Après avoir présenté à la Nation ivoirienne qu’il était en vie et serein dans une vidéo diffusée sur la Radio télévision ivoirienne (RTI) jeudi dernier, soit un jour avant que les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) n’encerclent Abidjan, Laurent Gbagbo était introuvable depuis. Selon un scénario savamment organisé, la nuit de jeudi, alors qu’il mettait sa famille à l’abri quelque part à l’étranger, ses amis parlent du Ghana, il quittait nuitamment sa résidence de Cocody, pas pour se rendre au palais présidentiel du plateau, mais dans un camp près d’Abidjan où, ses milices fortement armées, le protègent.
Alors que le président sortant ne lâche rien, aujourd’hui, après l’assaut des pro-Ouatarra qui avaient auparavant récupéré les 3/4 de la Côte d’Ivoire, tout risque de se jouer à Abidjan, la capitale économique. L’arrivée des troupes pro-Ouatarra dans le domicile de Laurent Gbagbo à Cocody, quartier nord huppé d’Abidjan, après de violents affrontements à l’arme lourde, la visite du domicile n’avait rien donné. Laurent Gbagbo ne s’y trouvait pas.
Après avoir accompli cette première mission, les troupes de Ouatarra se lançaient à l’assaut du palais présidentiel qu’ils n’arrivent toujours pas à prendre mais, selon nos informations, le président Laurent Gbagbo ne s’y trouve pas. Les combats font actuellement rage sur place et, une rumeur annonce des directives onusiennes et française selon lesquelles, leurs troupes devraient prendre ce haut lieu, pour y installer dès demain, le président Ouatarra dont on a pas de nouvelles après son évacuation de l’hôtel du Golf bombardé par les Forces de défenses et de sécurité (FDS) fidèles à Laurent Gbagbo.
Toujours est-il que les forces pro-Gbagbo ont repris la RTI et accuse l’ONUCI et la Force Licorne, appuyées par les pro-Ouatarra d’avoir tenté de prendre son contrôle. On parle de 14 ou 15 soldats morts, de type européen, retrouvés sur place, ainsi que de plusieurs nationalités ouest-africaines. Info ou intox ? Toujours est-il qu’il n’y a aucune image pour prouver ces dires, alors que la vidéo en dessous est réelle, même comme une rumeur révèle que cette diffusion se fait avec des émetteurs mobiles.
Où est donc le nouveau stratège de guerre comme le nomme désormais ses partisans, Laurent Koudou Gbagbo ? Il se serait réfugié depuis jeudi soir, à Agban. C’est le redoutable camp de gendarmerie qu’il aurait surarmé pendant sa présidence, et vers lequel ont convergé les forces pro-Ouatarra qui veulent y déloger Laurent Gbagbo. Selon certaines sources, il est indiqué que les forces pro-Ouatarra auront le dernier mot probablement demain matin. Rien n’est moins sûr mais, Dieu va-t-il lâcher Gbagbo le jour du Seigneur ? Ce serait le comble pour lui, fervent chrétien dit-on…
Avec plus de 800 exécutions à Duékoué depuis novembre dernier, avec des torts partagés entre pro-Gbagbo et pro-Ouatarra, vivement que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire !
mdr
Avr 3, 2011 @ 12:45
Urgent!!!!!
la France est en train de faire un massacre en Cote d’Ivoire!!!
L’ONU ne parle plus que du génocide des pro Ouattara
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Franck
Avr 3, 2011 @ 4:52
SACRE KOUDOU !
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Maxlame
Avr 3, 2011 @ 0:40
Il est 23h40, dans 20mns, les forces du mal vont se dechainer en se decouvrant. Vous entendrez des choses qui vont vous ebranler meme dans vos maisons.. les cris seront effroyables…les cris des rebelles seront tellement effrayants que bcp n’arriveront pas a garder le sommeil. Le lendemain, vous saurez donc ce qui se serait passe….Wattao, Cherif, Loss, Zacharia perdront leur vie dans les jours prochains….le porte parole de l’armee se rendra sur les antennes pour inviter les populations a rester chez elles car un ratissage se fera et cela durera pour une tres longue periode…les rebelles venus de l’exterieur de la CI, n’etant pas familiers avec les villes et villages de la CI se refugieront dans celles ci, demandant a leurs hotes de les aider…l’armee reguliere se deversera sur ces lieux et ce sera terrible pour ces rebelles…le peuple se levera contre ceux-ci…..ca sera effroyable…meme les prisonneriers qui ont ete liberes par les rebelles vont etre aneantis…..dans 30mns, le compte a rebours va commencer. L’armee celeste va se mettre en action….ne dormez surtout pas…regardez vers le ciel et vous verrez des manifestations incroyables….c’est a ce moment que vous saurez que la liberation de la CI est arrivee…les Ivoiriens et Ivoiriennes qui n’ont pas voulu vendre leur pays sortiront en masse, chanteront et danseront a la gloire de l’ETERNEl. Ces scenes seront diffisuees dans le monde entier…cela fortifiera la majorite des chretiens dans le monde entier que DIEU est reel…il y’aura un grand reveil spirituel qui aura lieu en CI. Meme les musulmans seront ebahis et bcp parmi eux vont commencer a se rendre dans les eglises et abandonner les mosquees.
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jack dupre
Avr 4, 2011 @ 21:03
Encore un dingue des bondieuseries aussi toxiques que les autres habituels sur ce forum.
Oui dieu est réel et vous avez surement tiré le bon parmi les milliers inventés par l’homme!
Le vôtre n’est pas comme l’autre qui laisse tout faire et qui promet toujours d’agir plus tard, si on est bien soumis et violent vis à vis de ses ennemis qui ne croient pas en lui.
Et on devrait avoir du respect pour de telles foutaises. La tolérance vous suffira.
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Maxlame
Avr 2, 2011 @ 23:46
Abidjan – 02 Avril 2011
Les rebelles et leurs sbires ont exactement 2h27mns pour se repentir….passe ce delai, l’ange de la mort les visitera un a un et ils perdront leur vie dans des conditions effroyables…certains seront dechiquetes par des obus, d’autres auront la tete explosee…les chefs rebelles mourront d’une mort tres affreuse ainsi que beaucoup de soldats de la Licorne et de l’ONUCI….si vous en connaissez, dites de deposer leurs armes et pendant 5mns, de demander pardon au SEIGNEUR..ils seront epargnes..dans le cas contraire, leurs familles les pleureront….
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jack dupre
Avr 4, 2011 @ 21:10
Oui oui, votre SAIGNEUR va avoir du boulot.
Épargner les siens et dépenser le sang des rebelles à sa foi!
Belle guerre de religion en perspective en CI.
Après tout l’Europe et le monde ont eut les leurs.
Amusez vous bien.
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Maxlame
Avr 2, 2011 @ 23:45
Le village du Ministre Charles Blé Goudé Kpogrogbré (GUIBEROUA) a
été totalement brûlé par les rebelles de Ouattara aujourd’hui. On
enregistre des épurations ethniques, des femmes violées et égorgées,
jeunes et vieux tués. Le bilan est lourd et ce bilan là est le trophée
de Guerre de Ouattara et de ces fans d’ici et d’ailleurs qui s’en
réjouissent.
Charles Blé Goudé Yako !
Après les massacres de Duékoué, faire couler le sang jusqu’à
l’insupportable est la dernière volonté d’Obama et de Sarkozy pour
pousser le président Laurent Gbagbo à démissionner. Ces actes de
terrorisme ignobles dignes des Nazis ne resteront pas impunis. Jamais
les patriotes Ivoiriens ne lâcheront prise car ils connaissent le sort
que les terroristes pro-Ouattara leur réservent si Ouattara-le-boucher
parvenait au pouvoir.
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Maxlame
Avr 2, 2011 @ 23:45
Côte d’Ivoire : La commune de Yopogon entièrement contrôlée par les FDS
ABIDJAN – La commune de Yopougon était toujours samedi aux mains des forces de défense et de sécurité qui ont farouchement riposté à l’attaque des rebelles pro-Ouattara, ont confirmé à Directscoop plusieurs témoins dans la commune.
Samedi après midi, de nombreux militaires des FDS ainsi que leurs véhicules étaient visibles dans les rues de la plus grande commune de la Côte d’Ivoire. Ils ont été salués et félicités par les habitants des différents quartiers de la commune.
« Il y a eu d’intenses combats à Gesco (corridor nord) mais nous les avons repoussé », a indiqué un militaire dans un reportage diffusé à la télévision d’Etat, avant d’ajouter que ce sont euxn les FDS, qui « contrôlent désormais » Yopougon.
Après avoir échoué dans leurs tentatives de prendre Abidjan, la capitale économique, les combattant fidèles à l’opposant Alassane Ouattara ont essayé samedi midi de relancer leur offensive. «Ils ont été sévèrement battus », a indiqué un des éléments des FDS.
La veille (vendredi, ndlr) et dans la journée de samedi, les attaques des forces fidèles à M Ouattara contre la résidence du Chef de l’Etat à Cocody et le palais présidentiel du plateau ont été aussi un échec.
Si les partisans d’Alassane Ouattara appuyés par leurs alliés, ont occupé sans résistance les villes de l’intérieur du pays, leur offensive dans la capitale s’est heurtée à une farouche opposition des FDS.
La résolution 1975 de l’ONU votée mercredi a demandé « à toutes les parties d’œuvrer à la solution politique d’ensemble de l’Union Africaine (UA), se félicitant de la décision prise le 10 mars par le Sommet du Conseil de paix et de sécurité de l’UA de nommer un haut représentant chargé de la mise en œuvre de la solution politique d’ensemble.
Cette résolution engage par ailleurs « toutes les parties à coopérer pleinement avec lui ». Ouattara, fort du soutien de ses alliés (ONUCI et Licorne) a décidé de l’option militaire après avoir récusé le haut représentant désigné et engagé les hostilités en ouvrant des fronts militaires à l’ouest, au centre et à l’est du pays avant d’engager la « bataille d’Abidjan ».
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Maxlame
Avr 2, 2011 @ 23:44
Côte d’Ivoire : Plusieurs milliers de patriotes ivoiriens rassemblés devant la résidence du Chef de l’Etat et sur les 2 ponts
ABIDJAN – Plusieurs milliers de patriotes ivoiriens étaient rassemblés samedi en fin de soirée devant la résidence du Chef de l’Etat à Cocody, a constaté un journaliste de DirectScoop.
Les 2 grands ponts de la capitale étaient eux aussi occupées par « des milliers de jeunes patriotes » selon des journalistes étrangers. Selon le ministre de la défense, ces rassemblements sont prévus pour durer toute la nuit du samedi au dimanche.
Dans la mi-journée, un message appelant à une mobilisation des populations pour faire barrage à l’agression armée de la Côte d’Ivoire par des forces étrangères (licorne et ONUCI) a été diffusé par la télévision nationale. « Il est demandé à tous les patriotes d’occuper les deux ponts. La Licorne et l’ONUCI sont en route pour occuper le Palais présidentiel », pouvait-t-on lire sur les écrans de télé des foyers ivoiriens.
Les 2 grands ponts de la capitale étaient eux aussi occupées par « des milliers de jeunes patriotes » selon des journalistes étrangers. Selon le ministre de la défense, ces rassemblements sont prévus pour durer toute la nuit du samedi au dimanche.
Dans la mi-journée, un message appelant à une mobilisation des populations pour faire barrage à l’agression armée de la Côte d’Ivoire par des forces étrangères (licorne et ONUCI) a été diffusé par la télévision nationale. « Il est demandé à tous les patriotes d’occuper les deux ponts. La Licorne et l’ONUCI sont en route pour occuper le Palais présidentiel », pouvait-t-on lire sur les écrans de télé des foyers ivoiriens.
Les populations ont rejoint soit par voie maritime soit par la route les lieux de rassemblement en dépit de la situation sécuritaire qui demeuraient encore précaire dans certains quartiers. La Côte d’Ivoire fait face depuis jeudi à « une agression extérieure menée par les forces onusiennes aidées de tirailleurs africains de la CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest).
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Maxlame
Avr 2, 2011 @ 23:43
Les FDS controlent la RTI: http://afrobox.net/videos/2252/rti-apres-la-defaite-des-francais
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mamhoud
Avr 2, 2011 @ 20:04
Occupation RTI:Après avoir cessé d’émettre jeudi 31 mars 2011 suite à l’attaque des FRCI pro Ouattara, la RTI (Radio Télévision Ivoirienne) a recommencé à émettre vendredi soir. Le directeur général de la RTI, Brou Amessan, s’est même offert le luxe d’apparaître à l’antenne quelques instants ce samedi 02 avril 2011 en donnant rendez-vous aux téléspectateurs plus tard dans la journée. Selon des sources locales, ayant anticipé la chute de l’antenne émettrice de Cocody, le camp Gbagbo aurait gardé un émetteur de secours en lieu sûr et c’est cet émetteur qui aurait été utilisé pour remettre la RTI sur les ondes. La symbolique que le camp Gbagbo veut faire passer est claire : il est toujours à la barre malgré l’adversité…http://www.youtube.com/watch?v=icXSVMFyisw
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mamhoud
Avr 2, 2011 @ 19:53
Côte d’Ivoire : la France pyromane ne doit pas jouer au pompier
Drapeau CI:Camer.beL’association Survie rappelle que la France porte une grande responsabilité dans la crise qui secoue la Côte d’Ivoire depuis 8 ans. Malgré ce que prétendent l’ONU et les puissances occidentales, les conditions n’étaient pas réunies pour éviter une large fraude, particulièrement au Nord du pays. La seule issue semble désormais l’apaisement entre les deux camps et non l’affirmation de la victoire de l’un sur l’autre. La France doit procéder au retrait de son opération militaire au profit de troupes internationales sous commandement onusien.Pour la première fois de leur histoire, les citoyens ivoiriens ont voté dans une élection présidentielle véritablement pluraliste et ouverte. Malgré des conditions extrêmement défavorables, la participation fut massive. Mais depuis trois semaines, la Côte d’Ivoire est séquestrée par « deux présidents ». Tandis que l’un, Laurent Gbagbo, se crispe sur son pouvoir, la « communauté internationale » est en passe d’imposer l’autre, Alassane Ouattara, aux Ivoiriens.
Pour cerner l’immense responsabilité de la diplomatie française dans l’impasse que vit actuellement la Côte d’Ivoire, il est nécessaire de poser quelques jalons historiques.
À l’automne 2002, l’Élysée refuse l’application des accords de défense à une Côte d’Ivoire en proie à une rébellion armée approvisionnée par un pays voisin. Au contraire, un cessez-le-feu est imposé, entérinant la partition du pays.
En janvier 2003, lors des accords de Marcoussis, la diplomatie française impose l’entrée des rebelles dans le gouvernement ivoirien. À Abidjan, des manifestants refusent que les portefeuilles de la Défense et de l’Intérieur soient confiés aux rebelles, comme le prévoyait l’exécutif français.
En novembre 2004, un engrenage tourne au drame. Au cours d’une offensive aérienne de l’armée ivoirienne sur les zones rebelles, neuf soldats français de l’opération Licorne et un civil américain trouvent la mort. Craignant un putsch orchestré par l’armée française après qu’elle a détruit l’aviation militaire ivoirienne, des manifestants envahissent certains quartiers d’Abidjan. L’armée française tire sur des manifestants, faisant plus de soixante morts.
Les accords de Pretoria d’avril 2005 calquent la structure de la Commission Électorale Indépendante (CEI) sur le plan de table des négociations de Marcoussis, aboutissant à une surreprésentation des rebelles, assurant aux partis d’opposition une large majorité [1]. Dans la foulée, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) est créé à Paris, réconciliant deux anciens ennemis [2], Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara, autour d’un accord électoral destiné à assurer la victoire de l’un des deux sur Laurent Gbagbo. L’Union Européenne impulse, à travers les Nations Unies, un Programme d’Appui aux Processus Électoraux dont la CEI est le principal bénéficiaire. Le descriptif de ce programme [3] laissait déjà augurer un passage en force :
« Pour les prochaines échéances électorales, il est à prévoir que le problème de confiance se posera avec une acuité encore plus grande et exigera le recours à des pouvoirs décisionnels exceptionnels pour contrecarrer l’incapacité d’atteindre des consensus politiques en temps utile. »
Début 2007, depuis Ouagadougou, Michel de Bonnecorse, chef de la cellule africaine de l’Élysée sous Jacques Chirac, annonce que la fin de la rébellion n’est pas un préalable aux élections [4]. Quelques semaines plus tard, Laurent Gbagbo, Guillaume Soro, leader de la rébellion, et Blaise Compaoré, président du Burkina, signent les accords de Ouagadougou : Guillaume Soro devient premier ministre. Fin 2007, un accord complémentaire a pour unique objet de confier à la société française Sagem Sécurité le volet technique de l’élaboration des listes électorales [5].
Ce 2 décembre 2010, le Conseil Constitutionnel ivoirien, essentiellement favorable à Laurent Gbagbo, constate l’expiration du délai imparti à la CEI pour annoncer les résultats provisoires. En effet, la CEI a échoué à trouver un consensus sur l’ampleur d’irrégularités dans le scrutin. Le président de la CEI Youssouf Bakayoko se rend alors au Golf Hôtel, où se trouvent déjà Henri Konan Bédié, Alassane Ouattara, Guillaume Soro, le représentant du secrétaire général de l’ONU et les ambassadeurs français et américain. Ces derniers lui promettent protection jusqu’à l’aéroport, en échange de la proclamation de résultats. Bakayoko annonce la victoire de Alassane Ouattara devant les caméras occidentales. Le lendemain, le Conseil Constitutionnel annonce l’invalidation du scrutin dans sept départements de la zone contrôlée par les rebelles et la victoire de Laurent Gbagbo.
Prétendre organiser une élection satisfaisante sans mettre fin à la partition du pays [6] était absurde. On s’étonne qu’aucune autorité internationale ne l’ait exigé sérieusement. Malgré les énormes moyens mis en œuvre, le scrutin n’a pas offert les garanties brandies par l’ONU.
Croire que l’élection présidentielle sortirait la Côte d’Ivoire de la crise était un leurre. Aucun des candidats du second tour ne sera capable à lui seul de guérir la société ivoirienne de ses plaies. Ni Alassane Ouattara, l’économiste libéral qui a fait carrière dans les grandes institutions financières internationales, l’adepte des privatisations, des coupes dans les budgets sociaux et autres plans d’ajustement structurel, l’ami très apprécié de l’Élysée. Ni Laurent Gbagbo, le socialiste devenu rapidement allié des grands groupes français, le nationaliste souvent – et sans doute volontairement – ambigu.
Il est urgent que les initiatives d’apaisement soient privilégiées [7]. Si la « communauté internationale » a une once de bon sens, c’est dans cette voie qu’elle doit pousser les acteurs de cette crise et non dans le refus de voir la réalité et dans l’illusion qu’on peut imposer une solution de force à un pays divisé. Le risque est de plonger la Côte d’Ivoire dans la violence.
Nous demandons que tout soit fait, à commencer par le retrait de l’opération Licorne au profit d’un renforcement de l’ONUCI, pour la réconciliation des Ivoiriens et non pour assurer la victoire d’un camp sur l’autre, ce qui serait lourd de menaces pour l’avenir de la Côte d’Ivoire.
Contact presse :
Stéphanie Dubois de Prisque – Chargée de communication
stephanie.duboisdeprisque(a)survie.org
01 44 61 03 25
06 89 31 17 18
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mdr
Avr 2, 2011 @ 18:38
Pourquoi personne ne demande un cessez le feu?
Les politiciens et médias français se réjouissent de la situation en déclarant avec fierté que la partie est terminée pour le boulanger et qu’il vit ses derniers jours comme chef d’état.
Sachant que pour arriver à ce souhait qui est leur est tres cher, il y aura des milliers de morts.
Est cela le role du pays de paix et des droits de l’homme qu’est la France?
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matthieu
Avr 2, 2011 @ 17:41
Je crois Allain Jules que ne sachant pas ce qui se passe exactement à Abidjan,il ya lieu d’attendre pour mettre en ligne des articles qui sont successivement démenties par les faits.
Restons dans le journalisme.
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