La meute des aboyeurs a complètement perdu le contrôle de la situation. Il ne leur reste que des cris d’orfraie pour tenter d’exister. Moscou a balayer du revers de la main le « groupe de contact » auquel avaient appelé la chancelière allemande, Angela Merkel, et le président américain, Barack Obama. On ne peut, d’une part, faire ce vœu pieux, et dans le même temps passer par des sanctions/menaces pour tenter d’infléchir la position du Kremlin qui, sans pousser les régions de l’est de l’Ukraine au bord de l’implosion, vient clairement de mettre une pression supplémentaire sur l’Occident, en promettant de soulager la Crimée avec un apport conséquent de 800 millions d’euros, rubis sur l’ongle.
La réponse du berger à la bergère.
Pour les rendre encore plus fous, puisque les putschistes-nazis de Kiev sont adoubés par l’Occident, la Russie a elle aussi jugé légitime la déclaration d’indépendance adoptée mardi par le parlement de la république autonome ukrainienne de Crimée, a annoncé le ministère russe des Affaires étrangères. Les poils hérissés, les Occidentaux ne savent plus à quels saints se vouer. Hélas, ils n’auront plus que leurs larmes pour pleurer, avec cette déclaration sans nuance de Moscou:
« Le ministère russe des Affaires étrangères qualifie de légitime la décision du parlement de Crimée. La Fédération de Russie respectera pleinement les résultats du référendum programmé en Crimée (pour le 16 mars) où assisteront les observateurs de l’OSCE »
C’est le ministère russe, dans un communiqué, qui a fait l’annonce.
Le peuple aura le dernier mot
Moscou a piégé l’Occident en acceptant enfin que les 54 observateurs internationaux dépêchés par l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) à entrer dans la péninsule de Crimée. Leur rapport suite au référendum du 16 mars, par exemple s’ils disent qu’il y a eu des fraudes risque d’être très amusant. Les choses sont faites et rien ne sert de jouer demain, les vierges effarouchées. La population, russophone à plus de 90% et russophile, a déjà fait son choix et le scrutin ne sera qu’une formalité.
Quand hier, à Donetsk, près de 10 000 manifestants pro-russes ont défilé, contraignant le « leader » pro-européen Vitali Klitschko, L’ami de Botul qui était récemment à l’Elysée -vous savez, le mec qui n’a pensé des années durant qu’avec ses muscles-, candidat à l’élection présidentielle, à annuler son meeting, on peut se dire que c’est plié. Les autres contrées de l’est, du sud-est et du sud emboîteront, sans doute, le pas à la Crimée. Ils vous diront que la Russie les a annexé, flouant comme le fait Obama, l’autodétermination des peuples à disposer d’eux-mêmes. Ces gens, quand les règles qu’ils ont édictées ne correspondent pas à leur idéologie du moment, ils renversent toujours la table. Des losers on vous dit !
L’ultime syncrétisme ou la quenelle supplémentaire
Les députés du Parlement pro-russe de Crimée ont déclaré ce mardi la péninsule indépendante de l’Ukraine, étape préalable avant le référendum de dimanche pour permettre son rattachement à la Russie. «Une déclaration d’indépendance de la république autonome de Crimée et de la ville de Sébastopol» a été adoptée par 78 des 81 députés présents, selon un communiqué de ce parlement élu, lui, et considéré comme illégal par les autorités de Kiev, élus à la criée ou s’auto-désignant. Qui est plus légitime ?
La Crimée est russe. Définitivement. Les forces russes, qui a vu les autorités lmocales craindre une attaque des nazis de Kiev, contrôlent désormais les points stratégiques de la péninsule. le Premier ministre de la région, Serguiï Axionov a pris en charge les forces armées et les 2 millions de Criméens, majoritairement russophones, ont vu les chaînes russes remplacer les chaînes ukrainiennes sur leur poste de télévision. La radio militaire ukrainienne a cessé d’émettre et la plupart des militaires ukrainiens ont fait allégeance à Moscou. Des forces d’auto-défense non-identifiées, en treillis et vestes fourrées et cagoules fouillent tout voyageur arrivant à Simféropol en provenance du Nord. Que les amateurs se taisent à jamais car, « trop parler c’est maladie »
T.P. Poly-Rythmo – Trop Parler, C’est Maladie
viva
Mar 13, 2014 @ 15:16
Bravo AJ le changement positif enfin est proche c est comme le commencement d une nouvelle ere, vive poutine
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Djazaïri
Mar 12, 2014 @ 22:43
Purée il leur a tous b…… le Poutine.
Et le Hollande qui zaama lui a téléphoné.
Il a dû se faire rembarrer par Poutine
Un as Poutine!
Bravo!
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fredo
Mar 12, 2014 @ 22:31
la Russie déploie des chasseurs sur la Biélorussie.
http://fr.ria.ru/defense/20140312/200703495.html
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fredo
Mar 12, 2014 @ 22:36
états unis Ukraine Europe dans le caca!!!
http://fr.ria.ru/defense/20140312/200703495.html
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fredo
Mar 12, 2014 @ 22:40
désolé voici le bon lien.
http://www.mondialisation.ca/la-crise-ukrainienne-revele-limpuissance-de-lue-et-son-alignement-absurde-sur-la-vision-americaine-de-leurope/5372944
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Emmanuel A
Mar 12, 2014 @ 16:32
Je connais ces occidentaux . Ils vont lacher les ukrainiens.Je ne serais pas surpris de voir ces unkrainiens regretter.Ils ont decide de s’allier a la bande a Roschild. Attendons-voir !quand le syndrome grecque , portugais et italien les contaminera
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fredo
Mar 12, 2014 @ 16:12
le congres des vampires prononce des sanctions contre Moscou..
http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?fromval=1&cid=19&frid=19&eid=160499
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fredo
Mar 12, 2014 @ 14:10
Iran! accord avec Moscou pour construire deux nouvelles centrales nucléaire,et boum badaboum,un pion encore d’avancé par les russes pour contée toutes tentvatvies aujourd’hui de nuire au monde …
http://french.alahednews.com.lb/essaydetails.php?eid=11727&cid=337#.UyBarc40ofV
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Chris
Mar 12, 2014 @ 13:20
http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=lukraine-a-paye-les-etats-unis-pour-sa-liberte-avec-de-lor&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
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mansour
Mar 12, 2014 @ 10:47
Le Tour est joué , POUTINE a gagné comme ses prédécesseurs , il ne pouvait pas lâcher ces territoires qui font partie de la grande fédération Russe , c’est exactement comme si vous venez prendre à l’Espagne & la France , LE PAYS BASQUE . Si nous allons raisonner par la force , Les républiques RUSSES ferons de l’Europe une seule Bouchée , surtout que l’Europe occidentale est très peuplés et il y aura des massacres des pauvres gens , par contre la RUSSIE est immense et pratiquement vide . Les Européens ( le peuple ) ne voudra jamais faire la guerre aux Russes , c’est des Européens comme eux , mais les Américains ces malins ont toujours fait des guerres loin de chez eux , donc toujours gagnant de ce point de vue , leurs installations , usines , villes , peuples sont a des milliers de Kms , ils regagnerons toujours de l’argent en vendant aux européens tout ce que la guerre va détruire chez-eux , même Les cercueils s’il le faut. Personnellement je ne souhaiterais pas ça pour les Européens ( le peuple) , gentil comme tout et un peuple bosseur et des bons vivants , mais dommage ils ont des dirigeants Mauvais & « non democrates »
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Vanda
Mar 12, 2014 @ 9:59
Aux prochaines élections en France , ce serait bien que les BRICS envoient des observateurs pour voir si le scrutin est honnête !
C’est tout de même incroyable , cette forfanterie qu’ ont les occidentaux de se permettre d’aller vérifier les scrutins des autres nations comme s’ils étaient blancs comme neige , comme s’ils étaient incapables eux -mêmes de la moindre tricherie .
J’attends avec impatience le résultat de ce référendum comme tous mes compatriotes qui ont appris à quel point le camp impérialiste ( dans le quel malheureusement se trouve notre pays ) peut être opposé à la vraie démocratie et qui préfère les coups de force des putschistes au vote populaire .
Que le peuple de Crimée s’exprime librement , nous avons confiance dans son choix !
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chb
Mar 12, 2014 @ 11:43
Une moitié de l’Ukraine est russophone et a voté pour Ianoukovitch, l’autre moitié parle ukrainien et a préféré Timochenko aux dernières présidentielles.
Extraire la Crimée de ce chaudron à guerre civile sauve a priori pour la Russie sa base de Sébastopol. Mais la déstabilisation de ce qui reste, enclenchée par l’ingérence EU-UE, fait craindre un conflit à l’irakienne aux portes de la Russie. Quel oligarque va à la fois ménager les intérêts commerciaux et industriels de l’Ukraine (très dépendants des russes) et le désir de l’Otan de disposer de bases autour de la Mer Noire ? Et faire cohabiter les citoyens ukrainiens ? Une partition du pays serait le déclencheur d’épurations meurtrières, qui ont déjà commencé à l’occasion du coup d’état.
Poutine a sûrement joué un tour aux USA, mais les problèmes sont loin d’être réglés.
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phill
Mar 12, 2014 @ 9:34
poutine un homme un vrai
hollande la tapette des usa
ca merite bien une vokdka pour la victoire de poutine
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JohnDoe
Mar 12, 2014 @ 4:13
voila ce qui peut se passer. Les evenements suivent le plan Russe. Une sortie du President legitime de l’Ukraine et qui reclame bientot sa venue en Ukraine. Voila ce qui va se passer. Il dit a l’armee de ne pas obeir au group anti-lois qui est au pouvoir a Kiev. Apres le referendum du 16 Mars il va suivre un autre grand mouvement. Yanokovitch va demander l’aide de la Russie pour un retour a l’ordre constitutionel. Putin avait dit quelque chose que les occidentaux ( puiqu’ils aiment se faire appeler ainsi) n’ont pas compris. La Russie ne se battra jamais contre l’armee Ukrainiane. Il a dit aussi que si le combat devrait avoir lieu l’armee Russe et Ukrainianne seront du meme cote. De toute les facons la Crimee n’a jamais ete totalement Ukrainian. La perte est sur papier sinon se pays est culturement attache a la Russie qu’au mainland Ukraine. Un retour de Yanokovitch a Kiev va immediately mettre K.O tous les argument des occidentaux ( ils aiment ce nom c’est leur droit). La deuxieme mi-temps du match sera encore plus interessante entre les Russes et les Occidentaux ( ils aiment se faire appeler ainsi donc je repeste leur droit a l’auto-appellation. Nous n’avons pas besoin d’un referendum). La Russie ce n’est pas la Libye, ni la Cote d’Ivoire, ni la Syrie, ni L’Iraq encore moins le Yemen
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olka
Mar 12, 2014 @ 1:46
Slogan « pro-européen » :
« L’Afrique pour les Nègres, l’Ukraine pour les Ukrainiens. »
A gauche, l’insigne des SS, repris pas le « parti national-socialiste d’Ukraine » dit « Svoboda »
…https://fbcdn-sphotos-b-a.akamaihd.net/hphotos-ak-ash3/t1/998095_1471738173038882_1879252891_n.jpg
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LUDOCIK
Mar 12, 2014 @ 2:37
Les parachutistes russes lancent les plus grandes manoeuvres depuis deux décennies
12.03.2014 à 08h40
Les troupes aéroportées russes ont entamé une de leurs plus grandes manoeuvres en 20 ans, a annoncé mardi le ministère de la Défense.
Environ 3.500 parachutistes sauteront de 36 avions pendant cette manoeuvre, a fait savoir aux journalistes le porte-parole des troupes, Yevgeny Meshkov.
Il a refusé de spécifier l’endroit où les troupes atterriront, expliquant que cette information ne pouvait être révélée maintenant.
Les manoeuvres, qui dureront jusqu’au 14 mars, sont supervisées par le colonel général Vladimir Shamanov, commandant des guerres en Tchétchénie.
Le 4 mars, les troupes russes ont achevé des manoeuvres dans le district militaire occidental.
Le ministère russe des Affaires étrangères a réfuté les allégations de l’OTAN selon lesquelles Moscou considérerait envahir militairement la péninsule ukrainienne de Crimée, qui est une région à majorité russophone.
La république autonome de Crimée, qui organisera un référendum dimanche sur son statut, a adopté une déclaration d’indépendance de l’Ukraine mardi.
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Orange
Mar 12, 2014 @ 1:44
Le ministre libyen de la Défense Abdallah al-Tani a été nommé Premier ministre du gouvernement par intérim mardi soir, selon les médias locaux.
Le parlement libyen a désigné plus tôt mardi le ministre de la Défense en tant que Premier ministre par intérim après que l’ancien Premier ministre Ali Zeidan a perdu un vote de confiance. M. Tani sera chargé d’assurer les fonctions du premier ministre par intérim pendant deux semaines jusqu’à la nomination d’un nouveau Premier ministre. M. Zeidan a été destitué dans un contexte de différends concernant les exportations du pétrole entre les autorités centrales et des puissantes tribus des régions orientales riches en pétrole.
Le gouvernement de M. Zeidan a été critiqué de façon répétée pour son incapacité à reprendre le contrôle du pays nord-africain depuis la fin du régime de Mouammar Khadafi en 2011.
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Claude
Mar 12, 2014 @ 13:58
Il semblerait que Ali Zeidan s’est enfui de Libye à bord d’un avion qui aurait fait escale à Malte avant de décoller pour une destination inconnue.
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Django
Mar 12, 2014 @ 0:59
Salut Julius ! Quel jeu d’échec ! Sur la photo par expérience cet homme aux noires fumées tient bien son flingue. Selon le professeur Jean-Paul Pougala c’est l’application de l’art de guerre de Sun Tzu. La victoire sans coup de fusil ce qui est mieux que la victoire en chantant. Poutine a la conscience zen. Le calme et la patience font la force des chasseurs de loup-garou, des coyote-garou et des vampires. L’occident vous offre de la main droite des jeux olympiques comme arme de distraction massive et de la main gauche l’occident vous glisses des serpents venimeux et des scorpions avec des dards en formes de croix gammées.
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Galsen
Mar 11, 2014 @ 23:54
L’armée de la Crimée abat deux drones US
IRIB- Selon les médias locaux en Crimée, les forces de défense de l’île ont abattu deux drone de reconnaissance US.
l’information vient d’être reprise par Novosti . les drones furtifs s’étaient rapprochés de la région autonome de Crimée pour collecter des informations sur le positionnement des soldats criméens sur la base Torstski Vall. l’un des drones aurait été plus lourd et bimoteur. chacun de ces appareils coûtait quelques 4 millions de dollars .
http://french.irib.ir/info/international/item/317623-l-arm%C3%A9e-de-la-crim%C3%A9e-abat-deux-drones-us
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Oracle
Mar 11, 2014 @ 23:32
Bientôt du troc pure et simple. La Russie n’a qu’à exiger à l’EU le paiement de ses matières premières en or-métal physique et la boucle est boucle.
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africalibre
Mar 11, 2014 @ 22:53
(…) contraignant le « leader » pro-européen Vitali Klitschko, L’ami de Botul qui était récemment à l’Elysée -vous savez, le mec qui n’a pensé des années durant qu’avec ses muscles-, candidat à l’élection présidentielle, … ///
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africalibre
Mar 11, 2014 @ 22:22
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Pepe Escobar :C’mon baby, light my (Crimean) fire
http://www.atimes.com/atimes/Central_Asia/CEN-01-070314.html
.
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http://www.microsofttranslator.com/bv.aspx?from=en&to=fr&a=http%3A%2F%2Fwww.atimes.com%2Fatimes%2FCentral_Asia%2FCEN-01-070314.html
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Dcembre
Mar 11, 2014 @ 22:14
Si le gens aiment Poutine, comme moi, c’est parce que le gars fait c’qu’il dit qu’il fera.
Pas un grand parleur, un gros faiseur Poutine. Quand on pense que c’est la Russie qui sauve Snowden du donjon aux USA, c’est incroyable, c’est un revirement de 360 degré, constater l’état lamentable dans lequel se trouve les USA. C’est pitoyable que tant de fameux « cerveaux », biggest in the world » qu’ils disaient, aient accouché d’une telle destruction environnementale et d’une telle misère humaine. Les faits dépassent la fiction.
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veloceexpress
Mar 11, 2014 @ 22:06
A reblogué ceci sur Veloce Express Transport.
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koupahir
Mar 11, 2014 @ 21:56
Comment gagner une guerre sans combattre selon Sun Tzu ? L’exemple de la Russie en
Crimée
http://pougala.org/lecon-de-geostrategie-africaine-n-71-comment-gagner-une-guerre-sans-combattre-selon-sun-tzu-lexemple-de-la-russie-en-crimee-2/
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Phoenix
Mar 11, 2014 @ 21:22
Comme l’a dit le Prpf POUGALA, les dirigeants occidentaux sont médiocres.
Leurs logiciels des relations internationales datent de la préhistoire.
Tous leurs coups sont prévisibles.
Alors que le logiciel russe des relations internationales date de 2050 (quand bien même on est en 2014), leur dirigeants sont brillants, subtils et leur chef (Poutine) est d’une adresse légendaire dans ces coups sur l’échiquier.
Alors, dans ce contexte, je ne peux que comprendre les cris d’orfraie d’un bloc occidental (BAO) désemparé face à un OURS Russe qui utilise tantôt les méthodes du BAO pour le mettre en contradiction avec ses propres méthodes (accuser la russie de propagande et d’ingérence alors que les USA & co en sont les champions) ou qui surprend le BAO par une application des préceptes de SUN TZU pour mettre des quenelles de 300 au BAO.
Comme l’a dit Robert Gates, c’est trop tard : La crimée est déjà russe. La grande question est la suivante : Quelle sera la prochaine province de l’EST à demander un référendum pour son rattachement à l’ukraine ?
Les occidentaux ont malheureusement perdu ce combat car en ne respectant pas l’accord du 21 Février, ils ont donné toutes les cartes à Vladimir Poutine qui les utilise magistralement bien.
Phoenix
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Phoenix
Mar 11, 2014 @ 22:16
Erratum : Lire plutôt Quelle sera la prochaine province de l’EST à demander un référendum pour son rattachement à la Russie ?
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zip zipo
Mar 11, 2014 @ 21:20
la Crimée fait fort avec les affiches pour le referendum, les occidentaux pris dans leur propre jeu.
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Thierry46
Mar 11, 2014 @ 21:16
On aime ou pas Melenchon, mais sur l’Ukraine c’est de loin le plus pertinent.
A vous de juger :
« L’antisémitisme ukrainien n’est pas un obstacle à l’amitié « occidentale »
Avez-vous noté la volonté de Patrick Cohen sur « France Inter » de minimiser tout ce que je disais sur la place que le parti national socialiste d’Ukraine, « Svoboda », occupe dans le gouvernement qui s’est imposé dans ce pays ? Comme il est significatif de l’aveuglement idéologique des stars médiatiques ! J’ai dit « les néo-nazis ont quatre ministres ». « Non ! Trois ! » lance-t-il du tac au tac. Que veut-il ? Semer le doute sur la gravité des faits que je veux signaler en tâchant de disqualifier la valeur de mon propos. Comme si, même s’il n’y avait qu’un seul néo-nazi avéré dans un gouvernement ce ne serait pas déjà trop ! En réalité, il n’en sait rien. Son but n’est pas d’informer mais de valider la thèse du Disneyland dominant. Muet devant les grotesques trémolos anti-Russes de Cohn-Bendit, Patrick Cohen est bizarrement aux aguets dès qu’il s’agit de l’image des Ukrainiens. Cette rédaction, comme les autres, organise un spectacle. La preuve ? Il y a bel et bien au gouvernement quatre ministres néo-nazis et non des moindres : le vice-Premier ministre, le ministre de la Défense et de la Sécurité nationale, celui des Ressources naturelles et de l’énergie et le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation. A quoi l’on peut rajouter le nouveau Procureur général du pays et le secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense, lui-même fondateur de « Svoboda ». A l’époque, ce parti avait choisi comme nom « Parti national socialiste d’Ukraine ». Il n’a changé de nom qu’en 2004, dans le but de se rendre plus présentable devant l’opinion européenne. Toutefois, le discours antisémite reste un fondement non masqué de sa culture politique. Le parti est mené par Oleg Tyagnybok. Selon lui « une mafia judéo-moscovite dirige l’Ukraine », vocabulaire sans ambiguïté. Les membres de Svoboda défilent chaque 28 avril à LVOV en souvenir de la création de la division SS « Galitchina ».
Cette façon de nier la réalité de ce qui est en train d’avoir lieu en Ukraine crée des zones d’ombres dont les conséquences pourraient devenir terribles. Je suppose que tous ceux qui auront fait, comme moi, un petit tour dans leurs sources d’information et d’analyse auront été au moins aussi surpris que moi de la réaction du même Patrick Cohen sur France Inter face à mes inquiétudes sur la sécurité de la communauté juive d’Ukraine. C’est pourquoi j’ai pris l’initiative de lui dire en substance : « vous pensez qu’il n’y a pas de danger pour la communauté juive, je pense le contraire : chacun d’entre nous deux assumera sa responsabilité devant les évènements qui vont arriver ». En fait, les raisons d’être inquiet sur ce sujet aussi sont de notoriété publique. Car depuis la défaite du nazisme allemand, c’est la première fois qu’on entend un rabbin appeler ses compatriotes et coreligionnaires à quitter le pays. C’est ce qu’a fait, le 22 février dernier, le Rabbin Ukrainien Moshe Reuven Azman. Il a appelé les Juifs de Kiev à quitter la ville et éventuellement le pays, par peur des exactions antisémites dans le chaos. C’est également la première fois que l’on voit une communauté juive locale demander l’aide des organisations juives mondiales et d’Israël pour garantir et assurer la sécurité de ses organisations communautaires. « L’Agence juive va étendre son aide d’urgence immédiate à la communauté juive d’Ukraine et sécuriser les institutions juives dans le pays », a annoncé le président de l’exécutif de l’Agence juive pour Israël, Nathan Chtaransky, ancien dissident de l’URSS. « La communauté juive d’Ukraine, qui compte environ 200 000 membres, est l’une des communautés juives les plus dynamiques au monde, avec des dizaines d’organisations et d’institutions juives actives. Les événements récents ont montré que nous devons renforcer les mesures de sécurité de ces institutions. Nous avons la responsabilité morale d’assurer la sécurité des Juifs d’Ukraine », a déclaré Chtaransky .
Si j’évoque si fortement le sort de la communauté juive c’est qu’on connaît l’habituelle obsession sur le sujet dans l’ensemble du cirque médiatique et à chacune de ses séances de politique internationale. On connaît la rapidité des Harlem Désir et David Assouline, sans oublier Copé et NKM à qui je fais un procès pour cela, à voir des antisémites partout, dont moi, faut-il le rappeler, dès qu’on leur tient tête. Pour ne rien dire du CRIF et autres répondeurs automatique de la doxa « occidentale ». Tous ceux-là voyaient en Chavez un antisémite sans le début d’un fait à produire. « Libération » avait même publié une page entière sur ce thème avec photos et citations truquées ! A présent, c’est le silence. C’est d’autant plus consternant que les questions sur le sujet à propos des partis politiques de l’Ukraine ne datent pas d’aujourd’hui. Les observateurs ne le découvrent pas. La fameuse Ioulia Tymochenko, la blonde aux nattes si faciles à identifier sur la scène du spectacle médiatique, n’est pas seulement une corrompue notoire : elle aussi une suspecte de longue main. En 2012, la Ligue Anti-diffamation (ADL), une des principales organisations juives américaines, a dénoncé l’alliance parlementaire signée par Yulia Tymoshenko avec le parti d’extrême-droite Svoboda. Oubliée ! Aujourd’hui, sa sortie de prison est célébrée comme celle d’un Nelson Mandela ! « Le journal du Dimanche » a même fait de son portrait sa une entière ! Pourtant, ce genre de personnage n’a jamais baissé la garde, si j’ose dire. En 2013, le parti Batkivshchyna (Patrie) de Ioulia Tymochenko et l’UDAR, le parti du boxeur Vitaly Klitschko, candidat des Allemands et Svoboda, se sont unis plus d’une fois et notamment contre un projet de loi présenté par le Parti des régions (PdR) du président en fuite Viktor Ianoukovytch. Ce projet de loi visait à interdire « les discours haineux et les expressions dégradantes » en interdisant des mots très insultants comme « youpin », « sale juif » (« zhid », en ukrainien) et « Russkof », qui ont la faveur des partisans de Svoboda.
Pourquoi cette façon de faire ? En ce qui concerne les médias, on connaît la musique. La paresse, le panurgisme, les a priori idéologiques sont le substrat commun des multi-éditorialistes psittacistes. Le psittacisme est la maladie de ceux qui répètent ce qu’ils viennent d’entendre dire. Le mot est construit sur la même racine que « perroquet ». Après le psittacisme vient l’ignorance des grands chefs qui fixent la ligne. Faute d’idée un seul but : pas d’histoire ! Vous imaginez France Inter, ou d’autres, se mettre en retrait du concert des confrères unanimes pour émettre des doutes ou nuancer les slogans anti-Russes ? Impensable. Il faudrait démontrer, enquêter, confronter. Pas le temps ! Trop risqué. Et ensuite, il faudrait expliquer l’incongruité de la photo sur le perron de l’Elysée avec des personnages aussi suspects flanqué par-dessus le marché de BHL, qui a encore une fois réussi à « se taper l’incruste ». Bon, là je suis injuste. La présence de BHL a fonctionné comme un signal d’alarme pour des millions de Français qui savent dorénavant reconnaître l’ombre des charniers.
Reste que pour ce qui est de savoir et d’être informé, c’est sur internet et Facebook qu’on doit le trouver par soi-même. Mais encore faut-il en avoir le temps et les moyens. Ceux qui n’ont pas ces moyens sont mis au régime du fast-food de l’info : steak de Russe haché pour tout le monde. Tout ça est connu, et le répéter n’apporte rien à notre compréhension des événements. Ce qui compte, c’est de souvenir qu’ils sont aussi capables de ça. Cette fois-ci, l’antisémitisme n’est plus un problème ! Ce n’est pas la première fois. Mais c’est la première fois qu’on les prend la main dans le sac dans des conditions telles que tous ceux qui me lisent auront tous appris quelque chose à transmettre autour d’eux sans être en butte au perpétuel procès en paranoïa dès que nous sortons de sentiers battus et rebattus de la doxa médiatique. Preuve en main : les donneurs de leçon de démocratie, quand les USA ont parlé, peuvent aller jusqu’à soutenir des néo-nazis et des antisémites. Je peux prévoir la riposte. Elle va consister à distinguer le parti « secteur droit » qui est d’ores et déjà lui aussi un parti de miliciens armés. Il s’agira de dédiaboliser le parti « Svoboda », qui sera juste qualifié de « nationaliste » ou « populiste ». Comment je le sais ? Parce que les organisateurs du spectacle sont les mêmes sous toutes les latitudes et procèdent sans imagination de la même manière partout. La mobilisation des hallucinogènes médiatiques est d’ailleurs une composante essentielle du plan. Les snipers, les votes de Parlement reformatés aussi. Naturellement, nous connaissons la suite prévisible des évènements.
Le gouvernement va organiser des élections et appliquer, quelle que soit la majorité, des politiques d’austérité extrêmement violentes. C’est la condition pour obtenir la bénédiction des « occidentaux », de leurs banques et de leurs compagnies pétrolières. Les banquiers français, qui possèdent le quatrième réseau bancaire du pays, les Autrichiens, pleins de titre de la dette ukrainienne à 35 % de taux d’intérêt (mais oui !), les Allemands, qui s’abreuvent en pétrole et gaz par ce point de passage, la Chevron, qui a déjà investi 350 millions de dollars pour sortir du gaz de schiste, ne sont pas des philanthropes. Les gouvernants actuels sont les marionnettes d’un clan d’oligarques qui prend sa revanche sur la précédente équipe de kleptocrates. Les autorités du moment ont déjà commencé à montrer patte blanche. Elles ont décidé la réduction par deux des retraites. Pendant ce temps, une nouvelle marionnette présentable sera mise préparation. Les émeutes reprendront contre le gouvernement. Celui-ci finira par craquer, et ainsi de suite. Comme ce sont des aventuriers, il est probable que les provocations anti-Russes vont être leur principal aliment politique sur la base d’appel à l’union sacrée au nom d’un nationalisme dont le contenu glauque se renforcera à mesure que l’impasse sera évidente. Le danger de guerre vient de là. Et non pas de Russes, qui n’y ont aucun intérêt sinon à la marge, ni pour les USA, qui n’ont aucun moyen d’action militaire disponible, ni pour les Européens, dont tous les intérêts sont liés aux Russes. L’hebdomadaire Wirtschaftswoche a été on ne peut plus explicite: « Plus de 6 000 entreprises, de la multinationale aux PME, sont présentes en Russie, où elles ont investi directement plus de 20 milliards. 300 000 emplois dépendent en Allemagne de ces échanges ». Berlin est le deuxième fournisseur de Moscou, après Pékin. La France vient en huitième position mais elle possède le septième réseau bancaire russe. Personne n’a intérêt à ce que la situation échappe à tout contrôle. L’erreur des « occidentaux » est d’avoir couru derrière les « révoltés de Maïdan » sans s’être trop souciés de contrôler où allaient ceux qui parlent en leur nom.
Dois-je rappeler que c’est la deuxième fois que ce genre d’erreur est commis ? Qui se souvient comment la bêtise insondable d’un Saakachvili donna champ libre en Géorgie pour l’intervention russe dans les enclaves russophones ? Ce géorgien était un pur tyran, corrompu jusqu’à la moelle des os. Il choisit de surcroît le jour de l’ouverture des jeux de Pékin pour se lancer dans une agression militaire. C’est exactement le genre de surenchère que sont en train de rechercher les « nationalistes » ukrainiens. C’est pourquoi ils ont commencé leur travail avec l’interdiction du russe comme langue officielle en Crimée et dans le Donetz, sans oublier l’odieuse destruction des monuments à la gloire des vainqueurs du nazisme. On ne pouvait donner meilleure occasion à la Russie d’agir. Aucune personne censée ne peut ni le leur reprocher sérieusement ni, d’ailleurs, les empêcher de le faire ! Et ce pauvre François Hollande, flanqué des deux gorilles venus le visiter au nom de l’Ukraine ! « Le référendum en Crimée est illégal sans l’accord de l’Ukraine » a-t-il glapi sottement ! S’il y avait eu un journaliste présent, et non des porte-voix, quelqu’un aurait pu lui poser la question : « Avez-vous demandé à l’Ukraine si elle est prête à organiser ce référendum ? ». Et supposons qu’il y ait eu un deuxième journaliste au milieu des magnétophones présents : « Considérez-vous que ces deux messieurs à la mine accorte sont des représentants légaux de l’Ukraine ? ». Le petit François n’en finirait plus d’expliquer pourquoi il a été partisan de la guerre illégale d’Irak, de la création illégale de l’État fantoche du Kosovo et pourquoi il est contre la Crimée russe. L’incohérence est totale ! À la fin, il aura fâché tout le monde : à l’extérieur, avec ceux qui trouvent que la France n’en fait pas assez et avec ceux qui trouvent qu’elle en fait trop ; à l’intérieur, avec ceux qui pensent qu’elle ne fait rien de bon et se ridiculise comme c’est mon cas. Les Russes ne sont pas nos ennemis mais nos partenaires. En toute hypothèse, leur gouvernement vaut mieux que celui du Qatar ou de l’Arabie Saoudite, pour ne citer qu’eux dont notre pays et le PSG sont d’amicales brosses à reluire.
En tous cas, la stratégie de la provocation et de la fuite en avant est celle qui nous a menés au point où nous voici. La mise en cause des frontières sur des bases linguistiques et historiques est un désastre qui se paiera très bientôt ailleurs, chez d’autres nationalistes, dans d’autre zone pleines d’humour et de gaieté comme la Roumanie, la Hongrie, la Belgique sous pression flamande, et ainsi de suite. Personne n’ayant encore écrit une « Histoire et méthodes des nationalismes pour les nuls », le chef de l’État n’a pas d’autres idées sur le thème que celle que lui marmonne à l’oreille BHL. C’est la bêtise, l’ignorance et les provocations additionnés qu’il faut craindre. Surtout dans un pays où le sarcophage de Tchernobyl n’est plus aussi étanche qu’il faudrait et où plusieurs autres centrales nucléaires sont à la portée de tous les incidents.
Que pouvons-nous faire ? Notre rôle serait de préparer des forces politiques de relève. Mais comment faire ? A la répression du pouvoir de fait et des milices néo-nazies s’ajoute l’éteignoir « européen ». Hollande reçoit les autorités de fait de l’Ukraine sur le perron de l’Elysée en compagnie de Bernard-Henri Levy. Mais nos amis ne sont pas encore sortis des catacombes. Comme en Tunisie, où le gouvernement sous contrôle islamiste a reçu le soutien constant de la droite européenne et du PS, nous démarrons de peu. Mais en Tunisie, le Front populaire a fait une démonstration qui porte loin. Il a brillamment remonté la pente jusqu’aux premières places de la ferveur populaire en dépit de l’assassinat de deux de nos tribuns du peuple. En dépit du boycott des « autorités » françaises et européennes qui faisaient la queue pour cirer les babouches de monsieur Ghannouchi, chef des islamistes. En Ukraine, nous sommes faibles. Les plus proches de nous ont été réprimés par tous les pouvoirs avant et depuis la chute de l’URSS. Les milices néo-nazies nous pourchassent avec autant de ferveur que les anciens gouvernants. A l’échelle européenne, nous disposons de peu de moyens pour aider les petits groupes qui partagent nos idées. Nous n’avons ni l’argent des USA, ni celui des russes. Il faut donc faire pour le mieux. On le fera, évidemment. Mais notre première tâche est d’abord d’apprendre les yeux bien ouverts. La phase actuelle ukrainienne semble être la phase « Ehnada » du processus. Celle où le mouvement de récupération citoyenne du pouvoir ne rencontre guère d’autre porte-parole que les mouvements d’extrême droite. Cette phase ne dure qu’un temps.
Une révolution citoyenne n’est pas un processus linéaire. Elle prend des aspects paradoxaux. Deux composantes doivent être distinguées dans l’analyse et pour l’action. D’une part, le processus concret d’insurrection lié aux causes sociales. D’autre part, la forme d’expression politique que le mouvement adopte ou utilise. Pour ne pas perdre ses repères, il faut évidemment toujours partir de l’observation du mouvement dans son contenu social et revendicatif. Mais il ne faut pas non plus sombrer dans la mythification du mouvement « bon en soi ». Deux conditions doivent encore être réunies. La première concerne la mise en place des organes autonomes de l’action citoyenne : comités de quartiers, assemblées de base des fronts politiques, et ainsi de suite. La seconde dépend d’une rencontre. Si le mouvement ne s’approprie pas un parti éclaireur et déclencheur, c’est-à-dire la mémoire des luttes, l’offre de décryptage et les propositions d’action adaptée au moment, il peut tourner en rond, s’épuiser ou se radicaliser dans un sens toujours plus aveuglé. Mais cette rencontre n’est pas la condition de la révolution citoyenne. Elle n’en est que le moyen d’accomplissement. Tant que tout n’est pas subordonné aux objectifs qui motivent le mouvement du grand nombre, le moteur insurrectionnel et révolutionnaire continue à tourner. Et la pente des évènements va vers le même sens. Pour le briser il faut soit la dictature, soit la guerre civile qui éteint la révolution citoyenne. C’est la guerre civile qui maintient le peuple irakien en dehors du chemin d’émancipation où pouvait mener la fin de Saddam Hussein. C’est le début de guerre civile qui a ouvert le chemin des militaires en Egypte. C’est elle qui a tué ce qu’aurait pu être l’après Kadhafi. Et ainsi de suite. Je ne veux pas lasser sur le sujet, car j’ai déjà écrit ici ce que je pensais de la lutte armée et des guerres civiles dans les révolutions. Je ne saurais stopper le flot des mots et de mon analyse sans signaler qu’il est démontré à présent combien est nécessaire le regroupement de nos forces en Europe. Non seulement notre petit PGE qui doit s’engager hardiment dans la lutte publique, mais aussi notre réseau écosocialiste, qui doit fournir les éléments de pensée et d’action qui donnent à la révolution citoyenne un horizon global pour les luttes. Pensez-y chaque fois que vous trouvez trop longues mes lignes sur l’international, trop fréquents mes déplacements là où ont lieu les bouleversements qui nous sont favorables. En politique, la géopolitique est première pour bien définir les moyens de l’action.
http://www.jean-luc-melenchon.fr/2014/03/11/trois-ans-apres/#more-19654
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Dcembre
Mar 11, 2014 @ 21:58
Mélanfion est un sale franc-maçon…tout est dit, rien à écouter de lui….jamais!
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Thierry46
Mar 11, 2014 @ 22:04
Réaction de gamin borné.
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Dcembre
Mar 12, 2014 @ 0:03
Affirmation consciente plutôt. Tu crois quand les franc-maçons te parlent toi?
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Thierry46
Mar 12, 2014 @ 7:18
Non, mais je juge le texte présent.
On n’est pas toujours prisonnier de son passé, on peut changer, évoluer.
Moi même, il y a 5 ans je votais encore PS, c’est dire…
Aujourd’hui, je suspecte toute la classe politique, mais il faut bien choisir et pour l’instant je fais confiance a melenchon, qui sur les sujets internationaux est de loin le plus pertinent.
Mais j’en fais pas un gourou, loin de la… Je reste méfiant. Pour définir ma « position politique » je navigue entre melenchon, asselineau et CHouard…qui me paraissent plus complémentaires qu’opposés.
Après, quand je vois un texte intéressant venant d’un politique connu (tellement rare!), je le fais partager.
Ça pourrait être une déclaration de MLP, même si je ne suis pas fn pour 2 sous…
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Dcembre
Mar 12, 2014 @ 16:36
Naïf….désolé.
J’affirme que Mélangeon n’a pas changé, il a plutôt « évolué » dans sa sphère, la franc-maçonnerie. Je n’ai pas lu le texte, Mélangeon peut dire n’importe quoi et son contraire tant que c’est en accord avec, comme il les appelle, les Lumières et la fameuse Révolution française qui fut l’œuvre des franc-maçons et des banquiers comme chacun sait maintenant. Mélangeon peut raconter n’importe quoi, la base de son argumentation est une escroquerie, une société secrète étant le contraire de la démocratie.
Rien de ce qu’il dit ne m’intéresse parce que je sais quelle est sa bannière qui sont ses maîtres, les banquiers, que je déteste tous sans exception. Mélangeon n’est pas un démocrate mais un riche plein aux as qui défend les siens.
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Djazaïri
Mar 12, 2014 @ 22:46
Contre l’Empire nous avons besoins de tous ceux qui s’oppose. Quelque soit la couleur de leur caleçon.
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LUDOCIK
Mar 11, 2014 @ 20:57
En effet les occidentaux n’ont pas compris que lorsque le président Russe V.Poutine défend l’intégrité territoriale, de l’Ukraine, il s’agit bien du redécoupage de ce pays, « »comme ils disent du jour d’après « » Maidan. En effet ce mouvement révolutionnaire anti russe s’est imposé politiquement à la rada à kiev. La Russie a laissé faire et déclencher le redécoupage du pays tant que ce mouvement dure, d’abord la Crimée et ainsi de suite, voir annexé la totalité du territoire qui leur échappera ,ces terroristes nazis., bientôt ils vont courir abandonné et trahis par leur maître occidental. On entend plus F.Hollande, menacé de mort par ces amis islamistes radicale
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Ady85
Mar 11, 2014 @ 20:38
« Les autres contrées de l’est, du sud-est et du sud emboîteront, sans doute, le pas à la Crimée »
La par contre j’ai un doute. Le gouvernement de Kiev a fait virer des gouverneurs pro-Russes (Donetsk et Kharkov) pour y installer des gouverneurs proches de Timochenko.
Ils sont la pour tenter d’écraser les groupes pro-Russes. Soit ils y arrivent, et pour l’est c’est fini, soit Moscou les soutient en sous-main pour résister à Kiev.
En tout cas, je me demande bien ce qu’il va se passer dans l’est dimanche après le résultat de la Crimée….
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Ady85
Mar 11, 2014 @ 20:52
Je voulais dire Dniepopretrosk et pas Kharkov.
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Jacques de fort
Mar 11, 2014 @ 20:18
Réalités militaires et sécuritaires.
Personne ne peut s’opposer à l’armée russe en Europe, et l’agitation hystérique du Département d’État américain est inversement proportionnelle à sa capacité à agir. L’inquiétude pour la population ukrainienne ne vient pas de l’armée russe, mais de la présence au sein du gouvernement de membres de Svoboda. Ces derniers ont tenté, pour l’instant sans succès, d’intégrer “Pravy Sektor” dans les forces armées ukrainiennes. Les milices ont en outre récupéré les listes de leurs opposants, au sein du parti communiste et du parti des régions. La sécurité de ces personnes et de leur famille est précaire. Les milices peuvent investir les habitations, menacer, battre ou enlever impunément qui ils veulent.
La présence militaire des Russes en Crimée est un faux problème, dans la mesure où le pouvoir à Kiev a moins de légitimité que celui de la Rada de Crimée, qui prend ses décisions sans contrainte extérieure. En outre de nombreux habitants ont la double nationalité, et peuvent ainsi être considérés comme des soldats russes. Aux groupes d’auto-défense de Crimée se sont joints des volontaires russes et serbes.
Réalité économique
L’Union Européenne maintient un flou artistique sur l’aide qui sera accordée. Les dates des premiers versements n’ont toujours pas été fixées, ainsi que l’étalement de l’aide dans le temps. L’Ukraine va, comme nous l’avions annoncé, passer sous le broyeur et sans doute dès le mois de mars. On parle désormais de diviser les retraites par deux. L’UE maintient également le flou concernant la signature de l’accord de coopération. Elle souhaiterait signer la “partie politique” avant les élections du 25 mai, c’est-à-dire du papier sans intérêt. La réalité est que l’UE n’a pas intérêt à signer cet accord dans sa totalité, car même les populations les plus naïves de l’ouest de l’Ukraine comprendraient que cela ne leur apporte rien et surtout pas de visas. Lors de son intervention devant la commission des Affaires Etrangères de l’assemblée nationale, le ministre français, Laurent Fabius, avait d’ailleurs souligné avec sagesse, le côté néfaste de cet accord et la nécessité de le revoir (38:00). A l’est de l’Ukraine, en effet, l’installation de barrières douanières du côté russe aura des conséquences économiques et électorales incalculables.
La Russie dispose de nombreux leviers économiques. L’Ukraine doit toujours $2 milliards à Gazprom qu’elle ne peut payer. En outre si l’endettement de l’Ukraine dépasse 60% du PIB, la Russie peut exiger le remboursement anticipé de son prêt de décembre dernier, ce qui conduirait à une banqueroute immédiate. L’Ukraine doit donc continuer à maintenir sa monnaie pour éviter de franchir ce seuil. Rappelons en outre que 60% de la dette ukrainienne a été négocié sur les marchés en euro et devra être remboursée dans cette monnaie. Une dévaluation ferait donc exploser la dette ukrainienne.
Réalité politique : le triomphe des oligarques
Le gouvernement auto-proclamé de Kiev est composé exclusivement de proches de Yulia Timochenko et de membres du parti “Svoboda”. C’est la présence de ce parti minoritaire à la tête des structures de forces et de la justice, qui explique le refus catégorique de la Russie de négocier avec ce gouvernement issu de la rue.
La nomination par le gouvernement de Kiev de deux oligarques, comme gouverneurs des régions de Dniepropetrovsk et de Donetsk, permet de mieux comprendre l’origine du coup d’état. Ce sont les oligarques qui ont décidé de se venger du clan Ianoukovitch, et du racket exercé contre eux systématiquement. Les deux oligarques en question sont liés au système Timochenko, qui a déjà sévi en Ukraine. Il s’agit d’Igor Kolomoiski (Privat Bank) et de Sergei Taruta. Ils ont reçu le soutien du plus riche d’entre eux, Rinat Akhmetov. La nomination de ces hommes d’affaires à la très mauvaise réputation et dont l’un est même soupçonné de meurtre, a un double objectif.
– Premièrement, rassurer la communauté juive d’Ukraine, puisqu’Igor Kolomowski est président du congrès juif ukrainien et qu’il finance la plupart des organisations juives. Cela explique le soutien inattendu des représentants de cette communauté au nouveau gouvernement, pourtant composé de leurs pires ennemis.
– Deuxièmement, convaincre par l’argent ou briser par la force si besoin est, les mouvements pro-russes fédéralistes ou séparatistes. Les oligarques peuvent compter notamment sur les clubs de supporters de football qu’ils contrôlent.
Ces nominations démontrent aux doux rêveurs occidentaux, que le mouvement de Maïdan n’aboutira pas à la fin de la corruption, mais correspond à un retour de l’oligarchie qui a régné pendant la révolution orange. Désormais, le combat contre les oligarques est mené uniquement par les mouvements pro-russes, qui sont apparus dans les régions russophones. En Crimée, ils ont éconduit l’oligarque Poroshenko, tandis qu’à Donetsk, ils tentent d’imposer un candidat élu, Pavel Gubarev, contre l’oligarque choisi par Kiev.
Les moyens déployés contre les pro-russes dans l’est sont colossaux et sans une intervention russe, leurs chances sont faibles. Les services de sécurité du gouvernement de Kiev ont enlevé Pavel Gubarev, jeudi à Donetsk. Il est à l’heure actuelle séquestré à Kiev et a été condamné par Svoboda à deux mois de prison. Les activistes de Donetsk ont pu libérer les autres prisonniers politiques, en s’emparant de l’autobus qui les emmenait. A Donetsk, toujours, le nouveau gouverneur-oligarque, Sergei Taruta, conscient de l’inquiétude des Russophones, a tenu un discours très dur contre « Pravy Sektor ». Il vise indirectement Svoboda, ce qui pourrait signifier la fin du « gouvernement fasciste de transition » et la mise en place d’un gouvernement « UE compatible ». La réaction des bandes armées à cette déclaration sera intéressante à suivre.
En investissant ces oligarques, en confiant le gouvernement aux équipes corrompues de Yulia Timochenko, le gouvernement de Kiev continue de se discréditer vis-à-vis de la population. Pour contenir le mécontentement, les autorités de Kiev ont fait tomber une véritable chape de plomb, sur le modèle du système français. Le scandale de la conversation de Catherine Ashton avec Urmas Paet est, comme en France, passé totalement sous silence. C. Ashton a pourtant décidé de lancer une commission d’enquête ce vendredi. Les chaines de télés russes ont été retirées des bouquets satellites. L’accès au portail internet russe « yandex.ru » est impossible et est automatiquement renvoyé sur « yandex.ua », qui distribue sans discontinuer de la propagande antirusse. Le système médiatique ukrainien très libre jusque-là s’oriente vers un système monolithique « à la française ».
Situation en Crimée
Le changement de stratégie russe en Crimée, qui consiste désormais à annexer la presqu’île, est une réponse aux sanctions occidentales, toutes symboliques soient-elles. Moscou signifie aux occidentaux que ces sanctions produiront l’effet exactement inverse sur sa politique. Les Russes prennent en compte également que la parole internationale des dirigeants américains n’a absolument aucune valeur. Le mensonge systématique, la mauvaise foi et le refus de s’en tenir à un accord rend la négociation avec les États-Unis tout simplement impossible. Le déclin de leur puissance s’accompagne d’une anarchie généralisée dans les relations internationales. Ajoutons que cette punition aurait pu être évitée si les occidentaux avaient été raisonnables, notamment sur leur collaboration avec les groupuscules néo-nazis. La Russie avait en effet intérêt, à laisser en Ukraine une région qui votait majoritairement dans son sens. Les occidentaux doivent prendre cela en compte pour les semaines qui viennent. Sanctionner la Russie ne fera que durcir leur position.
En plus de cette punition, cette annexion permettra à la Russie de rendre impossible une adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, ce qui est le véritable enjeu de cette crise. Avec un tel litige territorial, l’Ukraine ne pourra jamais rejoindre l’alliance atlantique, tout comme la Géorgie aujourd’hui.
Le Kremlin considère que les occidentaux vont “s’agiter” quelques mois et finiront par prendre acte de ce redécoupage comme ils ont pris acte de la sécession de l’Ossétie et de l’Abkhazie. Du point de vue intérieur tous les partis russes à la Douma célèbrent l’unité retrouvée avec la Crimée, dans un impressionnant élan de solidarité nationale.
Position de la France
La France avait le potentiel de devenir le pays charnière de la résolution de cette crise, dans la mesure où elle n’a pas participé à Maïdan. Elle a eu, en effet, la sagesse de n’envoyer ni représentants officiels, ni de faire encadrer les milices fascistes par ses services secrets. Les révélations d’un jeune fasciste russe présent à Maïdan ne laissent en effet, aucun doute sur la présence des services secrets américains, allemands et polonais. Il est probable que ces derniers soient à l’origine des opérations de sniping contre les « Berkouts » et les manifestants.
Le ton virulent adopté depuis le 6 mars par les dirigeants français a été une douche froide pour les Russes, qui espéraient une intervention semblable à celle de Nicolas Sarkozy en 2008. Il est regrettable que ce soit désormais l’Allemagne qui tienne le rôle du partenaire modéré, alors qu’elle est complice de ce véritable coup d’état. Il faut espérer que la diplomatie française se ressaisisse rapidement. Les enjeux économiques pour la France et l’Allemagne sont trop importants pour que la crise dure indéfiniment et c’est ce sur quoi comptent les Russes.
http://www.realpolitik.tv/2014/03/republique-bananiere-dukraine-episode-5/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+realpolitiktv+%28Realpolitik.tv+%3E+la+g%C3%A9opolitique+sur+le+net%29
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Lo
Mar 11, 2014 @ 20:03
Les tonneaux vides
font beaucoup de bruit.
Les occidentaux s’agitent,
Le tsar Poutine agit.
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MADO07
Mar 11, 2014 @ 19:54
Que les amateurs se taisent à jamais car, « trop parler c’est maladie »
ON dit quoi …. On dit …. « trop parler c’est maladie » ….. devant c’est mais ….ä mof me deh .!
…
Putin c’est GARCON …. !!!!!
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Sylvain
Mar 11, 2014 @ 19:46
La Crimée déclare l’indépendance, Russes et Américains discutent chacune de leurs propositions
SIMFEROPOL (Ukraine) – Les autorités séparatistes de Crimée ont fait un pas de plus vers le rattachement à la Russie en adoptant mardi une déclaration d’indépendance, alors que Russes et Américains discutent de leurs propositions concurrentes pour sortir de la crise.
Parallèlement, les Européens, Britanniques et Français en tête, ont évoqué de nouvelles sanctions. Et la chancelière allemande, Angela Merkel, a parlé devant des parlementaires allemands d’annexion de la Crimée, dérobée par la Russie.
Au Parlement régional de la Crimée, la presqu’île à majorité russophone où Moscou a envoyé des milliers d’hommes, 78 des 81 députés ont adopté une déclaration d’indépendance visant à préparer le rattachement à la Russie.
Les parlementaires ont notamment évoqué le précédent de l’indépendance du Kosovo, reconnue par l’ONU, pour justifier leur démarche.
La République de Crimée sera un État démocratique, laïc et multinational, qui s’engagera à maintenir la paix et l’entente inter-ethnique et interconfessionnelle sur son territoire, indique la déclaration.
Un référendum est prévu dimanche sur le rattachement à la Russie. Ensuite, la Crimée s’adressera à la Fédération de Russie pour y être admise sur la base d’un accord intergouvernemental idoine en tant que nouveau sujet de la Fédération.
La Russie a immédiatement adoubé la déclaration d’indépendance de la Crimée, la qualifiant d’absolument légale.
Moscou en a profité pour retourner l’exemple de l’indépendance du Kosovo contre les Occidentaux en rappelant que la Cour internationale de justice avait considéré à l’époque qu’une déclaration unilatérale d’indépendance d’une partie d’un Etat ne violait aucune norme du droit international.
Le vote des parlementaires intervient alors que les forces russes contrôlent désormais les points stratégiques de la péninsule ukrainienne. Tout est en place pour une sécession rapide de la péninsule: le Premier ministre, Serguiï Axionov, s’est autoproclamé chef des armées et les 2 millions de Criméens, majoritairement russophones, ont vu les chaînes russes remplacer les chaînes ukrainiennes sur leur poste de télévision.
Des hommes en treillis fouillent tout voyageur arrivant à Simféropol en provenance du nord et seuls les vols en provenance de Moscou peuvent y atterrir.
La région est de facto interdite aux responsables et observateurs internationaux. Mardi, l’ONU a annoncé que son émissaire en Ukraine, Ivan Simonovic, avait renoncé pour le moment à s’y rendre.
– Propositions russes et américaines concurrentes –
A la veille d’un déplacement à Washington du Premier ministre ukrainien, Arseni Iatseniouk, qui va chercher l’aide du président américain, Barack Obama, à cinq jours du référendum en Crimée, l’incompréhension est totale entre Russes et Occidentaux.
Le Premier ministre britannique, David Cameron, a averti qu’il y aurait des sanctions dures si Moscou ne change pas de cap. Le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a agité la menace de nouvelles sanctions dès cette semaine.
Mais, globalement, le dialogue de sourds qui a succédé à l’intense activité diplomatique de la semaine dernière ne laisse pas présager d’une possible sortie de crise.
Washington et Moscou campent sur leurs positions et sur leurs idées concurrentes de sortie de crise. Les Etats-Unis ont accusé le Kremlin de ne pas tenir compte des propositions sur la table après que Moscou eut avancé ses contre-propositions.
Signe de détente, cependant: Moscou a indiqué mardi que les chefs de la diplomatie des deux pays, Sergueï Lavrov et John Kerry, avaient discuté de leurs propositions concrètes visant à assurer la paix en Ukraine.
Ils ont échangé leurs avis sur les propositions concrètes de la Russie et des Etats-Unis pour assurer la paix civile et la concorde dans ce pays, a indiqué le ministère dans un communiqué, sans donner de détails.
– Ianoukovitch espère rentrer à Kiev –
Le président déchu, Viktor Ianoukovitch, réfugié en Russie depuis qu’il a été renversé en février après trois mois de contestation pro-occidentale, qui a fait une centaine de morts à Kiev, a réaffirmé être le président légitime de l’Ukraine.
L’ancien président est apparu devant les caméras pour la deuxième fois depuis sa chute. Se posant en seul président légitime de l’Ukraine, il a toutefois semblé en désaccord avec le Kremlin en disant regretter que la Crimée se détache de l’Ukraine.
Dès que le permettront les circonstances — je suis certain qu’il ne faudra pas attendre longtemps — je reviendrai forcément à Kiev, a-t-il assuré, appelant la communauté internationale à cesser de soutenir un coup d’État perpétré par une clique composée d’ultra-nationalistes et de néo-fascistes.
Le pays va se ressaisir et retrouver son unité, a-t-il encore déclaré, alors que la direction russe a semblé appuyer la perspective d’une partition du pays et a estimé que M. Ianoukovitch n’avait plus d’avenir politique.
Pour sa part Vladimir Poutine voit sa stratégie saluée par les Russes, selon les instituts de sondage, qui donnent au président russe un record de popularité depuis sa réélection en 2012. Plus de deux tiers des Russes approuvent sa politique.
– Manoeuvres militaires –
Dans ce contexte tendu, le ministre ukrainien de la Défense, Igor Tenioukh, a annoncé des manoeuvres militaires. Les Ukrainiens sont prêts à défendre leur État, a-t-il dit.
Sur le plan économique, la Banque mondiale (BM) a déclaré être prête à apporter jusqu’à 3 milliards de dollars d’aide à l’Ukraine cette année pour lui permettre de faire face à ses graves difficultés financières.
Et la Commission européenne a proposé de fortes réductions des tarifs douaniers, pour un montant évalué à quelque 500 millions d’euros par an. Cette facilité douanière s’ajoute au plan d’aide massif d’un montant d’au moins 11 milliards d’euros, sous forme de prêts, de dons et d’avantages commerciaux.
(©AFP / 11 mars 2014 19h41
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oscar
Mar 11, 2014 @ 20:08
Les Occidentaux achètent l’Ukraine avec l’argent volé à leurs concitoyens pour satisfaire les ambitions hégémoniques d’Obama, des néo-cons violemment russophobes, c’est une honte alors que plein de leurs concitoyens vivent à la rue, qui n’ont plus de travail, qui ont faim, qui renoncent aux soins médicaux faute d’argent, que plein d’entreprises ferment ; où ont-ils pu trouver plein d’argent comme par miracle? Mais les Ukrainiens, une fois dans le giron occidental deviendront des esclaves de cette oligarchie mondialiste!!! Ils le regretteront très vite!!!! On dirait que les Ukrainiens ne connaissent pas encore l’UE durablement plombée par la crise de 2008 malgré le nombre d’Ukrainien travaillant dans l’UE!!!!
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Dcembre
Mar 11, 2014 @ 22:07
La majorité des citoyens d’Ukraine n’a jamais demandé de joindre l’UE. Cé quoi cette idée que nous, nous savons tout et que les autres ne savent rien?
Il y a Internet en Ukraine, des journaux et de l’underground comme partout ailleurs. Le peuple au moins au 1/3 sait, mais ce n’est pas le peuple qui mène, ni ici au Canada état sioniste ou notre premier sinistre, un vendu à Israël, a renvoyé l’ambassadeur de Moscou. Quand nos médias disent que le Canada dit ci ou ça, le peuple n’est jamais consulté, ce sont les politiciens qui disent ce que leurs maîtres leur demandent de dire….Je suis certain qu’après les violences à Kiev, le reste de l’Ukraine va dire non à l’UE, si on lui demande son avis évidemment.
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Claude
Mar 12, 2014 @ 11:37
Sauf que… l’Ukraine ne verra jamais la couleur de cet argent !
Tout simplement parce que l’UE ne l’a pas.
La seule façon de sauver le pays d’un chaos assuré, réside dans un soulèvement de la population de l’Ouest pour chasser les usurpateurs qui ont pris le pouvoir illégalement.
Enfin, c’est mon avis.
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Natacha
Mar 11, 2014 @ 19:41
Russie: Poutine bat son record de popularité avec la crise ukrainienne
Vladimir Poutine bat son record de popularité depuis sa réélection à la présidence russe en mai 2012, notamment grâce à son intervention en Ukraine, ont constaté mardi les principaux instituts de sondages russes.Plus de deux Russes sur trois (69% des personnes interrogées, soit 9% de plus qu’en février 2013) disent approuver la politique de Vladimir Poutine, selon une étude effectuée fin février par le Centre Levada (indépendant) auprès de 1.603 personnes dans 45 régions russes.
Seuls trente pour cent des Russes (contre 35% il y a un an) désapprouvent l’activité de leur président, selon ce sondage publié sur le site du Centre.
L’institut VTsIOM, proche du pouvoir, place la cote de popularité de Vladimir Poutine à 68%, et relève au même moment que pour 53% des personnes interrogées la crise ukrainienne est le « principal sujet » d’actualité.
« La cote de popularité de Poutine, qui approche celle de mai 2012, date de sa réélection pour son troisième mandat présidentiel, peut encore grimper vu que l’offensive du Kremlin en Ukraine se poursuit », a estimé le sociologue du Centre Levada Alexeï Levinson.
« Poutine exploite avec succès les habitudes de paternalisme, les Russes ont confiance en son interprétation des événements en Russie et à l’extérieur », a-t-il expliqué à l’AFP.
L’image du chaos ukrainien, présentée par les médias pro-pouvoir russes, « fait valoir la stabilité poutinienne », estime également le politologue Evguéni Mintchenko interrogé par le quotidien Vedomosti.
Début mars, le Kremlin est passé à l’offensive contre les nouvelles autorités ukrainiennes, dont Moscou refuse de reconnaître la légitimité, notamment en occupant la Crimée, ce territoire autonome pro-russe, au sein de l’Ukraine depuis 1954.
La cote de popularité de Vladimir Poutine, ex-agent du KGB, âgé de 61 ans, n’est pratiquement jamais descendu en-dessous de 60 %, depuis son arrivée au pouvoir en 2000.
Source : http://www.lorientlejour.com/article/858287/russie-poutine-bat-son-record-de-popularite-avec-la-crise-ukrainienne.html
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Vanda
Mar 12, 2014 @ 9:49
Quand un président ayant une cote de popularité à 20% essaie de faire la leçon à un président qui a une côte de popularité à 69%!
C’est hilarant !
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farid l'Algérien
Mar 13, 2014 @ 16:05
Et que dire d’un président français qui a une une de popularité de 0,1%.
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Jacques de fort
Mar 11, 2014 @ 19:32
Pétition en vue d’interdire à BHL de parler au nom de la France…
A la suite du discours psychiatrique de Bernard Henri Levy à Kiev, certaines personnes ont pris l’initiative de faire une pétition destinée au Président de la République en vue d’’interdire à ce monsieur de parler au nom du peuple de la France. Leur objectif est d’obtenir 150 000 signatures pour amener François Hollande à prendre des mesures.
A mon avis ce sera peine perdue. Mais, s’ils réussissent à avoir ces signatures, l’évènement sera assez important pour qu’on en parle. Ce sera un élément de plus pour éveiller les consciences. Ils sont encore trop nombreux en France qui seraient prêts à le suivre dans une aventure guerrière et il le sait. Ce n’est pas par hasard que Fabius récolte plus de 60% d’opinions favorables pour ses positions belliqueuses envers la Syrie, le Mali, la République Centrafricaine et ailleurs. Si Hollande n’est pas récompensé, c’est juste parce qu’il n’est pas crédible comme chef de guerre.
Alors parlez-en autour de vous et distribuez le lien ci-dessous.
http://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/monsieur-le-president-de-la-republique-d-interdire-%C3%A0-l-%C3%A9crivain-bernard-henri-l%C3%A9vy-de-parler-au-nom-du-peuple-de-la-france
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oscar
Mar 11, 2014 @ 19:55
@Jacques de fort,
Cela montre une fois de plus que les Français sont des veaux qu’on peut manipuler et amener à l’abattoir!!!
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Jacques de fort
Mar 11, 2014 @ 20:00
DE GAULLE avait tout simplement raison… c’est un fait .
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raimanet
Mar 11, 2014 @ 19:29
A reblogué ceci sur raimanet.
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Bouzman
Mar 11, 2014 @ 19:23
Excellent article ,brillant!!jai lu entre autre que 70% des russes ont une bonne opinion leur président ,combien chez nous?le charisme n est pas le même !!
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croix morand
Mar 12, 2014 @ 15:58
Flamby plafonne à 17%, mais ça lui permet encore de pérorer.
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Estelle
Mar 11, 2014 @ 19:19
Prem’s !
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