USA : Mariée, maîtresse d’un homme marié, mais jalouse d’une « rivale »

Posted on Nov 14, 2012 @ 8:00

43


David Petraeus, John Allen, Jill Kelley et Paula Broadwell

David Petraeus, John Allen, Jill Kelley et Paula Broadwell

On ne sait par quel bout commencer pour commenter cette sombre affaire d’hommes et de femmes mariés vivant dans l’adultère le plus abject. Scott et Jill Kelley sont mariés, et les deux sont de vieux amis du couple David et Holly Petraeus. Puis, s’ajoute dans ce scandale sexuel dans l’armée américaine, le général Allen, actuellement en Afghanistan, et qui a vu, hier, sa nomination à la tête de l’OTAN suspendue par Barack Obama.

Le général David Petraeus, 60 ans, qu’on ne présente plus, est un héros de guerre et un républicain que tout le monde voyait un jour à la Maison Blanche, surtout après la débacle de Mitt Romney. Finalement, ce dernier s’aguiche d’une femme militaire, Paula Broadwell, 40 ans, mariée, qui devient finalement sa biographe et amante. Là, tout se gâte. Jalouse, alors qu’elle même est dans une relation adultère, elle soupçonne Jill Kelley, une libanaise de 37 ans, d’être très proche de David Petraeus. Or, ce dernier affirme que, cette relation est de l’amitié simple voire un amour platonique.

C’est alors que Paula Broadwell, femme mariée qui trompe son mari avec un homme marié…-diantre-, se lâche, en envoyant des e-mails à sa supposée rivale Jill Kelley. Cette dernière qui a un ami proche qui travaille au FBI lui demande d’enquêter sur ces messages électroniques anonymes de menaces voilées dans le style « Ne t’approche plus de mon général » etc. Surprise du chef, on découvre que ces derniers émanent de Paula Broadwell, et révèlent aussi l’impensable, la relation extra-conjugale de David Petraeus avec cette dernière qui le pousse à la démission à la tête de la CIA. Ironie du sort, la plaignante voit aussi sa vie privée mise à nue avec le mystère élucidé d’une liaison pas confirmée avec le général John Allen, avec qui elle échange des e-mails dits coquins.

David Petraeus, John Allen, Jill Kelley et Paula Broadwell le « quator infernal » dans la sacro-sainte hypocrisie américaine d’un puritanisme ridicule ? Sans doute. Bref, comme le dirait les Guignols de l’info, « du cul su cul du cul », pour décrire TF1 qui serait très mal en point ces jours-ci. Crise oblige.

 

Posted in: Actualité