Les psittacidés et confrères qui répètent sans vergogne et inlassablement le discours officiel de la « communauté internationale », c’est à dire, de 3 pays membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU à savoir, la France, les Etats-Unis et l’Angleterre, en sont pour leurs frais. Cette coalition diabolique anti-Syrie vient d’avoir un sacré revers. L’association démoniaque se fissure indubitablement. Ambiance.
Après la victoire à la Pyrrhus en Libye et sa cohorte de crimes contre l’humanité, après l’échec cuisant de l’invincible armada pour faire de même en Syrie, les choses se compliquent de plus en plus. Ainsi, la coalition des criminels en col blanc qui font la loi à travers le monde vient d’avoir un sacré coup de canif dans le contrat qui la lie avec l’ONU. Rassurez-vous, il ne s’agit pas du veto sino-russe ou russo-chinois -c’est selon-, qui pose problème, mais bien la parole officielle et très autorisée de Ban ki-moon le Secrétaire général de l’ONU, qui met en cause…Al Qaïda dans les attentats les plus meurtriers depuis que ces terroristes, soi disant opposants syriens, veulent déstabiliser la Syrie, leur propre pays. Ces attentats à Damas avait fait 55 morts et près de 400 blessés. Nous en parlions sur le lien à l’arrière.
La sortie de Ban ki-moon corrobore celle du vice-ministre russe des Affaires étrangères, Guennadi Gatilov, qui estimait qu’Al-Qaïda et des groupes associés sont derrière ces attentats en ces termes: « Pour nous, il est très clair que des groupes terroristes sont derrière ces actes, Al-Qaïda et les groupes qui travaillent avec Al-Qaïda », ajoutant, « Il est très triste de voir un très fort soutien étranger à l’opposition, à la fois sur le plan financier et militaire. Ce soutien étranger ne fait qu’encourager l’opposition pure et dure à poursuivre son activité terroriste ».
« Alors que les occidentaux tentaient honteusement d’attribuer au régime de Damas les derniers attentats meurtriers sur le sol syrien, hélas, un groupuscule extrémiste nommé Le Front al-Nosra, a reconnu être l’auteur des attentats perpétrés à Damas », écrivions-nous dans un papier précédent. Le Quai d’Orsay avait répliqué honteusement:
La France condamne «fermement» le double attentat et impute au régime syrien «toute la responsabilité» des violences survenues en Syrie depuis plus d’un an. «Le régime porte toute la responsabilité des horreurs que connaît la Syrie», ajoutant, «En choisissant une répression aveugle et brutale, le régime s’est enfoncé dans une spirale de violences sans issue».
Maintenant, des divisions sont apparues au sein de la soi disant opposition syrienne, un agrégat de renégats et de galopins. Le chef du Conseil national syrien (CNS), organe de l’opposition, l’inconsistant Burhan Ghalioun reconduit mardi dernier, se dit prêt à démissionner dès qu’un successeur aura été nommé, en raison de divisions. Il ne manquait plus que ça. Burhan Ghalioun a déclaré: « Je n’accepterai pas d’être le candidat de la division, j’annonce donc que je me retirerai dès que le choix se portera sur un nouveau candidat ».
Quand Ehud Barak le ministre israélien de la Défense se laisse aller à des confidences qui n’en sont pas vraiment en affirmant que Bachar Al-Assad est « fichu », on se demande bien pourquoi il s’immisce dans ce conflit. Mais, quand il ajoute: « Un abandon du pouvoir par le président syrien serait un « coup majeur » porté à l’Iran, ainsi qu’au Hezbollah et au Jihad islamique », on se rend compte que ce fin stratège n’en est pas un car, la chute de Bachar Al-Assad installera Al-Qaïda aux portes d’Israël. Quel amateurisme qui se réduit à une obsession psychiatrique quand il s’agit de l’Iran…
Que les protecteurs d’Al Qaïda que sont le Qatar, l’Arabie saoudite ou les Etats-Unis se rassurent. En installant ces monstres à Damas, qu’ils sachent que finalement, ces derniers s’en prendront à eux d’une façon ou d’une autre. Chacun son tour chez le coiffeur. Le mensonge et le diktat qui sont leurs maîtres mot trouveront un jour à qui parler. On ne peut indéfiniment mentir, tromper et avilir les autres. Le frère Guide Mouammar Kadhafi n’a pas eu de chance, les Russes et les Chinois n’avaient pas prévu la violation de la résolution 1973 par le trio de criminels constitués de Nicolas Sarkozy, Barack Obama et David Cameron. Depuis, ces deux pays que sont la Chine et la Russie, ont compris le jeu morbide de l’Occident.
phoenix
Mai 19, 2012 @ 19:41
Alerte : Une loi hors la loi au Canada !
Au Québec, le droit d’association et de manifestation est bafoué par la loi 78.
Même en Syrie ce n’est pas le cas.
L’empire va si mal que ça !!!!!!
J’aimeJ’aime
Christina loleta
Mai 19, 2012 @ 1:12
Regardez donc ce tyran syrien de hafez poignardant des chiots tout en fessant bouffer des serpents a ses troupes.
J’aimeJ’aime
Christina loleta
Mai 19, 2012 @ 1:15
Si c’est ça que vous soutenez, je crois que vous devez être internée en hôpital psychiatrique pour démence.
J’aimeJ’aime
pascal
Mai 19, 2012 @ 12:44
madame loleta la facho dégage du site rejoindre ta marine lepen fille de hitler le sioniste et arrete de montrer des film sioniste truquer
J’aimeJ’aime
Christina loleta
Mai 19, 2012 @ 19:52
Comment va tu le juif sous un nom français « pascal » ??
Pourquoi ne va tu pas dans le mouvement « occupy wall street » ?
J’aimeJ’aime
hezbollah
Mai 19, 2012 @ 2:00
Hafez al assad faisait manger du serpent a ses troupes pour qu’ ils s’habituent aux serpents qu’on a imposer aux arabes dans la région( les sionistes). La pire race de serpent au monde.
J’aimeJ’aime
Christina loleta
Mai 19, 2012 @ 2:27
Mais biensur, allez vous soigner…
J’aimeJ’aime
hezbollah
Mai 19, 2012 @ 2:13
Tiens pour toi le serpent sioniste, j’ en suis sûr que tu préfères voir mourir un bébé arabe qu’ un petit chiot.
J’aimeJ’aime
Christina loleta
Mai 19, 2012 @ 1:07
Pourquoi vous soutenez un tyran qui fait magner des serpents vivants a ses milices baasistes (vidéo de Saddam Hussein transmise aux occidentaux et montrant hafez el assad fessant manger des serpents a ses troupes et poignardant des chiots).
Vous soutenez le fascisme syrien qui massacre de malheureux petits chiots, c’est a vomir…
Ce tyran n’est pas invincible et a choisi l’axe du mal.
J’aimeJ’aime
Le vigile
Mai 19, 2012 @ 3:00
1. Il s’agit, dans la vidéo, du père Al Assad et non du fils Bachar;
2. Les élites des troupes armées de tous les pays dignes de ce nom, s’entraînent à survivre dans tous les milieux hostiles et pour cela, ils doivent pouvoir s’alimenter sur place (scorpions, sauterelles, serpents même venimeux, etc.)
3. La route de la soie est fermée aux occidentaux et elle le restera ne nous en déplaise! Ce ne sont pas les renégats syriens qui vous l’ouvriront.
J’aimeJ’aime
Christina loleta
Mai 19, 2012 @ 12:00
Expliquer moi donc pour les chiots, même Saddam Hussein fut horrifiée, expliquez moi pourquoi ce massacre de chiots ??
Ca fait partie du programme de survie ?
J’aimeJ’aime
Le vigile
Mai 19, 2012 @ 14:02
En occident on ne mange peut-être pas de chiots, mais y mange bien des porcelets. En Asie, manger des chiots est une chose tout à fait ordinaire. Le monde n’est pas culturellement uniforme, vous devriez le savoir ! Mais vous ne ratez aucune occasion pour déverser votre fiel sur Bachar Al Assad, quitte à poster une vidéo sur son père. Effet raté.
La Syrie s’en sortira n’en déplaise à l’occident !
J’aimeJ’aime
vilistia (@vilistia)
Mai 18, 2012 @ 22:46
OusAkT
L’Afrique pourra se réaliser avec les arabes:
Union Africaine avec deux pôles au départ :
1/ Algérie
2/ Afrique du Sud
Pour cela, il faut que les arabes quittent la ligue arabe et adhèrent à l’Union Africaine existante ( union d’Etats et non, une union à la Hollande, gouverneur de la petite région France -bientôt le drapeau israélien à la place du français…..ça va plaisir à Soral ).
La Syrie et l’Irak n’en feront pas partie et s’intégreront dans l’Union Eurasienne.
J’aimeJ’aime
vilistia (@vilistia)
Mai 18, 2012 @ 22:56
La première travailleuse immigrée à venir en Union Africaine sera Loleta pour y travailler dans un élevage de coqs.
Le coq marche bien dans la petite région de France reconvertie en réseau de loisirs « d’attraction gauloise » avec Tapie à la caisse :
» Parcs Saucisson Pinard »
J’aimeJ’aime
azouzimedblog
Mai 19, 2012 @ 1:11
@vilistia,tu devrais lui passé un test en au moins trois langue Africaine+ l’Arabe pour qu’elle puisse avoir le droit à un visa cette vermine Loleta
J’aimeJ’aime
Christina loleta
Mai 19, 2012 @ 1:17
je ne répondrai pas a vos provocations futiles, gardez votre raisonnement pour la maternelle, le biberon, c’est a gauche de vous, dans votre sac.
J’aimeJ’aime
Le vigile
Mai 20, 2012 @ 0:57
@vilistia
Les arabes doivent rester entre-eux. Seuls les pays dits arabes d’Afrique devraient quitter la ligue du même nom et laisser cette dernière aux porcs*émirs de la péninsule. C’est à ce prix que l’Afrique aura de grandes chances d’assurer son développement. La Syrie et l’Irak intégrés à l’Union Eurasienne sera une excellente chose car la péninsule sera, à ce moment-là prise en tenaille.
J’aimeJ’aime
hind
Mai 18, 2012 @ 21:35
c’est toujours les pauvres gens qui payent les grosses légumes sont au dessus de la loi.
J’aimeJ’aime
OusAkT
Mai 18, 2012 @ 18:40
Le problème de ces crises, ont leurs nœuds quelque part aux USA.
Le problème de cette nation est sa force militaire.
Une puissance qu’elle ne contrôle et ne peut contrôler.
Une force sécularisée, au service des multinationales.
L’entretien exorbitant de cette puissance ne peut se justifier que par la présence de « périls » permanents. « Périls » qui la place au dessus des lois, de toutes investigations ou soupçons.
Imaginez un petit peu les enjeux au moyen-orient et le monde sans Israël tel qu’il est aujourd’hui (c’est à dire appliquant les résolutions onusiennes et entretenant de bonnes relations de voisinage), sans une Corée du nord menaçante pour le Japon ou la Corée du sud, enfin un Iran pas plus inquiétant que la France sur son programme nucléaire,…
Ce sera la fin des « protectorats » juteux, des contrats d’armements, un effondrement des repères pour des puissances qui ne sont prêts à l’accepter.
Personne n’est dupe sur la couverture médiatique des grands médias sur la Syrie, pas plus qu’on ne l’était sur la Libye.
Les outils d’informations sont des outils de propagande objectives, par le filtrage et la publication de versions concoctées à dessein.
Vous savez le Qatar, c’est une version arabe d’Israël. Une entité qui a sa survie liée à un fil placé sur un rasoir comme Israël. L’Émirat ne peut qu’obéir aveuglement à son protecteur qui le tient à l’aide d’épouvantails.
J’aimeJ’aime
pach
Mai 18, 2012 @ 18:08
Syrie – Confiscation de sommes d’argent dans une voiture publique aux frontières syro-libanaises
http://www.algeria-isp.com/actualites/politique-syrie/201205-A10352/syrie-confiscation-sommes-argent-dans-une-voiture-publique-aux-frontieres-syro-libanaises.html
Le Premier ministre du Qatar humilié à New York
http://oumma.com/12815/premier-ministre-qatar-humilie-a-new-york
J’aimeJ’aime
pach
Mai 18, 2012 @ 17:52
Jugement historique : Bush et associés coupables de torture
http://lavoixdelasyrie.com/data/?p=2193
J’aimeJ’aime
pach
Mai 18, 2012 @ 17:46
Dieudonné sera candidat aux élections législatives pour représenter le parti antisioniste!!!
J’aimeJ’aime
strym.
Mai 18, 2012 @ 18:12
L’AFP, continue la désinformation en disant que l’humoriste Dieudonné a été condamné plusieurs fois par la justice pour propos antisémites, ce qui est faux ! … Juif, non juif, croyant non croyant, anticommunautaire, contre l’influence des Lobbys (CRIF, Licra, UEJF) qui en avaient marre de voir toujours les mêmes (au pouvoir) sur le terrain politiques depuis 30 ans, vous avez aujourd’hui une alternative, saisissez là ! … (LBS)
http://labanlieuesexprime.org/article.php3?id_article=3709
strym.
J’aimeJ’aime
A2N
Mai 18, 2012 @ 17:17
Bonjour,
« La France condamne « fermement » le double attentat et impute au régime syrien « toute la responsabilité » des violences survenues en Syrie depuis plus d’un an. « Le régime porte toute la responsabilité des horreurs que connaît la Syrie »……. » En choisissant une répression aveugle et brutale, le régime s’est enfoncé dans une spirale de violences sans issue », affirmait ce communiqué elyséen.Ecoeurant de cynisme !
Après Koffi l’âne ou le nègre alibi de l’ONU, voilà Ban qui ment ou l’asiatique alibi de l’occident. L’un et l’autre sont la belle conscience de la barbarie blanche et féroce, celle qui a humilié l’Afrique en assassinant le guide Mouammar en direct LIVE sur la chaîne de l’Etat Collabo-barbare nommé Qatar. Comment Obama et Sarkozy peuvent-ils se regarder dans un miroir en se rasant le matin ? Le premier prolongera ses méfaits grâce à un second mandat qu’il fera probablement, ce n’est pas le mormon républicain qui contrariera son rêve satanique. Quant au second, il a été viré par la peuple, ce qui devrait permettre à la justice de le poursuivre pour ses crimes multiples. il ne reste plus qu’à attendre la fin de son bouclier présidentiel, qui prendra fin dans 3 semaines. Après…..il faudra que les juges d’instruction s’occupent de son cas. Billet à lire
J’aimeJ’aime
Le Caid
Mai 18, 2012 @ 17:05
Avec « Al Qaida », le scénario est invariable :
Quand un attentat se produit en Occident, « Al Qaida » se précipite pour le revendiquer dans ses sites djihadistes, en confirmant la version occidentale et en salissant ainsi davantage l’image des musulmans.
En revanche, quand la même « Al Qaida » massacre les civils en Syrie, en Libye et ailleurs en terre musulmane, elle nie sa responsabilité et accuse les forces de sécurité du « régime dictateur » qui « tue son peuple ».
Et c’est toujours la parole d’Al Qaida qui prévaut dans les médias dominants.
J’aimeJ’aime
hind
Mai 18, 2012 @ 17:02
Israël est l’un des grands collaborateurs des usa, elle n’a pas peur d’el Qaïda, qui ne comporte que des chiens domptés par leur maitre les USA , ces chiens obéissent comme des toutous à leur maitre, qui les a envoyé en Libye pour la déstabiliser et maintenant ils sont en Syrie et demain je ne sais pas ou, heureusement que l’URSS et la Chine se sont réveillés, sinon feuille de route aller les toucher aussi.
J’aimeJ’aime
azouzimedblog
Mai 18, 2012 @ 15:18
merci AJ,une petite fissure déjà, »le long chemin commence par un pas «
J’aimeJ’aime
Huakum
Mai 18, 2012 @ 14:41
C’est à peine croyable.
Sarkozy a menacé des chefs d’Etat africains en mission de les « flinguer » et ces derniers n’ont pas réagi. Des poules mouillées !
L’Afrique est tombée bien bas.
Ces potentats ne sont « forts » qu’à faire tirer sur des populations civiles désarmées.
J’aimeJ’aime
ait aoudia arezki
Mai 18, 2012 @ 14:35
« AL qaida aux portes d’Israël »?Mais Israel en rêve voyons !Une nébuleuse hyper violente et facilement manipulable donc contrôlable c’est du pain beni pour un pays qui a besoin d’un climat de terreur pour continuer de coloniser « tranquille »,alors qu’au contraire un Iran et une Soirée forte et stable est le pire des cauchemars pour les va t’en guerre sioniste qui auront en face d’eux cette fois ,de fin politiciens qui sauront poser le problème de la paix de façon pacifique et intelligente(voyez comment les diplomates iraniens ont géré de main de maitre le dossier du nucleire malgré tt les provocs israeilienne et française pour qu’il derape !!) seule façon qui peut mettre ce pays en face de ses contradictions !
J’aimeJ’aime
maryam
Mai 18, 2012 @ 14:10
J’adore ! Même si le mot « bougnoule » me débecte toujours autant…
Le Premier ministre du Qatar humilié à New York
le 18. mai 2012 – 10:38
Le Qatar qui héberge la plus grande base militaire américaine dans le Golfe, ne parvient même pas à faire héberger son Premier ministre à New York, en l’occurrence le Cheikh Hamad bin Jassim bin Jaber Al Thani . Ce dernier qui croit comme beaucoup de milliardaires que tout peut s’acheter avec un carnet de chèque, envisageait d ‘acquérir un appartement de 1 000 m² dans cette ville pour la modique somme de 31,5 millions de dollars!
Mais les copropriétaires de l’immeuble ont purement et simplement refusé de l’avoir comme voisin, car craignant qu’il porte atteinte à la tranquillité de ce quartier situé dans la richissime 5ème Avenue. Quelle humiliation pour le Qatar, allié inconditionnel des Etats-Unis et totalement soumis à la politique US de déstabilisation du Proche et Moyen-Orient, qui voit son Premier ministre traité tel un « bougnoule » victime de tous les clichés, comme celui d’être incapable de vivre en toute quiétude dans un quartier huppé.
http://oumma.com/12815/premier-ministre-qatar-humilie-a-new-york
J’aimeJ’aime
hezbollah
Mai 19, 2012 @ 0:22
L’ explication du mot » bougnoule »
ça vient de l’époque où les français étaient les seuls à rouler en voiture dans les villes d’Afrique du Nord. Alors les gens du pays, dès qu’ils voyaient un français débouler en voiture, disaient toujours une Bounioule ! une Bounioule ! une Bounioule ! et petit à petit par dérivation de sens, les maghrébins ont fini par appeler les français des Bounioules ! et comme les français qui ne comprenaient pas l’arabe, voyaient toujours les gens s’affoler autour d’eux en criant « Bounioule », ils ont eux aussi fini par appeler les arabes des Bounioules !!! 😆 😆 😆
Non blague à part !
Le Bougnoule, sa signification étymologique, son évolution sémantique, sa portée symbolique.
Par René Naba
Un glissement sémantique du terme bougnoule s’opérera au fil du temps pour englober, bien au delà de l’Afrique du Nord, l’ensemble de la France, tous les « mélanodermes », les « arabo-berbères et négro-africains » chers à Senghor, pour finir par s’ancrer dans le tréfonds de la conscience comme la marque indélébile d’un dédain absolu, alors que parallèlement, par extension du terme raton qui lui est synonyme, le langage courant désignait par « ratonnade » une technique de répression policière sanctionnant le délit de faciès.
Le contexte historique
A l’assaut des tranchées adverses, ployant sous un déluge d’obus, suffoquant sous l’effet des gaz mortels sur les champs de bataille brumeux et venteux du Nord-est de la France, sous la glaciation hivernale des nuits noires de novembre, à des milliers de kilomètres de leur tropique natal, les grandes rasades d’alcool galvanisaient leurs ardeurs combatives à défaut d’exalter leur patriotisme.
En ces temps là, « la chair à canon » carburait à la gnôle. Par un subterfuge dont la raison détient seule le secret, qui n’en révèle pas moins les présupposés d’un peuple, les ressorts psychologiques d’une nation et la complexion mentale de ses dirigeants, la revendication ultime préludant au sacrifice suprême -« Aboul Gnoul », apporte l’alcool- finira par constituer, par un dévoiement de la pensée, la marque d’une stigmatisation absolue de ceux qui auront massivement contribué, à deux reprises, au péril de leur vie, à vaincre, paradoxalement, les oppresseurs de leurs propres oppresseurs.
« Bougnoule » tire son origine de l’expression argotique de cette supplique ante mortem. Elle finira par confondre dans la même infamie tous les métèques de l’Empire, piétaille de la République, promus au rang de défenseurs occasionnels de la Patrie, défenseurs essentiels d’une patrie qui s’est toujours voulue distincte dans le concert des nations, qui se distinguera souvent d’une façon lumineuse (1), d’une façon hideuse parfois, traînant tel un boulet, Vichy, l’Algérie, la collaboration, la délation, la déportation et la torture, les pages honteuses de son histoire, peinant des décennies durant à expurger son passé, et, pour avoir tardé à purger son passif, en paiera le prix en termes de magistère moral.
Curieux rapport que celui qui lie la France à sa mémoire, étrange rapport que celui qui lie ce pays à lui-même, à la fois « Patrie des lumières et des Droits de l’Homme » et patrie du « Code Noir » de l’esclavage, le code de l’abomination, de la traite de l’Ebène et du mépris de l’Indigène. Etrangement curieux le rapport qui lie ce pays à ses alliés de la période coloniale, les peuples colonisés d’Outre-mer. Par deux fois en un même siècle, phénomène rarissime dans [l’histoire, ces soldats de l’avant, les avant-gardes de la mort et de la victoire, goumiers Algériens, spahis Marocains, tirailleurs Tunisiens, Sénégalais et Soudano nigériens, auront été embrigadés dans des conflits qui leur étaient, étymologiquement, totalement étrangers, avant d’être rejetés, dans une sorte de catharsis, dans les ténèbres de l’infériorité, renvoyés à leur condition subalterne, sérieusement réprimés aussitôt leur devoir accompli, comme ce fut le cas d’une manière répétitive pour ne pas être un hasard, à Sétif (Algérie), en 1945, cruellement le jour de la victoire alliée de la seconde Guerre Mondiale, au camp de Thiaroye (Sénégal) en 1946, et, à Madagascar, en 1947, sans doute à titre de rétribution pour leur concours à l’effort de guerre français.
Substituer une sujétion à une autre, se faire décimer, au choix, sur les champs de bataille ou sur le terrain de la répression au retour au pays, avant d‘être mobilisé à nouveau pour la relance de l’économie de la Métropole, que de conséquences traumatiques ils pâtiront de cette « querelle de blancs ». Il n’était pas question à l’époque de « seuil de tolérance » mais de sang à verser à profusion. Beaucoup acquitteront leur tribut du sang en faisant l’apprentissage de l’ébriété, sans connaître l’ivresse de la victoire. Beaucoup survivront à l’enfer de Verdun ou de Monte Cassino avant de sombrer dans le désarroi de l’incompréhension au sein de la cohorte des alcooliques anonymes. Beaucoup en perdront la raison devant une telle aberration de comportement. Beaucoup, plus tard, bien plus tard, basculeront dans une révolte libératoire qui sonnera le glas de l’empire français.
Recru d’épreuves au terme d’une vie brève mais houleuse, Lapaye Natou, vaillant combattant de l’armée de l’Union Française, miné par les ravages de l’alcool de palme, s’effondrera un crépuscule de l’été 1961. Gisant au pied du baobab de sa ville natale de Kaolack, dans la région du Sine Salloum, au Sénégal, un des centres mondiaux de l’arachide, qui fit la fortune des comptoirs coloniaux des négociants bordelais, Lapaye Natou, -l’auteur en a été le témoin-, apostrophera dans un ultime sursaut de fierté son auditoire en ces termes : « C’est moi Lapaye Natou, l’homme de l’homme, coeur de lion, peau de panthère, l’homme qui en fait son dawar, en a Mer, en a Méditerranée, en à l’Est Baden-Baden. Celui qui me connaît ça va, celui qui ne me connaît pas tant pis ».
En termes policés, c’est à dire en termes moins rudimentaires mais certainement moins expressifs, cela donnerait : « C’est moi Lapaye Natou, un être humain, courageux et résistant, un homme qui a répondu à l’appel du devoir en participant, loin de son pays natal, à tous les combats de la France, de la Méditerranée jusqu’au point de jonction des forces alliées au coeur de l’Europe. Je rends grâce à ceux qui reconnaissent ma valeur et voue aux gémonies ceux qui méconnaissent ma valeur et celle de mes semblables ». Que d’imprécations devant cette malédiction du destin auront ainsi été proférées en un siècle hors de portée de leurs véritables destinataires. Que de ressentiments étouffés dans l’anonymat le plus complet. Que de colères contenues devant tant de désinvolture à l’égard de ce que l’un des leurs, Frantz Fanon, qualifiera de « damnés de la terre »(2). Rares sont les populations qui auront connu pareil parcours chaotique sans jamais cultiver une idéologie victimaire, sans jamais en faire usage ultérieurement dans leur combat pour leur acceptation.
Un agrégé de grammaire de l’Université française, une discipline où les lauréats sont rarissimes, qui présidera par la suite aux plus hautes destinées de son pays, Léopold Sedar Senghor (3), gratifiera ces victimes muettes de l’Histoire de la dignité de « dogues noirs de la République ». Ciselée avec soin par un orfèvre dans l’art sémantique pour affirmer sa douloureuse solidarité avec ses frères de race, cette formule passera à la postérité comme la marque de scarification morale de leurs cerbères et de leurs héritiers naturels. « Les dogues noirs de la République », anti-mémoire de la France, sa face cachée, ainsi que son prolongement conceptuel, la « Négritude », que cet enfant chéri de la Francité forgera par opposition identitaire à ses anciens maîtres, constitueront le levier d’affranchissement du continent noir, son thème mobilisateur vers son indépendance.
Pur produit de la culture française, un des grands motifs internationaux de satisfaction intellectuelle de la France, théoricien du métissage culturel et de la civilisation universelle, membre de l’Académie Française, condisciple du président français Georges Pompidou au Lycée Louis-le- Grand à Paris, ministre de la République Française et un des grands animateurs de l’Internationale Socialiste, Senghor sera, inexplicablement, le grand oublié de l’énarchie française à ses obsèques à Dakar, le 20 décembre 2001, à 95 ans, qu’elle réduira à sa seule africanité, illustration symptomatique de la singularité française.
Signification étymologique
Dans les ouvrages de référence de la société savante de l’élite française, le calvaire de leur dépersonnalisation et leur combat pour la restauration de leur identité et de leur dignité se résumeront à cette définition laconique : « Le bougnoule, nom masculin apparut en 1890, signifie noir en langue Wolof (dialecte du Sénégal). Donné familièrement par des blancs du Sénégal aux noirs autochtones, ce nom deviendra au XXme siècle une appellation injurieuse donnée par les Européens d’Afrique du Nord aux Nord-Africains. Synonyme de bicot et de raton ». Avare de précision, la définition, sibylline, paraît quelque peu succincte. Masque-t-elle gêne, ignorance, indifférence ou volonté d’atténuation ?
L’expression était-elle vraiment familière ? Serait-elle le fruit d’un paternalisme blanc de bon aloi envers de braves noirs « bons sauvages » ? Qui sont donc ces Européens qui proféraient de telles appellations injurieuses ? Des Suédois insultant des Phéniciens, les ancêtres des Carthaginois ? De quelle planète étaient-ils les habitants ? En quelle ère de notre Histoire ? Qui sont donc ces Nord-africains à l’identité mal définie qui faisaient -qui font- l’objet d’une telle interpellation ? Le dictionnaire (4) qui donnait la définition du Bougnoule date pourtant de 1979, une époque récente de l’histoire contemporaine. Il se gardait bien d’identifier les Maghrébins, 30 ans après l’indépendance de l’Algérie, du Maroc et de la Tunisie, une nouvelle fois englobés dans le même sac de leur ancienne dénomination coloniale.
Treize ans plus tard, en 1996, ce même dictionnaire, cédant sans doute à l’esprit du temps sous l’effet des revendications des mouvements associatifs et des succès remportés par les jeunes générations issues de l’immigration, en donnera une définition laconique en un style télégraphique qui masquait mal les connexions : « familier, péjoratif, injure raciste/ 2 maghrébins, arabes » sans qu’il soit précisé s’il s’agissait d’injures racistes proférées à l’encontre des Arabes et des Maghrébins ou des injures échangées entre eux par des Arabes et des Maghrébins.
Son évolution sémantique
Un glissement sémantique du terme bougnoule s’opérera au fil du temps pour englober, bien au delà de l’Afrique du Nord, l’ensemble de la France, tous les « mélanodermes », les « arabo-berbères et négro-africains » chers à Senghor, pour finir par s’ancrer dans le tréfonds de la conscience comme la marque indélébile d’un dédain absolu, alors que parallèlement, par extension du terme raton qui lui est synonyme, le langage courant désignait par « ratonnade » une technique de répression policière sanctionnant le délit de faciès.
Loin de relever de la casuistique, l’analyse du contenu participe d’une clarification sémantique et psychologique, d’un exercice de pistage des « non-dits » de la conscience nationale à travers un voyage dans les méandres de l’imaginaire français. Le sujet demeure largement tabou en France et le problème soigneusement occulté des manuels scolaires et débats publics. Tel un spasme, il surgit par soubresaut par suite de malencontreuses réminiscences. Craint-elle tant, la France, au point de l’exorciser, l’idée « qu’un sang impur ait abreuvé ses sillons » ? Croit-elle vraiment à la réalité d’un « sang impur » si pourtant abondamment sollicité sur les champs de bataille de Champagne-Ardenne, de Bir Hakeim, de Toubrouk, de Coufra et d’ailleurs ?
Loin de participer d’une hypermnésie culpabilisante, le débat ne s’en impose pas moins tant sur la contribution des « peuples basanés » à la libération du sol français, que sur leur apport au rayonnement de leur pays d’accueil. Non pas tant par appétence polémique mais pour une oeuvre de restauration de la mémoire française par la reconstitution du maillon manquant, cet assemblage des « fils visibles et invisibles qui relient les individus à leur environnement, le réel à l’Histoire » (5), une mesure de prophylaxie sociale sur les malfaisances coloniales dont l’occultation pourrait éclairer les dérives répétitives de la France, telles que -simple hypothèse d’école ?- la correspondance entre l’amnésie sur les « crimes de bureau » de 1940-44 et l’impunité régalienne de la classe politico administrative sur les scandales financiers de la fin du XXme siècle, ou la corrélation entre la déroute de l’élite bureaucratique de 1940 et la déconfiture de l’énarchie contemporaine.
Réalité honteuse longtemps niée et même déniée par une sorte de péché d’orgueil, la permanence d’une posture du mépris et de l’irresponsabilité -la singulière « théorie du fusible à la française »- et d’une idéologie protofasciste inhérente à un pan de la culture française, finiront par s’imposer dans toute leur cruauté à l’occasion des élections présidentielles de 2002 en plaçant les Français devant l’infamant dilemme de choisir entre un « escroc » et un « facho » (6), entre un « super menteur » et un « superfacho » (7), deux septuagénaires vétérans politiques de l’époque de la guerre froide occupant le devant de la scène depuis près de quarante ans, les deux candidats les plus âgés, les plus fortunés et les plus décriés de la compétition, mutuellement confortés dans une campagne sécuritaire, l’héritier d’un gaullisme dévoyé dans l’affairisme le plus débridé (8) face à l’héritier d’un vichysme sublimé par un ancien tortionnaire de la Guerre d’Algérie.
Le premier, Jacques Chirac, auteur d’une formule chauvine d’une démagogie achevée sur les « bruits et les odeurs » des familles immigrées qui ponctionnent la sécurité sociale par leur prolificité génésique, le second, Jean Marie Le Pen, auteur d’une formule d’une abomination absolue sur le « Durafour crématoire (…) point de détail de l’Histoire ». « Une des plus grandes bévues démocratiques de l’histoire contemporaine de la France » (9), selon l’expression de l’écrivain indo britannique Salman Rushdie, la première consultation populaire à l’échelon national du XXIme siècle révélera aux Français et au Monde médusés, le délitement moral d’un pays volontiers sentencieux et le discrédit de son élite non moins volontairement obséquieusement arrogante, incapable d’assumer au terme d’un pouvoir monopolisé tout au long de la seconde moitié du Xeu siècle, au niveau économique, la mutation postindustrielle de la société française, au niveau sociologique, sa mutation postcoloniale, au niveau de son opinion nationale, sa mutation psychologique, signe de l’échec patent de la politique d’intégration de sa composante afro musulmane.
Si une France de 45 millions d’habitants s’ouvrait largement, sur la base de l’égalité des droits, pour admettre 25 millions de citoyens musulmans, même en grande proportion illettrés, elle n’entreprendrait pas une démarche plus audacieuse que celle à quoi l’Amérique dut de ne pas rester une petite province du monde anglo-saxon », prophétisait, déjà, en 1955, Claude Lévi-Strauss en un saisissant résumé de la problématique post-coloniale dans laquelle se débat la société française depuis un demi-siècle (10).
La France ne saurait être le dépotoir de l’Europe, mais ni les Arabes, pas plus que les Africains ne sauraient être l’exutoire à tous les maux de la société française. L’HISTOIRE est incomplète sans le témoignage des perdants. La rationalité cartésienne, transcendance symbiotique de l’intelligence athénienne et de l’ordre romain, quintessence de l’esprit critique, aura ainsi engendré des monstruosités dans ses moments d’assoupissement. Nul pays n’est à l’abri de telles dérives devant les grands bouleversements de l’histoire et l’ingratitude passe pour être une loi cardinale des peuples pour leur survie. Mais l’exception française si hautement revendiquée d’une nation qui se réclame de la grandeur est toutefois antinomique d’une culture de l’impunité et de l’amnésie, une culture érigée en un dogme de gouvernement et, à ce titre, incompatible avec la déontologie du commandement et les impératifs de l’exemplarité.
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&ved=0CFgQFjAA&url=http%3A%2F%2Foumma.com%2FLe-Bougnoule-sa-signification&ei=2sW2T-6sE-Gw0QXf0bzjBw&usg=AFQjCNHpaKS0hZmzzCbF11Z2sLFVkbg-gg&sig2=jKjrkD6H4aXJBc8jFAq9yQ
J’aimeJ’aime
hind
Mai 18, 2012 @ 14:01
enfin Ban ki-moon le sourd muet se manifeste!
J’aimeJ’aime
McLouf
Mai 18, 2012 @ 13:51
Si Ghalioun le chef des renégats Syriens se dit prêt à rendre le tablier et si il n’y a aucun candidat pour prendre sa place, c’est indéniablement parce qu’il se sent orphelin depuis le 6 mai.
Pour son départ du Quai d’orsay, Juppé, l’obligé de Clinton et des monarchies du golfe, n’a rien trouvé de mieux à dire que sa frustration conçernant le dossier Syrien, ce qui laisse entendre qu’il pressent un infléchissement de la politique menée jusque là.
Le nouveau pouvoir a moins d’atomes crochus avec les rois et émirs que le précédent régime sarko-sioniste. Bastille et monarchie ne font pas bon ménage en général.
Les carnavals des « amis de la Syrie » organisés à Tunis, Paris ou istanbul, pour faire plaisir à Clinton et le Qatar, c’est fini.
Et si Hollande a déclaré vouloir se retirer d’Afghanistan ce n’est pas pour aller s’embourber en Syrie contre l’avis de la Chine et la Russie.
Après avoir souhaité la réelection de Sarko, le lobby représenté par le CRIF a mené une campagne médiatique pour imposer l’atlantiste Moscovici aux AE mais c’est quelqu’un classé Guaullo-Mitterandien au quai d’orsay qui lui a été préféré.
De même qu’au niveau de l’important poste de conseiller diplomatique à l’Elysée qui a son mot à dire à l’oreille du président, au néoconservateur Bushien, Daniel Levitte, pro-guerre en Irak, Libye, Syrie, Iran et partout où le souhaite sionistan, a succédé un diplomate spécialiste de l’Asie en général et la Chine en particulier.
Autant d’indices qui laissent espérer un rééquilibrage de la politique étrangère dans le sens des intérêts de la France en priorité et non d’un pays tiers « dominateur et sûr de lui » (dixit Charles De Gaulle) et qui est devenu le pays le plus expansionniste et belliciste de la planète et le dernier pays colonialiste.
J’aimeJ’aime
Estelle
Mai 18, 2012 @ 13:08
Tiens,
Merci Allain Jules !
Les mainstream n’en parleront pas sans doute de cette sortie de Ban ki-moon.
J’aimeJ’aime
maryam
Mai 18, 2012 @ 12:41
Très bon papier, Allain ! Clair, net et précis. Merci !
J’aimeJ’aime
katalizeur
Mai 18, 2012 @ 13:05
enfin du ALLAIN JULES pur jus !
J’aimeJ’aime
vilistia (@vilistia)
Mai 18, 2012 @ 22:48
C’est pas lui…c’est son cousin BHL !
J’aimeJ’aime