VIDÉOS. HUGO CHAVEZ. Victorin Lurel, ministre de la République, casse la doxa occidentale

Posted on Mar 9, 2013 @ 16:02

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Victorin Lurel

Victorin Lurel

Il représentait la France aux obsèques du président Hugo Chavez. S’il a été impressionné, même par son cadavre, il faut avouer que le ministre des Outre mer, a remercié François Hollande de l’avoir fait découvrir le Venezuela et le Comandante Hugo Chavez, sur une façade autre que la désinformation des médias « mainstream ». S’exprimant au micro d’Europe1, le ministre a simplement cassé la doxa occidentale.

Parce que, quand un vrai socialiste refuse de se reconnaître en Hugo Chavez, c’est qu’il n’est pas socialiste, mais laquais des Etats-Unis, parce que sa propagande visant à faire croire que cet homme était anti-américain est une grosse arnaque. S’opposer à la politique impérialiste américaine est un devoir, et non une détestation de l’Amérique. Hélas, des gens empêtrés dans leurs convictions morbides, ne peuvent pas changer d’un iota, convaincus qu’ils ont raison.

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Il était tout mignon (…), frais, apaisé comme peu(vent) l’être les traits de quelqu’un mort, on avait un Hugo Chavez pas joufflu comme on le voyait après sa maladie.

C’était émouvant.

On peut ne pas être d’accord avec telle ou telle action de Hugo Chavez mais les gens sont fiers de ce qui a été fait en 14 ans de présidence.

Toute chose égale par ailleurs, Chavez c’est de Gaulle plus Léon Blum. De Gaulle parce qu’il a changé fondamentalement les institutions et puis Léon Blum, c’est-à-dire le Front populaire, parce qu’il lutte contre les injustices.

Moi je dis, et ça pourra m’être reproché, (…) que le monde gagnerait à avoir beaucoup de dictateurs comme Hugo Chavez puisqu’on prétend que c’est un dictateur. Il a pendant ces 14 ans respecté les droits de l’Homme.

Une facette que beaucoup de personnes ne comprennent pas, lobotomisées par la propagande anti-Chavez, suivez le reportage en dessous, pour comprendre pourquoi les Etats-Unis (autorités) détestaient tant cet homme, parce que, lui, voulait être indépendant, et, rendre les autres, d’abord aux Caraïbes, indépendants de l’influence des grandes puissances dont les Etats-Unis.

Serge Uleski, sous un de mes articles sur AgoraVox, résumait le cas Chavez:

Ce qu’on ne pardonne à Chavez, ce sont trois choses :

– Sa condamnation sans appel de la politique d’Israël

– Son soutien à ce pays menacé de mort qu’est l’Iran.

– Le fait d’avoir fait du Vénézuela… un pays sans dette, un pays autonome capable de désobéir à la Banque Mondiale et au FMI.

 

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