Côte d’Ivoire – Mise au point : ni Gbagbo ni Ouatarra.

Posted on Déc 1, 2011 @ 8:06

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Depuis le transfèrement abusif de l’ex président ivoirien Laurent Gbagbo dans les geôles de la CPI à La Haye, certaines personnes, des fanatiques, se permettent de dires des contrevérités abyssales sur mon point de vue d’hier. Ainsi donc, j’aurai souhaité de mes voeux, l’intervention française sur le sol ivoirien. Que nenni. J’aimerai que ces dernières montrent une seule ligne où j’émets un tel souhait. Pourquoi je combats la gouvernance de Ouatarra ? Ambiance.

J’ai ouï-dire, pendant la crise post-électorale ivoirienne que j’avais été acheté, alors que je soutenais la démocratie dans mes convictions sur le processus électoral. Si ma position actuelle se focalise sur le comportement d’Alassane Dramane Ouatarra que je fustige, ceci prouve bien que je ne me laisse pas berner, encore moins acheter. Pire, contrairement à nombre de soutiens de Laurent Gbagbo, je ne suis pas extrémiste et ne me laisse pas conter fleurette.

Hier, je n’ai pas produit des billets doux sur du papier où des fleurs, en encensant tel ou tel autre. Je n’ai non plus fait semblant. A plusieurs reprises, malgré le forcing de certains, que dis-je, la plupart, j’ai affirmé, billet après billet, que je ne soutenais personne. Ceci m’a valu quolibets et autres insultes, « ivoireries » et/ou « africaneries » insipides. Je n’en ai cure. En revanche, mentir comme le font aujourd’hui beaucoup, ce n’est pas mon dada.

Vraiment, selon l’adage qui dit « les cons osent tout, et c’est à cela qu’on les reconnait », je précise en plus, que la folie douce mène à la vraie folie. J’ai ri, de bon coeur rassurez-vous, quand un posteur sur Facebook est venu écrire sur mon mur en disant que j’avais retourné ma veste. Ici même, certains, convaincus de leur fait, ont même dit qu’enfin, j’avais compris. Mais compris quoi ? Ce n’est pas parce qu’une élection porte une personne à la magistrature suprême de son pays, qu’il ne devient pas Hitler des tropiques. Et si certains gardent le silence face à ce genre d’imposture, ils sont soient aveugles, soient malhonnêtes. Je ne suis pas de ceux-là.

Il faut quand même être con, compte tenu de ce qui s’est passé après la proclamation des résultats de l’élection présidentielle ivoirienne, pour oser blanchir Laurent Gbagbo ou Alassane Ouatarra. Oui, con. Ainsi, on met entre guillemet le massacre de Duékoué ou la tuerie du marché d’Abobo attaqué par des obus de mortier pour ne citer que ces deux évènements tragiques qui concernent directement les deux camps ? Et regardez la vidéo en dessous, très violente des partisans de Laurent Gabgbo qui mettent à mort un homme à l’aide de parpaings. Cardiaques, s’abstenir.

In fine, il faut d’abord pouvoir se regarder devant la glace, enlever la poutre ou la paille dans ses yeux, avant de venir critiquer ou donner des leçons aux autres. Quant à ceux qui disent que mon soutien à Kadhafi est une ruse, encore une fois, je ne souhaite pas vraiment qu’il soit à ma place ou polémiquer: écoutes téléphoniques, interdiction de certains médias… etc. Bref, pas besoin de raconter ma petite et pauvre vie.

Mon parti, c’est la Côte d’Ivoire, c’est l’Afrique, c’est la justice, pas le mensonge !