ALERTE INFO (Officiel). Edward Snowden: le NIET de Moscou à la demande de Washington

Posted on Juin 25, 2013 @ 13:44

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Vladimir Poutine et Sergueï Lavrov

Vladimir Poutine et Sergueï Lavrov

MOSCOU, Russie – Le ministre russe des Affaires étrangères vient carrément de rejeter la demande américaine d’extrader le « fugitif »  de la National Security Agency (NSA) Edward Snowden, affirmant que Snowden n’a pas franchi la frontière… russe. Sergueï Lavrov, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a insisté en affirmant que, la Russie n’a rien à voir avec Snowden et ses plans de voyage. Lavrov n’a pas voulu dire où Snowden se trouve mais, il s’en est pris avec colère à Washington pour sa méthode, d’autant plus que Obama a exigé son extradition et alerté Moscou de conséquences négatives si ce dernier ne parvient pas à se conformer.

C’est le secrétaire d’Etat américain John Kerry, hier,  lundi, qui a exhorté Moscou à «faire la bonne chose», c’est à dire remettre Edward Snowden aux autorités américaines. Bien avant, répondant aux journalistes à Washington, le président Obama a déclaré: « Nous suivons toutes les voies juridiques appropriées et travaillons avec d’autres pays pour s’assurer que les règles de droit sont respectées ». Du bla bla en effet, ce qui a mis en grogne Sergueï Lavrov.

Petit track-back:

«Nous considérons que les tentatives américaines d’accuser la Russie de violation des lois américaines et même d’une sorte de conspiration, sont sans fondement et inacceptables. Pire, elles sont même accompagnées de menaces. »

« Il n’y a aucun motif juridique pour une telle conduite des responsables américains. »

«Nous n’avons aucune relation avec M. Snowden, ses relations avec la justice américaine ou ses voyages autour du monde».

 « Il choisit son itinéraire lui-même, et nous avons appris ce sujet dans les médias. »

Quant à Snowden, qui aurait réservé un un vol pour La Havane, il serait resté dans la zone de transit de l’aéroport Sheremetyevo de Moscou mais, aucun journaliste ne l’a vu. Pour les responsables de l’Equateur où, semble-t-il, il a demandé l’asile, la décision d’accorder ou non l’asile à Snowden sera un choix entre «trahir les citoyens du monde ou trahir certaines élites puissantes dans un pays donné. » C’est dit.

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Toujours au-dessus de la mêlée, le président Vladimir Poutine n’a rien dit, juste entendre les vociférations de Barack Obama au téléphone. Il laisse donc son « pitbull » et fidèle ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, se charger du reste…

Posted in: Actualité