
Soldats syriens à Qusseir
Ils crient, parlent, pleurent mais, l’armée arabe syrienne avance, avance et avance encore. Ce ne sont pas les armes américaines qui arrêteront ces vaillants guerriers.
~ Le mouvement national kurde : « Des aides militaires américaines ont été livrées hier aux terroristes »
~ Ciblage des terroristes à Daraa et à sa banlieue…Lourdes pertes infligées aux terroristes dans les banlieues de Damas et d’Idleb.
~ Rohani affirme que le peuple iranien est le vrai vainqueur des élections présidentielles.
~ Sit-in de solidarité avec la Syrie et son Gouvernement en Australie.
~ Vingt neuf Turcs blessés dans les affrontements entre la police et les manifestants.
pach
Juin 17, 2013 @ 18:17
Le gaz sarin est aussi volatile que les promesses de Washington
http://www.voltairenet.org/article178896.html
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Marie-Christine
Juin 17, 2013 @ 15:11
Au fait qu’est devenu le ‘car’ de déserteurs – généraux et colonels – égaré en Turquie ?
Pourtant le Président, compte-tenu des évènements turcs, avait bien déconseillé aux Syriens de s’y rendre !
Un ‘scoop’ que ‘curieusement’ les médias n’exploite pas vraiment…?
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Marie-Christine
Juin 17, 2013 @ 15:00
Articles que je recommande :
La duplicité ou le premier pas vers la division de la Syrie
Ivan Tretyakov
http://www.palestine-solidarite.org/analyses.Ivan_Tretyakov.150613.htm
SYRIA COMMITTEES – Communiqué
Luc Michel à Damas
http://www.palestine-solidarite.org/analyses.Luc_Michel.160613.ht
S. Nasrallah: nous serons où nous devons Al Manar
http://www.palestine-solidarite.org/discours.Sayyid-Hassan_Nasrullah.150613.htm
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Nasser
Juin 17, 2013 @ 13:10
Il est souhaitable que certains commentateurs précisent la source, s’il y a lieu, de leur texte.
Et ce pour 02 raisons:
1/ La source permet de vérifier l’authenticité de l’information qui pourrait être utile dans le cadre d’une recherche, d’un article et autres..
2/ Certains commentaires « personnels » peuvent être repris et devenir d’intéressants articles ou être cités avec l’auteur.
Le blog de notre ami Allain est une référence, pour beaucoup, pour la diversité et l’honnêteté de l’info ainsi que pour la haute qualité des commentaires.
MERCI
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Nasser
Juin 17, 2013 @ 12:49
Certaines voix, en Algérie, s’élèvent de nouveau non plus pour exiger l’état de santé du Président en brandissant l’article 88 de la Constitution, mais pour dénoncer le fait de l’avoir montré ainsi « malade, hémiplégique, aphasique, d’où l’absence du son, habillé d’une robe de chambre comme le bourgeois gentilhomme de Molière ». L’article d’une certaine « Fatima-Zohra », une anthologie d’hypocrisie !
Lorsqu’il n’y avait pas d’informations, c’était le branle-bas de combat. Comme des rats, ils sont tous sortis pour hurler, du matin jusqu’au soir, qu’il fallait, (exigeait même) des informations, sinon c’est les mensonges sur son état de santé, brandissant l’article 88! On l’avait même tué!
Juste au même moment où l’on met fin à la propagande en le montrant à la télé, on sort une autre propagande inverse, tel cet article de cette « Fatima-Zohra», publié sur « Algériepatriotique », dont-il est bon de relever aux lecteurs les passages qui prêchent dans l’hypocrisie et la mauvaise foi.
Cet article précisément, de cette auteur, qui s’inscrit dans cette offensive sournoise et vile à l’occasion de la maladie du Président est d’une mesquinerie affligeante:
EXTRAIT:
« Je connais bien cet endroit … entre Palaiseau et les Invalides pour un stage en traitement du signal. Je sais … qu’il y a bien mieux que ce salon poussiéreux muni de vieux chauffages rouillés, de vieux rideaux. C’est vraiment insultant pour la fonction présidentielle…Cette image est ignoble pour un pays qui a reçu un président français dans les meilleurs salons de la présidence algérienne.
Et Bouteflika n’a aucun respect pour l’Algérie pour s’être présenté dans un salon si médiocre et en robe de chambre. … Merci pour les gens des services de communication des deux pays qui ont vraiment mérité leur salaire. Quelle honte ! … On en a marre de cette image dégradante de notre pays. Messieurs les responsables du Conseil constitutionnel, la fonction présidentielle a pour symbole la sérénité, la force, l’avenir, la santé, la dynamique. En présentant au monde l’image d’un président hémiplégique, malade, en robe de chambre, c’est à l’image de l’Algérie que vous portez atteinte.
Et de conclure: «que Zeroual pourrait occuper la présidence par intérim car il nous faut un président algérien, qui soit né en Algérie et qui ait vécu en Algérie depuis sa naissance. » Quelle indigence d’esprit!!
http://www.algeriepatriotique.com/article/il-est-temps-de-passer-autre-chose#comment-19290
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Nasser
Juin 17, 2013 @ 13:17
« Quelle indigence d’esprit!! » ( à la fin) n’est pas dans l’extrait, C’est notre appréciation
Mes excuses.
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veloceexpress
Juin 17, 2013 @ 12:15
A reblogué ceci sur Veloce Express Transport.
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Imad Moughnieh
Juin 17, 2013 @ 10:25
Pour les élections iraniennes, je préférait que Said Jalili gagne les élections à la place de Rohani. Selon la presse mainstreamn « Jalili est le plus jeune des candidats mais aussi le plus radical,………un ultraconservateur »
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Columbo
Juin 17, 2013 @ 6:55
La plupart du temps , les actes ou décisions sont prises bien avant les déclarations politiques .Ces dernières sont pour calmer les lambdas .Si O’bama dit qu’il faut armer les rebelles , c’est que c’est déjà fait .
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charles genève 2
Juin 17, 2013 @ 9:29
Certes que les USA ont livré et livreront encore des armes aux mercenaires alias « les rebelels ou l opposition » en syrie.
1—Le complexe militaro industriel américain CMI doit tourner à plein régime. Il n y a plus d Afghanistan ni d Irak ni de Libye pour liquider leurs stocks 8 idem pour l Europe surtout la France) . Le CA de ce CMI américain est de 6 billions de dollars( je vous laisse calculer , combien de milliards dans un billion?).
2—Avec la bénédiction de la CIA il y a 3 mois, 3500 tonnes d armes via 165 cargos ont attérri en Turquie pour les mercenaires dits opposants.
3–Il faut, selon le projet-rêve du futur Grand Israel, l intérêt des USA et la France, détruire la Syrie et par ricochet Le Parti Hezbollah et finalement l Iran, tous trois sont les défendeurs de la Palestine.
4—Essayer de ralentir le retour sur la scène internationale de la Russie comme deuxième puissance mondiale (Les USA se disent:on était bien avec notre hégémonie et le monde uni-polaire)
5—La brave armée de la RAS a « FRANCHI La LIGNE ROUGE AU FRONT » ,Qusseir puis Alep et Homs en cours allant dans le sens d une défaite à la longue des mercenaires alias rebelles( Ceci a été remplacé odieusement par les USA par La LIGNE ROUGE EST FRANCHIE, dixit faussement Armes CHIMIQUES mettant Obama en grande colère)
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Marie-Christine
Juin 17, 2013 @ 13:46
Bien sûr, ils l’ont toujours fait et comptaient bien continuer comme bon leur aurait semblé. Sauf qu’apparemment c’est maintenant bien de le dire, de l’annoncer, comme une légitimation et aussi une part de bluff (Genève 2), car avec ces armes livrés aux djihadistes, soi-disant ASL, ils sont quand même toujours pris dans le même dilemme qui parfois leur donne des sueurs froides et entraîne des contradictions dans leurs rangs (voir Palin). Mais comme apprentis sorciers prêts à toutes les aventures, ou presque…, et pensant toujours arriver à exploiter les situations, même les plus périlleuses, à leur avantage, ils ne sont pas à une contradiction près.
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Marie-Christine
Juin 17, 2013 @ 13:59
Je complète, car ça dysfonctionne toujours depuis plusieurs jours si mon commentaire dépasse un certain nombre de lignes et de plus, je n’arrive plus à ouvrir les vidéos postées qui restent noires !?
Une chose que je trouve positive actuellement, c’est que poussés de plus en plus dans leurs retranchements, tous les plans – qui existaient depuis le début – sortent maintenant de leurs boîtes en pleine clarté ! Cela ne veut pas dire qu’elles sont plus rassurantes (les choses…), mais le roi (et la coalition des ‘rois’ et roitelets) est de plus en plus nu.
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Cécilia
Juin 17, 2013 @ 2:03
Incroyable, pourtant vrai !
Cela se passe en Syrie dans la ville de Deir Ezzor, des djihadistes du Golfe, amis de BHL et Fabius, rentrent dans une maison pour « égorger les chiites rafidites, hérétiques » mais quand ils apprennent qu’ils sont des sunnites crient hystériquement leur joie « Allah Akbar, Sunnites, sunnites ! » http://www.youtube.com/watch?v=IwlCHMx4mQc
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Columbo
Juin 17, 2013 @ 6:59
Cecilia ,
Bravo pour le travail que vous aviez fait sur info syrie , et que vous faites encore ici.
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hussaff
Juin 17, 2013 @ 2:01
Rohani: négocier avec l’Occident en ménageant les équilibres iraniens
Le nouveau président iranien Hassan Rohani devra régler plusieurs dossiers importants, comme la relance des négociations avec les grandes puissances sur son programme nucléaire et l’allègement des sanctions internationales, tout en ménageant les autres piliers du régime dominé par les conservateurs.
Négociateur dans le dossier nucléaire entre 2003 et 2005, il avait supervisé le moratoire du programme d’enrichissement d’uranium iranien, au coeur des inquiétudes actuelles des Occidentaux.
Mais il avait quitté son poste après la victoire de Mahmoud Ahmadinejad, quand Téhéran avait relancé le programme d’enrichissement.
« Rohani ne peut changer le coeur de la stratégie nucléaire de l’Iran, qui est déterminée par le guide suprême (Ali Khamenei) mais il peut changer le ton et l’équipe » de négociateurs, explique à l’AFP Ali Vaez, analyste basé à Bruxelles pour le centre de réflexion International Crisis Group.
« En adoptant une rhétorique plus conciliante et en engageant des négociateurs plus expérimentés, il pourrait avoir un impact positif » sur les discussions avec les grandes puissances, ajoute-t-il.
L’actuel chef des négociateurs, Saïd Jalili, est un membre de l’aile dure du régime. Son intransigeance face au groupe des 5+1 (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie et Allemagne), qui n’aurait fait qu’augmenter la tension et les sanctions internationales contre l’Iran, a été dénoncée lors de la campagne électorale.
Pour Afshon Ostovar, membre du centre de recherches CNA basé aux Etats-Unis, le succès de M. Rohani dépendra « du soutien que lui apporte » l’ayatollah Khamenei.
Les deux hommes se connaissent bien. M. Rohani était jusqu’à présent son représentant au sein du Conseil suprême de la sécurité nationale, instance chargée des questions stratégiques, après en avoir été le secrétaire pendant 16 ans jusqu’en 2005.
Dans sa première déclaration après son élection samedi, il a demandé que les pays occidentaux « reconnaissent les droits » de l’Iran en matière nucléaire, afin d’obtenir en contrepartie « une réponse appropriée ».
« L’homme politique ultime »
Pour Mohammad Saleh Sedghian, président du Centre arabe d’études iraniennes basé à Téhéran, le nouveau président est l’homme de la situation pour des discussions directes avec Washington, ennemi historique de la République islamique.
« Dans un discours de campagne, M. Rohani a dit que puisque la majorité des membres des 5+1 subit la pression des Etats-Unis, l’Iran devrait négocier avec la partie qui exerce cette pression. Donc il va parler directement aux Américains pour régler la question », note cet analyste.
Après la victoire de M. Rohani, Washington s’est dit prêt « à collaborer directement » avec Téhéran sur la question nucléaire.
Mais le nouveau président doit aussi ménager les différentes forces politiques, économiques et militaires qui composent la scène iranienne.
« Il est l’homme politique ultime, qui sait construire des passerelles. Il serait peu probable et peu avisé pour lui de s’aliéner des parties puissantes du régime comme les Gardiens de la révolution ou les conservateurs, » explique M. Vaez.
Les Gardiens, armée d’élite du régime, se sont impliqués dans les activités économiques du pays en remplaçant les sociétés étrangères parties en raison des sanctions. Ils sont présents dans les transports, la construction ou l’import-export, selon des données officielles.
Nombre de leurs responsables ont troqué l’uniforme pour le costume et ont fait des carrières politiques, comme le maire de Téhéran Mohammad Bagher Ghalibaf et Mohsen Rezaï, deux candidats battus par M. Rohani.
Dimanche, les Gardiens se sont dits « prêts à coopérer totalement avec le prochain gouvernement dans le cadre des missions prévues par la loi ».
De même, les conservateurs ne devraient pas perturber le début de mandat de Hassan Rohani, selon M. Sedghian.
« Ils ont perdu, ils ne vont pas lui poser de problèmes pour former son gouvernement », dit-il. « Leur soutien à Ahmadinejad, qui a mené à tous ces problèmes, va les empêcher de le harceler ».
Pour Afshon Ostovar, l’équilibre sera difficile à trouver, mais pas impossible sur le long terme.
« Je ne m’attend pas à ce que M. Rohani prenne des initiatives téméraires qui pourraient provoquer des résistances, au moins pas tout de suite. Mais cela pourrait changer après un temps, et on pourrait assister à un relâchement de la politique sociale, et peut-être plus », explique-t-il.
http://www.lepoint.fr/monde/rohani-negocier-avec-l-occident-en-menageant-les-equilibres-iraniens-16-06-2013-1681491_24.php
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Marie-Christine
Juin 17, 2013 @ 14:38
Le doigt dans l’œil comme d’habitude ! Décidément « l’Occident » ne change pas. Maintenant que le « diable » (leur diabolisé) est parti – hommage à lui, à sa simplicité et son infatigable et ferme détermination -, tous leurs experts « d’espérance, mais quand même… » rappliquent !
Et d’ailleurs ce qui est frappant, quand c’était le « diable », il était « coupable » de tout, et maintenant avec M. Rohani, on insiste sur le fait que ce n’est pas le président qui détient le réel pouvoir en Iran… Cet article est néanmoins fort intéressant ; merci !
Quant à moi, j’ai confiance pour l’instant, dans la continuité des principes de la politique iranienne.
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hussaff
Juin 17, 2013 @ 1:56
Iran: les principales déclarations d’Hassan Rohani à propos de:
Politique, économie, relations internationales et avec les Etats-Unis : les principales déclarations d’Hassan Rohani pendant la campagne pour la présidentielle iranienne.
ÉCONOMIE
« Je me présente pour sauver l’économie iranienne et construire une relation constructive avec le monde, à travers un gouvernement de sagesse et d’espoir ».
« Ce gouvernement (du président sortant Mahmoud Ahmadinejad) s’est moqué des sanctions, les a qualifiées de papier brouillon, alors que nous aurions pu les éviter et, dans une certaine mesure, les réduire ».
« Le plan de suppression des subventions directes (remplacées par des allocations directes aux ménages) est une bonne loi, il faut continuer ».
« Il faut cesser de vendre du pétrole brut (…) pour vendre des produits raffinés ».
CHÔMAGE
« Il y a 3,5 millions de chômeurs en Iran, dont 867.000 sont de jeunes diplômés. Il faut se concentrer sur la production nationale et le développement technologique. Nous allons investir dans les petites entreprises qui n’ont pas besoin de beaucoup de capital. Nous allons élargir les offres d’emploi et réduire la demande, pour créer de la flexibilité sur le marché du travail ».
AFFILIATION POLITIQUE
« Je pense personnellement que la majorité des gens cherchent la modération et la rationalité. Dans ma carrière politique, j’ai eu des relations très bonnes et très proches avec les modérés des deux groupes politiques, chez les réformateurs et chez les conservateurs. Je crois que la majorité de notre société est faite de modérés ».
RELATIONS AVEC LES ETATS-UNIS
« Les Etats-Unis sont une réalité que personne ne peut ignorer, car c’est une superpuissance avec la première puissance économique, militaire et scientifique mondiale ».
« Nous allons d’abord transformer les relations hostiles qui existent actuellement en une relation tendue dans un premier temps. Puis nous allons graduellement réduire la tension jusqu’à ne plus en avoir. Et c’est là qu’on pourra penser à d’autres phases dans nos relations. »
NUCLÉAIRE
« Nous allons tenir bon pour voir nos droits en matière de nucléaire reconnus, comme nous le faisons pour alléger les sanctions. Nous avons besoin de l’énergie nucléaire pour faire progresser la nation et mon gouvernement réussira à faire reconnaître ces droits à moindre coût ».
« Même si c’est difficile, je pense qu’il est plus facile de négocier avec les Etats-Unis qu’avec les Européens car ces derniers demandent toujours la permission des Américains. Les Etats-Unis, c’est le chef du village, et il est plus facile de trouver un accord avec le chef ».
FEMMES
« Les discriminations contre les femmes ne seront pas tolérées » par le gouvernement.
CULTURE
« Nous devons avoir confiance dans les affaires culturelles qui sont dirigées par des gens impliqués dans ces affaires. Il faut soutenir la création de corporations, afin qu’elles choisissent le meilleur dirigeant ».
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Marie-Christine
Juin 17, 2013 @ 14:12
« Même si c’est difficile, je pense qu’il est plus facile de négocier avec les Etats-Unis qu’avec les Européens car ces derniers demandent toujours la permission des Américains. Les Etats-Unis, c’est le chef du village, et il est plus facile de trouver un accord avec le chef ».
Et toc ! Elémentaire, mon cher Jacson.
Quelle est votre source (ou pluriel) pour ces citations ? Merci pour elles
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hussaff
Juin 17, 2013 @ 1:32
Syrie : la fitna, dernière carte de Washington et du Golfe
Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, l’a dit ouvertement :
la conférence internationale sur la Syrie, appelée Genève 2, n’aura pas lieu avant un équilibrage des rapports de forces sur le terrain, qui ont considérablement évolué en faveur de l’État syrien.
En termes moins diplomatiques, cela signifie que l’Occident veut prolonger la durée de la guerre, quitte à provoquer une aggravation de la violence, même au prix de milliers de morts supplémentaires, avant de s’asseoir à la table des négociations dans une position plus confortable.
Ceux qui croient encore aux slogans de la démocratie et de la liberté sont soit des naïfs, soit des cyniques. Le conflit syrien prend la tournure d’un bras de fer de dimension planétaire, avec de gigantesque enjeux géopolitiques, où le dernier des soucis est le bien-être, la sécurité et la prospérité du peuple syrien.
Après la cuisante défaite de Qoussair et les sérieux revers infligés aux rebelles autour de Damas, à Alep, Idleb et Daraa, les sponsors de la rébellion syrienne ont réalisé que tous les efforts déployés ces deux dernières années pour renverser le régime syrien et affaiblir l’axe régional auquel il appartient sont partis en fumée.
Négocier dans ces circonstances serait une reconnaissance de la défaite du projet américano-israélien et une consécration de la victoire stratégique de l’alliance Damas-Téhéran-Moscou-Hezbollah.
Cela aurait des répercussions catastrophiques sur la sécurité d’« Israël ».
De plus, les deux États sur lesquels Washington comptait pour prendre la Syrie en tenaille sont pratiquement hors-jeu.
D’abord « Israël » : cette entité a les mains liées après l’échec des objectifs stratégiques des raids aériens qu’elle a menés contre Damas le 5 mai, et qui consistaient à sortir la Syrie du conflit israélo-arabe.
La réponse combinée du président Bachar al-Assad et du secrétaire général du Hezbollah, sayed Hassan Nasrallah, a été d’ouvrir le front du Golan et de fournir à la Résistance au Liban des « armes qualitatives ».
Ensuite la Turquie : fer de lance de la guerre planétaire menée contre la Syrie, le Premier ministre turc, Recep Tayyeb Erdogan, est empêtré dans la plus grave crise politique à laquelle il est confronté depuis qu’il est au pouvoir, en 2002.
Quelle que soit l’issue de la contestation, qui n’a pas l’air de s’essouffler malgré la répression, la Turquie est terminée en tant que modèle d’inspiration pour les peuples arabes. De surcroit, les marges de manœuvre de son Premier ministre sont sensiblement réduites.
La contre-attaque de Washington
Devant ce tableau peu reluisant, les États-Unis ont décidé de passer à la contre-attaque. Après avoir longtemps hésité à armer les rebelles – sous prétexte que les armes risquent de tomber entre les mains des extrémistes ; qu’est ce qui a changé maintenant ?
Washington a franchi le pas. L’argument mis en avant est l’utilisation par l’armée syrienne d’armes chimiques, soigneusement gardé en réserve par Londres et Paris pendant des mois. Pourtant, cet argument est à double tranchant, car il semble que ce soit surtout les rebelles qui aient utilisé les armes chimiques, de l’aveu même des enquêteurs des Nations unies, notamment la très fameuse Carla Del Ponte.
Mais les États-Unis ne se sont pas embarrassés de ces détails, décidant que des armes chimiques, notamment du gaz sarin, avaient été utilisées en Syrie par les troupes régulières. Ben Rhodes, conseiller adjoint de sécurité nationale du président américain Barack Obama, a, d’emblée, innocenté les rebelles : « Nous ne disposons pas d’informations solides, corroborées, indiquant que l’opposition en Syrie a acquis ou utilisé des armes chimiques. »
Utilisant ce prétexte très peu convaincant, Barack Obama a donc décidé d’octroyer une « assistance militaire directe » à l’opposition syrienne. Selon le New York Times, il s’agit notamment de missiles antichars qui seraient déjà arrivés aux rebelles. Ce qui signifie que les livraisons d’armes ont commencé depuis longtemps.
Dans le même temps, Washington envisagerait d’instaurer une zone d’exclusion aérienne près de la frontière jordanienne. Des chasseurs F-16 et des missiles Patriot, ainsi qu’une unité de Marines sur des navires amphibies, qui participent à des manœuvres dans le royaume hachémite, seront maintenus sur place après la fin des exercices.
Pressions sur le Hezbollah
À ces décisions, la Russie a très vite réagi à deux niveaux. « Les informations sur l’utilisation par Assad d’armes chimiques sont des faux du même ordre que les mensonges concernant les armes de destruction massive de Saddam Hussein », a commenté Alexei Pouchkov, président de la commission des Affaires étrangères de la Douma. « Obama emprunte la même voie que George Bush », a ajouté sur son compte Twitter ce député proche du Kremlin. Par ailleurs, un membre de la délégation russe aux Nations unies a déclaré sous couvert d’anonymat à la chaine panarabe Al-Mayadeen que si les Occidentaux arment les rebelles, Moscou livrera des armes nouvelles au régime syrien, en allusion aux missiles
S-300.
L’autre élément de la contre-attaque américaine vise le Hezbollah. Sur le plan politique, Washington a demandé au président Michel Sleiman d’exercer des pressions sur le Conseil constitutionnel afin d’invalider la prorogation du mandat du Parlement libanais.
Son objectif est d’organiser des élections dans six mois, en pensant que de cette consultation, tenue sur la base de la loi de 1960, émergera une Chambre dominée par le
14-Mars.
L’ambassade des États-Unis à Beyrouth s’est directement impliquée dans ce dossier en publiant un tweet enjoignant aux membres du Conseil de ne plus boycotter les réunions. Mais il semble que le député Walid Joumblatt n’a pas encore cédé à ces pressions, pour des raisons liées à ses intérêts politiques et communautaires.
Une autre carte reste sous la manche des Américains : la formation d’un gouvernement de fait accompli au Liban, c’est-à-dire uniquement composé du 14-Mars et des pseudo-centristes.
Si cela se produit, ça signifie que la décision aura été prise de précipiter le Liban dans les affres de la guerre.
Dans le même temps, les États du Golfe ont été chargés de mettre à exécution un plan visant à encercler le Hezbollah à travers plusieurs mesures :
1 – Expulser les Libanais proches de la Résistance travaillant dans le Golfe.
Neuf personnes, dont deux sunnites, deux chrétiens et cinq chiites seraient en passe d’être expulsées, selon le site NowLebanon, proche du 14-Mars. Le but annoncé de cette mesure coercitive est d’assécher les sources de financement de la Résistance.
Mais le véritable objectif est de provoquer une crise sociale au Liban, dans l’espoir qu’une partie de la population fera assumer au Hezbollah et à ses choix politiques la responsabilité de la perte de leur emploi et de leur carrière.
2 – Le plus grave reste la décision, qui n’est plus cachée, des pays du Golfe, de donner au conflit en cours en Syrie, au Liban et dans l’ensemble de la région, une dimension sectaire. Les journaux du Golfe parlent désormais d’un conflit entre sunnites et chiites. Des cheikhs extrémistes de plusieurs pays arabes, réunis au Caire, mercredi, sous la houlette du Mouvement des ulémas musulmans, de Youssef Qaradoui, ont lancé un appel au « Jihad » en Syrie pour « sauver les frères sunnites ».
L’ancien Premier ministre libanais, Saad Hariri, s’est chargé du volet libanais. Il a adressé une lettre considérée, par une grande partie de la presse et des analystes, comme un appel à lafitna [1], utilisant une logique confessionnelle et un vocabulaire sectaire.
Ces appels à la discorde ont très vite donné des résultats : des extrémistes du Front al-Nosra ont massacré dans un village de Deir Ezzor, une soixantaine de femmes, d’enfants et de personnes âgées, leur seul crime était d’être chiites. Mais il est apparu que le quart de ces victimes innocentes était sunnite.
La fitna est la dernière carte du projet moribond des Américains et de leurs auxiliaires arabes et européens.
Pour y faire face, le Hezbollah et ses alliés de toutes les communautés libanaises réaffirment que le conflit est de nature politique et non sectaire et que l’ennemi reste « Israël », malgré toutes les tentatives de le remplacer par l’Iran.
Source : french.alahednews.com.lb
http://nationalemancipe.blogspot.com/2013/06/syrie-la-fitna-derniere-carte-de.html#more
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sanka
Juin 17, 2013 @ 1:29
Le commandement de l’Armée syrienne libre (ASL) a promis de défaire les forces armées de Bachar el-Assad en six mois si l’Occident fournit les armes nécessaires à l’opposition, a déclaré samedi le chef de l’ASL, le général Salim Idriss, à la chaîne de télévision Al-Arabiya.
Il perd pas le nord cet escro
http://fr.rian.ru/world/20130615/198549754.html
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hussaff
Juin 17, 2013 @ 1:34
S’il reste encore vivant ou en liberté d’ici là…..
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Djazaïri.
Juin 17, 2013 @ 13:30
Moi si on me donne une photocopieuse, je ne dis pas que Fabius devra changer d’avis, mais il rencontrera plus d’opposition.
Ce qu’il me faudrait c’est un « pass » pour les digicode des cages d’escalier des immeubles.
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Marie-Christine
Juin 17, 2013 @ 18:05
Cher Djazaïri,
A la suite d’un article précédent je vous ai traité de tracteur !
J’espère que vous avez compris : il ne s’agissait nullement de vous comparer à une machine agricole…
Mais un tracteur : qui distribue des tracts…
Un noble tracteur de la noble Syrie !!
Et que ne soyons nous tous des tracteurs !!
Amitié
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Marie-Christine
Juin 17, 2013 @ 14:49
Ils ne changent pas ces tocards !! Quoi qu’il arrive, ils demandent toujours plus d’argent et plus d’armes : quoi qu’il arrive, la ‘rente’ doit continuer et leurs ‘postes’ maintenus…
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skoblar
Juin 17, 2013 @ 1:01
http://sana.sy/fra/55/2013/06/16/487849.htm
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sanka
Juin 17, 2013 @ 0:54
http://www.trust.org/item/20130616202715-cwdel
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Marie Adélaïde
Juin 17, 2013 @ 0:52
IRIB- Salem Zahran, directeur du centre médiatique au Liban vient de l’affirmer :
Les S300 syriens sont braqués sur les bases militaires d’Israël et des États Unis et ils
pourront être tirés en cas de guerre.
« . Zahran se confiait à la chaine américaine NBN le temps d’un entretien : »
Ces missiles S300 russes ne sont évidement pas destinés à la consommation intérieur.
Si une guerre venait à éclater, les S300 russes que possède la Syrie seront tirés en direction des bases israéliennes et américaines dans la région »
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zoheir
Juin 17, 2013 @ 0:56
@ Madame Marie Adélaïde
Je préfère que les S300 soient braqués sur le Qatar , porte avion américain !!!
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sanka
Juin 17, 2013 @ 1:18
A ceux qui ne l’auraient pas encore compris,les s300 sont des armes defensives et non offensives!!
Les « braqués »sur qui que ce soit ne sert a rien…,dans le cas ou ont les compares a des missiles au sens propre du mot…
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Lucien
Juin 17, 2013 @ 6:05
Exact !
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zoheir
Juin 17, 2013 @ 17:26
on s’en fout un missile est un missile mdrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr
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samy
Juin 17, 2013 @ 9:42
Les S300 sont des missiles Sol-Air, qui veut dire qu’ils partent du Sol pour détruire ceux qu’il y a dans les Air(avions,missiles) et ne sont pas des missiles Sol-Sol qui partent du Sol pour détruire ceux qu’il y a au Sol. L’Iskander et le Squd sont des missiles Sol-Sol et sont des armes offensives tandis que le S300 protège l’espace aérien du pays et est uniquement défensif.
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zoheir
Juin 17, 2013 @ 0:48
no comment
http://www.liberte-algerie.com/dilem/dilem-du-16-juin-2013
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skoblar
Juin 17, 2013 @ 0:35
il m’est impossible de ne pas mettre cette réplique cinglante de l’Ours Russe,le Président Poutine,au 1er
Ministre Britannique(Cameron le poupon) lors d’une interview ce jour à Moscou(la future Capitale du Monde):
» Voulez-vous soutenir des personnes qui ne tuent pas seulement les gens mais ils mangent leurs organes
intérieurs? Quelle relation se trouve entre cette politique et les valeurs humains?
M. Poutine a affirmé que son pays fournissait des armes à un gouvernement légitime en Syrie conformément
aux lois internationales.
« Nous avons une mission de trouver un climat adéquat pour résoudre la crise en Syrie », a enfin souligné M.Poutine.
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skoblar
Juin 17, 2013 @ 0:26
il m’est impossible de ne pas mettre cette réplique cinglante de l’Ours Russe,le Président Poutine,au 1er Ministre Britannique(Cameron le poupon) lors d’une interview ce jour à Moscou(la future Capitale du Monde):
» Voulez-vous soutenir des personnes qui ne tuent pas seulement les gens mais ils mangent leurs organes intérieurs? Quelle relation se trouve entre cette politique et les valeurs humains?
M. Poutine a affirmé que son pays fournissait des armes à un gouvernement légitime en Syrie conformément aux lois internationales.
« Nous avons une mission de trouver un climat adéquat pour résoudre la crise en Syrie », a enfin souligné M.Poutine.
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Djazaïri.
Juin 17, 2013 @ 0:09
الطيران الحربي السوري يحلق على علو منخفض جداً مدمراً أوكار المرتزقة ومضاداتهم Hélicoptère envoyant des roquettes sur des positions terroristes.
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hussaff
Juin 17, 2013 @ 0:25
Allahou Akbar, Allahou Akbar, Bye Bye, Bye Bye bandes de rats
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lander
Juin 17, 2013 @ 0:07
Mère Marie-Agnès mérite le prix nobel de la paix
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Estelle
Juin 17, 2013 @ 0:02
Preùm’s !
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hussaff
Juin 17, 2013 @ 0:21
tu t’es reprise là, Voilà la Estelle que je connais 😉
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Djazaïri.
Juin 17, 2013 @ 13:30
Comme toujours, je vote « pour ». Bravo Estelle!
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