Pour sa première grande intervention depuis la présidentielle de 2012, l’ancien président répond, dans une tribune au Figaro, aux attaques dont il est la cible.
C’est par écrit, dans les colonnes du Figaro, que Nicolas Sarkozy a choisi de s’exprimer. L’ancien président de la République répond dans un long texte intitulé «Ce que je veux dire aux Français» à l’ensemble des accusations qui le visent ou qui l’ont visé depuis qu’il a quitté le pouvoir, le 16 mai 2012. «J’ai longuement hésité avant de prendre la parole (…) depuis deux ans, je me suis tenu à la décision de silence et de retrait que j’avais annoncée au soir du second tour de l’élection présidentielle de 2012 (…) Et pourtant je crois qu’il est aujourd’hui de mon devoir de rompre ce silence. Si je le fais, c’est parce que des principes sacrés de notre République sont foulés aux pieds avec une violence inédite et une absence de scrupule sans précédent.»
«Voici que j’apprends par la presse que tous mes téléphones sont écoutés depuis maintenant huit mois (…) Les juges entendent les discussions que j’ai avec les responsables politiques français et étrangers. Les conversations avec mon avocat ont été enregistrées sans la moindre gêne. L’ensemble fait l’objet de retranscriptions écrites dont on imagine aisément qui sont les destinataires!», accuse Nicolas Sarkozy qui s’interroge «sur ce qui est fait de la retranscription de (ses) conversations».
«Je sais, la ministre de la Justice n’était pas au courant, malgré tous les rapports qu’elle a demandés et reçus. Le ministre de l’Intérieur n’était pas au courant, malgré les dizaines de policiers affectés à ma seule situation. De qui se moque-t-on? On pourrait en rire s’il ne s’agissait de principes républicains si fondamentaux. Décidément, la France des droits de l’homme a bien changé», poursuit-il.
«Aujourd’hui encore, toute personne qui me téléphone doit savoir qu’elle sera écoutée. Vous lisez bien. Ce n’est pas un extrait du merveilleux film La Vie des autres sur l’Allemagne de l’Est et les activités de la Stasi. Il ne s’agit pas des agissements de tel dictateur dans le monde à l’endroit de ses opposants. Il s’agit de la France», s’émeut Nicolas Sarkozy.
Il dénonce aussi les méthodes employées par les magistrats. «J’accepte tous les combats à condition qu’ils soient loyaux. Je refuse que la vie politique française ne fasse place qu’aux coups tordus et aux manipulations grossières», dit-il. Malgré cela, il affirme garder confiance dans «l’institution judiciaire, dans l’impartialité de l’immense majorité des juges».
«Je n’ai jamais demandé à être au-dessus des lois, mais je ne peux accepter d’être en dessous de celles-ci», fait-il valoir.
Au passage, Nicolas Sarkozy renvoie à plus tard les questions sur une éventuelle candidature en 2017: «Contrairement à ce qui s’écrit quotidiennement, je n’éprouve nul désir de m’impliquer aujourd’hui dans la vie politique de notre pays». Mais il ajoute, au moment de conclure: «Enfin, à tous ceux qui auraient à redouter mon retour, qu’ils soient assurés que la meilleure façon de l’éviter serait que je puisse vivre ma vie simplement, tranquillement… au fond comme un citoyen «normal»!
Il s’agit de sa première grande intervention solennelle depuis qu’il a été battu. Une intervention écrite et non orale, afin d’en appeler à «la réflexion plutôt qu’à l’émotion» des Français. En mai 2012, c’est par communiqué qu’il avait regretté l’inaction de la diplomatie française en Syrie, et en juillet 2013, c’est à huis-clos qu’il s’était exprimé devant les cadres de l’UMP après la sanction de ses comptes de campagne. Cette fois-ci, l’ancien président s’adresse aux Français directement.
Découvrez l’intégralité de la tribune de Nicolas Sarkozy dans l’édition du Figaro du vendredi 21 mars chez votre marchand de journaux ou en cliquant ici (édition abonnés).
mans
Mar 21, 2014 @ 15:06
ses parti pour la pleurniche cet escroc il se comporte comme un mafieux et se dit victime avec sa bande d avocats juifs il son toujours dans les magouilles financière il veut se faire réélire pour quil est himuniter il va faire trenais j us quand 2017 il est prêt a tous pour passer
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A2N
Mar 21, 2014 @ 12:06
Bonjour,
Paul Bismuth est une malédiction pour la France. » Une tache de honte sur le drapeau français », disait, à juste titre, Dominique de Villepin. Vite envoyez le au trou pour l’éternité, billet à lire http://0z.fr/PQdq0
A2N
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patisseriesanais
Mar 21, 2014 @ 11:44
La méthode des écoutes est certes pas correcte, mais comment peut-on connaitre l’envers d’un monde d’intouchables sans utiliser de techniques « hors normes ». Quoi qu’il en soit, se poser en victime d’un système qu’il cherche continuellement à exploiter au nom du pouvoir et de l’argent, c’est du Sarko tout craché. C’est tellement représentatif de l’état de la classe politique actuelle. Si ces hommes et femmes de pouvoir, qui profitent du système pouvaient arrêter de prendre les Français pour des imbéciles (perso c’est ce que je ressens quand je lis ça) de façon aussi visible. On aurait peut-être pas une meilleur économie, mais personnellement j’arrêterai au moins d’être sans arrêt déçu de ces dirigeants qui nous gouvernent et de l’image que ça donne de la France. Parce que pour avoir pas mal voyagé, notre classe politique actuelle est une grande source de divertissement pour nos voisins du monde. Et malheureusement, je les comprends.
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dife
Mar 21, 2014 @ 7:50
il vas me faire pleurer ce nabot aux trous tête de chacal truand la même bande umps sous fifre des usa agent de la cia l’amerique plonge on plonge avec grosse quenelle pour ces chiens
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veloceexpress
Mar 21, 2014 @ 0:55
A reblogué ceci sur Veloce Express Transport.
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Paix Du Monde
Mar 20, 2014 @ 23:55
Mon commentaire sur le Figaro…
PaixDuMonde
Franchement enfumage sur enfumage du grand Sarko mais laissons la justice suivre son cour
lui au moins a droit à la présomption
d’innocence et à un jugement équitable …j’en connait d’autre qui n’ont pas eu cette chance…
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Paix Du Monde
Mar 20, 2014 @ 23:53
«J’ai longuement hésité avant de prendre la parole. D’abord parce que je sais qu’il existe des sujets prioritaires pour nos compatriotes, à commencer par l’explosion du chômage. Ensuite, parce que, depuis deux ans, je me suis tenu à la décision de silence et de retrait que j’avais annoncée au soir du second tour de l’élection présidentielle de 2012. Contrairement à ce qui s’écrit quotidiennement, je n’éprouve nul désir de m’impliquer aujourd’hui dans la vie politique de notre pays. Je ne suis animé par aucune velléité de revanche et ne ressens nulle amertume à l’endroit des Français qui m’ont fait l’immense honneur de me confier, durant cinq ans, les rênes de notre pays. J’ai par ailleurs trop conscience des peines, des souffrances et des inquiétudes qu’endurent chaque jour tant de nos compatriotes pour ne pas mesurer la chance qui m’a si souvent accompagné tout au long de ma vie. Cette réalité mêlée à mon tempérament fait qu’aussi loin que je m’en souvienne je n’ai jamais aimé me plaindre. À 59 ans, il est sans doute trop tard pour changer. En tout cas, sur ce point…
Et pourtant, je crois qu’il est aujourd’hui de mon devoir de rompre ce silence. Si je le fais, c’est parce que des principes sacrés de notre République sont foulés aux pieds avec une violence inédite et une absence de scrupule sans précédent. Si je le fais par le moyen de l’écrit et non celui de l’image, c’est parce que je veux susciter la réflexion et non l’émotion.
Qui aurait pu imaginer que, dans la France de 2014, le droit au respect de la vie privée serait bafoué par des écoutes téléphoniques? Le droit au secret des conversations entre un avocat et son client volontairement ignoré? La proportionnalité de la réponse pénale, au regard de la qualité des faits supposés, violée? La présomption d’innocence désacralisée? La calomnie érigée en méthode de gouvernement? La justice de la République instrumentalisée par des fuites opportunément manipulées?
«Je ne suis pas une victime. Je peux me défendre. Je peux en appeler au bon sens des Français, de gauche comme de droite»
Que chacun réfléchisse à ce bref inventaire car demain il pourra, à son tour, être concerné. C’est de moi qu’il s’agit aujourd’hui. Je ne suis pas une victime. Je peux me défendre. Je peux en appeler au bon sens des Français, de gauche comme de droite. Tous n’auront pas et n’ont pas cette chance.
Ancien président de la République, je suis devenu un citoyen comme les autres. C’est la règle démocratique. Qui d’ailleurs pourrait prétendre que je l’ai, si peu que cela soit, enfreinte? En vingt mois, j’ai subi quatre perquisitions qui ont mobilisé trois juges et quatorze policiers. J’ai été interrogé durant vingt-trois heures parce que l’on me suspectait d’avoir profité de la faiblesse d’une vieille dame! Des milliers d’articles rédigés à charge ont été publiés. Sur le sujet, que reste-t-il de cette boue complaisamment répandue? Rien, si ce n’est une décision de non-lieu après que toutes les investigations possibles ont été engagées. J’ai eu envie de crier: «Tout cela pour cela.» Mais je n’ai rien dit au nom du devoir que me créent les responsabilités qui furent les miennes. J’ai tout accepté, confiant dans la justice et surtout dans la vérité.
Et que dire de la prétendue affaire Karachi où, après des années d’enquête, les magistrats ont fini par découvrir que je n’y avais, au final, assumé aucune responsabilité. Là aussi, cela n’a pas empêché des centaines d’articles à charge.
Puis l’on s’est aperçu que j’avais été le seul de tous les candidats à avoir dépassé, durant la campagne présidentielle de 2012, les montants de dépenses autorisés! De ce fait, je fus reconnu fautif d’un dépassement de 2,1 %. La sanction fut, pour la première fois dans l’histoire de la République, la suppression de 100 % des financements publics. Le 9 juillet 2013, il nous a fallu rembourser 11,3 millions d’euros, dont j’étais caution à titre personnel. Grâce aux soutiens de 137.000 Français et à la mobilisation de ma famille politique, ce fut réalisé en deux mois. Comment leur dire mon immense reconnaissance? Cette fois encore, je n’ai rien dit. J’ai tout accepté.
Sans l’ombre d’une preuve et contre toute évidence, me voici accusé d’avoir fait financer ma campagne de 2007 par M. Kadhafi. On a parlé d’un virement de 50 millions d’euros! Un détail… Après des mois d’enquête, des dizaines de commissions rogatoires, la justice n’a trouvé ni virement, ni banque de départ, ni banque d’arrivée. Toute l’accusation repose sur les témoignages «crédibles» du fils de M. Kadhafi et de son entourage, sans doute une référence morale, et de celui de M. Takieddine, dont on connaît aujourd’hui le passif judiciaire.
J’ai déposé plainte contre Mediapart pour faux et usage de faux à la suite de la publication d’un faux grossier. Ma plainte a paru suffisamment crédible pour que ses dirigeants soient placés par la justice sous statut de témoin assisté.
Le simple bon sens devrait amener à considérer que la guerre que nous avons conduite en Libye a duré dix mois. Durant cette période, si M. Kadhafi avait eu le moindre document à utiliser contre moi, pourquoi ne l’a-t-il pas fait, alors même que j’étais le chef de la coalition contre lui?
«Toute personne qui me téléphone doit savoir qu’elle sera écoutée. Vous lisez bien. Ce n’est pas un extrait du merveilleux film La Vie des autres sur l’Allemagne de l’Est et les activités de la Stasi. Il s’agit de la France»
Or voici que j’apprends par la presse que tous mes téléphones sont écoutés depuis maintenant huit mois. Les policiers n’ignorent donc rien de mes conversations intimes avec ma femme, mes enfants, mes proches. Les juges entendent les discussions que j’ai avec les responsables politiques français et étrangers. Les conversations avec mon avocat ont été enregistrées sans la moindre gêne. L’ensemble fait l’objet de retranscriptions écrites dont on imagine aisément qui en sont les destinataires!
Ajoutant l’illégalité à l’illégalité, on n’hésite pas à publier des extraits tronqués et mensongers de ces mêmes enregistrements. Qui a donné ces documents alors même qu’aucun avocat n’a accès à la procédure? Les seuls détenteurs en sont les juges ou les policiers… Sont-ils au-dessus des lois sur le secret de l’instruction?
On me met sur écoute en septembre 2013 pour des faits supposés de corruption qui auraient été commis en 2007! On le fait, non parce que l’on dispose d’indices, mais parce que l’on espère en trouver. Aujourd’hui encore, toute personne qui me téléphone doit savoir qu’elle sera écoutée. Vous lisez bien. Ce n’est pas un extrait du merveilleux film La Vie des autres sur l’Allemagne de l’Est et les activités de la Stasi. Il ne s’agit pas des agissements de tel dictateur dans le monde à l’endroit de ses opposants. Il s’agit de la France.
Suis-je en droit de m’interroger sur ce qui est fait de la retranscription de mes conversations? Je sais, la ministre de la Justice n’était pas au courant, malgré tous les rapports qu’elle a demandés et reçus. Le ministre de l’Intérieur n’était pas au courant, malgré les dizaines de policiers affectés à ma seule situation. De qui se moque-t-on? On pourrait en rire s’il ne s’agissait de principes républicains si fondamentaux. Décidément, la France des droits de l’homme a bien changé…
Heureusement, des milliers d’avocats, quelles que soient leurs sensibilités, ont décidé que trop, c’était trop. Avec le bâtonnier à leur tête, ils veulent faire entendre cette vérité qu’un avocat dans l’exercice de ses fonctions doit être protégé de la même manière qu’un journaliste. Dans la République, on n’écoute pas les journalistes, pas davantage que les avocats dans l’exercice de leurs fonctions!
Mais cela n’est pas tout. Mon propre avocat se trouve accusé d’avoir abusé de son influence auprès de notre juridiction suprême. Cette fois, fini de rire, car c’est à pleurer d’indignation. Son «crime»: être l’ami depuis trente ans d’un avocat général à la Cour de cassation, un des plus fameux juristes de France, à qui il a demandé des avis sur la meilleure stratégie de défense pour son client. Le problème, c’est que le client, c’est moi. Alors «le conseil» devient un «trafic d’influence» supposé. Peu importe que ce magistrat ne puisse exercer la moindre influence sur une chambre criminelle dans laquelle il ne siège pas. Détail, encore, que le gouvernement monégasque ait solennellement déclaré qu’il n’y avait jamais eu la moindre intervention. Dérisoire, le fait que le poste, auquel ce magistrat postulait pour après sa retraite, ait été pourvu un mois avant qu’il ait pensé à en signaler l’existence à mon avocat.
«À tous ceux qui auraient à redouter mon retour, qu’ils soient assurés que la meilleure façon de l’éviter serait que je puisse vivre ma vie simplement, tranquillement… au fond, comme un citoyen « normal » !»
Tout ceci ne résiste pas à l’évidence. Eh bien, cela n’a pas empêché trois juges et vingt policiers de multiplier les perquisitions aux domiciles et au bureau de mon avocat, quatorze heures durant! Après avoir démonté sa machine à laver et exigé, qu’au moment de sa douche, à 6 h 30 du matin, il laissât la porte ouverte. La juge en charge est repartie avec ses téléphones. Dois-je considérer comme une anecdote le fait que cette magistrate soit membre du Syndicat de la magistrature? Ce syndicat désormais célèbre pour avoir affiché dans ses locaux le tristement fameux «mur des cons», où j’occupe une place de choix! Dois-je considérer qu’il s’agit d’un exercice serein et impartial de la justice? Augmenterai-je la gravité de mon cas en informant mes lecteurs que l’un des juges qui enquêtent sur le prétendu financement Kadhafi est celui-là même qui a signé, en juin 2012, l’appel des quatre-vingt-deux juges d’instruction, dont le ciblage de ma personne et de ma politique est transparent? Au moins dois-je être tranquillisé sur la clarté des opinions politiques d’un magistrat dont le devoir est pourtant d’enquêter à charge et à décharge. Pour la charge, je crois que l’on peut être confiant, mais pour la décharge… Quel justiciable voudrait connaître une situation semblable?
Et pourtant, envers et contre tout, je garde confiance dans l’institution judiciaire, dans l’impartialité de l’immense majorité des juges, dans la capacité de la justice à ne pas se laisser instrumentaliser.
Mon propos n’est pas de me plaindre. Je ne demande à personne de s’apitoyer sur mon sort. Ce texte est un appel à la conscience, aux convictions, aux principes de tous ceux qui croient en la République.
Aux Français qui n’ont pas voté pour moi, je demande d’oublier mon cas personnel et de penser à la République et à la France. Au nom de leurs propres convictions, peuvent-ils accepter ces violations répétées de nos principes les plus chers?
À ceux qui me sont attachés, je veux dire que je n’ai jamais trahi leur confiance. J’accepte tous les combats à condition qu’ils soient loyaux. Je refuse que la vie politique française ne fasse place qu’aux coups tordus et aux manipulations grossières.
Je veux affirmer que je n’ai jamais demandé à être au-dessus des lois, mais que je ne peux accepter d’être en dessous de celles-ci.
Enfin, à tous ceux qui auraient à redouter mon retour, qu’ils soient assurés que la meilleure façon de l’éviter serait que je puisse vivre ma vie simplement, tranquillement… au fond, comme un citoyen «normal»!»
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J-P Voyer
Mar 20, 2014 @ 22:25
MÉDIAPART
« Mediapart est à l’origine des révélations sur les soupçons d’un financement occulte libyen sous le règne de Mouammar Kadhafi à l’occasion de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy de 2007, lesquels soupçons sont aujourd’hui au centre des investigations judiciaires visant le premier cercle de l’ancien président de la République (lire notre dossier).
Après plusieurs mois d’une enquête commencée à l’été 2011 et ayant donné lieu à de nombreux articles sur les relations entre les proches entourages de Nicolas Sarkozy et de Mouammar Kadhafi, Mediapart a ainsi publié, le 28 avril 2012, un document officiel libyen évoquant ce soutien financier du régime de Tripoli au candidat Sarkozy au moment de l’élection présidentielle de 2007.
L’ancien chef de l’État français, qui n’a pas poursuivi une seule fois Mediapart en diffamation, a contourné le droit de la presse en nous attaquant pour « faux et usage de faux » au printemps 2012, tandis que nous ripostions en l’accusant de « dénonciation calomnieuse » (lire ici). L’enquête préliminaire menée par la police judiciaire ne lui ayant évidemment pas donné raison, Nicolas Sarkozy a déposé plainte avec constitution de partie civile à l’été 2013, procédure qui donne automatiquement lieu à l’ouverture d’une information judiciaire pour « faux et usage de faux ».
Mediapart, à travers son directeur de la publication Edwy Plenel et les deux auteurs de cette enquête, Fabrice Arfi et Karl Laske, a été placé fin 2013 sous le statut de témoin assisté dans ce dossier. Nous n’avons pas manqué de contester une procédure attentatoire au droit de la presse et de faire valoir le sérieux, la consistance et la bonne foi de notre enquête (lire ici et là).
De fait, nos révélations sont au cœur de l’information judiciaire ouverte un an plus tard, en avril 2013, pour « corruption » sur le fond des faits de cette affaire franco-libyenne qui inquiète grandement Nicolas Sarkozy et ses proches. C’est dans le cadre de cette instruction que Brice Hortefeux a été placé sur écoute (comme MM. Sarkozy et Guéant) par les juges Serge Tournaire et René Grouman. Le contenu de l’écoute Hortefeux a ensuite été versé dans l’enquête des juges René Cros et Emmanuelle Legrand, chargés d’instruire la plainte pour faux déposée par Nicolas Sarkozy. Placé sous le statut de témoin assisté dans ce dossier, Mediapart a accès au contenu de la procédure. »
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Dcembre
Mar 20, 2014 @ 22:01
Même si je déteste cet enfoiré, meurtrier, couillon, je pense qu’Il a tout à fait raison. Être espionné et vendu de la sorte sans procès, comme pour Dieudonné, c’est de la merde et seule une société aussi niaise que la nôtre peut approuver de tels délits par une meute contre un seul homme….nabot ou pas!
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CROA
Mar 20, 2014 @ 21:45
en causant dans le Figaro, il a un public immense ! Il finaud l’assassin de Kadhafi et de milliers de civils de Libye, d’Afghanistan, de Côte d’Ivoire… Pauv’ type !
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L'ombre
Mar 20, 2014 @ 21:09
Il joue bien la comédie pour éliminer la magistrature et il n’y a que les rats qui gouvernent au pouvoir et pour avoir la paix,il élimine la magistrature après avoir mis en route l’abomination la théorie du genre,les pédophiles veulent que la justice soit à leur coté.Dormez bien tranquillement.
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edouard
Mar 20, 2014 @ 21:03
Paul Bismuth demande le rattachement de la France à Monaco…
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Jacques de fort
Mar 20, 2014 @ 21:07
Tout pouvoir tend à corrompre. Un pouvoir absolu corrompt absolument.
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dogan
Mar 20, 2014 @ 20:06
sarkozy ne risque rien pas plus que mitterrand ou jacques chirac ou n’importe quelle politique véreux au pire ce qu’il pourrait se passer c est prendre un jet privé pour aller vivre a tel aviv rien de plus ces gens la ont une immunité total il peuvent violer des enfants sans aucun risque voler le contribuable tuer massacré meme atomiser s il le veulent tout leur est permis la seule chose qui ne leur est pas permise c est de critiquer israel a part ca comme dirait dieudo open bar je ne sais pas pour vous mais j’ai comme le presentiment qu’on veut faire elire marine lepen president pour ensuite faire eclater une emeute suivit d une guerre civile je crois que l objectif est de fabriquer un etat de psychose pour les juifs vivant en europe pour les contraindre a venir peuplé les colonies qui construise de plus en plus camouflé par les evenements tel que le printemps arabe ou crise en ukraine crise au venezuela et lorsqu’on reparlera de la palestine il rester juste une rue a gaza ou en cisjordanie pour contenire plusieurs millions de palestinien ! quoiqu il advienne ne l’oublier jamais les sionistes ne laisseront jamais les peuples decider de leur avenir quitte a detruire ce monde !
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CROA
Mar 20, 2014 @ 22:28
26036 clics pour la franquiste de Valls.
Il faudrait inventer un truc semblable pour l’énergumène en photo plus haut, par exemple faire grandir le nabot. Mieux encore organiser une course entre le nabot et flamby, avec un handicap de deux centimètres en faveur de flamby : que le meilleur gagne !
Cliquer pour Valls c’est toujours ICI
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raimanet
Mar 20, 2014 @ 20:05
A reblogué ceci sur raimanetet a ajouté:
s’ adresser aux Français un mal nécessaire a la seule condition de ne dire que la vérité, rien que la vérité, toute la vérité c’ est ce qui compte … pour toute la classe des citoyens mais aussi électeurs dans ce pays !
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CROA
Mar 20, 2014 @ 21:48
les lecteurs du Figaro c’est les Français ?
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fredo
Mar 20, 2014 @ 19:57
ce vampire a sucé le sang de la France pour le compte des multinationale,assassiné tout un pays,sa place et en enfer!!casse toi pov con!!
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Jacques de fort
Mar 20, 2014 @ 20:45
L’amitié du chien est sans conteste plus vive et plus constante que celle de l’homme. 😉
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Alan Horus
Mar 20, 2014 @ 19:56
John lennon lui était vraiment sur écoute, le fbi avoue son assasinat, personne n’en parle…bizarre.
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vénus
Mar 21, 2014 @ 1:59
En l’écoutant je me souviens de sa voix. Effectivement ce n’est pas Mc Cartney, sans doute pour cela qu’il a été décoré par la Reine, pour se taire.
La voix du vrai Paul est bien plus claire, forte et chaude.
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kefos93
Mar 20, 2014 @ 19:54
Donc, si vous mettez à lui dans le cul ne vous énervé, pas plus il ?
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Jacques de fort
Mar 20, 2014 @ 21:03
Le pouvoir, la puissance et l’argent sont les costumes de la pauvreté qui masquent la réalité d’un monde qui crève de faim…
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un marxiste ( et oui )
Mar 20, 2014 @ 19:53
c’est un psychopathe toujours la faute des autres toujours entrain de culpabiliser les autres
lui est une pauvre victime il veut etre un justifiable comme les autres mais être traité différemment . car n’importe qu’l hustifiable peut etre mis sur ecoute si un juge pense cela necessaire a son enquête, mais lui ne doit pas être mis sur ecoute et pourtant il veut etre comme tout le monde. quel manipulateur , quel voyou
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Alan Horus
Mar 20, 2014 @ 19:51
Sarkozy est un musicien aprés avoir joué du pipo aux français (et de la grosse caisse pour l’affaire kadafi) , il leur joue maintenant du violon.
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Marie-Christine
Mar 20, 2014 @ 21:49
Le violon de la pauvre vistime modeste qui aimerait tant pouvoir vivre comme tout le monde !!! Le multi récidiviste maffioso criminel continue son spectacle de comédien et vous avez vu il ne se rase même plus… il a une tête d’homme (d’ordure, il faut bien appeler les choses par laur nom -et candidat bagnard) aux abois : pour quelqu’un qui « n’aurait rien à se reproher » et n’aspirerait qu’à devenir un français bien ordinaire allant à la pêche, cela a beaucoup de mal à coller !
Lui et son avocat ripoux sont entrain de mener une campagne d' »enfer » coordonnée pour faire diversion et éviter l' »échafaud » -le couperet de la justice-, le pire c’est qu’ils y arriveront peut-être !?
Que dire de cet avocat qui ne semble même pas inquiété par le Barreau pour sa conduite et se permet de jouer l’indigné sur tous les tons !?
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CROA
Mar 20, 2014 @ 22:31
celle-là, il faudra nous la remettre de temps à autre pour pas l’oublier.
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croix morand
Mar 20, 2014 @ 23:45
Hollande, parce que Sarkozy, et vice versa. Sic transit gloria mundi…
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jipelove74
Mar 20, 2014 @ 19:43
la modératrice ignore que le terme nabot ici employé est une insulte ?
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Bouzman
Mar 20, 2014 @ 20:15
La modératrice en a bien conscience et partage notre point de vue,je ne vois pas d autres explications plausibles 🙂
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CROA
Mar 20, 2014 @ 21:56
d’autant plus que ce n’est pas une insulte, mais plutôt une appellation péjorative non dénuée de fondement.
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pc chicot
Mar 20, 2014 @ 20:29
Que ce Chien galeux ,Véreux de Sharklozy,le NabotLéon du 21° century , Assassin génocidaire de 120 000 Libyen et de quelque milliers d’Ivorien (Femmes et enfants notamment ) aille bruler au sous-sol de l’ENFER le plus torride !!! pfffffffffff ….Ya rien a rajouter sur cette bête immonde !!!! Dire que Allain Jules a cautionné cela pendant tous le désastre Ivoirien…. Heureusement qu’il a finit par comprendre…. Bref !!!
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CROA
Mar 20, 2014 @ 21:59
Oui mais il remet une couche avec la tronche de l’autre en début d’article. Heureusement que suis vite arrivé ici.
Pitié Allain, ne recommence plus !!!!
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zip zipo
Mar 20, 2014 @ 21:39
il est bien plus petit qu’un nabot, il est de la taille d’une raclure…
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Bayoune
Mar 21, 2014 @ 15:44
Je ne voudrais pas que cela soit considéré comme une insulte, je croirai, pour le mépriser davantage qu’il s’agit d’un pygmée sankoulèr
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Shekley
Mar 20, 2014 @ 19:40
Quel culot il a le nabot !
Vite en taule et qu’on tourne la page.
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CROA
Mar 20, 2014 @ 22:09
sait-on que Hollande ne fait que deux centimètres de plus que lui ?
Deux centimètres, c’est la différence qui plaît à un certain genre de femmes.
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breton
Mar 20, 2014 @ 19:28
Il n a jamais eu aucune crédibilité, il m ecoeure au plus haut point.
Beurk.
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CROA
Mar 20, 2014 @ 22:18
il était un admirateur du Bush déjà viré tandis que son successeur admire un Obama à terre. Tous deux sont des agents de l’empire.
Hollande young leader trié sur le volet par la CIA, le nabot parce qu’il avait juste la taille pour être parachuté sur l’Élysée.
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Bouzman
Mar 20, 2014 @ 19:24
Mais qu’il se la ferme à tout jamais le nabot!!
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Estelle
Mar 20, 2014 @ 19:23
Prem’s !
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