Le candidat François Hollande qui avait promis d’abroger la circulaire scélérate Guéant, avait affirmé aussi que s’il était élu, il mettrait en oeuvre les mécanismes pour que la circulaire sur les étudiants étrangers diplômés qui n’auraient plus la possibilité de travailler en France soit abrogée. Eh bien, en fin de journée, ce sera effectif. En effet, Manuel Valls le nouveau ministre de l’Intérieur l’a annoncé.
Restant dans notre dynamique, à chaque fois que ce Gouvernement fera quelque chose de bien, nous le dirons. En revanche, des dérives comme celles sur la Syrie, nous les dénoncerons avec fermeté. François Hollande avait même rajouté qu’il y aurait un débat qui permettra de déterminer chaque année au Parlement ce que serait « l’immigration économique » et l’accueil des étudiants étrangers. Même en s’abstenant selon le mot d’ordre des leaders des Africain-français comme Calixthe Beyala pour les législatives, on peut espérer voir le PS gagner ces élections et les juger sur pièce. Les deux hommes ne se sont jamais fait de cadeaux et ça continue (vidéo).
Un travail interministériel impliquant les ministères de l’Intérieur, du Travail et de l’Enseignement supérieur s’est mis en place. L’Unef et la Confédération étudiante, troisième organisation étudiante, réclame en outre, le retrait d’un décret du 6 septembre 2011 relevant le niveau des conditions de ressources imposées aux personnes qui souhaitent suivre des études en France : ce décret demande que les étudiants internationaux devront justifier de « 640 euros à 770 euros de ressources mensuelles, contre 460 euros auparavant ».
Il faut noter aussi que, depuis le 1er janvier dernier, suite à la droite, devrais-je dire, extrême-droite au pouvoir récemment sous Sarkozy, l’étudiant devenu salarié est obligé de s’acquitter d’une taxe de 349 euros et non plus de 85 euros. Une façon d’appauvrir encore plus des gens qui se battent pour s’en sortir en changeant leur statut. Néanmoins, il faut une précision, l’abrogation de la circulaire Guéant ne signifie pas qu’on a le droit automatiquement à un poste dans une entreprise après l’obtention de son diplôme. Il faut donc qu’il y ait une autre loi moins restrictive et plus incitative.
pach
Juin 1, 2012 @ 18:05
OUI au droit de vote des immigrés,et a la régularisation « des sans papiers »!!!!!!!!!!!!!!!.Aux législatives à GAUCHE TOUTE !!!
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FAN DU PS
Juin 2, 2012 @ 14:27
Pach, juste une question ?
Trouverais-tu cela normal que des Français ait le droit de vote en Algérie ou au Sénégal ?
Moi non ! Mais bon, je ne suis qu’un Français, comme toujours je n’ai qu’à fermer ma grande gueule !
Je ne peux que laisser des forces étrangères se servirent de mes impôts et de mon armée pour attaquer des pays étrangers et SURTOUT A RECOLTER LES POTS CASSES EN BON BOUC EMISSAIRE !
COMME ON DIT CHEZ NOUS, LES FRANCAIS ONT LE DOS LARGE ! DE VRAIS PETITS MULETS DIRIGES PAR DES ANES !
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bouc_%C3%A9missaire
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FAN DU PS
Juin 2, 2012 @ 14:34
« OUI au droit de vote des immigrés,et a la régularisation “des sans papiers »
En Algérie et en Libye aussi ! Et dans tous les pays du monde ! OUI DONNONS LE POUVOIR AUX ETRANGERS DE DECIDER DU SORT DES AUTOCHTONES !
MAIS A PART CA, CELA NE S’APPELLE PAS DU COLONIALISME !
Je trouve plutôt normal que les étrangers ne votent pas ! C’EST JUSTE ET NORMAL !
LE CONTRAIRE SERAIT UNE ABERRATION !
C’EST COMME SI L’INVITE SE METTAIT A DIRIGER LA MAISON !
APRES LES MUNICIPALES, CE SERA LES CANTONALES, ET POUR FINIR LES PRESIDENTIELLES !
MAIS ENFIN BON, DE TOUTES FACONS ELECTION=PIEGE A CONS !
ALLEZ-Y VOTEZ A NOTRE PLACE, MAIS NE VENEZ PLUS NOUS FAIRE PORTER LE CHAPEAU DES PROCHAINES GUERRES DE COLONISATION !
VOUS SEREZ AUX AFFAIRES !
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Nicky
Juin 2, 2012 @ 20:21
Aux législatives à droite toute…
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Adolphe H
Juin 1, 2012 @ 17:38
TITRE/
POURQUOI LES PAUVRES VOTENT CONTR LEURS INTERETS ECONOMIQUES
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Adolphe H
Juin 1, 2012 @ 17:32
Partie 2)
La probabilité d’opter pour l’une ou l’autre solution s’est révélée à peu près stable pour tous les participants. Sauf pour les deux moins bien lotis qui optaient plus souvent pour la loterie. Le plus pauvre pour sortir de sa condition, le «deuxième plus pauvre» pour ne pas…. prendre la place du dernier si jamais celui-ci tirait le gros lot.
Dans une autre expérience, où chacun devait choisir de donner un dollar soit à celui qui le précédait (un peu plus riche) ou le suivait (un peu plus pauvre), les «avant derniers» préféraient systématiquement enrichir leur «supérieur» direct plutôt que de voir leur suivant atteindre leur rang.
Autrement dit, l’important pour l’électeur américain ne serait pas d’être pauvre, en valeur absolue, mais bien de ne l’être pas trop, en valeur relative.
D’autres études corroborent cette interprétation, et la précisent encore plus: ainsi les recherches de Alberto Alesina, Edward Glaeser et Bruce Sacerdote trouvent deux raisons principales à la faiblesse d’un soutien populaire à un Etat providence américain:
«Les Américains sont persuadés d’une part qu’ils vivent dans une société ouverte et juste —et où toute redistribution est donc inutile, NDLR—, […] et de l’autre qu’une plus grande redistribution profiterait surtout aux minorités ethniques, et non à eux-mêmes».
«D’où l’émergence de la notion de ”welfare chauvin”, dont les largesses ne profiteraient qu’aux nationaux, comme le prône en France Marine Le Pen», explique Bruno Cautrès.
Les plus instruits aussi votent contre leur intérêt
Mais si les plus pauvres ne votent pas toujours «utile», ils ne sont pas les seuls! «A l’inverse, constate Bruno Cautrès, les classes moyennes éduquées votent désormais majoritairement pour la gauche socialiste, alors que celle-ci, bien souvent, augmente leur effort fiscal».
Explication: le vote n’est pas seulement l’expression d’intérêts. Mais aussi celle de valeurs qui parfois transcendent ou contredisent cet aspect purement utilitariste. Lorsque la contradiction est trop forte, des clivages inédits s’instaurent: «coexistent ainsi désormais une gauche, comme une droite, ouvertes sur l’extérieur et une gauche/une droite plus fermées», explique Bruno Cautrès.
Mais on devrait bientôt en savoir plus: en France, le vote a jusqu’à présent souvent été étudié sous l’angle des CSP (catégories socio-professionnelles), qui ne constituent qu’une indication partielle de la situation sur l’échelle sociale du pays. Mais Nonna Mayer, directrice de recherche au CNRS, mène actuellement une recherche sur le vote des personnes les plus pauvres (y compris les personnes sans domicile fixe) qui permettra de bien mieux cerner les motivations et les comportements de cet électorat.
Catherine Bernard
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Adolphe H
Juin 1, 2012 @ 17:32
partie 1)
Hello every body!
hello Mister AJ
hello miss Moderatrice
Pourquoi les pauvres ne votent pas en fonction de leur intérêt économique
Ils devraient favoriser les candidats qui promettent d’augmenter les minima sociaux ou de mettre en place des politiques de redistribution plus généreuses. Or ça n’est pas toujours le cas. Des chercheurs américains ont décrypté le phénomène.
Qu’on se le dise: les citoyens économiquement les plus modestes ne sont pas toujours fans des politiques de redistribution. Du moins si l’on en croit leur vote. C’est ce que démontrent depuis plusieurs décennies les études électorales américaines. Et, de plus en plus fréquemment, les études électorales européennes.
Comme le confirme Bruno Cautrès, chercheur au Cevipof (centre de recherches politiques de Science Po),
«Depuis une trentaine d’années, la sociologie, autrefois déterminante dans l’explication du comportement électoral, n’explique plus qu’en partie le vote.»
Ainsi Marine Le Pen (moyenne nationale: 17,9%) a réalisé un bon score chez les ouvriers où elle se place au même niveau que François Hollande (autour de 30%) au premier tour, alors que son programme propose plus d’exclure certains des minima sociaux que d’augmenter à proprement parler ces derniers. Une bonne partie de son programme est du reste centrée sur la défense des interêts des artisans, commerçants et PME. Surtout, elle devance largement Jean-Luc Mélenchon, même si celui-ci a réalisé un score plus qu’honorable dans cette catégorie (entre 11et 18% selon les instituts). Comment expliquer ce paradoxe?
Quand les pauvres seront riches
Au fil des ans, les politologues, notamment américains, ont avancé diverses explications: les pauvres, expliquent-ils, par exemple, ont beau être pauvres, ils ne s’en rendraient pas compte. Enfin, pas totalement. La plupart sous-estimeraient ainsi que les riches ne sont pas un peu, mais immensément plus riches qu’eux.
Et de fait, les Américains sont convaincus que les 20% de leurs concitoyens les plus fortunés contrôlent 59% de la richesse du pays alors qu’en réalité, ils en détiennent 85%. Résultat: bercés par le rêve américain, les plus modestes surévalueraient grandement leurs chances de rejoindre cette élite économique. Et se fourvoieraient donc lorsqu’ils soutiennent des mesures fiscales favorables aux plus riches en pensant, qu’un jour, eux-aussi, en profiteront.
Quatre chercheurs américains, Ilyana Kuziemko, Michael I. Norton, Ryan W.Buell et Taly Reich, viennent d’avancer une nouvelle thèse: pour eux, si les pauvres votent contre leur intérêt, c’est qu’ils ont peur qu’une politique sociale généreuse profite surtout…. à encore plus démuni qu’eux. Les faisant du même coup descendre tout en bas de l’échelle sociale.
Car il y a toujours plus pauvre et donc plus aidé que soi-même. C’est ce que ces chercheurs baptisent la «last place aversion», autrement dit, le dégoût pour la dernière place. Comme aux cartes, l’important est bien d’être celui….qui n’a pas le pouilleux!
Le pouilleux, c’est l’autre
Pour le démontrer, ils n’ont ni plus ni moins procédé à une expérience de laboratoire. Les chercheurs ont distribué à des «cobayes» des sommes d’argent représentant leur revenu théorique, et chacun a pu savoir à quel niveau de richesse il se situait par rapport aux autres participants. Les chercheurs leur ont ensuite donné le choix: préféraient-ils bénéficier d’une augmentation de revenu modeste mais tout à fait certaine, ou participer à une loterie, qui, si par hasard ils la gagnaient, les ferait progresser d’un ou plusieurs rangs par rapport aux autres participants.
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Adolphe H
Juin 1, 2012 @ 17:30
Depuis au moins une décennie, la politique américaine se caractérise par un paradoxe fondamental : les inégalités et la pauvreté augmentent, mais sans que celles-ci ne déclenchent un mouvement politique en faveur de la redistribution. Bien au contraire : la politique fiscale n’a jamais autant favorisé les plus riches (notamment par le biais des « Bush tax cuts » de 2001 et 2003, reconduits l’année dernière par Barack Obama). Plus étrange encore est le fait que le parti républicain, la force politique derrière ces réductions d’impôts, a souvent obtenu un soutien populaire, que ce soit en 2004, lorsqu’il a en même temps privilégié les dossiers « culturels » (la religion, le mariage homosexuel), ou en 2010, lorsqu’il succomba à l’antiétatisme forcené du Tea Party. A chaque reprise, les républicains, tout en proposant un projet fiscal profitant de manière extrêmement disproportionnée aux plus riches, récolta un soutien populaire considérable. Alors que Barack Obama tente (enfin) d’inverser cette tendance en proposant l’adoption du « principe Buffett» (le « Buffett rule »), la question demeure au cœur de notre actualité.
Dans un article récemment paru dans le New York Times, deux économistes proposent une explication insolite à ce paradoxe. Les raisons que l’on avance habituellement pour expliquer cette tendance à voter contre son propre intérêt économique sont, selon Ilyana Kuziemko (Princeton) et Michael I. Norton (Harvard), insatisfaisants. Une perspective marxiste insisterait sur l’hégémonie idéologique de la classe dominante et la « fausse conscience » des classes populaires. Ceux qui s’inspirent de Thorstein Veblen privilégient plutôt la disposition des classes populaires à imiter la « classe de loisir », notamment sa « consommation ostentatoire », plutôt que de s’identifier à leurs semblables. D’autres encore expliquent que les clivages ethniques et raciaux peuvent fausser la solidarité entre les membres objectifs d’une classe sociale. Enfin, beaucoup d’Américains évoquent spontanément le mythe « Horatio Alger » (ce romancier populaire dont les livres racontent invariablement l’épopée d’un jeune homme d’origine populaire qui obtient la fortune par son travail et sa ténacité) : les classes moyennes et populaires soutiendraient les baisses d’impôts pour les plus riches parce qu’ils parient sur la possibilité que ces impôts pourraient un jour les concerner.
Kuziemko et Norton avancent une explication tout autre. Selon eux, les hommes sont motivés moins par un désir de réussir que par une crainte d’échouer complètement. Nos économistes baptisent ce phénomène le « dégout de la dernière place » (« last place aversion »). Leur modèle se bâtit sur l’idée que l’utilité économique n’est pas simplement déterminée par une volonté d’accumuler les richesses, mais par son positionnement relatif vis-à-vis d’autrui. Nous considérons la grandeur de notre maison non pas comme une valeur absolue, mais en le comparant à celles de nos voisins. Nous nous rappelons peut-être de notre crainte, en classe de gym, d’être choisi en dernier lorsque nos camarades furent appelés à former des équipes sportives. Comme le soulignent Kuziemko et Norton, ce modèle insiste sur le caractère déterminant pour le comportement économique de phénomènes psychologiques tels que la honte et le gène, qui se révèlent aussi sinon plus important que le seul intérêt matériel.
Kuziemko et Norton prétendent que le caractère déterminant du « dégout de la dernière place » augmente à mesure que le revenu diminue. La crainte de se retrouver en dernier place n’empêche pas de dormir ceux qui se retrouvent au milieu d’une distribution salariale. Par contre, les plus démunis et ceux qui se trouvent dans une situation économique légèrement supérieur à ceux-ci sont hantés par le fait qu’ils pourraient se trouver en dernier place – ou qu’ils y sont déjà.
Les conséquences de cette intuition pour l’économie politique sont considérables. Elle explique, en somme, pourquoi certains seraient portés à voter contre leur intérêt économique (celui-ci étant compris comme simple désir d’augmenter son revenu). Ceux qui se trouvent dans la tranche salariale légèrement au-dessus de la tranche inférieure s’opposeraient à des politiques de redistribution qui risqueraient de donner un coup de pouce aux plus infortunés qu’eux. La redistribution, en somme, menace leur statut d’« avant-derniers ». Kuziemko et Norton montrent très clairement que ces considérations se révèlent déterminants, par exemple, dans les attitudes envers le salaire minimum. Selon leurs recherches, ce sont précisément les Américains qui gagnent entre $7,26 et $8,25 par heure – soit un peu plus que le salaire minimum actuel ($7,25) – qui sont les plus susceptibles de s’opposer à ce que le salaire minimum augmente.
Pour prouver leur thèse, Kuziemko et Norton ont fait une expérience en forme de jeu. Chaque joueur est arbitrairement accordé un « revenu », échelonné selon une différence constante ($1,75, $2,00, $2,25, etc.). A chaque tour, les joueurs doivent faire un choix. Ils peuvent opter soit pour une augmentation certaine de leur salaire de l’ordre de $0,25, soit de participer à une loterie. Dans la loterie, il y a une probabilité de 75% qu’ils augmenteront leur salaire de $1,00 (soit quatre fois plus que l’augmentation « normale »), mais un risque de 25% qu’ils verront leur salaire diminuer de $2,00. Si tous les joueurs élisent l’augmentation garantie, les plus pauvres resteront les plus pauvres, même si leurs salaires augmentent régulièrement. Pour pouvoir se déplacer vers le haut dans la distribution salariale, les plus pauvres doivent risquer la loterie – et, bien entendu, s’en sortir vainqueurs.
Les individus les plus susceptibles de risquer la loterie sont les derniers et les avant-derniers de la distribution salariale. Les derniers de la distribution assument un tel risque pour ne plus se trouver en dernier place. Il ne leur suffit pas, en somme, de gagner davantage (ceux que leur offre l’augmentation garantie) ; ils aspirent à sortir de la honte d’être les derniers. Les avant-derniers prennent le même risque pour des raisons un peu différentes. Estimant (correctement) que les derniers risqueront la loterie pour tenter d’améliorer leur sort, les avant-derniers doivent assumer de temps en temps des risques pour ne pas se trouver dépassés et donc, par défaut, en dernière position. Quant aux autres tranches salariales supérieures, elles choisissent la loterie de manière plus ou moins indifférent. Cela suggère, selon Kuziemko et Norton, que les joueurs sont motivés moins par une envie de monter dans la distribution salariale que par la peur de se retrouver tout en bas.
Ce modèle n’explique pas à lui seul, selon Kuziemko et Norton, les raisons pour lesquelles des populations à moyen ou bas revenu voteront contre leurs intérêts économiques. Ils évoquent aussi le fait que les Américains connaissent mal la réalité des inégalités actuelles. Aujourd’hui, 20% des Américains possèdent 85% de la richesse nationale, alors que la part des 40% les plus pauvres est insignifiante. Mais des études montrent que l’Américain moyen est sous l’illusion que les 20% les plus riches n’en possèdent que 59% de la richesse nationale et que la part des 40% les plus pauvres est non négligeable. D’autre part, Kuziemko et Norton cite des recherches qui indiquent que les Américains sur-estiment de manière dramatique la probabilité qu’ils arriveront à améliorer leur propre sort économique.
Il est intéressant que les conclusions de Kuziemko et Norton confirment l’intuition de certains philosophes et penseurs politiques. J’enseigne régulièrement De la démocratie en Amérique, et je suis frappé par le fait que ce qu’Alexis de Tocqueville entend par la « passion pour l’égalité » ressemble beaucoup au « dégout de la dernière place ». Considérez par exemple ce que Tocqueville nous enseigne sur la servitude dans les sociétés aristocratiques : « Chez les peuples aristocratiques, il n’était point rare de trouver le service des grands des âmes nobles et vigoureuses qui portaient la servitude sans la sentir, et qui se soumettaient aux volontés de leur maitre sans avoir peur de sa colère ». Mais il ajoute : « il n’en était presque jamais ainsi dans les rangs inférieurs de la classe domestique. On conçoit que celui qui occupe le dernier bout d’une hiérarchie de valets est bien bas » (volume II, 3e partie, chapitre 5). La probabilité que les domestiques acceptent et intériorisent leur servitude serait liée, en somme, à leur gratitude de ne pas être en dernier place. Si elle s’organise différemment, la même dynamique est tout aussi présente dans les sociétés démocratiques : « Quelque démocratique que soit l’état social et la constitution politique d’un peuple, on peut donc compter que chacun de ces citoyens apercevra toujours près de lui plusieurs points qui le dominent et l’on peut prévoir qu’il tournera obstinément ses regards de ce seul coté … C’est pour cela que le désir de l’égalité devient toujours plus insatiable à mesure que l’égalité est plus grande » (volume II, 2e partie, chapitre 11). Entendu de cette manière, « le désir de l’égalité » ressemble à s’y tromper au « dégout de la dernière place ».
Ce n’est sans doute pas en essayant de contrarier cette « passion pour l’égalité » s’exprimant par un désir de ne pas se trouver en dernière position que ni Barack Obama, ni la gauche américaine pourront commencer à réduire les inégalités flagrantes de la société américaine actuelle. Mais comme le rappellent Kuziemko et Norton, ces inégalités sont perpétuées sur le plan politique par des illusions : une mauvaise connaissance de la réalité de la distribution de la richesse, une foi chimérique dans la possibilité d’améliorer son sort. C’est sans doute à ce niveau que les démocrates auront une possibilité de regagner les classes populaires et moyennes. Mais le mérite des recherches de Kuziemko et Norton est avant tout de nous rappeler que, même dans le domaine économique, les passions comptent tout autant que les seuls intérêts.
Michael C. Behrent
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Adolphe H
Juin 1, 2012 @ 17:28
Hello every body!
hello Mister AJ
hello miss Moderatrice
Pourquoi les pauvres ne votent pas en fonction de leur intérêt économique
Ils devraient favoriser les candidats qui promettent d’augmenter les minima sociaux ou de mettre en place des politiques de redistribution plus généreuses. Or ça n’est pas toujours le cas. Des chercheurs américains ont décrypté le phénomène.
Qu’on se le dise: les citoyens économiquement les plus modestes ne sont pas toujours fans des politiques de redistribution. Du moins si l’on en croit leur vote. C’est ce que démontrent depuis plusieurs décennies les études électorales américaines. Et, de plus en plus fréquemment, les études électorales européennes.
Comme le confirme Bruno Cautrès, chercheur au Cevipof (centre de recherches politiques de Science Po),
«Depuis une trentaine d’années, la sociologie, autrefois déterminante dans l’explication du comportement électoral, n’explique plus qu’en partie le vote.»
Ainsi Marine Le Pen (moyenne nationale: 17,9%) a réalisé un bon score chez les ouvriers où elle se place au même niveau que François Hollande (autour de 30%) au premier tour, alors que son programme propose plus d’exclure certains des minima sociaux que d’augmenter à proprement parler ces derniers. Une bonne partie de son programme est du reste centrée sur la défense des interêts des artisans, commerçants et PME. Surtout, elle devance largement Jean-Luc Mélenchon, même si celui-ci a réalisé un score plus qu’honorable dans cette catégorie (entre 11et 18% selon les instituts). Comment expliquer ce paradoxe?
Quand les pauvres seront riches
Au fil des ans, les politologues, notamment américains, ont avancé diverses explications: les pauvres, expliquent-ils, par exemple, ont beau être pauvres, ils ne s’en rendraient pas compte. Enfin, pas totalement. La plupart sous-estimeraient ainsi que les riches ne sont pas un peu, mais immensément plus riches qu’eux.
Et de fait, les Américains sont convaincus que les 20% de leurs concitoyens les plus fortunés contrôlent 59% de la richesse du pays alors qu’en réalité, ils en détiennent 85%. Résultat: bercés par le rêve américain, les plus modestes surévalueraient grandement leurs chances de rejoindre cette élite économique. Et se fourvoieraient donc lorsqu’ils soutiennent des mesures fiscales favorables aux plus riches en pensant, qu’un jour, eux-aussi, en profiteront.
Quatre chercheurs américains, Ilyana Kuziemko, Michael I. Norton, Ryan W.Buell et Taly Reich, viennent d’avancer une nouvelle thèse: pour eux, si les pauvres votent contre leur intérêt, c’est qu’ils ont peur qu’une politique sociale généreuse profite surtout…. à encore plus démuni qu’eux. Les faisant du même coup descendre tout en bas de l’échelle sociale.
Car il y a toujours plus pauvre et donc plus aidé que soi-même. C’est ce que ces chercheurs baptisent la «last place aversion», autrement dit, le dégoût pour la dernière place. Comme aux cartes, l’important est bien d’être celui….qui n’a pas le pouilleux!
Le pouilleux, c’est l’autre
Pour le démontrer, ils n’ont ni plus ni moins procédé à une expérience de laboratoire. Les chercheurs ont distribué à des «cobayes» des sommes d’argent représentant leur revenu théorique, et chacun a pu savoir à quel niveau de richesse il se situait par rapport aux autres participants. Les chercheurs leur ont ensuite donné le choix: préféraient-ils bénéficier d’une augmentation de revenu modeste mais tout à fait certaine, ou participer à une loterie, qui, si par hasard ils la gagnaient, les ferait progresser d’un ou plusieurs rangs par rapport aux autres participants.
La probabilité d’opter pour l’une ou l’autre solution s’est révélée à peu près stable pour tous les participants. Sauf pour les deux moins bien lotis qui optaient plus souvent pour la loterie. Le plus pauvre pour sortir de sa condition, le «deuxième plus pauvre» pour ne pas…. prendre la place du dernier si jamais celui-ci tirait le gros lot.
Dans une autre expérience, où chacun devait choisir de donner un dollar soit à celui qui le précédait (un peu plus riche) ou le suivait (un peu plus pauvre), les «avant derniers» préféraient systématiquement enrichir leur «supérieur» direct plutôt que de voir leur suivant atteindre leur rang.
Autrement dit, l’important pour l’électeur américain ne serait pas d’être pauvre, en valeur absolue, mais bien de ne l’être pas trop, en valeur relative.
D’autres études corroborent cette interprétation, et la précisent encore plus: ainsi les recherches de Alberto Alesina, Edward Glaeser et Bruce Sacerdote trouvent deux raisons principales à la faiblesse d’un soutien populaire à un Etat providence américain:
«Les Américains sont persuadés d’une part qu’ils vivent dans une société ouverte et juste —et où toute redistribution est donc inutile, NDLR—, […] et de l’autre qu’une plus grande redistribution profiterait surtout aux minorités ethniques, et non à eux-mêmes».
«D’où l’émergence de la notion de ”welfare chauvin”, dont les largesses ne profiteraient qu’aux nationaux, comme le prône en France Marine Le Pen», explique Bruno Cautrès.
Les plus instruits aussi votent contre leur intérêt
Mais si les plus pauvres ne votent pas toujours «utile», ils ne sont pas les seuls! «A l’inverse, constate Bruno Cautrès, les classes moyennes éduquées votent désormais majoritairement pour la gauche socialiste, alors que celle-ci, bien souvent, augmente leur effort fiscal».
Explication: le vote n’est pas seulement l’expression d’intérêts. Mais aussi celle de valeurs qui parfois transcendent ou contredisent cet aspect purement utilitariste. Lorsque la contradiction est trop forte, des clivages inédits s’instaurent: «coexistent ainsi désormais une gauche, comme une droite, ouvertes sur l’extérieur et une gauche/une droite plus fermées», explique Bruno Cautrès.
Mais on devrait bientôt en savoir plus: en France, le vote a jusqu’à présent souvent été étudié sous l’angle des CSP (catégories socio-professionnelles), qui ne constituent qu’une indication partielle de la situation sur l’échelle sociale du pays. Mais Nonna Mayer, directrice de recherche au CNRS, mène actuellement une recherche sur le vote des personnes les plus pauvres (y compris les personnes sans domicile fixe) qui permettra de bien mieux cerner les motivations et les comportements de cet électorat.
Catherine Bernard
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Nicky
Juin 1, 2012 @ 9:36
Regardez les films pris par des journalistes ‘des vrais’ en train d’emm…er les participants du Bildeberg group, il sont comme des tiques sur leur dos, on y voit Geitner je crois. Cà chauffe…
http://yourtubenews.ning.com/forum/topic/show?id=3181219%3ATopic%3A344458&xgs=1&xg_source=msg_share_topic
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niki
Juin 1, 2012 @ 11:45
http://article.wn.com/view/2012/05/28/christine_lagarde_non_plus_ne_paie_pas_dimp_t/
C’est bien d’exhorter les grecs à payer des impôts et ne pas en payer soit-même.
D’ailleurs je trouve qu’on ne devrait pas payer des impôts çà ralentit les affaires. Que l’argent soit pris sur tout ce qu’on achète et redistribué ensuite.
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Nicky
Juin 1, 2012 @ 9:27
Les banquiers sont dans le gouvernement mais bon attendons le canari va chanter chanter pour ne pas rester trop longtemps en prison et les têtes vont tomber. Si Geitner et Bernanke y vont adieu l’impunité des élites sauf peut-être encore Les Reines et Rois et le Pape……
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loudiv
Juin 1, 2012 @ 9:24
bonjour,je vois pas trop la gifle, et puis valls c est pas le socialiste blancos d evry? quid de ses declarations concernant le manque de blancs dans sa ville?
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Nicky
Juin 1, 2012 @ 9:15
Zut le lien
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Nicky
Juin 1, 2012 @ 9:15
Geitner avait été arrêté, relâché et il semblerait qu’il est derrière les barreaux. 2ième info en général quand il y en a 3 c’est bon…..Ensuite Bernanke ou les deux ensembles. Dans la vidéo il est dit qu’il chante comme un Canari donc des têtes vont tomber, il serait l’instigateur de la catastrophe en Europe.
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vilistia (@vilistia)
Juin 1, 2012 @ 8:35
A l’occasion de la venue du président russe Vladimir Poutine, nous organisons demain vendredi 1er juin de 18h à 20h une manifestation afin de remercier la Russie, son peuple et son président de leur soutien à la Syrie.
Cet évenement se déroulera devant l’ambassade de Russie à l’adresse suivante: 40-50 boulevard Lannes 75116 Paris (metro 2)
Venez nombreux et faites passer le message à un maximum de personne.
Vive la Syrie
A l’Appel des Syriens de France et de leurs soutiens
La Voix de la Syrie.com soutient ce rassemblement
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Nicky
Juin 2, 2012 @ 20:25
C’est bien cela. Bravo!
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vilistia (@vilistia)
Juin 1, 2012 @ 7:20
Radio Iranienne 31 mai 2012, interview de Pierre Dortiguier- VIDEO FR
http://icestationzebra.eklablog.com/#!/radio-iranienne-31-mai-2012-interview-de-pierre-dortiguier-video-fr-a46604518
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salim
Juin 1, 2012 @ 16:55
Ses analyses ont toujours été pertinentes. Un plaisir à l’écouter développer.
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résistance
Mai 31, 2012 @ 23:05
Le tout est question de proportion: idéalement combien de pays au Sud devront posséder l’arme nucléaire ? Deux comme actuellement (Iran et Algérie) est-ce suffisant ? Toujours est-il qu’il est clair que les critères évidents sont la puissance générale du pays, son influence régionale, son influence au sein des pays du Sud, son influence relative dans la diplomatie mondiale, sa position géostratégique, la superficie du pays qui doit dépasser la million de km2.
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Le vigile
Juin 1, 2012 @ 1:48
@résistance
Votre post est insidieux. Comme si de rien n’était, vous affirmez que l’Iran et l’Algérie possèdent l’arme nucléairee. Ni l’un ni l’autre ne la possèdent. A quoi rimerait toute la salade que les occidentaux déversent depuis plusieurs années sur l’Iran sur son programme nucléaire ?
Pour ce qui est de l’Algérie, ses installations nucléaires de recherche sont ouvertes depuis le début aux inspections régulières et impromptues des inspecteurs de l’AIEA et de plus, elle a signé le Traité de non prolifération. Arrêtez donc de distiller votre poison car personne n’est dupe de vos visées.
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résistance
Juin 1, 2012 @ 19:13
@ Le vigile
Non, mon post est loin d’être insidieux contrairement à ce que vous avancez avec aplomb. Je suis un partisan de la possession de l’arme nucléaire par certains grands pays du Sud (cf. mon post ci-après). Si j’ai cité l’Iran et l’Algérie comme détenteur de l’arme nucléaire c’est dans le dessein de dissuader toute action néfaste de la part de certains pays du Nord et d’israel à leur égard, car il est évident que ces deux pays avant-gardiste sont depuis belle lurette, et de plus en plus dans le collimateur des faucons qui s’arrogent le droit d’être les grands timoniers de ce foutu monde. Ainsi, les vampires sachant que ces deux pays possèdent le feu atomique y réfléchiront indéfiniment avant de s’en prendre à ces deux puissants pays résistants et ô combien honorable.
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kawa
Juin 1, 2012 @ 8:07
que t’a dis que l’Algérie a la bombe H… ?
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pasdaran
Juin 1, 2012 @ 16:15
résistance
On l’a cette bombe, oui nous l’avons. En quoi cela t’emmerde.
Vos pays qui sont des criminels et terroristes, ont bien cette bombe.
Nous l’avons et qui s’y frotte, la recevra, sous forme d’une cocotte minute.
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résistance
Juin 1, 2012 @ 23:59
@ pasdaran
C’est moi qui t’enmerde, connard. Si tu savais lire, tu comprendrais que je n’ai rien dit de mal de l’Iran, espèce d’enfoiré. J’ai toujours défendu avec acharnement l’Iran, ici et ailleurs, espèce d’abruti ignard. Je disais tout simplement aux pays impérialo-sionistes que l’Iran et l’Algérie ne sont pas des agneaux tels que ceux qu’ils ont dévorés par le passé, et récemment. Car, ces deux pays, en plus d’avoir de puissantes armées conventionnelles, possèdent l’arme suprême: la puissance atomique militaire. Et que je m’interrogeais sur la nécessité qu’il y ait d’autres pays du Sud, en plus de ces deux là, qui pourraient posséder l’arme nucléaire, afin d’obtenir une réelle dissuasion de toutes les parties du Sud de la planète vis-à-vis des pays impérialo-sionistes vampirisateurs des pays du Sud. Heureusement que l’immense majorité des Iraniens ne sont pas bêtes comme toi, sinon je plaindrais ce pays.
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résistance
Mai 31, 2012 @ 22:53
L’idéal est la possession de l’arme nucléaire pour quelques grands et puissants pays du Sud comme moyen de dissuasion pour enfin éviter les humiliations perpétuelles par le Nord des pays du Sud. C’est le seul moyen de faire réfléchir et d’empêcher de se faire agresser quand bon leur semble par les pays du Nord.
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cool
Mai 31, 2012 @ 23:07
Le problème du nucléaire est moins le conflit Nord-Sud que des conflit locaux qui dégénère avec l’arme nucléaire.Je n’imagine pas les grand pays actuel des US à la Chine en passant par la Russie, l’utiliser, J’ai plus de crainte avec le Pakistant contre l’Inde, si des fondamentaliste prennent le pouvoir et qu’un cinglé soit à sa tête.
Cette arme est une monstruosité qui doit être banni de la planète, y compris pour ceux qui la possedent
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résistance
Mai 31, 2012 @ 23:32
@ bonsoir cool ,
Vous avez de mon point de vue 100% raison, le risque que vous soulevez n’est-il pas malgré tout à prendre au regard des humiliations et agressions rélles et continuelles des pays du Sud par ceux du Nord ? En termes de morts, l’addition des différentes agressions des pays du Sud, ne serais-ce que depuis les 70 dernières années, nous amène à plusieurs fois le nombre de morts de Nagasaki et Hiroshima réunis. Rien que de nos jours, l’agression par les pays du Nord de la Libye a fait au bas mot plus de 70000 victimes quasi toutes innocentes: essentiellement enfants, femmes, hommes sans armes et personnes âgées.
Maintenant dans l’absolu, pour ce qui est de l’utilité de l’arme nucléaire en tant que telle, il est bien évident qu’il s’agit d’une abomination qu’il faut faire disparaître à jamais de la surface de la Terre, à condition que cela se fasse partout en même temps. Pas que certains, sous prétexte qu’ils sont de puissants pays du Nord, se permettent de la posséder car ils sont d’après eux des pays responsables. S’il y a ne serais-ce qu’un pays qui posséde ce type d’arme, même s’il a la réputation avérée d’un pays non belliqueux, les autres ont le strict droit de posséder à leur tour l’arme nucléaire. Car, sinon ce pays aura indubitablement un avantage sur tous les autres. On constate par là que l’arme nucléaire est une boîte de Pandore qu’il ne fallait pas ouvrir, maintenant qu’elle est ouverte, il faut la refermer hermétiquement et non pas en partie, c-à-d la démanteler en même temps partout de part le monde, et le plus tôt serait le mieux.
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boheme
Juin 1, 2012 @ 9:00
Cool fait confiance aux grandes puissances mais il oublie le cas du Japon ou les Américains ne se sont pas genés. En tout cas, on se demande pourquoi toutes les grandes puissances se sont depechées de l avoir. Si la Libye l avait eu, il est clair qu elle serait encore verte.
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Nicky
Juin 1, 2012 @ 9:17
le mieux serait pas de bombes nucléaires aucune………
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résistance
Mai 31, 2012 @ 22:50
seule la force militaire garantie l’indépendance d’un pays
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Un Passant
Juin 1, 2012 @ 5:05
sauf dans le cas de Gandhi …. donc c’est faux. Il n’y a pas besoin obligatoirement de force militaire. Mais de conscience de chacun, oui.
Car sinon c’est la course aux armements sans fin. Et après on en possède tellement que l’on crée des guerres pour les utiliser (et en vendre). Comme maintenant.
Il vaudrait mieux essayer la non-violence si on veut s’en sortir.
Que vont t ils faire de toutes ces belles armes ? C’est effectivement dommage de pas s’en servir, elles marchent tellement bien … Et puis que de belles détonations, dans des explosions de couleur. Magnifique !
Finalement, ces militaires et ces vendeurs d’armes sont des poètes.
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kawa
Juin 1, 2012 @ 8:10
ça c’est vrai dans le meilleur des mondes… dans la réalité celui qui ne possède pas une arme de persuasion efficace et mort !
Gandhi c’est une autre époque, une autre mentalité, où honneur et valeur morale voulaient dire quelque chose.
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kawa
Juin 1, 2012 @ 8:12
..est mort ! je voulais dire 🙂
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Nicky
Juin 1, 2012 @ 9:20
Suis d’ac avec toi le passant on voit bien quand ils déclenchent une guerre ils en profitent pour balancer leurs stocks et voir ce que çà donne. Ensuite des études sont faites. Il ne faudrait plus de guerre et plus du tout d’armes nucléaires mais pour cela il faut savoir tout ce qui se passe au niveau de ceux qui nous gouvernent et là justement cette chère democratie ne nous aide pas du tout.
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Sylvain
Mai 31, 2012 @ 22:24
A te lire, les Burkinabais qui vont en Cote d’Ivoire sont de mauvais clandestins,
alors que les étrangers qu’on accepte dans nos facs auraient droit à des avantages que les étudiants Français n’ont pas.
Les lois sont faites pour être votées, promulguées, abrogées et revotées ( voir le cas du harcèlement). Tant fait pas, un pays qui défavorise ses enfants et favorise ceux des autres est un pays foutu.
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maryam
Mai 31, 2012 @ 20:40
Bilderberg publie la liste de ses participants sur son site maintenant : http://www.bilderbergmeetings.org/participants2012.html
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boheme
Juin 1, 2012 @ 9:07
La liste du groupe Bilderberg est tres éloquente : il n y a que les pays qui composent l Otan qui sont représentés.
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boheme
Juin 1, 2012 @ 10:57
+ Chine et Russie tout de meme! Et dans la foulée, tu sais a quoi correspond le sigle INT?
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cool
Mai 31, 2012 @ 19:46
Je ne comprend pas trop en quoi le fait de favoriser le travail des étrangers une fois le diplôme obtenu est une bonne chose ?
Je ne parle pas pour la France, puisque les bon éléments, tant mieux si ils restent.
Je parle de tous ces pays dont beaucoup d’Afrique qui voient leur élites rester en Europe.
En quoi est-il avantageux pour les pays africains. La mentalité africaine apparement éprouve de la difficulté à faire des sacrifices pour son pays.
A part ça, les diplômés étrangers moyens ne vont pas trouver de job ou avec beaucoup de difficulté et de chance. La logique dans les entreprises reste que l’emploi c’est d’abord au français voir aux européens
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boheme
Juin 1, 2012 @ 9:11
Les postes interessants dans les pays africains sont occupés par…. des cooperants francais ou européens ! Etrange n est ce pas? La aussi pourquoi la reciprocité ne s imposerait elle pas?
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maryam
Mai 31, 2012 @ 19:29
Joli lapsus de Guéant à environ 1 minute: « la délinquance a recruté » !
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la fistinière
Mai 31, 2012 @ 18:43
accablant !!! voila la révélation de la véritable imposture de notre gauche caviaro-libérale regardez et écoutez bien les amis !!!
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strym.
Mai 31, 2012 @ 17:48
hier c’etait « j’aime pas les etrangers, ils viennent manger le pain des francais, aujourd’hui c’est « j’aime pas les etrangers « ils viennent prendre les allocs et les logements des francais »…
hier les etrangers c’etaient les arabes et les noirs, aujourd’hui les pakys et autres sino indien, demain les roumains, et autres ex yougoslavie…
strym.
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A2N
Mai 31, 2012 @ 16:40
Bonjour,
L’UMP promet un beau spectacle aux français. La guerre ethnique a commencé, Sarkozy a miné le terrain jusqu’en 2017. On va se marrer, ça promet !
Billet à lire http://0z.fr/fg30M
A2N
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kawa
Mai 31, 2012 @ 15:09
Bon on prend les mêmes et on recommence…le changement c’est définitevement pas maintenant
“Qui est mon adversaire ?” demandait François Hollande durant sa campagne électorale.
“Le monde de la finance ! ” répondait-il !
Comme déjà Sarkozy nous mentait, il était bon de vérifier si son successeur ne faisait pas de même !
Qui sont donc les deux secrétaires généraux adjoints de la présidence de la République nommés par François Hollande ?
– Emmanuel Macron qui s’occupe des questions économiques. Il a pour parrain Jacques Attali (il fut membre de sa commission sur la croissance) . Membre du PS il a milité dans le Pas-de-Calais dans les années 2000. Depuis des mois, M. Macron partageait son temps entre la Banque Rothschild, dont il a été nommé associé-gérant en 2011, et la préparation de l’alternance.
Nicolas Revel, fils de la journaliste Claude Sarraute, était jusqu’ici directeur de cabinet de Bertrand Delanoë. Il est plus particulièrement chargé des questions régaliennes.
Arnaud Montebourg a fait le choix, pour diriger son cabinet, de la plume de Laurent Fabius, ancien de la banque Rothschild, Stéphane Israël.
Le “conseiller spécial” de M. Montebourg sera Christophe Bejach, membre du directoire de la compagnie financière Saint Honoré.
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vilistia (@vilistia)
Mai 31, 2012 @ 15:07
Précision pour la taxe :
http://www.ofii.fr/venir_en_france_obtenir_son_titre_de_sejour_vls_ts_193/taxes_a_regler_pour_l_obtention_du_visa_vlsts_1179.html
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