Scoop Libye- Barbouzerie française: un mort à Benghazi.

Posted on Mai 13, 2011 @ 2:59

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Benghazi – Depuis plus de deux mois, les capitales occidentales agressent la Libye, outrepassant le mandat de l’ONU. Alors que l’OTAN intensifie ses frappes sur Tripoli, nul ne sait vraiment pourquoi aujourd’hui, puisque les forces du mal veulent par tous les moyens anéantir Kadhafi, et l’Afrique avec, on apprend que le guide libyen recevra bientôt, un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI). Sous quel chef d’accusation ? Celui sans doute de s’être défendu.  Voilà comment, sans preuve aucune, on peut faire du mal à un peuple, simplement parce qu’on n’aime pas son dirigeant. Pendant ce temps-là, à Benghazi, ceux que l’Occident appuie, qui demandent instamment aux Etats-Unis de les reconnaître, sèment la panique à Benghazi, leur fief. Ambiance.

Bien sûr, Bernard-Henri Levy ne fera pas de papier, un édito dessus, tellement, les renégats de Benghazi présentés comme des démocrates ne peuvent être égratignés. Or, depuis le début de ce conflit libyen à forte odeur de pétrole, ces fous qui avaient commencé par tuer essentiellement des noirs ne sont pas à leur galop d’essai. Aujourd’hui, ils s’en prennent à leur soutien principal, la France. Tiens, on nous dit que le drapeau français flotte à Benghazi, que Sarkozy s’y rendra et que, bientôt, un consulat français y sera installé. Mais, un Français a été tué par la police de la Cyrénaïque.

Alors que l’information était connue dès mercredi soir, le ministère français des Affaires étrangères a déclaré enfin, hier, jeudi, qu’un Français été tué à Benghazi, par balle. Il est décédé après son transport à l’hôpital Jalaa de Benghazi. Et les vraies circonstances de sa mort ? Selon nos informations, il s’agit simplement d’un barbouze déguisé en agent de sécurité, employé par…des Français, amis probables de BHL (?), qui y font déjà de juteuses affaires sur place ou rêvent d’en faire. Arrivés à hauteur d’un contrôle de « police » dans une artère très fréquentée de Benghazi, les 5 Français auraient été interpellés manu militari par des individus dits policiers, qui auraient voulu s’en prendre à leurs biens dit un informateur. Nous ne confirmons ni n’infirmons ses propos. Mais,  quand on vous dit que ces scélérats de Benghazi sont dangereux !

L’OTAN quant à elle, obligée de violer la résolution 1973 de l’ONU sans réel succès si ce n’est le drame des enfants, des femmes et des vieillards tués, des hôpitaux bombardés, des complexes civils d’habitation et des écoles aussi, ne sachant plus où donner la tête, voit la France en rescousse. Paris aurait décidé, en secret, d’axer désormais son action par une intervention terrestre contre les forces de Kadhafi. Une astuce irrésistible, en passant par une société française de services de sécurité nommée «Secopex», qui a envoyé ses hommes explorer le terrain. Seulement, le CNT (Conseil national de transition) libyen n’était pas informé. Ces barbouzes devaient fournir aux insurgés libyens, un savoir faire supplémentaire. Ceci est d’autant plus plausible, puisque les forces armées régulières françaises ont déjà eu à proposer de «former» les rebelles.

La «Secopex», implantée à Carcassonne,  préfecture du département de l’Aude dans la région Languedoc-Roussillon, s’y connait en barbouzerie. Elle  aurait choisi sa filiale «CSA International» pour s’implanter en Libye. Cette dernière est considérée comme le nec plus ultra des opérations de l’extrême comme dit la plaquette: «spécialisée dans les milieux extrêmes». On a appris avec étonnement que la démarche de la «Secopex» est suivie de près par la Direction des renseignements militaires (DRM). Alors, comment est-il possible que le quai d’Orsay depuis hier, par la voix de son porte-parole Bernard Valero, indique ignorer les tenants et les aboutissants de cette affaire ? 

Toujours est-il que, la « Secopex » a engagé un certain Bob -digne successeur du tristement célèbre Bob Denard-, de son vrai nom Robert Dulas, un vieux de la vieille, barbouze parmi les barbouzes, pour l’opération Benghazi. Cet ancien conseiller spécial du président ivoirien Robert Gueï et ex-ambassadeur «itinérant» du Président du Niger Salou Djibou, passeport diplomatique oblige, est un homme du désert. C’est un fin connaisseur des réseaux Touaregs pour avoir servi au Niger. Mais, à peine arrivé à Benghazi et avec cette première bavure d’un de ses hommes tués, la partie risque d’être rude.