Alors que le président américain Barack Obama et le secrétaire général des Nations Unis Ban Ki-moon s’inquiètent de la situation de violence qui prévaut en Côte d’Ivoire -à juste titre d’ailleurs-, pas de répit pour les innocents. Il est assez surprenant de lire ici ou là, toute la propagande de personnes insensibles, qui, par amour pour le boulanger, qui, par xénophobie, qui encore par aveuglement restent insensibles à ce que vivent les populations, notamment à Abobo, assiégées comme tout le monde sait, par les forces dites loyales à Gbagbo.
La vraie inquiétude pour nous, vrais amoureux de l’Afrique, c’est cette dérive. On s’étonne de ce mépris criard pour la vie. Et dire que beaucoup se disent chrétiens et approuvent toutes ces exactions. On a appris, hier, que des jeunes ont enlevé deux fonctionnaires de l’ONU avant de les relâcher. C’est une grande première mondiale jamais vu ailleurs auparavant. Dans le même ordre d’idées, il est étonnant de voir que des casques bleus soient victimes de tirs des Forces de défense et de sécurité (FDS), les fidèles de Laurent Gbagbo. Savent-ils que c’est considéré comme un crime de guerre ?
Non, on ne peut pas dire que le sortant ivoirien soit derrière tout ça mais, c’est bien plus grave. La question est de savoir si, aujourd’hui, il arrive encore à tenir ses troupes. Comment donc expliquer tout ça ? Visiblement, Laurent Gbagbo a perdu la main. Entendre les salmigondis du porte-parole du Gouvernement fantoche Gbagbo, Ahoua Don Mello, dire que la « Côte d’Ivoire est victime d’un complot », c’est à mourir de rire. Donc, pour le quidam, Pr Laurent Koudou Gbagbo et ses affidés sont LA CÔTE D’IVOIRE. Et les autres alors ?
Cette affaire va mal se finir !
simbiosis
Mar 4, 2011 @ 19:35
Cher Alain, je apprécie tes prises de position et tes analyses en particulier sur segorama.
Je ne désespère pas de te voir changer d’avis sur le Côte d’Ivoire.
Amitié ségoléniste.
http://www.lepost.fr/article/2011/02/28/2420231_les-choses-se-compliquent-encore-en-cote-d-ivoire.html
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ekam
Mar 2, 2011 @ 20:23
c’est avec un reel plaisir que j’aimerais partager cet article avec toi allain. Zuma a toujours défendu une solution de compromis en Côte d’Ivoire « Nous ne désespérons pas de le faire changer », dit-on à Paris
Source : Autres Médias : Dernière Mise à jour : 02/03/2011 (Auteur : )
Le président sud-africain Jacob Zuma est arrivé mardi à Paris pour une visite d’Etat mercredi et jeudi qui consacre, en pleine présidence française des G8 et G20, son rôle de grande puissance émergente et la volonté de Nicolas Sarkozy d’en faire un allié privilégié en Afrique.
Escorte de la Garde républicaine à cheval, dîner sous les ors de l’Elysée et rencontre avec la fine fleur du patronat tricolore, la France va dérouler pendant deux jours le tapis rouge pour le chef de la nation arc-en-ciel.
Première puissance économique du continent africain et nouveau membre des influents « Brics » (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), le groupe informel des grands pays émergents, l’Afrique du Sud anglophone fait l’objet depuis des mois d’une cour assidue du président français.
Convaincu de la nécessité de s’arroger le soutien de ces pays pour faire avancer ses ambitions en matière de régulation de la finance et des marchés, Nicolas Sarkozy a fait de l’aide au développement, et d’une taxe sur les transactions financières, une des priorités de son mandat.
En outre, il souhaite tordre le cou à l’image d’une France intéressée par son ancien « pré-carré » d’anciennes colonies en s’ouvrant aux pays anglophones africains, à commencer par l’Afrique du Sud et le Nigeria.
Après lui avoir réservé un traitement de faveur au sommet Afrique-France en 2010, c’est donc avec tous les honneurs que M. Sarkozy recevra son homologue sud-africain pour son troisième séjour français depuis 2008.
Accueilli mardi soir par le ministre de la Coopération, Henri de Raincourt, Jacob Zuma doit s’entretenir et dîner avec Nicolas Sarkozy mercredi, mais aussi rencontrer le Premier ministre François Fillon, la ministre de l’Economie Christine Lagarde, les présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale, le maire de Paris et la direction du patronat français.
Au sommaire de ces discussions, G8 et G20 bien sûr, mais aussi les derniers développements du « printemps arabe » et, surtout, les crises africaines, annonce-t-on à Paris et Pretoria.
Outre le Soudan et Madagascar, où l’Afrique du Sud joue un rôle de premier plan, les deux chefs d’Etat s’entretiendront de la crise en Côte d’Ivoire, où le refus du président sortant Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire de son rival Alassane Ouattara menace de replonger le pays dans la guerre.
Comme l’Angola, mais à l’inverse de l’Union africaine (UA) et de la France, le président sud-africain a jusque-là ménagé M. Gbagbo et défendu une solution de compromis, au point de s’être fait chahuter la semaine dernière à Abidjan par les partisans de M. Ouattara.
« Nous ne désespérons pas de le faire changer », dit-on à Paris, « il n’est pas question d’exagérer l’influence sud-africaine mais ce serait un coup dur pour Gbagbo si Pretoria prenait clairement position contre lui ».
Le menu bilatéral du séjour s’annonce également copieux. « Un de ses objectifs majeurs est de renforcer le commerce et les investissements avec la France », souligne-t-on à Pretoria. 6e fournisseur de l’Afrique du Sud, la France n’en est que le 19e client à l’exportation.
Entre autres sujets, l’offre de service française en matière d’énergie nucléaire. Déjà fournisseur de son unique centrale de Koeberg, Areva a proposé en 2008 de fournir à Pretoria, qui souffre d’un déficit chronique d’électricité, deux réacteurs de nouvelle génération EPR.
« L’Afrique du Sud est en pleine révision de sa politique énergétique, il n’y aura donc pas de décision sur ce dossier », note-t-on toutefois à Paris.
Entre autres accords, les deux pays signeront un nouveau document cadre de partenariat qui prévoit près d’un milliard d’euros de financements de la part de l’Agence française de développement (AFD).
« IL N’Y A QUE LES IMBECILES QUI NE CHANGENT PAS »
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Akan cHb
Mar 1, 2011 @ 19:06
« C’est une grande première mondiale jamais vu ailleurs auparavant. Dans le même ordre d’idées, il est étonnant de voir que des casques bleus soient victimes de tirs des Forces de défense et de sécurité (FDS), les fidèles de Laurent Gbagbo. Savent-ils que c’est considéré comme un crime de guerre ? »
Quelle incurie!
Vous le faites exprès certainement. On ne sait pas combien Guillaume Soro vous a donné, mais vous risquez d’y laisser des plumes car vous faites preuve d’un grand dilettante en ce qui concerne l’Afrique.
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Maxlame
Mar 1, 2011 @ 6:37
Voici au moins de vrai article:
Les choses se compliquent encore en Côte d’Ivoire.
La France n’a pas obtenu la validation de sa position par l’ONU . Le Conseil de sécurité a rappelé, au contraire et à plusieurs reprises, la souveraineté de la Côte d’Ivoire. Elle a donc fait pression sur la CEDEAO, organisation économique Ouest Africaine, pour reconnaître la victoire de M. Ouattara. Ce qui a entraîné par un simple principe de subsidiarité la position de l’Union Africaine. Celle-ci a donc du renier, temporairement, le rapport de ses propres observateurs pendant le scrutin et celui de son médiateur, Thabo MBeki, envoyé à Abidjan au lendemain du scrutin. Ce dernier ne sera d’ailleurs rendu public qu’après le sommet d’Addis Abeba, deux mois plus tard.
Le sommet de l’UA à Addis Abeba le 31 janvier est revenu sur sa position et a créé, par une résolution de son conseil de paix et de sécurité, validée ensuite en assemblée générale, un panel de 5 chefs d’Etats pour évaluer les élections Ivoiriennes. le président Jacob Zuma pour l’Afrique du Sud, Le président de la Mauritanie, ceux du Tchad et de la Tanzanie et BlaiseCompaoré du Burkina Faso forment ce panel de haut niveau.
Le président de la CEDEAO a protesté vigoureusement, rappelant que la pratique voulait que sa décision soit automatiquement endossée par l’UA. Le secrétaire général de l’ONU, Ban KI Moon a déclaré que recompter les voies serait « une grave injustice » , et Nicolas Sarkosy est intervenu lui-même devant tous les chefs d’Etat d’Afrique… Autant le dire, c’est la panique dans le camps du mensonge…
Après le passage de leurs experts à Abidjan et au vue des éléments concréts, le panel ne s’orientait plus vers la reconnaissance de M. Ouattara. Celui-ci a alors relancé ces rebelles et mercenaires pour commettre des actes de terrorisme et guérilla urbaine, afin d’empêcher les chefs d’Etat de se rendre à Abidjan. Il pensait sans doute torpiller le panel de l’UA. M. Compaoré et le secrétaire de la CEDEAO, derniers défenseurs de la position de M. Ouattara et de la France dans ce panel, ont refusé de se rendre à Abidjan, évoquant des raisons de sécurité. Les autres chefs d’Etat, très déterminés, se sont rendus à Abidjan et ont rencontré tous les protagonistes. M. Ouattara a d’abord refusé de les recevoir, puis s’y est résigné.
Nous attendions leurs décisions aujourd’hui, lundi 28 février 2011. Ils devaient se réunir à Nouakchott mais Blaise Compaoré a obtenu de repousser cette réunion au 4 Mars, après la visite officielle de M. Zuma en France. Sans cela, Jacob Zuma serait arrivé en France fort de la décision du panel de l’UA. Nicolas Sarkosy va sans doute essayer d’infléchir la position de l’Afrique du Sud.
Mettant à profit ce délai, le clan des menteurs (rebelles, partisans de M. Ouattara, France, secrétaire général de l’ONU, pays voisins pourvoyeurs de mercenaires) devant à tout prix cacher leurs forfaits, tente , de toute urgence avant la nouvelle réunion de ce panel, de renverser le président Gbagbo et/ou de provoquer des actes de guerre civile. Il semble espérer que toutes ces actions finiront par aboutir à un éffondrement complet de l’Etat. Sans cela et si le panel et donc l’UA ne reconnait pas l’élection de M. Ouattara et s’aligne ainsi sur la position de l’ONU, la France devra, elle aussi, respecter les institutions ivoiriennes. Ainsi, elle reconnaitra, enfin et pour la première fois, la pleine indépendance de l’une de ses anciennes colonies d’Afrique. Ce serait la fin d’un « complot occidental contre la Côte d’Ivoire » pour reprendre le titre d’un article du député québécois Yves Rocheleau.
Voila ou nous en sommes, et les choses sont très tendues à Abidjan. L’émetteur de la télévision publique a été violemment attaqué la nuit de samedi. Les techniciens ont été tué et le matériel détruit. Abidjan a faillit rester sans informations. Heureusement un émetteur de secours a rapidement été bricolé. Cela a rassuré et apaisé les citoyens .
Les gens sont excédés et le président Gbagbo ainsi que le leader non-violent Charles Blé Goudé, et toutes les forces positives de Côte d’Ivoire sont sur le point de perdre le contrôle d’une partie de la population chauffée à blanc par tous ces meurtres et toutes ces violences. Il leur faut absolument conserver la télévisions pour garder les gens chez eux, les calmer ou les canaliser dans des actions organisées et non violentes, où chacun surveille l’autre pour éviter les débordements….
La licorne, forces militaires françaises, a été soupçonné, comme en 2004, alors que Michèle Alliot Marie était ministre de la défense, de vouloir prendre le palais présidentiel cette nuit. Des milliers de jeunes, principalement des étudiants, veillaient devant les grilles. Actuellement la licorne tente de contrôler l’aéroport, mais des jeunes désarmés et en grand nombre s’interposent.
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pach
Mar 1, 2011 @ 1:20
« Qui dirige encore ce beau pays ? »
Un fauteuil pour deux!
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Modératrice
Mar 1, 2011 @ 0:40
PAS D’INSULTES
MERCI !
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Parallax
Mar 1, 2011 @ 8:10
Attention,
Gbagbo ne sert à rien. Ou bien si, les intérêts de l’extérieur, contrairement à ce qu’on croit.
Le retour de Kamerun Scoop aura lieu demain. http://kamerunscoop.wordpress.com/
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Akan cHb
Mar 1, 2011 @ 19:11
Mais Gbagbo paie les fonctionnaires de l’Etat ou si vous préférez de la République de Côte d’Ivoire. En d’autres termes, et par rapport au titre de ce post, nous avons la réponse !
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