Chacun son tour chez le coiffeur ! « Les choses qui arrivent aux autres commencent déjà à m’arriver » doit se dire aujourd’hui, le sénile président sénégalais, Abdoulaye Wade, 85 ans et toutes ses dents, ami très intime…plutôt vassal de Nicolas Sarkozy, le chef de l’État français. Le Sénégal est en proie à des « délestages » et/ou coupures d’électricité depuis des mois, qui se sont aggravées ces dernières semaines, durant parfois deux jours d’affilées dans certaines zones. Les petits commerçants, forces vives de la Nation sénégalaise n’en peuvent plus…
Les jours se suivent et se ressemblent désormais au Sénégal. Après les manifestations de colère de jeudi dernier à Dakar, contre le projet de loi du président Abdoulaye Wade visant à permettre, dès février 2012, l’élection simultanée d’un président et d’un vice-président avec un minimum de 25% des voix au premier tour, rebelote. Hier, ce fut le bouquet. Et ce n’est pas terminé.
Face aux loqueteux faméliques, armés uniquement de pierre, de pétrole et d’allumettes, néanmoins « assoiffés » d’électricité à juste titre, qui, commerçant voyant ses produits prêts à la vente se détériorer et devenir invendables, qui, chef de famille dont les denrées périssables achetées à prix d’or au marché pourrissent dans le réfrigérateur, Abdoulaye Wade le président sénégalais envoie ses milices anti-émeutes, armées jusqu’aux dents.
Tiens, pour restaurer l’ordre public que peut-on faire sans l’armée ? Rien. Pire, en face, si ce sont des hordes armées de fusils d’assaut, pour sûr, Wade le démocrate reconverti en démoncrate enverra sur place des chars. Et ça ose critiquer Mouammar Kadhafi. C’est vraiment très intéressant de voir un donneur de leçons, traitre à son peuple et à l’Afrique se retrouver confronté à un soulèvement populaire. Au Sénégal, c’est un vrai mécontentement, alors qu’en Libye, il n’en est rien.
Pour finir, ici, bien sûr, nous n’avons aucune sympathie pour ceux qui aujourd’hui au Sénégal, brûlent, pillent et saccagent. C’est dit. Abdoulaye Wade soutient les renégats criminels de Benghazi, nous, non.
Mon amour pour Abdoulaye Wade dans cette vidéo
strym
Juin 29, 2011 @ 9:25
moi suis ravi et satisfait d’avoir ici invectivé ceux qui le merit@ient, sans me tromper sr leur compte concernant leur racisme…coach entre autre
qt à matthieu, qui qu’il soit , où qu’il soit…j’aimerai pas etre à sa place, aliéné sans aucune experience de vie… sr le net qu’il croit etre la vraie vie, il se croit ds un film d’action
la mata, un brave con finalement…on a ts aprecié francois pignon, donc la mata est notre pignon, mm si des fois c’est vrai il est plus con que nature…
sans AJM personne n’@urait croisé personne
strym.
J’aimeJ’aime
pach
Juin 28, 2011 @ 17:56
Emeutes au Sénégal : allo, la France ?
Alors que Dakar était secouée par de violentes émeutes, Karim Wade, le fils du président sénégalais Abdoulaye Wade, aurait téléphoné tard dans la nuit de lundi à mardi à un proche de Nicolas Sarkozy afin de réclamer une intervention de l’armée française, a révélé à Afrik.com une source bien informée. Une demande accueillie par une fin de non recevoir, les ressortissants français n’étant pas menacés au Sénégal. Par ailleurs depuis quelques jours, les relations entre le conseiller spécial Afrique de Nicolas Sarkozy, Robert Bourgi, et Karim Wade se sont détériorées. Ce dernier reproche à l’avocat français d’avoir abandonné son soutien à la famille Wade pour se rapprocher d’opposants politiques tels qu’Idrissa Seck et Macky Sall qu’il considère désormais comme l’avenir du Sénégal. Depuis la forte mobilisation de jeudi, face au très controversé projet de loi d’Abdoulaye Wade, le pays est en ébullition.
http://www.afrik.com/breve32357.html
J’aimeJ’aime
pach
Juin 28, 2011 @ 16:30
Lettre Ouverte d’un Africain au Président Américain Barack Obama sur sa guerre en Libye
de Jean-Paul Pougala
Monsieur le Président,
C’est le cœur saignant de douleur que je vous écris cette lettre pour vous prier de bien vouloir écouter le message que la Chambre des Représentants Américaine vous a envoyé hier 24/06/2011 en rejetant le texte autorisant l’intervention militaire des Etats-Unis en Libye, et de mettre fin à l’agression en cours contre le peuple Libyen avec les prétextes des plus extravagants comme celui de dire que c’est pour les protéger.
Il y a 3 ans que vous avez enflammé tout un continent, le continent africain durant les primaires des élections présidentielles du parti démocrate. Et lorsque vous avez été élu président, nous avons cru voir en vous, ce fils d’Afrique qui avait réussi et qui pouvait désormais servir de référence pour 1 milliard d’Africains, vous sembliez ce héros que nous n’avons jamais connu, parce que nos héros ne sont devenus des légendes que pour l’émotion suscitée par leur brève vie (tous tués par les Européens). Avec votre élection à la Présidence des Etats-unis d’Amérique, nous avons cru un instant voir ce demi-dieu Noir que l’Afrique se cherche encore après tant d’années de honte au contact de l’Europe. Oui Monsieur le Président, nous savions bien que vous aviez été voté par les Américains pour faire les intérêts de votre pays, mais que voulez-vous? Penser que vous étiez aussi notre Président, que vous aviez nos gènes, que vous étiez aussi notre frère Noir est un rêve que nous avons tous fait les yeux bien ouverts. Nous vous avons tous vu comme quelqu’un des nôtres, comme quelqu’un qui était capable de comprendre mieux que tous les autres puissants de la terre, les plaies et les souffrances des Africains. Nous avons porté vos t-shirts, nous avons entonné votre refrain YES WE CAN, mais dans nos têtes en Afrique, nous lui avions donné une autre signification, c’était l’explication que ce destin qui semblait figé d’une race maudite avait tout d’un coup pris le train, le même train de l’évolution des autres races. CHANGE ! en effet. Dans le plus profond village reculé d’Afrique, nous avons chanté votre nom, parce que vous nous avez donné l’espoir, l’espoir d’un véritable changement. Vous avez donné à la jeunesse africaine l’enthousiasme qu’aucune campagne de sensibilisation n’aurait permis d’atteindre. Lorsque vos adversaires politiques vous attaquaient sur vos actions, nous étions dans l’incapacité même de comprendre leurs raisons, les classant tous et de façon expéditive comme des racistes, tellement nous étions fous de vous.
Et puis, ont commencé vos premières maladresses sur l’Afrique que nous avons toujours regardées avec beaucoup de tolérance et d’indulgence. Puis les maladresses se sont progressivement transformées en fautes politiques et puis en humiliation et pour finir en agression pure et simple. La dernière et la plus grave est l’agression contre la Libye.
Lorsque le 20 Janvier 2009 vous avez prêté serment sur la bible de votre illustre prédécesseur : Abraham Lincoln, devenant ainsi le 44ème président des Etats-Unis d’Amérique, ce geste hautement évocateur a symbolisé à nos yeux, l’espoir de la rencontre et de la réconciliation qui n’a jamais eu lieu entre Européens et Africains, entre Blancs et Noirs. Ce jour a marqué pour le peuple américain et pour le peuple africain, liés par un passé douloureux, l’espoir d’un début de fraternité basée sur une relation de respect mutuel, une relation plus juste et apaisée. Tout au moins, c’est ce que nous pensions et espérions.
Mais après plus de 2 ans de votre présidence, la chaleur que vous aviez suscitée dans nos cœurs en Afrique s’est vite transformée en douche froide et le feu de l’espoir que vous aviez su allumer en nous s’est vite éteint par la marée destructive de l’océan de vos bombes contre le peuple africain (120 missiles Cruise en une nuit sur une capitale: Tripoli). Plus nous avons appris à vous connaitre à travers vos actes réels en Côte d’Ivoire et en Libye et plus nous avons peur de vous. Votre politique africaine qui pèche par son arrogance et l’orientation de vous ranger derrière les puissants pour écraser les faibles vous classera dans l’histoire à l’opposé de la voie suivie par le président Abraham Lincoln.
Nous n’attendions pas grand-chose de vous habitués comme nous sommes à porter notre croix sans hurler, sans gémir, sans nous plaindre, mais nous espérions pour le moins, que vous seriez neutre dans la relation Oppresseurs-Opprimés qui sévit encore aujourd’hui entre l’Europe et l’Afrique. A notre surprise, vous avez choisi votre camp, celui de nos oppresseurs. Et vous avez mis en jeu des moyens conséquents pour freiner notre désir d’émancipation, pour étouffer notre élan de liberté.
Mais détrompez-vous Monsieur le Président Obama, parce qu’il y a longtemps que la jeunesse africaine est débout et a compris grâce au monde globalisé, combien votre système avait asservi leurs parents, mais aussi que notre misère, notre souffrance, nos humiliations ne sont pas irrémédiables, ne sont pas inscrites dans le marbre. Car comme l’a dit le président Abraham Lincoln à un visiteur à la Maison Blanche, « Vous pouvez tromper tout le monde un certain temps ; vous pouvez même tromper quelques personnes tout le temps ; mais vous ne pouvez tromper tout le monde tout le temps ». 5 siècles de tromperie de vos alliés sont mis à l’épreuve par l’avènement d’une nouvelle époque de fin de règne de l’oppresseur. Nous nous sommes rendus à l’heure du bilan, à l’épilogue de l’histoire, de Notre histoire commune.
Celle-ci démarre le 16 juin 1452, lorsque le 208ème pape Nicolas V à travers la bulle papale dénommée : Dum diversa, autorise le roi du Portugal Alfonse V à déporter et réduire en esclavage les populations de Guinée (Afrique), c’est le début d’une longue période sombre pour l’Afrique. La découverte de l’Amérique en 1492 va empirer le sort de nos ancêtres avec la multiplication de leurs déportations vers le nouveau monde pendant 4 longs siècles, et ce calvaire durera jusqu’à un homme : ABRAHAM LINCOLN.
Le 1er Janvier 1863, Abraham Lincoln proclame l’émancipation des esclaves pendant la guerre la plus meurtrière des Etats-Unis : Guerre de sécession, avec 620.000 morts suivi de son assassinat en avril 1865. A l’époque, les agriculteurs esclavagistes du Sud sont plus riches que les industriels du nord. Mais en 1880, 15 ans après Lincoln, le taylorisme (travail à la chaine) va changer la donne faisant augmenter de façon exponentielle les profits des usines rendant depuis lors les industriels du Nord plus riches que les agriculteurs du sud, ex-esclavagistes. Ce qui donne des idées à l’Europe jusque là privée de la manne que lui apportait le très lucratif trafic des esclaves. L’Europe doit répondre à une question : comment profiter des avantages des industriels du Nord des Etats-Unis, tout en conservant ceux des esclavagistes du Sud ? La réponse est tout trouvée et s’appellera la COLONISATION DE L’AFRIQUE.
C’est donc pour cela qu’en 1884, le Chancelier Allemand Bismarck, organise pendant 3 mois à Berlin la fameuse conférence de Berlin où 14 pays vont décider comment remettre les chaines de l’esclavage aux Africains, des chaines invisibles qui vont s’appeler : COLONISATION. Et qui signifiait dans les plans de leurs concepteurs, ce même destin de subordination des Africains combattu auparavant par Lincoln. On n’a plus besoin de les déporter, il faut les tenir en esclavage sur place en Afrique pour subvenir aux besoins de la naissante industrie européenne, et relancer l’économie de tout le vieux continent. Et c’est ce long calvaire que nous vivons encore aujourd’hui sous des formes les plus subtiles et imprévisibles.
Avec votre élection, nous avons rêvé un instant que notre frère Barack Hussein Obama allait mettre un point final à cette oppression que subit tout un continent depuis trop longtemps. Mais votre décision à vous joindre au requiem que l’Europe joue pour nous depuis février 1885, c’est-à-dire depuis la fin de la Conférence de Berlin a sonné pour nous le glas de l’espoir d’Obama. Et subitement, le CHANGE de votre campagne présidentielle s’est vite transformé pour nous Africains en CHAINS, en MORE CHAINS. Vos nouvelles chaines prennent des formes tout aussi imprévisibles que la colonisation elle-même :
* En Côte d’Ivoire, elles sont arrivées sous forme de cassette vidéo que vous avez envoyée pour indiquer et expliquer à ce peuple qui était leur président au mépris de l’ordre constitutionnel qu’ils se sont difficilement donné.
* Vos chaines y sont arrivées par les bottes des militaires avec sa forme de démocratie atypique que vous voulez instaurer selon laquelle désormais pour participer et être sûr de gagner les élections présidentielles en Afrique chaque parti politique devrait d’abord se doter d’une armée, d’une bonne armée financée de préférence par les Etats-Unis d’Amérique
* La punition des contrevenants. Vous vous êtes rendus complice d’un massacre de 1200 Ivoiriens à Douékoué, tout un village composé de pauvres paysans d’enfants, de bébés et de femmes dont le seul tort a été celui d’avoir cru à la démocratie et d’avoir tout simplement soutenu le mauvais candidat, celui qui vous semblait le moins docile.
* En Afrique on croyait que le chancelier Allemand Bismarck et ses 13 compères avaient réussi le plus grand hold-up de l’histoire de l’humanité avec leur partage de type mafieux de tout un continent, mais vous venez de confirmer qu’il pouvait y avoir pire : en Libye, vous vous êtes tout simplement substitué au peuple Libyen, et avez décidé à sa place qui est son « unique et légitime représentant ». Cette fois-ci, le crime est parfait. Plus besoin de se faire prendre la main dans le sac en partageant les morceaux de terres, il suffit désormais de choisir les terres plus riches et d’indiquer qui les représente et les jeux sont faits. C’est plus facile comme bonjour et ça peut rapporter gros. Mais vous semblez oublier Monsieur le Président que cette formule a déjà démontré ses limites devant l’histoire notamment en Afrique du Sud où une poignée de racistes Blancs étaient reconnus par vous comme uniques représentants du peuple Sud-africain, la suite on la connait; mais aussi en Chine où Taiwan en 1949 était votre Bengazi de 2011. Taiwan avait été choisi par vous comme unique représentant du peuple Chinois, aussi là, l’histoire vous a donné tort.
* Vos nouvelles chaines arrivent en Afrique sous forme de résolution du Conseil de Sécurité des Nations-Unis. Qui aurait imaginé qu’une résolution dite de protection des populations de Bengazi se transformerait en opération de punition des populations de Tripoli pour avoir commis l’irréparable en soutenant l’Homme qui a pris leur pays en 1969 lorsqu’il était le plus pauvre d’Afrique avec 60 dollars par habitant et par an, en le transformant en 2011 en pays le plus développé du continent classé par les Nations-Unis 53ème au monde dans l’indice de développement humain, devant plusieurs pays même Européens. La Libye est le seul pays au monde non communiste où tous les services de bases sont absolument gratuits du logement à la santé en passant par l’instruction, avec un revenu minimum garanti pour préserver la dignité humaine de tout citoyen Libyen.
* Lorsque des civils se sont emparés des stocks d’armes les plus sophistiqués de Bengazi, la réaction d’un Lincoln, allié de la Libye aurait été de tout mobiliser pour récupérer toutes les armes, car il en serait allé aussi de la sécurité des Etats-Unis d’Amérique. Mais vos nouvelles chaines c’est aussi de contribuer à rendre instables les pays en paix, car dans le désordre, dans la mer trouble, les requins ont plus à manger devant les désarrois des petits poissons.
* Lorsque le 15 avril 2011 vous signez une tribune avec Cameron et Sarkozy avec le titre « Kadhafi doit partir », pouvez-vous Monsieur le Président me dire qui vous donne ce droit de décider quel président africain doit rester et lequel doit partir ? J’ai beau chercher et je ne comprends toujours pas dans quel registre démocratique s’inscrit votre initiative, si ce n’est dans le principe du Far-West du plus fort qui doit signifier au plus faible d’abandonner sa terre et tout son troupeau pour aller se débrouiller ailleurs. Comment dès lors ne pas être entièrement d’accord avec le parlementaire de votre parti démocrate Jerrold Nadler qui, après le camouflet que le Congrès vous a infligé hier vendredi 24/06/2011 en rejetant le texte autorisant votre intervention militaire en Libye, a déclaré: « Le président Obama se comporte comme un monarque absolu et nous devons y mettre un terme immédiatement si nous ne voulons pas devenir un empire plutôt qu’une république ».
* Avec ces quelques éléments, il n’y a pas de doute que, pour nous Africains la différence entre vous et Lincoln c’est comme entre le jour et la nuit. Vous avez une étrange conception de la démocratie dès lors qu’il s’agit d’Afrique, en vous comportant en vrai monarque, en décidant à la place des peuples que vous regardez avec tant de condescendance, ce qui prouve que vous êtes très loin des idéaux de Lincoln qui a écrit : « De même que je ne voudrais pas être un esclave, je ne voudrais pas être un maître. Telle est ma conception de la démocratie. Tout ce qui en diffère (…), n’est point de la démocratie ». Monsieur le Président, dans votre politique africaine, vous vous comportez en Maître, en donneur de leçon lorsque ce n’est pas en oppresseur, tout le contraire de A. Lincoln.
Vous savez mieux que quiconque que lorsque l’Union Européenne à l’unanimité s’active pour un Africain, c’est qu’il est celui qui a démontré d’être le plus capable de maintenir les chaines invisibles de l’esclavage que portent ses propres frères et sœurs. . Tous nos leaders qui ont osé dénoncer cet asservissement ont tous été foudroyés sur la route de Damas, Steve Biko en Afrique du Sud, Sankara au Burkina, Moumié au Cameroun, N’krumah au Ghana, Lumumba au Congo-Zaire etc… d’autres plus chanceux ont passé l’essentiel de leur vie en prison, c’est le cas de Mandela en Afrique du Sud avec 27 ans passés derrière les barreaux. Gamal Abdel Nasser en Egypte incarcéré en 1934 à l’âge de 16 ans par les colons Britanniques, devenu président en 1953, il est rebaptisé par le Royaume-Uni le « Mussolini du Nil », pour avoir remplacé la royauté par la République, nationalisé une série de services, d’industries et le Canal de Suez et pire, il a détruit les champs de coton de l’ère coloniale pour passer à l’industrialisation de son pays; pour tous ces péchés, il subira une dizaine de tentatives d’assassinats commandités par Londres et Paris. Mais Nasser fut plus chanceux que Kadhafi parce que le Président Américain Eisenhower a eu le courage politique de stopper ces pays qui ont déclenché en 1956 une guerre pour disaient-ils « protéger le peuple égyptien d’un dictateur ». Le Président Eisenhower a eu le courage que vous n’avez pas su avoir de les stopper et a exigé qu’ils se retirent immédiatement de l’Egypte. Même si l’URSS a brandi pour les plier la menace nucléaire.
Le Président Lincoln a payé un lourd tribut pour abolir l’esclavage aux Etats-Unis. Il a payé de sa vie pour nous rendre notre liberté, mais ses ennemis eux ne sont pas morts, ils sont là encore plus forts que jamais avec les mêmes idées détestables de toujours : l’asservissement des Africains avec tous leurs descendants, exactement comme récitait la bulle papale. Abraham Lincoln, contrairement à vous avait un idéal et même s’il n’était pas de la même race que nous, il a su se mettre à notre place pour comprendre nos supplices et nos hontes, il a su aller au-delà des considérations partisanes pour faire triompher la justice et la morale, il a su se mettre du coté des faibles juste pour être du coté de la dignité humaine. Il a généré la guerre la plus meurtrière sur le sol des Etats-Unis, pour faire triompher une certaine idée de l’humanisme. Monsieur le Président Obama, avec vos bombes sur le peuple africain et votre choix de seconder les forts, les puissants contre les faibles, peut-on dire de même de vous ? Quels sont vos véritables idéaux ? Je suis confus pour comprendre votre sens de l’humanisme.
Voyez-vous Monsieur le Président Obama, dans l’histoire moderne, nous autres Africains sommes un peuple de perdants. Depuis 500 ans, nous n’avons pas remporté la moindre bataille contre l’Europe. Aussi parce que nous n’avons jamais déclenché une quelconque hostilité contre le peuple Européen. Nous les avons toujours subis. Nos ancêtres n’ont rien pu faire pour les contrer pendant les siècles de déportation et aujourd’hui, nous sommes impuissants devant leur folie dévastatrice.
Nous sommes conscients de notre faiblesse et de celle de nos ancêtres. Oui, nous sommes une race qui a perdu, nous avons perdu toutes les batailles contre l’Occident et peut-être me diriez-vous, que nous sommes des perdants pour toujours. Mais Monsieur le Président, au-delà de la coupe et de la médaille du gagnant, le perdant a une chose que les autres ne savent pas, et ne voient pas et qui au final le rend plus fort, c’est la souffrance de la défaite, c’est le déshonneur et la honte de la défaite. Ces deux éléments nous ont conféré au cours des siècles un trésor, une puissance que le gagnant ne connait pas et cela s’appelle l’humilité, l’effacement. Dans notre modestie, l’Africain peut être plus heureux que l’Européen ou l’Américain qui revendique l’univers, si et seulement si vous cessez de nous détruire avec vos bombes. Car notre plus grande force est cette simplicité qui nous a conféré le courage pour résister aux intempéries de l’histoire. Le fait de ne rien prétendre, le fait de ne pas vouloir le monde, tout pour nous et tout de suite, nous laisse la sérénité d’avancer tout doucement, tout lentement, mais sur la bonne voie vers notre paradis de la normalité humaine c’est-à-dire sans asservissement. Et ce ne seront pas vos bombes qui nous l’empêcheront.
Comme Lincoln, nous sommes en train de bâtir les Etats-Unis d’Afrique du Cape en Afrique du Sud au Caire en Egypte et nous sommes conscients que cela pose problème à l’Occident qui sait que cela nous rendra encore moins naïfs, donc capables de stopper sa spoliation du continent qui n’a que trop duré. Ils ont les mêmes motivations que les ennemis hier de Abraham Lincoln : ils veulent des avantages non dus, tirés de la sueur de notre travail gratuit, tirés des entrailles de nos mines d’uranium, de diamant, d’or, de pétrole etc. Mais ce que vous ne comprenez pas en vous rangeant avec les forts qui nous oppriment, c’est que le vent a changé de direction et que leur bateau est déjà en train de chavirer sur les rochers de la myopie politique et intellectuelle. Car l’Afrique est déjà débout, avec ou sans vous, avec ou sans votre agression. Nous avons prévu la première émission de la monnaie africaine en 2016. Votre forfait contre la Libye pourra retarder cette échéance, mais pas l’annuler, car notre cheminement vers le progrès humain est irréversible, votre guerre fera durer l’agonie économique de l’Europe mais pas assurer sa survie, la situation financière grecque est là pour nous le rappeler car leur descente aux enfers est autant irréversible. Et la corde pour escalader les montagnes de l’injustice de votre système, érigé en Lois universelle, que vous venez de lier à eux en Cote d’Ivoire et en Libye, risque de précipiter votre pays dans l’abyme de la désolation à cause de vos choix belliqueux tout aussi hasardeux que détestables.
Vous avez réussi à nous humilier en Cote d’Ivoire. Vous êtes en train de nous abaisser en Libye, mais vous n’aurez pas nos larmes, puisqu’elles se sont cristallisées par trop de siècles du sadisme européen. Vous n’obtiendrez pas notre désespoir, car restés trop longtemps couchés par terre toujours aux ordres des puissants, par contre, nous ne pouvons plus tomber, nous ne pouvons que nous relever.
Lors de votre visite à Accra au Ghana le 11 Juillet 2009 vous avez déclaré dans votre discours que : « de même qu’il est important de se soustraire au contrôle d’une autre nation, il est encore plus important de se forger sa propre nation ». En prenant en otage le président démocratiquement élu par le peuple ivoirien, vous n’aidez pas ce pays à forger sa propre nation. Au contraire, vous contribuez à empêcher qu’il puisse se soustraire au contrôle d’une autre nation. Votre secrétaire d’Etat Hillary Clinton lors de son voyage à Lusaka, en Zambie le 11 Juin 2011 a renchéri vos propos en nous mettant en garde contre un risque de colonisation chinoise avec ces termes : « C’est facile, et nous avons vu cela à l’époque coloniale, de venir, sortir les ressources naturelles, payer les dirigeants et partir ». Par ces lignes, je vous remercie sincèrement de vos conseils en tant que africain, mais sur la Chine particulièrement, je voudrais vous faire quelques observations :
* Contrairement à l’Occident qui s’est imposée à l’Afrique sans jamais lui demander son avis, la Chine a été invitée. Ceci est une sacrée différence au vu des relations qui ont existé entre l’Occident et l’Afrique et qui continuent d’exister de nos jours. Entendre l’Occident se préoccuper d’une quelconque colonisation de l’Afrique par la Chine est une nouveauté dans la diplomatie internationale. Cette préoccupation soudaine est la preuve, Monsieur le Président que nous vivons dans deux mondes opposés : Historiquement, Culturellement, socialement, Economiquement, Politiquement et Psychologiquement. Le rapport qui a toujours existé entre nous depuis des siècles a été celui de « Dominant – Dominé ».La colonisation c’est le fait de venir sur nos terres vous en approprier les meilleures et nous obliger à travailler dessus, et lorsque nous ne pouvons pas produire une certaine quantité de banane, de cacao, de café ou de coton, le colon choisit un de nous au hasard et l’ampute d’un bras, d’une jambe afin de donner l’exemple à tous du rythme qu’il attend de nous. La colonisation c’est le fait de voler et de détruire nos destins en décidant à notre place. Pour nous la colonisation, c’est l’esprit permanent de guerre pour des intérêts qui nous dépassent, tous situés en Occident. Pour nous la colonisation est un système perverti qui nous condamne depuis des siècles. Utiliser ce mot comme l’a fait votre secrétaire d’état réveille en nous des souvenirs tout aussi tristes et qui poussent au rejet complet de l’Occident en Afrique. L’Occident en Afrique c’est l’amour forcé, c’est le viol. La Chine en Afrique, c’est un amour entre adultes consentants. Et comme dans toute relation amoureuse, il y a des hauts et des bas, il y a toujours un qui cherche à prendre le dessus sur l’autre, mais c’est toujours plus acceptable que le viol.
* De grâce, Monsieur le président, ne nous enseignez pas la haine des Chinois, surtout en cette période très tendue au niveau international . L’Afrique a besoin d’investissements, de gros investissements, vous ne nous en voudrez pas de diversifier nos partenaires en fonction de nos intérêts pour une fois. Concédez-nous, Monsieur le président le droit de choisir nos amis. Le mur de Berlin est tombé depuis 1989 et nous ne voulons pas vivre dans un contexte de guerre froide permanente où il faut toujours un ennemi. Monsieur le Président, qu’attendez-vous pour dissoudre cette boite datée qu’est l’Otan? Avec la force, on peut tout détruire comme en Irak, mais ce qui est difficile, c’est trouver la Solution. L’OTAN est une organisation anachronique en ce 21ème siècle.
* La Chine est aujourd’hui le seul pays qui possède une véritable réserve monétaire conséquente. Au niveau des dettes publiques, Les Chinois aident les USA à hauteur de 1.440 milliards de dollars en achetant vos bons de trésor et l’ Afrique seulement de 90 milliards. Si quelqu’un était colonisé, c’est bien vous et non nous. Cette différence s’explique par le fait que pendant longtemps, les Africains ont choisi le mauvais partenaire. Ils ont basé leur développement sur l’aide européenne et américaine. parce qu’ils ont cru que vous en aviez les moyens. Avant de se rendre compte au final que vous clamiez le jour d’être « pays riches » capables d’aider l’univers et la nuit vous alliez demander l’aide à la Chine pour payer vos fonctionnaires, pour financer vos guerres. Encore aujourd’hui, vous-même vous comportez comme si vous aviez le moindre dollar pour aider qui que ce soit en Afrique. Ce qui n’est pas vrai. Selon les informations fournies par la FED le 13/6/2011, sur la dette privée américaine, aux dettes publiques de 14.000 milliards de dollars, il faut ajouter les 14.000 milliards de dollars de dettes des ménages américains, mais aussi les 11.000 milliards de dollars de dettes des entreprises non financières et les 14.000 milliards de dollars de dettes des instituts financiers de votre pays. Son total de 53 trillions de dollars de dettes américaines donne la sueur dans le dos, parce que c’est l’autopsie d’un pays qui va droit dans le mur et même pas la Chine ne pourra vous sauver et le pire est que vous semblez ne pas vous en rendre compte, au point de déclencher les guerres avec tant de légèreté. Nous sommes dans un système dit de « développement à somme zéro » c’est-à-dire quand l’économie de vos pays allait bien, les autres devaient crever de faim. Et maintenant que nous nous sommes réveillés et que nos économies vont bien, les vôtres ne peuvent que s’effondrer. Et ce ne seront pas vos guerres à changer la donne.
* Plutôt, discutons du débat que la Chine nous offre : le développement de l’Afrique sera une conséquence de la démocratisation de la société, comme l’a toujours prôné l’Occident ou bien c’est le développement qui doit précéder la démocratisation de la société comme nous le suggère la Chine avec un certain succès qui nous flatte ? Votre système ne marche plus même chez vous ou tout au moins pas chez nous, après les maigres résultats de 50 ans de pseudo-indépendance, parce que votre idée de démocratie africaine est celle d’une Afrique où le vote serait valable uniquement s’il vous plait et lorsqu’il ne vous plait pas, on connait la suite, vos bombes arrivent pour rectifier le vote populaire, notamment en Côte d’Ivoire. 500 ans de votre démocratie en Afrique, cela nous suffit. Nous avons envie d’essayer autre chose. Et avec seulement 10 ans de relation avec un pays que vous décrivez comme dictatorial, la Chine, l’Afrique ne s’est jamais si bien portée.
* Depuis 7 mois, la Chine est en train de se débarrasser de vos bons de trésor qu’elle considère désormais, comme des produits financiers toxiques parce qu’elle est convaincue qu’elle n’aura pas la totalité de ses investissements un jour, et ce à hauteur de 9,2 milliards de Dollars par mois. Ces chiffres sont fournis par votre Département aux Finances. Bien évidemment, Monsieur le Président, quand il s’agit de vous et de l’occident, on parle de business, une fois qu’on quitte l’hémisphère Nord pour se rendre dans l’hémisphère sud, on crie au loup, attention le méchant Chinois arrive, il va vous avaler d’un coup. NON ! Monsieur le Président, les Africains ont ouvert les yeux et commencent à regarder autour d’eux, surement pas totalement, sinon vous n’aurez jamais eu les trois votes africains qui vous ont autorisé à aller agresser un des leurs, mais une chose est sure, ils ont entrouvert les yeux et commencent à distinguer les formes, ils peuvent aujourd’hui décrire la différence entre un Chinois et un Occidental. Et pour cause, l’Afrique pour vous n’a jamais été qu’une terre de domination, de possession, et de soumission. Nous ne connaitrons jamais pire.
* Dans tous les discours dans les capitales occidentales, on ne cesse de rappeler explicitement et implicitement aux Africains, la méfiance qu’ils doivent montrer face aux Chinois, c’est devenu presqu’une obsession pour vous ; entendre cela aujourd’hui de la part des Occidentaux est suspect, pour une simple raison : nos ancêtres vous ont fait confiance et ils se sont retrouvés déportés. Nos grands-parents vous ont fait confiance et ils se sont retrouvés sous le coup de la colonisation. Nos parents vous ont fait confiance et vous nous avez installé la famine. Plus récemment, 3 pays africains le Nigéria, le Gabon et l’Afrique du Sud vous ont encore fait confiance pour voter avec vous la résolution 1973, que vous alliez protéger Bengazi et vous êtes allés bombarder Tripoli. Et aujourd’hui vous nous indiquez un ennemi ? Dans votre discours d’Accra, vous vous demandez s’il faut imputer aux Blancs la situation du Zimbabwe. Ce faisant, vous faites semblant d’ignorer qu’en 1980 à l’indépendance le Zimbabwe pour sa reforme agraire a demandé votre soutien pour corriger la grande injustice coloniale qui fait que les Blancs qui sont 2% de la population sont propriétaires de 90% des terres arables. Accord contresigné par la Grande Bretagne qui prévoyait que cette dernière se chargerait de l’indemnisation des fermiers Blancs qui étaient tous ses ressortissants. 20 ans après, rien. Pire, les victimes de vos promesses non tenues deviennent vite les diables du moment. Et c’est parti avec vos chantages: embargo, visas, comptes saisis etc. Et pour faire diversion, comme d’habitude, vous avez entonné le refrain du méchant loup Mugabe et comme un seul homme, tout l’occident a chanté, faisant croire que sa longévité au pouvoir était plus grave que l’injustice que vous y avez créée. En Cote d’Ivoire, le Président Gbagbo vous a écouté et a pris ses distances des Chinois en reprenant des contrats auparavant gagnés par les entreprises chinoises pour les redonner aux entreprises françaises sans appel d’offre, la suite on la connait.
* Que vaut la parole d’un haut dirigeant Américain aujourd’hui ? RIEN. Rien du tout
Le 6 septembre 2008 l’ancienne Secrétaire d’Etat Condoleezza Rice lors de sa visite qu’elle même a défini d’historique après 55 ans de son prédécesseur et après 51 ans d’une haute autorité américaine en Libye (Nixon en 1957 alors vice-président) déclare à la presse : « Je pense que cette visite démontre que les États-Unis n’ont pas d’ennemis permanents et que lorsque des pays sont prêts à faire des changements stratégiques d’orientation, les États-Unis sont prêts à répondre », Et le porte-parole du département d’Etat, Sean McCormack d’ajouter à l’attention de l’Iran et de la Corée du Nord : « La Libye est un exemple qui montre que, si certains pays font un choix différent de celui qu’ils font actuellement, ils peuvent avoir des relations différentes avec les Etats-Unis et le reste du monde, et que nous tiendrons nos promesses ».
Votre prédécesseur Georges BUSH et Mme C.RICE ont-ils à votre avis commis une erreur de jugement en convainquant pendant 6 ans (de 2001 à 2006) la Libye à se défaire de toute une série d’armes dangereuses en échange de la promesse que ce pays ne serait jamais attaqué ? Ou alors c’est vous qui êtes peu regardant sur le respect des engagements de vos prédécesseurs ? Non Monsieur le Président ! ils ont juste appliqué le principe républicain tant cher à Abraham Lincoln : « Ce que je veux savoir avant tout, ce n’est pas si vous avez échoué, mais si vous avez su accepter votre échec». Le Président Bush avait tout simplement accepté l’échec de la politique américaine d’isolement de la Libye depuis 1981 et avait décidé de changer de cap, avec beaucoup de difficultés, mais le succès de l’initiative est toute à son honneur avec le rétablissement des relations diplomatiques dès 2004. Ainsi, même si la culpabilité de la Libye n’a jamais été établie, votre prédécesseur a réussi à la faire accepter d’indemniser toutes les familles les victimes de Lockerbie et du café de Berlin; mais aussi, elle a accepté de se défaire de ses armes de destruction massive, elle a ouvert les dossiers de ses services secrets pour aider les USA dans la lutte contre le terrorisme mettant à risque son propre territoire et son propre peuple contre les possibles représailles. Dans tout pays, Monsieur le Président, même le plus primitif qui soit, quand vous avez payé votre dette envers la société, ce chapitre est clos. C’est ce que le Président Bush a voulu démontrer en fermant ce chapitre sombre avec la Lybie avec cette visite officielle. Puis-je savoir de quoi de nouveau est exactement accusée la Lybie depuis ce nouveau départ du 6 septembre 2008 ? Après plus de 3 mois d’agression inutile contre le peuple Libyen, je vous prie Monsieur le Président Obama de SAVOIR ACCEPTER VOTRE DEFAITE. Vos compagnons de route ne peuvent que vous enfoncer: par exemple, la France en un mois a fait atterrir urgemment 6 chasseurs bombardiers Mirage sur l’Ile de Malte pour panne sèche, pour manque de carburant les 20/04, 23/04 et 02/05(source AFP). Car Monsieur le Président comme vous l’a dit la Chine à travers son quotidien China Daily, vous êtes des pays encore convalescents sortant d’une crise financière qui n’est pas terminée et n’avez aucun moyen financier pour supporter une guerre longue. En témoignent les nombreuses défections de vos alliés : la Norvège vous a informé depuis le 9 Mai qu’elle n’aurait pas d’argent pour continuer une guerre au delà du 24 Juin, l’Italie vient de demander la fin des bombardements parce qu’elle ne sait pas où trouver 40 milliards d’Euros dans l’immédiat pour ne pas sombrer dans la crise de type grecque etc… Savoir accepter cette défaite sera à votre honneur plutôt que de continuer cette fuite en avant pour vous venger sur des civiles inoffensifs en larguant vos bombes à l’aveuglette tous les jours, sans qu’on sache bien où vous croyez arriver ainsi.
Monsieur le Président Obama, Est-ce trop vous demander que de vous prier d’écouter au moins la voix des élus Américains qui hier 24/6/2011 avec les voix de 70 de vos propres élus Démocrates, vous ont demandé d’arrêter votre guerre en Libye ? Est-ce trop vous demander que de vous prier de vous occuper des Américains qui vous ont voté pour leur trouver du boulot et de nous laisser en paix en Afrique choisir nous-mêmes notre destin, même en nous trompant et d’apprendre de nos erreurs ? Est-ce trop vous demander que de vous prier de libérer le président Laurent Gbagbo de Côte d’Ivoire qui n’a commis qu’une seule faute, son manque de docilité au système qui nous opprime depuis 500 ans ?
Monsieur le Président, le monde a changé. On est passé au tout numérique mais vous semblez regarder l’Afrique encore sur une pellicule en Noir et Blanc. En dépit de tous les freins que votre système de règles du jeu truquées, lui a imposés, L’Afrique, a un taux de croissance moyen de 6% par an. Nous ne sommes qu’au début de notre propre révolution industrielle et les matières premières qui vous attirent tant sont destinées à satisfaire nos propres besoins de consommation, car contrairement à nos parents et nous-mêmes, nos enfants ne veulent plus vivre de privation et qu’ils soient à Niamey ou a Pretoria, ils veulent aussi vivre dans le même confort qu’à Los-Angeles ou à Paris, ils veulent aussi s’éclater et pour satisfaire toute cette consommation qui est en train d’exploser en devenant exponentielle, nous avons besoin de nos propres matières premières. Nous nous posons déjà le problème de comment faire pour repérer les ressources, les matières premières pour satisfaire les besoins toujours raffinés de cette nouvelle population africaine. Je vous conseille donc, de changer de politique afin d’amener vos concitoyens à réduire leurs consommations et les adapter à la disponibilité des ressources en votre possession et pour lesquelles vous n’aurez plus besoin de vivre dans une guerre permanente avec l’humanité.
Il me plait de conclure avec ces mots que je fais miens : « La pauvreté n’est pas une honte, mais c’est l’exploitation des peuples qui l’est. Nous reprendrons tous nos droits, car toutes ces ressources sont les nôtres » Président Egyptien Nasser dans son discours radiodiffusé à Alexandrie le 26 juillet 1956, marquant la nationalisation du canal de Suez et le début de la guerre d’agression de la France et du Royaume Uni pour annuler sa décision.
Dans l’espoir de lire votre réponse bientôt, je vous adresse Monsieur le Président des Etats-Unis d’Amérique, l’expression de ma très haute considération et je profite de cette occasion pour vous souhaiter une bonne chance pour votre prochaine re-élection en 2012.
Jean-Paul Pougala
http://www.pougala.org
J’aimeJ’aime
Allain Jules
Juin 28, 2011 @ 15:51
@Estelle,
« L’homme qui traverse la rivière ne doit pas se moquer de celui qui se noie ». C’est le cas de Wade.
J’aimeJ’aime
HECTORKAPATOR
Juin 28, 2011 @ 16:05
D’où le syndrome du scorpion qui s’est développé ensuite et qui touche bcp de nos dirigeants, chacun dans un registre particulier.
Tiens, j’ai une pensée pour mon pote DSK, curieux , oui curieux pourquoi je pense à lui d’un coup.
Mes respects Allain Jules.
J’aimeJ’aime
Allain Jules
Juin 28, 2011 @ 16:52
Mes respects HECTORKAPATO !
J’aimeJ’aime
HECTORKAPATOR
Juin 28, 2011 @ 17:05
Merci Allain. L’Afrique, avec un grand A, c’est une grande partie de ma vie et au fur et à mesure de mes lectures sur votre site je l’aime d’avantage chaque jour.
A : comme amour de la nature.
A : comme la première lettre de l’alpahabet qui sans cette personnalité qu’est le A le monde ne pourrait échanger.
A : comme une lettre parfaite, une lettre de paix… « Une lettre parfaite est une lettre qui ne contient qu’une idée. Si vous avez une idée, dites-la et arrêtez-vous. C’est déjà si beau, d’avoir une idée ! « Paul Reboux »
A : comme ART PREMIER qui a fait de l’Afrique un berceau culturel, un Art qui a révélé l’Afrique.
Encore merci pour l’animation en général et désolé pour le désordre que j’ai pu causer par mes facéties. C’était dimanche…
Mais plus sérieusement, j’aimerais voir un article sur l’arrivée des Chinois sur le continent Africain, sans oublier de commenter les heurts entre les Africains et les Chinois.
Une neo-colonisation qui ne dit pas son nom ?
J’aimeJ’aime
najal
Juin 28, 2011 @ 18:06
Doit-on pactiser avec le diable et lui donner du respect alors que celui chante l’haktiva ?
J’aimeJ’aime
fladou
Juin 28, 2011 @ 12:21
Wade , ami de Sarkozy et de Ouattara , mais là Alain Jules a du mal …!
les situations sont différentes certes , mais le ressort est le même pour les 2 interventions militaire : le mépris
J’aimeJ’aime
cesco
Juin 28, 2011 @ 17:39
c’est fou hein!!!
AJM s’étouffe en parlant de Wade avec un mépris qu’il mérite probablement… il omet de dire que Wade était pour Ouattara et contre Laurent gbagbo… Au moins, Wade est cohérent dans ses travers: un véritable vassal de Sarko et des impérialistes… Mais AJM, comment pouvez vous alors réconcilier votre «haine» pour Wade par rapport à ses positions sur la Libye et le fait que vous soyez sur la même longueur d’onde en ce qui concerne la Côte d’ivoire…
Ou on est un «vendu», ou on ne l’est pas… on n’est pas les deux…
En passant, Kadhafi a dénoncé l’intervention française en Côte d’ivoire… pas vous… tiens tiens…
MDR!
J’aimeJ’aime
mamhoud
Juin 28, 2011 @ 12:18
Série de manifestations violentes au Sénégal
Des manifestations contre les coupures d’électricité ont été notées lundi, jusqu’à tard dans la soirée, dans plusieurs quartiers de Dakar et de sa banlieue, ainsi que dans plusieurs localités de l’intérieur du pays.
Des habitants excédés par les coupures d’électricité de plus en plus longues et fréquentes sont sortis massivement dans les rue de Dakar pour brûler des pneus et bloquer la circulation, en réclamant le retour de l’électricité. Un peu partout dans la ville, des pneus incendiés étaient visibles, rapportent des témoins.
Les forces de l’ordre, souvent débordées, utilisant des grenades lacrymogènes, ont eu beaucoup de mal à disperser les manifestants et enlever les barricades.
Plusieurs bâtiments publics, notamment ceux de la société nationale d’électricité du Sénégal (Sénélec), ont été incendiés lundi soir.
Les locaux de la Sénélec dans les quartiers de la Patte d’Oie, des Parcelles Assainies, de Ouakam, de Yoff, Yembeul, de Daroukhane…, ont été incendiés, de même des véhicules de ladite entreprise.
Aux Parcelles Assainies, la mairie a été saccagée et brûlée.
Dans la banlieue de Pikine-Guiédawaye-Thiaroye, le siège des services fiscaux a été totalement saccagé et incendié. Selon la radio sénégalaise Sud FM, une église évangélique dénommée « Royaume de Dieu » a été incendiée par des manifestants à Thiaroye.
A Yoff, zone aéroportuaire, c’est la maison du ministre de l’élevage, Oumy Khaïry Gueye Seck, qui a été saccagée par des manifestants en colère, selon la radio RFM.
Des éléments de la brigade anti-émeute lourdement armés étaient déployés dans la soirée au pied du monument de la Renaissance africaine pour protéger cet édifice construit à coup de milliards de francs CFA par le président sénégalais Abdoulaye Wade.
Plus tôt dans la journée de lundi, à Mbour (80 km de Dakar), des manifestants ont saccagé les agences locales de la Senelec. Selon l’AFP, des forces de l’ordre étaient intervenues pour les disperser à coups de grenades lacrymogènes. Les protestataires s’étaient ensuite disséminés dans les quartiers, bloquant des voies, brûlant des pneus.
Le Sénégal est en proie à des coupures régulières d’électricité qui se sont aggravées ces dernières semaines, durant parfois deux jours d’affilée dans certaines zones. Un plan mis en œuvre par le gouvernement pour résoudre d’ urgence les problèmes récurrents dans le secteur de l’énergie, n’a pas encore réussi à atténuer les coupures d’électricité.
J’aimeJ’aime
Allain Jules
Juin 28, 2011 @ 15:52
@Mahmoud,
Ce n’est que le début.
J’aimeJ’aime
HECTORKAPATOR
Juin 28, 2011 @ 16:06
Je ne sais pas si il faut s’en réjouir, car j’ai le sentiment que les Chinois sont avec leur boulier et ils comptent les coups !
J’aimeJ’aime
coach
Juin 28, 2011 @ 11:14
Il n’y a pas que le Sénégal qui souffre de coupures d’électricité. Le très altermondialiste Venezula est lui aussi en panne de courant. L’électricité est en effet produite principalement par un unique barrage qui est aujourd’hui à sec à cause du réchauffement climatique. Depuis une décennie Hugo Chavez n’a jamais prévu une solution de remplacement. Sa popularité est en chute libre au Venezuela, DU PETROLE OUI, DU 220V NON..
J’aimeJ’aime
strym
Juin 28, 2011 @ 11:19
rabbin matthieu-coach, t’as oublié haiti aussi…lol
bizzarement pas ds les favelas bresiliennes, là bas le courant se paie « cash »
strym.
J’aimeJ’aime
coach
Juin 28, 2011 @ 11:41
@Omar ben Strym, beur 2ème génération.
On peut difficilement comparer HAITI, un des pays les plus pauvres du monde avec le Venezuela qui regorge de pétrole.
J’aimeJ’aime
strym
Juin 28, 2011 @ 11:52
rabbin matthieu coach, à te lire moi suis de la 2eme generation…ok
je te dis mm pas la 3 eme , 4eme et ttes celles qui vont suivre…d’ailleurs c’est ta preocupation 1ere
les favelas, rama, nora, malik, najet, ramzy et rachida tu les classes où…les rats de la republique ?
strym.
J’aimeJ’aime
strym
Juin 28, 2011 @ 12:09
rabbin matthieu-coach
arretes de somatiser sr les francos maghrebins inutilement tu te fais du mal, somatises plutot sr les nouvelles generations palestiniennes…l’avenir est là bas, le peuple le plus instruit au monde aujourd’hui
là bas, de vivre c’est dur, alors que c’est facile de mourir
strym.
J’aimeJ’aime
coach
Juin 28, 2011 @ 12:15
Arrête tes histoires de rabbin, Tiens comme je sais que tu es amateur, il parait qu ‘ils vont sortir un film qui pourrait t’intéresser « Omar m’a sucer »
J’aimeJ’aime
strym
Juin 28, 2011 @ 12:18
omar m’a sucer lol
là je retrouve le coach ami d’esmeralda…
strym.
J’aimeJ’aime
jeanpaul de la mata
Juin 28, 2011 @ 13:18
Ah super…Un rabbin contre un omar…c’est la strym qui mène pour l’instant ,sans contestation possible c’est une gonzesse qui assume ses insultes et son racisme, » elle » ?…y’a pas photo avec toi,lâche,menteuse et complexée,la preuve : j’ai prouvé par A + B,par tes écrits racistes que t’en représentais le modèle …et tu continue la coach de te ridiculiser en disant le contraire… » super-grillée « ,la coach…hé,hé !
La petite Srtymie ! 100…La coach ! 20
J’aimeJ’aime
coach
Juin 28, 2011 @ 13:42
Et quelle note donnes tu pour ton racisme, le sexisme qui te fait mépriser la moitié féminine de l’humanité. Le plus raciste des 2 n’est pas celui que l’on croit, sérial connard.
J’aimeJ’aime
strym
Juin 28, 2011 @ 14:13
dit donc pas d’conneries la mata
un rabbin ne mange pas de homard
strym.
J’aimeJ’aime
coach
Juin 28, 2011 @ 14:27
Il ne faut pas confondre l’abime du ravin avec la bite du rabbin.
J’aimeJ’aime
strym
Juin 28, 2011 @ 14:31
tiens coach
ds une station d’hiver, une portugaise au ski se fait interpeller par un moniteur :
« tout shuss » …?
» foudès nao, ja pou pas ja les levres gercées »
strym.
J’aimeJ’aime
coach
Juin 28, 2011 @ 15:33
Et tu sais á quoi on reconnait un avion Portugais: Aux touffes de poils sous les ailes.
J’aimeJ’aime
strym
Juin 28, 2011 @ 15:40
strym.
J’aimeJ’aime
strym
Juin 28, 2011 @ 15:55
strym.
J’aimeJ’aime
strym
Juin 28, 2011 @ 10:29
comme on pt le voir sr certaines images, seuls wade et son fils ont d’autres preocupations plus personnelles, que leur propre pays…les autres dirigent des democraties
wade me rappele hassan II à son epoque, son peuple galere de faim et de misere, lui va construire en rackettant le peuple, la plus grde mosquée d’afrique, mosquee hassan II de casablanca…combien mesure la statue geante erigée à dakar où sais plus où ?
strym.
J’aimeJ’aime
strym
Juin 28, 2011 @ 11:06
balou il n’est pas content balou lol
strym.
J’aimeJ’aime
Estelle
Juin 28, 2011 @ 10:17
Bonjour Allain Jules,
C’est l’arroseur arrosé
J’aimeJ’aime
jeanpaul de la mata
Juin 28, 2011 @ 13:43
T’es marrante toi la fille…qu’est-ce que ça peut lui foutre ,c’est lui qui a le pouvoir…il peut tuer un peu plus ou pas ,ça ne changera rien…Si une seule chose : » ton incompétence de la politique politicienne de la politique internationale…t’as pigé j’espère, l’est ? « …qui progresse bien ?
J’aimeJ’aime