartient à M. Bernard Arnault, première fortune de France (24,3 milliards d’euros), que ce quotidien économique qui, lui aussi, peste sans relâche contre les dépenses publiques, n’a reçu en 2013 que 4 millions d’euros du contribuable…
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Lorsqu’une publication quitte un tableau, un palmarès, une autre s’y substitue. Coïncidence saisissante (c’en est une) : presque à la place qu’occupait Le Monde diplomatique en 2012, et pour un montant à peu près identique, L’Opinion a surgi en 2013 (177e avec 184 000 euros d’aides de l’Etat).
L’Opinion est ce quotidien lancé par M. Nicolas Beytout, avec des concours financiers dont la transparence n’est pas absolue, mais au service d’une ligne rédactionnelle qui, elle, ne laisse planer aucun mystère puisque c’est celle du Medef. La diffusion payée du journal de M. Beytout est confidentielle (de mille à trois mille exemplaires par jour en kiosques), mais sa seule survie permet à son créateur de naviguer d’une antenne à l’autre et d’être très généreusement cité dans la plupart des revues de presse. Ce qui, là encore, n’est pas donné à tout le monde.
Le ministère de la culture et de la communication, à qui il faut savoir gré de la publication, très pédagogique, du montant annuel des aides publiques à la presse, prétend que celles-ci « concourent à la modernisation et la diffusion partout dans le pays d’une presse pluraliste et diverse. »
veloceexpress
Mai 12, 2014 @ 7:10
A reblogué ceci sur Veloce Express Transport.
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Ted
Mai 11, 2014 @ 14:12
François Hollande reconnaît être Franc maçon. La république française est dirigée et contrôlée par la franc maçonnerie. C’est officiel.
« Si l’on croit en la République, comme c’est mon cas, à un moment donné, il faut passé par la franc maçonnerie », déclaré Hollande.
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Gas & Oil
Mai 11, 2014 @ 9:25
Marre de tous tous ce parasite.
Vivement un vermicide !
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Chô_Ben_Hower
Mai 10, 2014 @ 15:04
C’est le RSA 1ère classe !
Tous ces canards boiteux et leurs journalopes sont dans le même avion que ceux qu’ils dénoncent, avec caviar, champagne et cigare en plus.
Et ils n’en ont même pas honte.
182 000 euros d’aide à un canard qui tire à 1 000/3 000 exemplaires, ça fait du 60 à 180 euros par unité ! le prix de 3 à 9 bouquins !
C’est de l’aide indirecte aux 1000 à 3000 lecteurs de cette feuille de chou qui ne sont pas parmi …. les plus démunis.
Proprement scandaleux.
Je me demande quel est le montant total de ce RSA-presse pour le comparer au RSA-lumpen-classe.
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albert lander
Mai 10, 2014 @ 15:02
Les attentats du 11 septembre 2011, les médias et israel.
http://www.dailymotion.com/video/x1qv91x_israel-et-le-11-septembre-le-grand-tabou_news?start=28
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albert lander
Mai 10, 2014 @ 14:38
L’information du caniveau
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régis
Mai 10, 2014 @ 13:20
Les 200 titres de presse les plus aidés en 2013
Fichier ODS , je l’ai ouvert avec Open Office.
http://www.data.gouv.fr/fr/dataset/montants-d-aides-pour-les-200-titres-de-presse-les-plus-aides
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elcaid
Mai 10, 2014 @ 13:15
A partir du moment où l’État, en l’absence de toute transparence, prélève de l’argent sur nos impôts pour subventionner une presse en faillite…
Et à partir du moment où cette presse est « priée » en contrepartie de répéter la propagande officielle…
Alors, il n’est plus possible de parler de presse indépendante et libre.
Un petit exemple pour illustrer mes propos… Voici quelques titres des journaux parus le 7 mai dernier :
Libération : Jihad en Syrie « On ne sait toujours pas qui a pu endoctriner Sarah »
Le Monde : Djihad en Syrie : « Nos enfants sont des adolescents manipulés, sous le joug de prédateurs terroristes »
Le Nouvel Observateur : La France expulse un Algérien soupçonné de recruter des Français pour mener le jihad en Syrie
Le Parisien : Jihad en Syrie : soupçonné de recruter, un Algérien expulsé de France
Comment expliquer la focalisation de tous ces journaux sur le même thème, le même jour ?
Tout cela ne ressemble pas trop à des travaux d’investigation journalistique mais plutôt à une dissertation d’élèves dans une école primaire sur un sujet dicté par leur maîtresse.
Et le sujet dicté, nous le retrouvons entre-autres dans un titre du journal Le Point paru le même jour :
Plan anti-jihad: numéro vert activé, 285 Français en Syrie selon Cazeneuve
Les « journalistes » ont donc bel et bien reçu un ordre d’en haut, celui de justifier le bien-fondé de la fameuse ligne verte, mise en place par le gouvernement pour chasser les terroristes que ce même gouvernement encourage, par ailleurs à détruire la Syrie…
Stop, j’ai envie de vomir !
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albert lander
Mai 10, 2014 @ 12:43
Journalistes un métier qui se trouve plus bas que le trottoir, là ou les animaux font leur besoin.
http://www.dailymotion.com/video/x1tm4ij_tepa-metatv-vs-les-medias-mainstream-round-2-la-peur-doit-changer-de-camp_webcam#from=embediframe
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Jacques de fort
Mai 10, 2014 @ 11:58
Ni Arnaud ni ses Olivennes n’ont porté la moindre attention au rescapé, à l’infirme. Usé et vite liquidé de son journal, comme une encre périmée. Les journaux aiment les grands reporters enlevés, blessés, tués. Mais seulement pendant quelques jours. Après, ces névrosés qui ont glorifié le métier et rénové la pub de l’enseigne, ou leur mémoire, deviennent vite des emmerdeurs.
Préparez-vous à rien
C’est pourquoi je salue mes amis libres en leur disant « ne croyez rien de ce que l’on va vous promettre ».
Aujourd’hui, 13 ans après ma mort, devant le TGI de Paris, j’en suis toujours à me battre pour faire reconnaître ma qualité de victime. Sans succès et contre l’avis du parquet, donc de l’État. Même ma chère consœur, Valérie Trierweiler l’injustement répudiée, n’a pas réussi à m’obtenir un rendez-vous avec le cireur de pompes de Morelle. Pas pour obtenir des prébendes, rien que pour m’expliquer.
Alors, chers amis libres, réjouissez-vous et embrassez ceux qui sont vos vrais amis. Préparez-vous à ne rien attendre des Olivennes et Arnaud, même si le premier « a pleuré » à l’annonce de votre liberté. Sur certaine peau les larmes sèchent plus vite que sur du buvard.
Jacques-Marie Bourget
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Jacques de fort
Mai 10, 2014 @ 11:51
Otages libérés : mes amis, ne vous attendez à rien de la part d’Olivennes et de Lagardère
par Jacques-Marie Bourget, le 22 avril 2014.
Nous publions ci-dessous, avec l’autorisation de son auteur et sous forme de tribune », le témoignage de Jacques-Marie Bourget paru sur Le Plus du Nouvel Observateur qui le présente ainsi : « La récente libération des otages en Syrie rappelle à Jacques-Marie Bourget, journaliste, un douloureux événement. Blessé à Ramallah, en Palestine, en 2000, il se souvient de la réaction de ses patrons de l’époque, ou plutôt de leur manque de réaction. Et il tient à mettre en garde les ex-otages sur ce problème. »
Nous avions publié ici-même en 2007 puis en 2011, deux articles (« Tentative d’homicide volontaire contre un journaliste français : les autorités israéliennes refusent de coopérer » et « Tentative d’homicide contre J.-M. Bourget, : Israël entrave l’enquête, affaire classée ! » sur l’obstruction de l’État d’Israël, les dérobades de l’État français et la veulerie des principaux médias. (Acrimed)
Pour être moi-même mort le 21 octobre 2000 à Ramallah, c’est en expert que je vous parle de l’outre-tombe.
Ce jour-là un agent israélien a trouvé juste de me loger une balle de M16 dans le poumon gauche (donc du côté Valls), juste vers le cœur. L’imbécile ignorait que je n’ai pas de cœur. Impossible de me flinguer, l’absence du muscle creux et qui pompe comme un con, est plus utile qu’un gilet pare-balles.
Cette survie, qui n’en est pas vraiment une, me permet de témoigner d’un certain nombre de choses. La première est que Dieu n’existe pas. Mort, aucun ange ou démon n’est venu me tirer par les pieds et je n’ai pas revu le film de ma vie. L’autre, quand on est journaliste chez Lagardère, et qu’on bouge encore au-delà de l’agonie, c’est qu’on aurait mieux fait de mourir. Pour les rescapés, le service après-vente du groupe Lagardère n’est pas l’équivalent d’un contrat de confiance.
http://www.acrimed.org/article4322.html
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Paix Du Monde
Mai 10, 2014 @ 11:02
SUBVENTIONS À LA PRESSE: L’HEURE DES FUITES?
http://owni.fr/2010/08/09/subventions-a-la-presse-lheure-des-fuites/
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Paix Du Monde
Mai 10, 2014 @ 11:01
SUBVENTIONS À LA PRESSE: L’HEURE DES FUITES?
OWNI s’est procuré des documents détaillant les subventions accordées à la presse depuis 2003…
« Les subventions répertoriées dans ce micro film sont sans conteste un abus caractérisé des gouvernements successifs…
On y trouve des sommes mirobolantes mais aussi des sommes
moins importantes pour l’achat d’appareil photo, création ou
transformation de sites internet..etc…
Comme je l’ai laissé sous entendre à plusieurs reprises: « Comment voulez vous que la presse en générale puisse être indépendante au vue de cette assistanat qui dépasse l’entendement… »
Je vous met le lien en suivant…
Important: nous publions ces documents tels que nous les avons reçus, passages noircis inclus.
Cliquer pour accéder à subvention-presse.pdf
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Estelle
Mai 10, 2014 @ 10:23
Prem’s !
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