Liès Hebbadj: bouc émissaire ?

Posted on Sep 21, 2010 @ 9:56

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Je ne sais finalement pas si certains se rendent bien compte de tout le mal qu’il font à la France en ce moment. Je ne sais pas mais vous, qu’en pensez-vous ? Le cas de cet acharnement dont est victime l’épicier français Liès Hebbadj, OUI, puisqu’il ne pourra perdre sa nationalité, m’interpelle. Comme dit le dicton, «Une injustice faite à un seul est une menace faite à tous.» Demain, à qui le tour.

On m’a reproché ici d’avoir dit qu’il était attaqué parce que arabe puisque j’ai dit que ça ressemblait à s’y méprendre, toute proportion gardée avec le cas du capitaine Dreyfus. Hier, à nouveau, Liès Hebbadj était placé en garde à vue, dans les locaux de la police judiciaire de Nantes dès 9 heures. Les enquêteurs de la Brigade financière l’interrogent sur la provenance des fonds qui lui ont permis de payer les honoraires de ses avocats. Oui, vous avez bien lu.

Voilà comment on s’acharne sur une personne, en espérant qu’elle ne pourra trouver de bons avocats pour la défendre. C’est une grande première. Bien sûr, je ne défends aucunement le quidam et ses agissements mais, ce qui lui est fait est gros. Très gros même, comme un camion. Il est soupçonné d’avoir puisé dans les caisses de l’association qu’il préside et c’est le trésorier qui se serait plaint comme par hasard.

On l’accuse d’avoir payé les frais de la défense d’une de ses épouses (1700 €) avec le chéquier de l’association culturelle dont il est le président. Et pourtant, l’homme a remboursé depuis, donc, c’était simplement un prêt. Pourquoi lui chercher encore des poux dans la tête ? En moins de quatre mois, c’est la troisième fois qu’il est placé en garde à vue. L’homme qui s’est fait connaître par le grand public, après que l’une des compagnes ait contesté en avril dernier une contravention pour port du niqab au volant, est ressorti libre, hier soir, de cette garde à vue. Il sera jugé le 20 octobre.

Quand je pense à la mafia qui dirige ce pays, je me pose de sérieuses questions. Ces gens pourtant, qui restent en poste ici ou là, sont de véritables calamités pour la société.