Très drôle. Très amusant. Très hilarant de voir tous ces clowns qui criaient à tue-tête « Mubarak Dégage ! », repasser au même scénario en disant « Morsi dégage ! ». Quoi, on m’aurait menti à l’insu de mon plein gré ? Quand on a pour programme politique mosquée-charia-burqa-décapitation, dans un pays multiconfessionnel, dans le monde moderne qui nous entoure, on ne peut que se saborder. Il suffit de regarder une dictature comme le Qatar tenir, simplement parce que le pays est riche, et que tout le monde « mange bien » comme on dit. Dans un pays sous perfusion, c’est à dire incapable de prendre ses décisions par lui-même, l’islamisme politique, il faut oser. Sans l’aide des États-Unis, l’Égypte ne serait qu’un champ de ruines…
Égypte : Mohamed « Mouton » Morsi, ou la défaite des Frères musulmans, tonneau des Danaïdes.
Posted on Juil 1, 2013 @ 23:01
Posted in: Actualité
veloceexpress
Juil 2, 2013 @ 10:49
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hussaff
Juil 2, 2013 @ 2:33
THE US EMBASSY CABLES
Dévoilé par Wikileaks a propos des voies et moyens pour déstabiliser et liquider le Hezbollah.
Très édifiant, a lire absolument pour comprendre ce qui se passe au Liban et dans la région .
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L’éditorialiste As‘ad AbuKhalil évoque, en mai 2012, « un complot visant à entraîner le Hezbollah dans une guerre civile pour discréditer la Résistance et pour saper l’énergie militaire du parti » [2]. Un an plus tard, le 18 mars 2013, le chef de l’armée libanaise Jean Kahwagi accuse « tous ceux qui poussent à la discorde dans le pays » [3]. Le 1er avril suivant, en présence de l’ambassadeur de France, le patriarche maronite Mgr Bechara Raï dénonce « des forces obscures [qui] œuvrent à désarticuler les Etats et les institutions, et à tenter inlassablement d’allumer la “fitna” [division] entre les différentes confessions qui jusque-là coexistaient paisiblement et cela, quelle ironie, au nom de la démocratie et du printemps arabe [4]. ».
Le 6 juin, Scarlett Haddad cite des «sources sécuritaires» [5] : « il existe quelque part au Liban une main secrète qui veut détruire la cohésion de l’armée pour ouvrir la voie à une confrontation directe entre les communautés chiite et sunnite, dans le but d’affaiblir le Hezbollah et de l’entraîner dans (…) un affrontement interne destructeur (…) ». Le même jour, le commandement de l’armée émet un communiqué appelant « à se méfier des complots visant à faire revenir le Liban en arrière ». Si la rapide descente aux enfers du pays est présentée en Occident comme une conséquence de la guerre civile syrienne, ces diverses déclarations montrent qu’une autre lecture est très répandue au Liban : selon elle, il existe avant tout une volonté de provoquer des violences confessionnelles. Pour le Hezbollah et ses alliés, le but est de discréditer la Résistance et de rabaisser l’organisation au statut de « milice confessionnelle ». Cette lecture de l’actualité se fonde sur les câbles diplomatiques américains publiés par l’organisation Wikileaks de M. Julian Assange — ceux concernant le Liban ayant fait l’objet d’un traitement détaillé par le quotidien Al-Akhbar en décembre 2010.
Ces documents explicitent comment, après l’échec militaire de la guerre menée par les Israéliens à l’été 2006 contre la population et les infrastructures civiles libanaises, un changement stratégique radical se met en place, visant à faire prendre en charge par la société libanaise elle-même l’offensive contre sa Résistance. Mais cette nouvelle stratégie qui consiste à stigmatiser le Hezbollah impliquera la radicalisation, et par conséquent la militarisation, de la scène politique libanaise, au risque d’une guerre civile.
A l’époque et depuis juillet 2005, le gouvernement est dirigé par un obligé de la famille Hariri, M. Fouad Saniora ; il sera remplacé à la tête du Conseil des ministres à partir de novembre 2009 par M. Saad Hariri, l’héritier politique du clan et chef du camp pro-occidental et pro-saoudien dit « du 14 Mars ». Quelques semaines à peine après la révélation du cablegate au Liban, un retournement d’alliances politiques en faveur des alliés du Hezbollah provoquera la démission du gouvernement, et M. Najib Mikati devient premier ministre en juin 2011.
Si, pendant les bombardements de 2006, les responsables gouvernementaux affichent publiquement une unité nationale de façade, les câbles diplomatiques racontent une autre histoire… Les Américains remarquent (06BEIRUT2513, 1er août 2006) [6] cette « position bizarre et contradictoire [de] nombre de nos interlocuteurs chrétiens, sunnites et druzes : ils déplorent ce qu’ils voient comme les excès de l’offensive israélienne, tout en espérant qu’Israël parviendra à affaiblir le Hezbollah ». Plusieurs fois, les pertes civiles ne sont déplorées que parce qu’elles nuisent à l’image des positions pro-américaines au Liban.
Les responsables gouvernementaux vont jusqu’à prodiguer de bons conseils aux Israéliens : il faudrait envahir des villages du Sud, plus de bombardements ici ou là, détruire la télévision du Hezbollah, Al-Manar… Deux ans après la guerre, le ministre de la défense Elias Murr ressasse encore (08BEIRUT372, 11 mars 2008) : «Israël ne doit pas bombarder des ponts et des infrastructures dans les régions chrétiennes. (…) Si Israël doit bombarder tous ces endroits dans les régions chiites, pour des raisons opérationnelles, alors ce sera le problème du Hezbollah.»
M. Boutros Harb (député et ancien ministre) a une étonnante source d’inquiétude : il ne faudrait pas « donner l’impression au monde arabe qu’Israël est vulnérable et pourrait être détruit par une offensive arabe » (1er août 2006, 06BEIRUT2513). Et M. Walid Joumblatt, leader druze, regrette l’existence d’« une nouvelle génération de soldats israéliens qui ne sont plus aussi stimulés et motivés que leurs prédécesseurs. (…) Ce serait dangereux pour Israël et pour la région si cela était révélé » (6 août, 06BEIRUT2540).
Dans le monde arabe et au Liban, la fin de la guerre est considérée comme une victoire du Hezbollah. L’option militaire n’a pas permis de détruire la Résistance, et a anéanti le mythe de la « dissuasion » israélienne. Il faut alors mettre en place une stratégie de substitution pour vaincre le Hezbollah.
Ainsi M. Samir Geagea, dirigeant de l’extrême droite chrétienne, suggère-t-il (25 juillet 2006, 06BEIRUT2471) : « La clé pour démanteler le Hezbollah comme force militaire est d’en faire “un problème intérieur”, c’est-à-dire de faire comprendre au peuple libanais que le Hezbollah est la menace qui a causé tant de destruction au pays. La pression politique résultante, accompagnée de la dégradation continue de ses capacités infligée par l’armée israélienne, est le seul chemin vers le désarmement. » Pour M. Geir Perdersen, envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies au Liban (5 août 2006, 06BEIRUT2539), « Israël a besoin de trouver rapidement un moyen pour permettre à des “facteurs politiques” de gérer la menace du Hezbollah (…) Un tel facteur serait l’opinion publique libanaise ».
Mais pour retourner les Libanais contre la Résistance, il va falloir travailler en profondeur la société, car plusieurs câbles témoignent de la fierté de la population pour le Hezbollah et de sa solidarité avec les réfugiés au-delà des confessions (06BEIRUT2474, 06BEIRUT2518). Même dans le fief de la famille Hariri, « dans la ville de Saïda, les trois communautés chiite, sunnite et chrétienne, se montrent solidaires du Hezbollah ».
Pour « libaniser » le problème, il faut faire perdre au Hezbollah son statut de résistance légitime face à Israël pour le ramener à une simple milice confessionnelle. M. Marwan Hamadeh, ministre proche de M. Joumblatt (29 juillet 2006, 06BEIRUT2490), explique que « le gouvernement libanais et l’armée demanderont que le Hezbollah livre seulement ses roquettes et autres armements lourds. Il ne se soucie pas des petites armes, telles que les fusils d’assaut AK-47, puisque tout le monde au Liban est armé ». Ainsi, il s’agit simplement de le priver de ses moyens face à Israël, alors que l’on pousse les autres communautés à s’armer à leur tour.
L’ambassadeur saoudien « chuchote à l’ambassadeur » américain (25 janvier 2007, 07BEIRUT133) « “nous devons aider Saad [Hariri], Walid [Joumblatt] et même [Samir] Geagea,” avec de l’argent et des armes ». En avril 2008 (08BEIRUT490), M. Joumblatt s’inquiète de « l’entraînement des milices sunnites de Saad [Hariri, constituées de] 15 000 membres à Beyrouth, et plus à Tripoli » sur les « mauvais conseils » du chef des Forces de sécurité intérieure (FSI), le général Ashraf Rifi. D’ailleurs, « les Jordaniens ont refusé d’entraîner des membres des FSI [dans le cadre d’un programme américain], au motif qu’ils ne voulaient pas être impliqués dans l’entraînement de “la milice de Saad” ».
Le 11 mai (08BEIRUT652), l’ancien président de la République Amine Gemayel affirme que « les leaders du 14-Mars savent comment mettre leurs milices en ordre de marche, mais ils auraient besoin de “l’appui tranquille” des Etats-Unis [et] d’armes dans les prochains cinq ou six jours pour pouvoir battre le Hezbollah ». Le 15 mai, M. Joumblatt (08BEIRUT698) ne dit rien d’autre : « Nous devons nous préparer à un autre round. Nous devons maintenir le secret à ce sujet et être bien organisés. »
La révélation de l’implication de M. Rifi dans la création d’une milice sunnite n’a évidemment pas été oubliée. Début 2013, l’ambassade américaine, l’ambassadeur saoudien et le premier ministre français font ouvertement connaître leur soutien à la prorogation, par voie législative, du mandat du chef des FSI au-delà de l’âge légal de départ en retraite. Pris entre ces ingérences étrangères et le refus absolu de ses ministres alliés du Hezbollah, le premier ministre Nagib Mikati est contraint à la démission le 22 mars. Moins d’une semaine plus tard, en pleine crise politico-sécuritaire, le général Rifi est ostensiblement reçu par l’ambassadrice américaine et par l’ambassadeur français Patrice Paoli.
Mais ceux-là mêmes qui veulent affaiblir le Hezbollah au nom du « monopole des armes à l’armée libanaise » refusent de faire de cette armée une force capable de défendre le pays face aux ambitions israéliennes. Ainsi M. Elias Murr consacrera toute l’année 2009 à faire capoter, de manière détournée — afin de ne pas apparaître comme un « traître au Liban et un pion des Etats-Unis » (08BEIRUT1780) — le don du gouvernement russe à l’armée de matériel militaire lourd, dont 10 avions MIG-29.
Un incident va pousser le Hezbollah à tourner ses armes « vers l’intérieur », alors que jusque-là, il était largement et avant tout perçu comme une organisation de résistance à Israël. En août 2007 (07BEIRUT1301), M. Hamadeh, ministre des télécommunications, prétend découvrir l’existence d’un réseau de communication du parti : les Américains s’amusent de son « apparente furie devant cette découverte ». Un an plus tard, en avril 2008, le même ministre « redécouvre » le système de communication du Hezbollah : « “Iran Telecom” est en train de prendre le contrôle du pays ! » (08BEIRUT523).
Cette fois, la crise s’enclenche : alors qu’un conseiller du premier ministre admet en privé que « le réseau ne peut pas être séparé des activités militaires du Hezbollah [face à Israël] » (08BEIRUT586, 1er mai 2008), le gouvernement déclare publiquement le contraire, M. Hamadeh remet une carte détaillée du réseau de la Résistance aux Américains, M. Hariri une version aux Saoudiens, et le gouvernement lance une campagne médiatique avant de le déclarer, par décret, illégal et anticonstitutionnel le 6 août 2008.
Le Hezbollah réagit en prenant le contrôle de Beyrouth, affronte les milices pro-gouvernementales, confisque leurs armes et les remet à l’armée, qui suit de près l’avancée des militants. L’armée annule la décision sur le réseau de communication mais, ainsi, la Résistance a tourné ses armes contre des Libanais. Le gouvernement lance alors une vaste opération de communication ayant pour thèmes le « coup d’Etat du Hezbollah » et « l’humiliation des sunnites libanais ». Dès lors, la dénonciation des armes du Hezbollah devient le thème central porté par le 14-Mars, qui adopte une tonalité de plus en plus ouvertement confessionnelle et raciste (assimilant les chiites libanais à des étrangers dont la loyauté irait à l’Iran).
Suite aux événements, un certain nombre de gradés sunnite proches du 14-Mars démissionnent de l’armée (11 mai 2008, 08BEIRUT661). Parmi ces démissionnaires, un certain Amid Hammoud rejoint M. Hariri pour réorganiser sa milice en déroute. Il annoncera en octobre 2012 « avoir de nouveaux plans pour “armer la communauté sunnite et affronter le Hezbollah” [7] » ; son nom resurgit en mars 2013, lorsque des miliciens sunnites impliqués dans les attaques contre les Alaouites de Tripoli (la capitale régionale du Nord) dénoncent leur propre instrumentalisation [8], et accusent M. Hammoud d’être responsable d’une récente vague d’attaques à la grenade et de saborder les tentatives d’apaisement entre les groupes armés.
Parallèlement au développement des milices, les extrémistes sunnites bénéficient d’une dangereuse promotion. Ainsi le cheikh salafiste Ahmad Al-Assir se livre-t-il à une surenchère de provocations confessionnelles et sécuritaires hebdomadaires qui risquent régulièrement de dégénérer en affrontements. En décembre 2012, le député du Courant du Futur (le parti de M. Hariri), M. Okab Sakr (présenté comme l’intermédiaire entre les Saoudiens et les rebelles syriens) demande, en échange d’otages libanais retenus en Syrie, la libération par le Liban d’un responsable jordanien d’Al-Qaida [9].
L’armée devient elle-même une cible. En mai 2012, suite à la mort d’un cheikh dont le convoi avait tenté de forcer un barrage près de Tripoli, des députés du Futur appellent la population à expulser les soldats accusés de collusion avec le Hezbollah. Début février 2013, des groupes armés sunnites attaquent des militaires à Ersal, massacrent deux soldats et, là encore, des élus sunnites du Futur dénoncent l’armée. Fin mai, trois soldats sont tués dans une nouvelle attaque près d’Ersal dans ce qui apparaît comme une vaste opération destinée à entraîner l’armée dans le conflit [10]. Début juin, durant les combats de Qoussair en Syrie, et alors que les mouvements proches d’Al Qaida apparaissent de plus en plus menaçants au Liban [11], des députés du 14-Mars et des sheikhs sunnites adoptent une position confessionnelle qui menace une armée qui, à Tripoli, se fait quotidiennement tirer dessus [12].
Sous couvert de soutien militaire à la révolution syrienne, c’est un étrange mélange des genres entre fondamentalisme religieux, haine confessionnelle contre les chiites et les alaouites, récupération des slogans des révolutions arabes, et volonté de « revanche » contre le Hezbollah, qui finit d’enterrer le sunnisme politique, néolibéral et pro-occidental, que prétendait incarner le camp de M. Hariri.
L’agitation confessionnelle permanente, l’armement des milices, la multiplication des groupes salafistes, accompagnés de la délégitimation de l’armée, provoquent des tensions croissantes dans le pays, au risque de déclencher une nouvelle guerre civile dans un pays multiconfessionnel qui craint le remake du « scénario irakien » ou, désormais, du « scénario syrien ».
Nidal
Nouvelles d’Orient. Le blog du Diplo
Notes
[1] Conflits qui ont fait au moins douze morts dans les rangs de l’armée au sud du pays ces derniers jours.
[2] Al-Akhbar, Beyrouth.
[3] As-safir, Beyrouth, 18 mars 2013.
[4] L’Orient-Le Jour, Beyrouth, 2 avril 2013
[5] « Un front interne pour venger Qousseir ? », L’Orient-Le Jour, Beyrouth, 6 juin 2013
[6] Les 250 000 câbles diplomatiques sont intégralement disponibles sur le site de l’association Wikileaks. Chaque câble cité dans l’article est mentionné par sa référence officielle, à partir de laquelle le lecteur pourra le retrouver grâce au moteur de recherche CablegateSearch.
[7] Cité par Al-Akhbar, 25 octobre 2012.
[8] Al-Akhbar, Beyrouth, 12 mars 2013
[9] Al-Akhbar, 17 janvier 2013
[10] Al Joumhouria, 30 mai 2013.
[11] Jaffar al-Attar, As-Safir, Beyrouth, 1er juin 2013.
[12] Scarlett Haddad, cf. la note [4] et Al-Akhbar, « Hariri tire sur l’armée », 5 juin 2013.
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faridasalg
Juil 2, 2013 @ 15:06
Il existe un plan pour la déstabilisation de chaque pays arabe pour remodeler le Moyen-orient ( y compris le Maghreb) qui sera sous influence sioniste et par conséquent occidentale.
Le Liban d’aujourd’hui dont les institutions politiques, sécuritaires, administratives sont le fruit d Génie des Saoudiens et le magicien Lakhdar Brahim à Taief.
Ils voulaient au début de la désignation de ce dernier comme émissaire de ONU en Syrie faire de ce pays un Etat confessionnel qui deviendra ingouvernable par la suite et l’éclatement territorial s’imposera.Heureusement, ce plan a été avorté par la résistance du peuple syrien.
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skoblar
Juil 2, 2013 @ 2:21
Démission(probable)du Ministres des Affaires Etrangères Egyptien(source chaine tv Egyptienne CBC )
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skoblar
Juil 2, 2013 @ 2:24
oups Ministre(il y a déjà 5 qui ont démissionné)
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hussaff
Juil 2, 2013 @ 2:19
Deux corps calcinés, seraient-ils ceux d’elAssir et de Fadl Chaker?
Le commissaire du gouvernement auprès de la Cour militaire le juge Saqr Saqr continue de superviser les enquêtes préliminaires menées par la Direction du renseignement de l’armée libanaise sur les incidents d’Abra. Ce lundi, il a ordonné la mise en liberté de neuf personnes détenues, qui étaient toujours sous enquête. Trente autres personnes restent toujours détenues pour interrogatoire.
Par ailleurs, le sort du cheikh Ahmad elAssir demeure inconnu. Aucun indice ne montre que ce dernier ait été tué dans les affrontements meurtriers à Abra ni qu’il ait fui vers une destination quelconque. Toutefois, l’un des services de sécurité adopte de plus en plus l’hypothèse de la fuite d’alAssir vers le camp de réfugiés palestiniens à Ein elHelwé.
Mais les forces palestiniennes rejettent cette idée, et confirment que le camp des réfugiés ne sera en aucun cas impliqué dans l’affaire d’Ahmad elAssir.
Une autre hypothèse gagne encore de terrain. Celle de la mort d’elAssir dans les combats
à Saida. Cette idée est renforcée par la présence de deux corps calcinés à l’hôpital Qassab à Saida. Ces deux corps sont inidentifiables.
Pour cette raison, les services sécuritaires et judiciaires concernés ont décidé de faire des tests d’ADN sur les deux corps et des membres de la famille d’elAssir et de Fadl Chaker.
La mère d’elAssir et le frère de Chaker se sont effectivement présentés pour faire les tests demandés.
http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?fromval=1&cid=18&frid=18&eid=118820
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hussaff
Juil 2, 2013 @ 2:12
SYRIE POINT COMPLET:
« la capitale de la révolution » sur le point de tomber
Longtemps surnommé « la capitale de la révolution », il semble que le tour de la ville de Homs soit venu pour être sécurisé.
La bataille bat son plein dans les quartiers Khalidiyyé et Bab Houd. Signe que défaite des miliciens ne devrait pas tarder , leurs principaux alliés, les monarchies arabes du Golfe ont demandé au Conseil de sécurité des Nations Unis d’intervenir pour empêcher ce qu’elles ont qualifié être « le massacre à Homs ».
Samedi, la Coalition nationale de l’opposition avait exhorté les pays occidentaux et arabes la soutenant à prendre des mesures, notamment « une zone d’exclusion aérienne et des frappes militaires » sur des bases du régime, sous prétexte que l’attaque contre Homs « menace l’unité de la Syrie ».
AlKaryateine : le choc, comme pour Qouseir
Depuis Qousseir, plusieurs localités sont tombées entre les mains des forces gouvernementales : dont les plus importantes ont été Tal Kalakh, et puis la ville d’AlKaryateine, sécurisée vendredi dernier.
Cette dernière requiert une importance stratégique surtout qu’elle est reliée au sud par la série montagneuse de Kalamoune, aux confins avec la province de Damas.
La chute de cette ville a été un choc pour les rebelles. « A l’instar de Qousseir, les miliciens ont pris la fuite, dans un mouvement chaotique, il n’y avait même pas de cellule commune pour le coordonner », regrette le comité de coordination de la révolution de la ville, cité par le site Arabs-Press.
Aussi choqué, l’activiste de l’opposition Mohammad AlHomsi ne comprend plus ce qui se passe : « que se passe-t-il donc dans les provinces de Homs, ce front-là est du ressort de l’organisation de l’Etat-major commun des milices, et devrait avoir reçu un nouvel armement de qualité. « Franchement, ma raison et ma tête ont cessé de réfléchir… c’est étrange… je ne comprends plus rien », a-t-il écrit sur son compte.
Comme après chaque défaite, les cris à la trahison fusent de toutes parts.
Dans le cas d’alKaryateine, il a été lancé par le rassemblement des journalistes de Homs, qui a tenu pour responsable le général Fateh Hassoune, le commandant du front de Homs.
Il lui reproche de ne pas avoir armé les rebelles, et de n’avoir rien fait pour démanteler le siège contre la ville.
Les sources de l’insurrection armée syrienne parlent de 30 chars, sans compter les lance-missiles et la lourde artillerie qui ont été amenées dans la ville par les forces régulières.
Le plan malicieux
Pour Zahrane Allouche, le chef de la milice salafiste Brigade de l’Islam, l’avance rapide de l’armée régulière dans ces régions relève « d’un plan malicieux ». Après Qousseir, les milieux proches de l’AAS avaient laissé croire que la prochaine bataille devrait avoir lieu à Alep.
Les miliciens s’y seraient entassés.
« Le régime a occupé la ville d’AlKaryateine à l’aide de 23 véhicules blindés, mais grâce à un plan malicieux, et ce pour séparer le nord du sud, après avoir profité de la chute de Qousseir, pour atteindre le Kalamoune », a-t-il écrit sur son site.
La défaite de Chams AlFourate
A Deir Ezzor, la situation des miliciens s’empire aussi. Ils ont subi une défaite importante selon leur aveu ces derniers jours, signalés sur leurs sites.
Pourtant, quatre milices du front Al-Nosra, dont la Brigade Tawhid, celle de Bader et des Sahabas (Les compagnons du prophète) avaient mobilisé toutes leurs forces pour s’emparer d’un barrage militaire gouvernemental, « AlMasmaka » situé à proximité de l’aéroport.
A peine l’opération baptisée Chams AlFourate (Le soleil de l’Euphrate) a été lancée que la riposte de l’AAS a été fulgurante: à coup d’artillerie lourde, de lance-roquettes et de mitrailleuses moyennes et lourdes, leur infligeant de lourdes pertes.
Cela fait depuis plus d’un an que les rebelles en Syrie tentent de s’emparer de cet aérodrome. Sans parvenir à leurs fins. Le bilan diverge d’une source à l’autre : le nombre de tués vacille entre 50 et 100. Selon Arabi-Press, de nombreux chefs de milices en font partie, dont le colonel déserteur Ahmad Gedaane AlNarjes, le lieutenant déserteur Omar Obeid AlSafarani.
Ailleurs:
Dans la province d’Al Qnaïtra au sud de la capitale syrienne, 25 miliciens ont été arrêtés dans une opération de ratissage menée par l’AAS, a indiqué le correspondant de la chaine Russia Today.
Au-dessus de Nobbol, une de deux localités chiites du nord d’Alep assiégées par les miliciens, un hélicoptère a été abattu, avec à son bord des enseignants du ministère de l’éducation venus effectuer des examens officiels de fin d’année aux étudiants du Brevet d’études secondaires.
Dans la province de Hama, une explosion a eu lieu dans la province de Hama tuant et blessant des civils syriens.
Des sources sécuritaires syriennes ont indiqué pour le site Arabi-Press que l’explosion est due à une voiture piégée stationnée a proximité du centre culturel dans la localité de Sabboura.
Dans la province de Hassaké, l’armée de l’air syrienne a bombardé des repères des miliciens takfiris du Front al-Nosra, tuant un certain nombre d’entre eux, selon le site Syrian Documents.
Un pilote jordanien rejoin l’insurrection
Un pilote jordanien a fait défection et rejoint les rangs de la milice du Front Al-Nosra en Syrie. L’information a été confirmée par un dirigeant du courant salafiste en Jordanie, qui a requis l’anonymat et selon lequel le capitaine Atallah AlMajali ( 29 ans) entretenait des liens étrois avec son courant.
Selon ses proches, l’officier de l’armé de l’air royale a rejoint la Syrie via la Turquie une semaine après avoir obtenu une promotion.
Depuis mars 2011, plus de 500 membres du courant salafiste jordanien ont rejoint l’insurrection en Syrie, d’après les révélations de ses dirigeants.
http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?fromval=1&cid=18&frid=18&eid=118789
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Adolphe H
Juil 2, 2013 @ 1:53
TOUT CELA, C EST TOURNE MANEGE, car tant que l’armée égyptienne est subventionné à 100% par les milliards de la maison blanche, c’est un pantin qui siègera à la présidence egyptienne
il pourra s’appeller mohamed, pierre, jacob ce sera toujours un pentin
-un pays qui n’est pas propriétaire unique da sa monnaie est une sous préfecture de babylone
-un pays qui n’est pas propriétaire unique da son armée est une sous préfecture de babylone
-un pays qui ne ma^trise pas son territoire(ciel, terre, maire et sous sol)est une sous préfecture de babylone
-un pays qui ne maîtise pas de façon souveraine ses institutions(justices, gouvernement, éducation,santé,…) ou n’en a pas est une sous préfecture de
et malheureusement la quasi totalité des pays africains (faussement décolonisés) sont des sous préfectures de babylone
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eloi
Juil 2, 2013 @ 0:31
Effectivement, ces manifestations monstres vont, de façon indéniable, changer la donne dans la région! N’est AKP qui veut. L’AKP a d’abord accompli la mission pour laquelle il a été mis au pouvoir: développement économique et amélioration des conditions de vie des turcs. L’AKP, pragmatique, s’est d’abord attelé à cette immense tâche (avec succès) avant de s’attaquer aux sujets sociétaux! Comme des morts faims, les FM egyptiens se sont directement roué sur le sociétal alors qu’ils auraient mieux fait de répondre ,en priorité, aux préoccupations socio-économiques des égyptiens (raisons principales pour lesquelles les FM furent portés au pouvoir). Erreur stratégique. Les gens ont d’abord besoin de manger, de travailler, d’assurer l’avenir de leurs enfants. La longueur du tchador et de la barbe sont des sujets secondaires. L’Islam réactionnaire des pays arabes est décidément incapable de comprendre cela! La France, soutien actif des islamistes en Syrie, a encore un combat de retard (en même temps, nous savons pourquoi les régimes occidentaux sécularisés soutiennent l’islamisme le plus rétrograde en Syrie… du moins les lecteurs du blog AJ savent pourquoi!)
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Le Caïd
Juil 2, 2013 @ 1:32
Je partage ton analyse globale, y compris au sujet du parti AKP, au pouvoir en Turquie.
En toute objectivité, le bilan économique des islamistes turcs a été jusque là, positif. La Turquie aujourd’hui est amplement plus prospère qu’elle ne l’était une ou deux décennies auparavant.
Mais le travail accompli en 10 ans a été sapé par ces mêmes islamistes qui ont suivi les conseils des USA et d’Israël en matière de politique étrangère. En faisant de leur pays une terre d’accueil du terrorisme international et en faisant de la Turquie une tête de pont de l’odieuse guerre impérialiste contre la Syrie, les dirigeants du parti AKP ont commis une faute irréparable. Le terrorisme qui est sans foi ni loi risque tôt ou tard déstabiliser la Turquie.
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sowhat
Juil 2, 2013 @ 2:25
l’AKP n’aurait pas réussi s’il n’y avait pas eu des fondations solides bâties bien avant que l’AKP n’arrive au pouvoir. Par conséquent attribuer la prospérité (relative) de la Turquie à la politique d’Erdogan et de l’AKP est une erreur. L’AKP n’a fait que profiter un certain temps des structures saines de l’Etat turc et du momentum créé par cet état de choses auquel il n’ont aucune part pour ensuite mener une politique erratique qui n’a fait que saper ces structures. LA preuve à contrario, c’est qu’il n’était pas besoin de piller les équipements industriels d’Alep, ni de mettre fin au commerce juteux avec la Syrie et s’aliéner du coup une partie de la population turque du sud de la Turquie qui profitait de ce commerce. Comment une politique aussi chaotique et contradictoire peut-elle produire de la prospérité ? C’est un non-sens. La relative prospérité attribuée à Erdogan est pas nature temporaire. On le voit bien aujourd’hui. Ils ont mangé leur pain blanc.
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eloi
Juil 2, 2013 @ 3:09
Certes, j’ai fait vite de qualifier l’AKP comme le seul responsable de la « prospérité » de la Turquie. Il est clair que ce parti ait largement profité des fondamentaux ou structures solides de l’état Turc. Oui, il faut dénoncer la collusion de merdogan avec les djihadistes déferlant e, Syrie, le pillage systématique et organisé de ce pays par des bandes armées provenant de Turquie. Cela dit, on ne peut pas nier les succès économiques de l’AKP depuis qu’il est au pouvoir! Sinon, expliquez_moi pourquoi ce parti gagne systématiquement toutes les élections depuis qu’il est au pouvoir? Le peuple turc n’est pas dupe et ne manquerait pas de sanctionner merdogan s’il se sentait mal! Force est de constater que ce n’est pas encore le cas! Medogan est bien meilleur politicien, stratège que des vulgaires islamistes des pays arabes.
N.B: Les manifestations d’Istanbul sont loin de représenter toutes les composantes de la société turque! La bourgeoisie boboïsée, laïcarde ne représente vraiment pas la Turquie profonde qui fait le succès de merdogan.
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Marie-Christine
Juil 2, 2013 @ 12:47
S’il est vrai que « ventre bien rempli a moins d’oreille » et que la proportion du mérite à en attribuer à l’AKP seule, est pour le moins discutable -et en espérant que ce modèle ne finisse pas par être un mirage ; ce ‘modèle’ qui a été l’étincelle des manifestations (ne vous en déplaise, quand même massives), en ce qui concerne la Place Takrim (est-ce la bonne orthographe: je finis par mélanger toutes les places ?)-, alors comment expliquez-vous l’ampleur des manifestations en Turquie ? Certes la situation n’est pas la même -à presque aucun point de vue- que celle de l’Egypte : cela voudrait-il dire qu’il y a d’autres critères que la ‘prospérité économique’ (et encore l’est-elle pour tous ?) pour comprendre les soulèvements, sinon protestations populaires -massives ?
Si Morsi y est allé bille en tête pour ‘chariaiser’ l’Egypte, il était impossible à l’AKP-Erdogan de s’y prendre de la même façon en Turquie, mais le chemin est le même et je pense que beaucoup de Turcs ne s’y trompent pas. Et l’acoquinement sans scrupule avec le terrorisme « djihadiste » wahabotoutcequ’onvoudra dans son agression contre la Syrie laïque ne fait que le révéler davantage et accélérer le processus.
Comparaison n’est pas raison et je trouve votre analyse concernant la Turquie, pour le moins, un peu courte …
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eloi
Juil 2, 2013 @ 15:22
A quoi les manifestations de la place Taksim ont-elles abouti? Pourquoi les qualifier de massives (par rapport à quoi)? étiez-vous sur place ou êtes-vous tout simplement intoxiqué par la presse française qui a toujours tendance de grossir le trait? Encore une fois, c’est une grosse erreur d’analyse que de qualifier ces manifestions de ras le bol général (représentatif) contre Erdogan! Il a pour lui l’Anatolie, la Turquie profonde et les prochaines élections le prouveront (prenons rendez-vous!).
Entendons-nous bien; je ne suis pas en train ici de réhabilité l’Islam politique porté par les FM, mais je me tiens juste à un constat: Erdogan est un habile manouvrier politique comparativement à ses homologues arabes! Il a eu l’intelligence d’inscrire son projet d’islamisation à long terme (armé d’un bilan économique et social plutôt flatteur).
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Hezbollah
Juil 2, 2013 @ 0:24
L’ hymne national de la République Arabe d’Égypte. Bilady, Bilady , Bilady (Ma patrie, ma patrie, ma patrie). Avec des images de la révolution.
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katarina
Juil 2, 2013 @ 0:15
En parlant de révolution, Allain Jules tu ne sais pas ce qui se passe au Bahrein? Les saoudiens sont toujours la? Et la révolution à t-elle avorté ou continu t-elle?
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Hezbollah
Juil 2, 2013 @ 0:09
Égypte / Les manifestants envahissent un des sièges des frères musulmans et brûlent leur slogan.01-07-2013:
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Cheikh Si Mimoun
Juil 2, 2013 @ 0:04
Check point.
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Hezbollah
Juil 2, 2013 @ 0:03
Journal hebdomadaire de Voix de la Russie – 1er juillet 2013
http://www.dailymotion.com/video/x11fm3l_journal-hebdomadaire-de-voix-de-la-russie-1er-juillet-2013_webcam#.UdHWTfCGqaw.facebook
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Cheikh Si Mimoun
Juil 2, 2013 @ 0:02
L’aide des USA à l’Egypte est 2 fois moins élevée que l’aide à zionistan entité 15 fois moins peuplée.
Et elle représente l’équivalent du rabais consenti à zionistan pour la vente de gaz.
Cette « aide » retourne aux USA sous forme d’achats d’armes.
Elle représente moins de 0,5 % du PIB de l’Egypte.
Je ne vois donc pas le bien-fondé de l’affirmation :
« Sans l’aide des États-Unis, l’Égypte ne serait qu’un champ de ruines… ».
Depuis quand les USA, vassal de zionistan, ou tout autre pays occidental a aidé un pays étranger, arabe de surcroît, à rester debout ?
Si l’Egypte en est là où elle est c’est justement à cause de son rapprochement et sa sujetion à l’USsionisme et avant cela, elle n’était pas un champ de ruines.
C’est zionistan qui n’existerait pas sans l’à-plat-ventrisme et l’aide sous toutes ses formes, financière, militaire, et politiques, des USA et ses principaux larbins.
Ceux qui demandent le départ de Morsi, version FM de Moubarak, sont ceux-là mêmes qui soutiennent la Syrie et condamnent l’agression bestiale et criminelle contre ce pays.
Ils ne peuvent qu’inspirer notre sympathie au lieu de faire l’objet de propos fielleux que rien d’objectif ne justifie.
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psg
Juil 2, 2013 @ 12:42
Vous mentez monsieur,les Usa aident énormément l’Egypte car cela les arrange bien. Pourquoi mentez-vous ? Vous êtes vraiment musulman,vous monsieur CheikSi Mimoun
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Cheikh si Mimoun
Juil 2, 2013 @ 14:23
Enormément = quoi, espèce d’imbécile errant ?
T’as des montants qui contredisent ce que j’avance avec un taux d’erreur < 20% ?
As-tu une idée des données socio-économiques de l'Egypte et un minimum de connaissances de son histoire contemporaine ?
Que vient faire la question de savoir si je suis musulman ?
Et toi, t'es quoi ? Suceur de bite d'américain ?
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Bouba
Juil 2, 2013 @ 0:02
Morsi est entré par les urnes à la magistrature suprême, il doit en ressortir. Pourquoi le peuple égyptien ne croit pas à la démocratie et aux urnes?
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Islam
Juil 2, 2013 @ 0:07
Leur seule revendication est le départ de morsi et préparer des présidentielles anticipées ,c’est légitime et démocratique.
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Le Caïd
Juil 2, 2013 @ 1:40
Effectivement, des élections anticipées. C’estl égitime et démocratique. La balle est dans le camp de Morsi et des FM.
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sowhat
Juil 2, 2013 @ 2:30
« Morsi est entré par les urnes à la magistrature suprême, »
le problème c’est qu’il y est entré avec beaucoup de vaseline, sinon l’aurait pas pu
et la vaseline est de fabrication américaine.
Autrement dit, Morsi n’a jamais eu la popularité et la représentativité que certains lui reconnaissent. On en voit la preuve éclatante au travers de l’ampleur de la mobilisation populaire contre lui.
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hussaff
Juil 2, 2013 @ 2:37
Merci @Sowhat,
je confirme il est passé avec beaucoup de vaseline et même du gel.
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Claude
Juil 2, 2013 @ 12:03
Ce qui est fait par le peuple, peut en toute légitimité et en toute légalité être défait par le peuple car le pouvoir lui appartient, et à lui seul.
Ainsi, même un président élu ne peut ignorer la souveraineté du peuple et mener une politique contraire à ses aspirations.
Ce que veut le peuple, Dieu le veut !
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Merrick
Juil 1, 2013 @ 23:52
Le problème n’est pas l’islam politique mais l’islam sioniste.
On ne peut pas juger l’islam politique quand tous les gouvernements, dits « musulman sunnite », sont installés et téléguidés par Tel Aviv !
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Hezbollah
Juil 1, 2013 @ 23:50
Egypte: les Frères musulmans étudient le communiqué de l’armée.
http://french.irib.ir/info/international/item/263770-egypte-les-fr%C3%A8res-musulmans-%C3%A9tudient-le-communiqu%C3%A9-de-l-arm%C3%A9e
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Le Caïd
Juil 1, 2013 @ 23:40
Le billet d’AJ tombe à point nommé. Je viens pour ma part de faire le point sur l’actualité brulante de l’Egypte.
Car même si les médias occidentaux ne lui ont jusque-là pas accordé la place qu’elles méritent, les manifestations gigantesques qui se déroulent actuellement en Egypte constituent indéniablement un fait majeur à l’échelle planétaire.
Depuis hier, dimanche, des millions d’Egyptiens et d’Egyptiennes ont répondu favorablement à l’appel lancé par le mouvement « Tamarrud – rébellion » en investissant pacifiquement les places publiques des villes et même des villages les plus isolés. Leur revendication : le départ des Frères musulmans et du président Morsi. Leurs motifs : outre l’incapacité des Frères à prendre en charge les aspirations économiques et sociale du peuple égyptien, les manifestants refusent le modèle religieux sectaire et intolérant que les FM veulent imposer à toute la société.
Le bras de fer est donc engagé. Au moment où j’écris ces quelques lignes, les Frères et les jihadistes partisans du président Morsi préparent la réplique avec des contre-manifestations. De son côté, l’armée qui affirme soutenir le peuple, a lancé un ultimatum (jusqu’à mercredi) aux deux parties pour trouver un terrain d’entente…
La situation est très confuse et bien perspicace est celui qui oserait imaginer de quoi sera fait le lendemain.
Mais dans tous les cas, il y a un tabou qui est tombé : la laïcité longtemps diabolisée par les islamistes à travers une abondante littérature et assimilée à tort au « kofr » (mécréance) est entrain d’être réhabilitée par les peuples arabes.
Il y a quelques semaines, j’étais surpris d’entendre président syrien Bashar Al Assad la revendiquer sans complexe. Et ce sont à présent les masses égyptiennes brandissant les portraits de Gamal Adbel Nasser qui prennent le relais.
Les monarchies du Golfe (l’Arabie Saoudite en tête) semblent être les plus préoccupés par la situation égyptienne et de ses répercussions sur leurs propres pouvoirs réactionnaires et tyranniques. Des autorités religieuses saoudiennes évoquent un « complot des Etats-Unis et d’Israël contre les musulmans » !
Dans ces conditions, le recours à la violence n’est malheureusement pas à exclure. Les mouvements de l’islam politique (FM, salafistes, jihadistes, etc) sont capables des pires barbaries, comme ils nous l’ont déjà prouvé en Algérie, en Irak, en Libye, en Syrie et bien ailleurs.
En somme, la situation en Egypte est à suivre avec beaucoup d’attention. Elle pourrait changer la donne dans toute la région.
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Cheikh Si Mimoun
Juil 2, 2013 @ 0:25
Bonsoir le Caïd. Excellent commentaire.
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Le Caïd
Juil 2, 2013 @ 0:35
Bonsoir Cheikh Si Mimoun. Merci à toi.
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sowhat
Juil 2, 2013 @ 2:39
« Car même si les médias occidentaux ne lui ont jusque-là pas accordé la place qu’elles méritent, »
en effet c’est un déni de réalité caractéristique de la psychologie malade des occidentaux. Par conséquent, ce qui a lieu en Egypte (de même que sur un autre plan ce qui se passe en Syrie à savoir la victoire des autorités légales derrière le président Assad) va avoir des conséquences incalculables … Le rejet des frères musulmans va se propager de la Tunisie à la Turquie. Si Morsi tombe, fatalement Erdogan tombera aussi de même que le régime tunisien. Et pour les européens atlantistes qui ne s’y attendaient point, qui misaient sur l’acceptation des frères musulmans leurs protégés par les peuples arabes citoyens tellement qu’ils sont aveuglés par leur racisme , les conséquences vont être dramatiques. Ce refoulement (des médias) est l’indice d’une grande angoisse.
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Le Caïd
Juil 2, 2013 @ 3:15
Tu as écrit: « Ce refoulement (des médias) est l’indice d’une grande angoisse ».
En effet, Sowhat, tout laisse à penser que le mouvement Tamarrod – insurrection .en action actuellement en Egypte n’était ni prévu ni souhaité par la classe politico-médiatique en Occident.
Dans son blog aujourd’hui, Avic écrit à ce sujet:
» Bien sûr, la couverture n’est pas tout à fait la même que pour les révolutions télécommandées. A cause de cela, justement, on peut considérer que ce qui se passe actuellement en Egypte a des airs de vérité ».
Je partage ce point de vue complété par celui de Cheikh Si Mimoun exprimé plus haut:
» Ceux qui demandent le départ de Morsi, version FM de Moubarak, sont ceux-là mêmes qui soutiennent la Syrie et condamnent l’agression bestiale et criminelle contre ce pays.
Ils ne peuvent qu’inspirer notre sympathie. »
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Claude
Juil 2, 2013 @ 13:41
Mon cher Le Caïd, je suis de plus en plus convaincu qu’il n’ y a pas meilleurs laïcs que les Musulmans. J’en ai eu la preuve personnellement durant mes nombreux séjours professionnels en Algérie, où personne n’attachait d’importance à ma croyance religieuse. J’ai toujours eu en face de moi des partenaires qui me faisaient confiance et réciproquement.
J’ai fait le même constat durant des vacances en Égypte et en Turquie.
Les peuples musulmans sont tolérants et fraternels, contrairement à leurs dirigeants qui souvent utilisent le levier de la religion pour consolider leur pouvoir, du moins le croient-ils. Ces peuples, bien plus pragmatiques que nous, veulent tout d’abord que les gouvernants s’occupent de leur bien-être et ne pas s’ériger en prêcheurs. Ils considèrent la foi comme une affaire personnelle qui n’a pas à connaître les ingérences du politique.
Pourtant, dans ces pays il n’existe aucune loi règlementant la laïcité. Elle s’impose de fait, par consensus. C’est cela qui est admirable. Ignorer ce consensus, cette volonté commune non écrite, c’est s’exposer à de graves ennuis. C’est arrivé en Algérie et cela se reproduit en Syrie, en Turquie, en Égypte, en Tunisie et en Libye où une élite mal inspirée pensait tenir l’autorité par versets coraniques interposés. Les évènements sont entrain de leur infliger une fin de non recevoir sanglante.
Les manifestation égyptiennes de ces derniers jours, ne sont qu’un appel à une laïcité objective, lancé par d’incontestables croyants.
On n’impose pas Dieu à des peuples pieux ; Dieu est en eux, profondément ancré dans leur âme ; personne ne peut l’en extirper pour le remplacer par un Dieu politique ou économique.
Chez nous, Dieu est mort et le Christ crucifié une seconde fois. Malheureusement.
Nos Églises se vident et tombent en ruine indiquant le vide spirituel et la ruine de nos sociétés occidentales dites « civilisées ». Alors, pour combler ce vide et tenter de minimiser cette déchéance, nous nous attaquons aux autres, c’est à dire à ceux qui tiennent Dieu pour compagnon et inspirateur éternel.
Nous nous glorifions de nos percées scientifiques mais qu’avons nous apporté de plus à l’humanité ? Rien que des guerres et des famines. Nous prétendons combattre le mal alors qu’en réalité, le mal, c’est nous !
Durant la pseudo « révolution de jasmin » en Tunisie et au moment où certains Tunisiens réclamaient une démocratie à l’occidentale, je les avais mis en garde, sur un autre site, contre l’erreur mortelle qu’ils s’apprêtaient à commettre. Je leur suggérait de rechercher dans leur histoire, leurs traditions et dans leur islamité une autre forme de gouvernance au lieu de plagier notre système politique qui a fait preuve de son échec ; de comprendre que les élections sont le moyen imaginé par les élites pour se saisir du pouvoir et imposer leur feuille de route. Hélas, le piège qu’ils se sont eux-même tendu s’est bien refermé sur eux. Un mouvement religieux totalement absent de la révolution tunisienne, s’est accaparé de l’ensemble des pouvoirs. Nous en voyons les résultats aujourd’hui. Les Égyptiens ont suivi le même cheminement pour les mêmes effets. Heureusement, la Syrie résiste.
Si je peux me permettre un conseil aux Musulmans, c’est de rester eux-mêmes ; d’être sourds à tous ces appels démocratiques venus d’un monde en état de décomposition avancé ; de renforcer leur foi ; de s’unir pour faire front face à l’Antéchrist qui s’apprête à nous anéantir. Leur force spirituelle compensera, j’en suis certain, nos faiblesses et nos égarements et nous conduira tous vers des jours meilleurs.
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Hezbollah
Juil 2, 2013 @ 18:23
Très bien dit, Claude.
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Le Caïd
Juil 2, 2013 @ 19:20
Mon cher Claude,
C’est en jetant un dernier coup d’œil sur le fil de discussion que j’ai trouvé, par chance, ton message pour lequel je te remercie chaleureusement. Ton analyse est d’autant plus précieuse qu’elle est fondée essentiellement, non pas sur des constructions théoriques abstraites mais sur un vécu, ta propre expérience au sein des sociétés arabe et musulmanes. Ce qui confère à ton texte une authenticité et une clairvoyance remarquables.
Parmi les nombreuses questions que tu as soulevées, celle du rapport des sociétés musulmanes à la laïcité me parait centrale. Comme tu l’as bien observé, la laïcité sous sa forme écrite n’existe pas dans le monde musulman (excepté en Turquie) et pourtant, la laïcité objective est vécue spontanément par les peuples musulmans dans les différents aspects de la vie quotidienne.
Malgré l’abondante littérature islamiste qui cherche à discréditer la laïcité, à partir d’une idée selon laquelle, l’islam confond le spirituel et le temporel, le religieux et le temporel, force est de constater qu’à travers les siècles, les fonctions religieuses et les fonctions politiques sont toujours restées bien distinctes en terre d’islam, surtout dans le monde sunnite.
Par ailleurs, tu considères, à raison, que la démocratie à l’occidentale n’est pas exportable, telle quelle, dans les sociétés musulmanes. J’ajouterais qu’il en est de même pour les recettes toutes prêtes concoctées par des charlatans (souvent d’Arabie Saoudite) qui prétendent être les seuls gardiens de la Vérité divine. Leur dogmatisme est à la fois étranger et dangereux.
Je suis vraiment ravi de lire et je me permets de reposter ton texte dans un article plus récent de ce blog afin qu’il soit lu par davantage de lecteurs.
Amicalement.
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katarina
Juil 1, 2013 @ 23:23
Une question peut-être stupide mais le Qatar est elle une dictacture religieuse ( ou la loi est fonde sur la charia comme en arabie saoudite) ? Et j’ai entendu dire que le Qatar est Wahabite mais quelqu’un sait exactement ce qu’est le Wahabite. A vrai dire je ne comprends pas grand chose entre sunnite, chiite et Wahabite. Je viens de l’Afrique de l’Ouest et chez nous ces termes n’existe pas. Si quelqu’un pourrait m’éclairer svp.
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Hezbollah
Juil 1, 2013 @ 23:45
Les sunnites et les chiites sont musulmans, et les wahhabites sont des juifs déguisés en musulmans. Le but des wahhabites et de détruirent l’ Islam de l’ intérieur.
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katarina
Juil 1, 2013 @ 23:54
Dire que les wahabites sont des juifs deeguisé est un peu fort,non? Je crois plutôt que les Al Assoud sont de veritable musulmans mais sont cupides et ne suivent que les plus forts.
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psg
Juil 2, 2013 @ 12:44
Et vous monsieur Hezbollah de discréditer les musulmans sous une couverture
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Merrick
Juil 2, 2013 @ 0:00
Article traitant du sujet : http://allainjules.com/2013/06/05/falsification-le-wahabo-takfirisme-la-grande-arnaque-pour-abrutir-et-dominer/
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Islam
Juil 2, 2013 @ 0:02
Le wahhabisme est une secte qui apostasie tous les autres courants religieux, sunnite, chiite, alaouite, soufi etc…
Après eux c’est le déluge. Al qaida est leur produit, dont Ben Laden qui est saoudien wahhabite.
Ils salissent l’islam au nom de l’islam.
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Le Caïd
Juil 2, 2013 @ 0:37
Comme toute grande religion, l’islam est traversé par plusieurs courants. Grosso modo, le sunnisme et le chiisme représentent les deux principales ramifications de l’islam. Les sunnites (environ 89% de l’ensemble des musulmans se réclament de la Tradition (sunna) du Prophète et du consensus (ijmaâ) des musulmans. Les chiites (10 % des musulmans) sont les partisans d’Ali (cousin et gendre du Prophète) à qui ils réservent ainsi qu’à sa descendance, la succession du Prophète (califat).
Le wahhabisme est un mouvement religieux, fondé à Nejd en Arabie centrale par Mohamed Abdlwahab au 18 e siècle. Sa doctrine prône théoriquement le retour à un islam « pur » tel qu’il était enseigné par le Prophète et ses compagnons, un islam débarrassé des superstitions et du culte des saints. Pour eux, tout effort d’interprétation ou d’innovation est une forme de déviation qu’il faut sévèrement combattre.
Le wahhabisme a été adopté ensuite par les monarchies saoudienne et qatarie. Ses adeptes qui se réclament être les seuls véritables musulmans authentiques, rejettent tous les autres musulmans qui ne partagent pas leurs dogmes. Par l’étroitesse de leur esprit et leur intolérance maladive, les Wahhabites constituent une régression et un danger pour l’islam et les musulmans.
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katarina
Juil 2, 2013 @ 0:53
Mais je crois que le Wahabisme est present seulement au Qatar et en Arabie Saoudite. Les Talibans d’Afghan se considerent t-il comme Wahabite?
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Le Caïd
Juil 2, 2013 @ 1:16
Tu as raison Katarina. Officiellement, seuls l’Arabie et le Qatar sont wahhabites mais par leur dogmatisme et leur refus de toute forme de progrès, les Talibans d’Afghanistan ressemblent beaucoup aux wahhabites, à mon avis…
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Cheikh Si Mimoun
Juil 2, 2013 @ 1:29
On ne peut pas parler de Mohammed Abdelwahhab et du wahhabisme sans évoquer la source doctrinale originelle à laquelle ils s’abreuvent et qui est Ibn Taymiya auquel se réfèrent d’ailleurs les intégristes wahhabites masqués.
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katarina
Juil 2, 2013 @ 1:44
Il y a quelque chose qui m’echappe dans le wahabisme. Vous dite que c’est une doctrine qui est contre la modernité, le développement. Mais l’Arabie Saoudite et le Qatar sont des pays tres moderne en dehors de leur mentalité. On y voit des tours immense ainsi que de gigantesques centre commerciale et des tas de produits américains. Pourtant leur population est majoritairement wahabite. Sa doit sans doute signifier que cette doctrine est de plus en plus mal vu et qu’avec le temps elle va disparaître
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sowhat
Juil 2, 2013 @ 2:43
il faut rappeler qu’avant les croisades, le moyen-orient était chiite sous le règne de la dynastie fatimide, pendant laquelle la civilisation arabo-musulmane a atteint son apogée. Le chiisme est l’avenir de l’islam, pour autant que l’islam est une religion de progrès et de tolérance.
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Le Caïd
Juil 2, 2013 @ 3:51
A mon avis, l’avenir de l’islam est l’affaire de tous les gens de bonne volonté et ouverts à l’esprit de l’ijtihad, l’effort d’interprétation, qu’ils soient chiites ou sunnites.
Le califat fatimide en Egypte était effectivement chiite mais à la même époque (9e et 10e siècles) celui des Abbassides à Bagdad était sunnite. Et pendant le règne d’Al Ma’moun, fils de Haroun Al Rachid, la pensée muatazilite * a été érigé en doctrine officielle.
Le foisonnement des écoles de pensée avait favorisé l’esprit d’ouverture et curiosité des musulmans qui ont brillé dans tous les domaines de la science et des arts. Pratiquement, tous les grands savants, médecins, astronomes, mathématiciens, théologiens philosophes musulmans ont vécu à cette époque que l’on a appelée ensuite « l’âge d’or de l’islam ».
*A propos de muatazilisme : http://fr.wikipedia.org/wiki/Mutazilisme
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Estelle
Juil 1, 2013 @ 23:03
Prem’s !
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