Quand l’Arabie saoudite s’enflamme pour le…poulet !

J’ai toujours été surpris des sanctions que certains pays, notamment occidentaux, prennent à l’encontre de ceux qu’ils n’aiment pas ou qui n’acceptent pas leur diktat. Hélas, en voulant sanctionner les dirigeants, c’est le peuple qui trinque en premier. Vouloir que celui-ci se soulève est criminel. C’est ainsi qu’en Iran, en juillet dernier, il y a eu des protestations lorsque le prix du poulet a doublé. Ceci était largement dû à des sanctions occidentales qui ont limité la capacité des agriculteurs iraniens à pouvoir acheter de la nourriture et du matériel de l’étranger. Or, c’est l’Arabie saoudite, soubrette des pays occidentaux, qui en prend le chemin, aussi.

Aussi bizarre que ça puisse paraître, ces gens qui bloquent constamment les réseaux sociaux, je parle des autorités, approuvent une campagne de médias sociaux qui encourage les consommateurs dans le pays, à cesser d’acheter du poulet pour protester contre le hausse de prix allant jusqu’à 40 pour cent de plus.

Sur Twitter, le mouvement s’intitule « Let it Rot » et  invite les citoyens saoudiens à punir les commerçants pour leur augmentation exagérée du prix du poulet au cours de ces dernières semaines. Le Dr Fahd Balghunaim, ministre saoudien de l’Agriculture a condamné cette hausse des prix relative à un déficit de production. Il a déclaré que les fournisseurs ne pourraient répondre à la demande en raison d’une hausse du coût de l’alimentation animale.

Le gouvernement saoudien a bloqué l’exportation de poulets dans une tentative désespérée d’endiguer le déficit, mais le mouvement suscite des craintes, relatives à la flambée des prix dans la région.

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