Guinée-Équatoriale: Transparency International prépare l’invasion de ce pays pétrolier

Posted on Mar 30, 2012 @ 13:31

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Deux juges d’instruction français, Roger Le Loire et René Grouman ont demandé un mandat d’arrêt international pour « blanchiment » contre le fils du président de Guinée-Équatoriale, Teodorin Nguema Obiang, ministre d’état de l’Agriculture et vice-président du Parti démocratique de Guinée-équatoriale (PDGE) au pouvoir. Pour l’instant, on attend l’avis du procureur de la République, qui n’a pas encore donné suite à cette demande scélérate. Cette procédure est le fait de Transparency international, « TI »(transparence international), qui bien sûr veut simplement violer la souveraineté de ce pays africain. Et pourtant, on ne les entend pas en France sur des dossiers de corruption: Karachi, Bettencourt-Woerth etc. TI, n’a jamais lancé ses diatribes contre les pays du Golfe dont le patrimoine immobilier, les œuvres d’art, et autres objets précieux en France, dépassent largement celui d’un Nguema Obiang et sont la propriété exclusive des monarchies régnantes. Ambiance.

Il ne s’agit aucunement, ici, de défendre qui que ce soit mais simplement la souveraineté d’un pays. Au nom de quoi et par quel mandat TI peut-il vouloir la mise en cause d’un ministre d’un pays tiers, alors qu’il est incapable d’enquêter dans son propre pays, le nôtre, la France ? C’est quoi Transparency International ? Probablement une plante, un animal ou simplement une imposture. Ce qui est sûr, ce n’est pas le genre de plantes dioïques de la famille des  euphorbiacées ou le petit  marsupilani qui sort sur nos écrans mercredi prochain mais bien l’ONG Transparency International  « TI France », nouveau bras judiciaire de la France pour déstabiliser l’Afrique avec la complicité, parfois, de ses propres enfants. Avec ses bottes de sept lieues, son manteau en skunk, TI tente d’envoyer ses odeurs pestilentielles en Afrique.

Transparency international, à l’origine de cette affaire, soupçonne un pillage systématique des caisses de l’État guinéen. Ceci avait permis, que les juges fassent saisir les véhicules du fils Obiang et ses biens mis sous séquestre. On ne peut nier le côté indécent et ostentatoire de cette exposition de biens par Teodorin Nguema Obiang mais, rien ne permet à la justice française de s’immiscer dans les affaires intérieures d’un pays souverain, encore moins de chercher à juger un ministre pour des injonctions venant, qui plus est, d’une organisation non-gouvernementale. Le mépris de l’Afrique est à l’optimum, après le précédent libyen où, des forces étrangères s’arrogent le droit d’aller assassiner sur son territoire, un chef d’État, en l’occurrence, le frère guide Mouammar Kadhafi. Qui peut accepter ça ? Si l’inverse se faisait, la presse occidentale allait parler de scandale et un tollé général allait envahir les ondes. Mais là, elle (presse) se limite à parler de l’action des juges. Une honte. Mais, en allant sur le site de ce machin, TI, on tombe des nues en lisant le volet sur la restitution selon cette ONG,  des « biens mal acquis »

Restituer les avoirs détournés aux États spoliés

La restitution des avoirs détournés est l’un des enjeux fondamentaux de la lutte contre la corruption. Cette procédure, prévue par la Convention des Nations unies contre la corruption (Convention de Mérida, 2003), doit résonner comme une menace aux oreilles des cercles dirigeants afin que cessent les détournements de fonds publics.

L’adoption d’instruments internationaux dans ce sens témoigne de la reconnaissance progressive de cet enjeu. Pourtant, les processus de recouvrement menés à leur terme restent très rares. Manque de volonté politique de la part des gouvernements spoliés, insuffisance de la coopération internationale, complexité des procédures. Les explications sont multiples.Devant tel paradoxe, la mobilisation de la société civile est essentielle.

Depuis 2001, la question de la restitution des avoirs détournés est l’une des priorités de Transparency International. De même que TI se bat pour le bon usage de l’aide internationale, le retour dans le pays d’origine des « biens mal acquis » doit être mis à profit pour le développement de ces États. En aucun cas, la restitution ne doit fournir l’occasion aux nouveaux dirigeants de répéter les travers de leurs prédécesseurs.

Cette dernière phrase à elle seule interpelle. Elle prouve, sans équivoque, que cette ONG s’arroge le droit de désigner qui elle veut, surtout en Afrique, les pays ou les dirigeants qu’elle souhaite incriminer. Dans sa liste noire, hormis la Guinée-Équatoriale, il y a le Congo-Brazzaville et le Gabon. « En aucun cas, la restitution ne doit fournir l’occasion aux nouveaux dirigeants de répéter les travers de leurs prédécesseurs. » Est-ce à dire, que, après la confiscation des ces biens, la justice française enverra tous ces véhicules en Guinée-Équatoriale quand le régime tombera ? Qui se chargera de cette mission puisqu’il est mentionné que les nouveaux dirigeants ne doivent pas répéter les travers de leurs prédécesseurs ? Que veulent montrer les juges français et Transparency international ? Qu’ils aiment l’Afrique ? Pourquoi ne s’attaquent-ils pas aux accords, que dis-je, aux diktats de coopération mis en place depuis des lustres pour spolier les biens de l’Afrique ?

Au-delà de cette escroquerie qui s’habille d’oripeaux élogieux, combien d’Équato-guinéens ont été consultés ? A défaut de demander explicitement à la France d’aller perpétrer un coup d’état en Guinée-Équatoriale, Transparency international est plutôt entrain de vouloir mettre à mal les relations diplomatiques entre la France et ce petit pays pétrolier africain (616 459 hab.). Pourquoi Transparency international ne commence pas par interdire aux Africains d’acquérir des biens en France puisque, me semble-t-il, c’est le but ? Pour cela, il suffit de demander aux agences immobilières, aux concessionnaires automobiles, aux bijoutiers etc, de ne plus rien leur vendre. Pire, Transparency international accuse, dans un communiqué daté du 28 mars dernier, le Parquet, de traîner les pieds, comme si une logique ou une éthique quelconque se cachait derrière leur diatribe. 

De voir des ressortissants de ces pays montrés du doigt approuver les envolées lyriques de Transparency international, simplement par opposition au régime de leur pays, c’est faire le lit de la re-colonisation de  l’Afrique. C’est irresponsable et, ces leaders autoproclamés devraient savoir que, s’ils arrivent au pouvoir, ils seront aussi infantilisés au même titre que leurs prédécesseurs. Il est donc grand temps que les Africains se réhabilitent, fassent corps, et prennent conscience de leurs capacités morales pour ne plus se laisser marcher sur les pieds.